A propos Zib21

Je roule en GT650 de Cfmoto depuis novembre 2022, après de nombreuses années en grosses cylindrées et surtout GSXR1000. Je réside dans l'Auxois, tout près du Morvan. Je suis originaire du Territoire de Belfort, en Franche Comté. J'ai la chance d'avoir eu un terrain de jeu assez large autour de moi les Vosges, l'Alsace, le Jura mais aussi la Suisse et l'Allemagne ! J'ai eu mon permis en 2001, mais j'ai ma propre moto depuis 2007: FZ6 (2006), SV650N (K7), SV1000N(K3), GSXR1000 (K3) ,Monster1100 (2009), GSXR1000 (K7), FZ8N WGP50 (2012), GSXR1000 (K8), CB1300 (2006), GSXR1000 (K8), GT650 (2022) Je suis militante au sein de la Fédération Française des Motards en Colère depuis 2011.

Et vous, comment vous appelle-t-on quand vous roulez en hiver ?

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Pour notre part, c’est en général  » Vous êtes de grands malades ».

Mais non, juste une envie de rouler, même en hiver, même si cela implique concessions, autant de temps à se préparer/se désaper que de rouler, la goutte au nez, la buée… et surtout une bonne dose de prudence complémentaire.

Personnellement, j’ai toujours aimé prendre la moto au milieu des décos de Noël, pour la première neige, et autant que faire se peut, rouler le 1er janvier.

C’est vrai que c’est sympa de pouvoir se poser vers un sapin de Noël, tel un cadeau attendu !

Il est évident qu’il y a des précautions à prendre. Concernant l’esquimau que vous allez devenir…

Le top c’est de prévoir ce qu’on appelle la triple épaisseur : une couche pour tenir chaud, une pour protéger du vent et une bien sûr pour la protection en cas de chute. Certaines vestes d’hiver proposent le tout. C’est le cas de ma 3/4 qui intègre une polaire et un coupe-vent. J’ajoute en plus un vêtement technique de ski proche du corps et une veste technique. Le tout me permet d’être bien au chaud. Il faut penser que la température ressentie sera encore plus froide que la température affichée au thermomètre ! Ce qui est à conseiller c’est de bien penser à tenir le torse au chaud. Lors des grands froids, je rajoute une polaire fine sans manches. La bonne vieille technique du papier journal sous le blouson peut aussi dépanner.

gilet technique micropolaire, teeshirt manches longues technique, polaire sans manche, legging technique et bonnes chaussettes !

Pour les jambes, en général je mets soit un legging soit un pantalon technique sous mon cuir ou mon jean. Une paire de chaussettes épaisses, de randonneur (ou chasseur) complète le tout.

Un bon tour de cou, polaire ou non, voir une cagoule. L’investissement dans un écran anti-buée complémentaire à ajouter sur la visière n’est pas inutile à cette période de l’année. Si comme moi vous repoussez l’achat, ça veut dire ouvrir régulièrement la visière, se prendre un courant d’air bien froid dans les yeux et finir avec des yeux de lapin.

un écran antibuée peut s’avèrer pratique

Pour les gants, là c’est à chacun de voir. Sous gants ou gants d’hiver, l important étant de conserver les sensations pour sentir les commandes. Personnellement je ne supporte pas de rouler avec autre chose que mes gants été… Merci les poignées chauffantes.

Une fois la tenue de Bibendum enfilée, il faut quand même rester vigilent à conserver une bonne mobilité. Nous restons vulnérables en tant que 2 roues, il ne faut pas que les gestes soient entravés… Ils seront déjà ralentis par le froid et le fait qu’en hiver nous sommes un peu plus crispés en moto que lors des beaux temps.

merci à mon ami Wouchi !

L’état des routes change, l’asphalte est plus froid. Les pneus mettent donc plus de temps à chauffer, l’accroche est donc différente. De plus, les changements de végétation / ombre peuvent contenir des pièges. Évidemment quand la neige est sur la route, il n’y a aucun doute possible quand à devoir faire attention (surtout que cela peut cacher du verglas…).

gaffe au verglas!

Dès que la route est humide, il faut penser que potentiellement c’est givré… donc on évite une grosse prise sur l’angle à cet endroit là. En somme, essayez de prendre le maximum de routes sèches ! Les pièges habituels sont toujours présents, comme les gravillons ou la boue…

Et surtout, n’oublions pas non plus qu’en hiver, les autres usagers pensent que les 2 roues ne circulent plus, donc il est nécessaire de redoubler d’attention.

Une dernière chose qui fait que je roule finalement peu en hiver, c’est le sel sur les routes (selon les régions). Et le sel est corrosif ! L’idéal est de nettoyer à fond la moto après une balade pour enlever l’excédent de sel.

Sur ce, excellente année 2017 à tout le monde, et je vous souhaite de nombreuses virées pour les mois à venir !

Ma moto : Suzuki GSXR 1000 de 2008, alias Choupette

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Choupette est ma 3e GSXR. J’ai d’abord eu une 2004 puis une 2007, sans modifications majeures.

Sur la route des Crêtes entre Bandol et Cassis – GSXR1000 K4

GSXR1000 K7

En novembre 2013 et après avoir voulu passer à du plus sage (FZ8), je reviens à la Gsxr, avec ma noire et or, modèle 2008. Je l’ai un peu plus adaptée à mes envies, en faisant en fonction de l’expérience des  2 précédentes.

