Le controle technique au Japon, mode d’emploi


alban

J’en avais déjà parlé lors de mon article sur l’achat d’une moto au Japon, il est nécessaire, tous les deux ans, d’effectuer le contrôle technique pour toute moto de 400cc ou plus, toute moto dont la plaque d’immatriculation est dotée d’un cadre vert. Eh oui, nous n’avons pas la chance d’échapper à ce contrôle technique au Japon. Il est toutefois relativement basique et consiste en la vérification de la correction de l’indicateur de vitesse, du bruit, de la qualité du système de freinage, du fonctionnement et de l’alignement des phares et des l’état général de la moto.

Appelé shaken 車検, ce contrôle peut être fait par l’intermédiaire d’un garage ou, il peut être fait directement par le propriétaire. C’est clairement l’option à privilégier car elle est très largement moins chère. De plus, pas mal de garages tirent sur la corde en faisant changer des pièces encore en état mais, ça c’est pas nouveau.

Je parlerai donc dans cet article du contrôle technique réalisé par l’utilisateur, appelé user shaken (ユーザー車検). Il vous en coutera moins de 20 000 yens, assurance obligatoire comprise (souvenez vous, celle qui ne sert à rien, la 自賠責).

Etape numéro 1 – S’assurer d’avoir tous les documents en votre possession.

Il vous faudra pour passer le shaken

  • Les documents de la moto
  • Le reçu prouvant que vous avez payé la taxe pour la possession d’un véhicule à la mairie

Etape numéro 2 – Prendre rendez-vous

Il vous faut trouver le lieu pour le passage du contrôle technique. Pour cela, rendez-vous sur le site officiel de la National Agency for Vehicule Inspection. Puis, trouvez le bureau qui officie dans votre lieu de résidence.

Ensuite, allez sur le site pour prendre rendez-vous (https://www.yoyaku.navi.go.jp/pc/reservationTop.do).

1- Créez un compte.

2- Vérifiez votre boite mail, attendez le mail de confirmation puis cliquez sur le lien pour confirmer votre inscription.

3- Retour sur le site pour se connecter

4 – Réservez votre créneau de passage pour le shaken

Pour la dernière étape, les informations en bas du formulaire se trouvent sur le certificat de shaken en cours.

Etape numéro 3 – Préparez votre moto

Etape cruciale avant le passage du shaken, un bon shampoing pour la moto. Je vais sans doutes en faire hurler mais, je ne suis pas un fana du netoyage de ma moto. J’aime de temps à autre la nettoyer mais, j’aime aussi qu’elle témoigne de toute les aventures qu’elle me fait vivre en étant raisonnablement couverte de poussières et d’éclaboussures. Mais, pour le shaken, une moto impeccable est sans aucun doutes un plus d’après les témoignages que j’ai eu. Donc, n’hésitez pas sur le détergent, frottez et faite briller, on doit pouvoir s’y voir et éblouir les passant avec la brillance d’une peinture lisse. Un petit nettoyage de la chaine est aussi une option. Des rayures sur la peinture ne sont pas grave tant que la moto est propre.

N’oubliez pas de remonter le pot d’origine si vous l’avez changé. Il faut en effet parfois passer un test de bruit. ce ne fut pas mon cas.

Un nettoyage voir un changement du filtre à air est aussi parfois nécessaire si on vous fait passer un test d’emission. Ce ne fus pas mon cas non plus.

Enfin, pensez à vérifier tout ce qui est freinage, l’état des plaquette et le niveau des liquides. Vérifiez aussi que tous les feux fonctionnent, qu’ils s’actionnent correctement… Bref, du classique.

Etape numéro 4 – Passez le shaken

Le jour et l’heure du rendez-vous, allez sur place puis, rendez-vous au service de remplissage des documents. Pour 1000yens, pas besoin de se prendre la tête avec les formulaires en japonais, et vous aurez la suite des guichets à visiter dans l’ordre pour passer le shaken.

Une fois devant la ligne de passage du shaken, suivez les étapes. Il se peut que vos phares soient déréglés. Si c’est le cas, il est possible de refaire une tentative, il suffit de vous rendre dans un magasin à côté du lieu du passage du shaken et pour quelques milliers de yens, vos phares seront réglés. Ensuite retour à la ligne de passage pour finaliser le test. Enfin, vous récupérerez auprès d’un autre guichet le fameux autocollant à apposer sur votre plaque en lieu et place de l’ancien.

Conclusion

Finalement, vous économiserez pas mal d’argent en passant ce test vous même. Pas besoin de connaissances spécifique en mécanique ni de connaissance très avancées en japonais. Avec quelques mots et quelques gestes, vous devriez vous en sortir sans problèmes.

Ne tardez pas avant de renouveler votre shaken, sinon, il faut faire une demande à la mairie pour obtenir une plaque d’immatriculation spéciale destinée à vous autoriser à vous rendre au lieu de passage du shaken. Bref, des procédures supplémentaires, du temps perdu et un peu d’argent dépensé inutilement. Je ne sais pas exactement la durée mais, en gros, si vous renouvelez votre shaken dans les deux semaines avant la date d’expiration, le nouveau shaken sera valable deux ans à partir de la date d’expiration de l’ancien shaken.

En espérant que ces information seront utile.

A bientôt !

Hakuba, Fukushima, Yamanashi, Shizuoka…


alban

Après quelques soucis électriques début Juillet, l’alternateur ayant décidé de me lâcher, impossible de faire plus de 50 km sans changer de batterie, le début de l’été fut assez pauvre en balades. Heureusement que l’espace sous la selle passager de la CBR929RR offre un immense espace pour au choix accueillir, deux bouteilles de vin, un ensemble d’outils pour la mécanique et, une deuxième batterie !

De toutes façons, le mois de juillet est affreusement chaud à Tokyo, c’est encore pire au sud, et donc il est peu agréable d’y circuler à moto…

On s’est donc rattrapé moi et ma Fireblade en Août. Malgré un accident de la circulation qui fut heureusement rien que quelques bleus et égratignures et quelques dégâts sur ma moto ne m’empêchant toutefois pas de la conduire, les balades ont continué dans le plus grand plaisir. Je reparlerai peut-être de cet accident lorsque les problèmes d’assurances et de conflits seront sellés.

Ainsi dans l’ordre, ce fut deux jours de balade, avec une nuit à Wajima (http://goo.gl/maps/YIBpo). Pas de photos de cette balade puisque j’ai passé une bonne partie de mon temps à l’hopital et à batailler avec l’assurance et la police à cause de l’accident.

Puis, un week-end de camping à destination de Hakuba. Ce fut finalement un peu avant que nous nous sommes arrêtés.

A Oku-tama

Au levé du soleil, à quelques l’endroit où nous avons campé (http://binged.it/1uGOE1F)

S’en est suivi un week-end à Fukushima, avec à nouveau un ensemble de belle routes. Cette fois, pas de camping sauvage, mais, nous avions réservé des bungalows dans un camping. 1500 yens par personne pour un bungalow personnel, le camping situé au bord du lac. Un endroit à garder en tête si vous prévoyez de faire du camping dans la région (http://soharako.qee.jp/).

Au passage d’une route pas franchement pavée 🙂 http://binged.it/1uGOSWw

Sur la Bandai Skyline http://binged.it/1uGOWFI

Sur la route du retour http://binged.it/1uGOY0o

Enfin, un week-end autour de Yamanashi et Shizuoka, avec un passage sur le retour par la route nationale 152

Un champ de riz sur la route au couché du soleil http://binged.it/1uGP4Fl

http://binged.it/1uGP7AP

Au détour d’une route parallèle à la nationale 152 http://binged.it/1uGP8EW

http://binged.it/1uGPbkg

Les températures semblent enfin décidées à se rafraîchir. Ma saison préférée arrive, l’automne laissant de beaux horizons pour des balades sous les couleurs flamboyantes des feuillages.

A bientôt !