Je suis régulièrement interpellée sur le choix d’une GSX-R comme moto alors que je ne fais pas de piste et que je me balade beaucoup. Ce modèle car aujourd’hui c’est celui qui me convient le plus : pas trop haute (je fais 1m64), confortable pour faire pas mal de route et il est vrai, une facilité de conduite pas désagréable. Je l’ai toujours considérée en sportivo-GT, vu qu’elle n’est pas extrême comme certaines de ses concurrentes et que j’ai toujours pu faire de longues virées avec elle s’en (trop) en souffrir.

A l’achat, elle était déjà équipée d’une bulle fumée et de doubles pots Devil Carbone.J’ai choisi de l’équiper pour faciliter mes grands trajets et limiter la fatigue : durits avia, demis-guidons relevés LSL, poignées chauffantes, support réservoir Bagster. J’ai hésité pendant un temps à prendre d’autres platines reposes pieds pour réduire au maximum les genoux pliés, mais étant équipée d’origine de la possibilité de choisir entre 3 hauteurs, pour le moment cela est suffisant.

La pose de demis-guidons relevés permet de bien soulager la position sur les poignets. Ayant eu des problèmes de canal carpien, la différence s’est assez vite fait sentir. La seule problématique, c’est que cela a obligé à changer le bocal de liquide de frein qui du coup entrait en appui avec la bulle et réduisait encore plus l’angle de braquage. Mon concessionnaire a également rogné la tête de fourche au niveau de la bulle (tellement propre qu’il faut très bien connaître le modèle pour voir ce qu’il a fait).

Bocal rizoma, demis guidons LSL (dorés pour aller avec la moto, évidemment! )

La pose des demis guidons a nécessité une découpe légère de la tête de fourche, quasi invisible

Pour les poignées chauffantes, j’ai choisi un modèle Technoglobe. Un peu plus chères que les « classiques » mais leur gros avantage, c’est que l’interrupteur est intégré à la poignée gauche, ce qui fait que cela reste discret sur la moto. Elles comprennent 5 niveaux de chauffe, ne sont pas trop épaisses. Par contre tous ceux qui ont essayé Choupette se sont faits avoir, l’interrupteur étant assez facile à mettre en route avec le pouce !

Poignées chauffantes avec interrupteur dans la poignée (point rouge sur la photo)

Ayant une bagagerie Bagster, sacoche de réservoir et Tweety (petit modèle), je n’ai eu qu’à installer un tapis réservoir de la même marque. L’avantage c’est que par la même occasion, il protège le réservoir. J’avais pendant un temps pris le support universel Easy Road, mais j’ai eu la mauvaise surprise de constater qu’il rayait la peinture. Le problème est qu’il bouge beaucoup, et du coup les saletés se glissent facilement dessous.

Easy travel sur la Ducati que j’ai eue et qui m’a généré des rayures

Tapis Bagster, avec le Tweety installé

Pour le moment je n’envisage aucun autre changement, ceux déjà faits étant suffisants et me convenant parfaitement ! En 3 années avec elle, j’aurais fait 34 000 kms, et je ne compte pas m’arrêter là !

L’automne, ma période fétiche pour flâner à moto : astuces et conseils

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Les balades en automne j’adore ça. Moi qui aime la nature, et essayer de faire de jolis clichés, j’aime les couleurs d’automne. En plus, elles se marient plutôt bien avec Choupette.

Pour le moment, je suis séparée d’elle depuis fin septembre et ne la retrouve que le Week End. Et encore, quand mes engagements FFMC me permettent de m’échapper !

Histoire de faire vivre le blog a minima, voici quelques photos de 2 balades faites ces derniers jours. Dans les deux cas, les boucles furent courtes, faute de temps, mais aussi parceque ça « piquait grave » comme on dit par chez nous.

Choupette avec la moto de mon compagnon, un SevenFifty de 1992

Mais qui dit automne, dit feuilles mortes…. et c’est là que ça se complique, surtout dans les coins de France dits « de campagne ». Car à cette période aussi, les champs sont retournés, donc les routes sont vite sales.

Alors avant de prendre la route en Automne, quelques conseils.

Attention à l’état des routes, surtout quand on passe des alternances de parties boisées ou non. En plus des feuilles mortes, les routes restent souvent humides. Dans le Morvan, vous pouvez aussi vous attendre à trouver de la mousse sur la route (sisi, j’irai prendre une photo!). Du coup la route est glissante et l’adhérence peut changer d’un instant à l’autre, quand bien même vos pneus sont chauds. A savoir que les gommes chauffent aussi moins vite en hiver…

Ce qu’il ne faut pas oublier non plus c’est que c’est la période de la chasse. Et qu’à tout moment du gibier peut débouler, surtout en fin de journée quand on est « entre chien et loup ». Nous avons croisé en l’espace de moins de 2 kms 5 biches. Sans compter le malheureux blaireau qui s’était fait percuter quelques heures plus tôt.

Personnellement mon problème principal en automne c’est comment s’habiller. Les températures varient tellement dans la journée qu’on peut vite chopper froid. Et avoir froid en moto, cela peut aussi être dangereux, on se concentre sur ça en oubliant de faire attention aux autres et surtout les réflexes sont réduits. Du coup je fonctionne en « multicouches ». Pour la période automnale / hivernale, je délaisse mon cuir pour  une veste 3/4 Franck Thomas, toute saison qui me permet d’avoir une polaire et un coupe vent tous 2 amovibles et la possibilités d’avoir des ouvertures pour aération, ainsi qu’un tour de cou qui limite bien le passage du froid, en plus de mon tour de cou habituel.

Je complète avec des vêtements techniques de… ski ! Chez Décathlon, on en trouve des pas trop chers et de bonne qualité. Pour les frontaliers, pensez à regarder chez Louis et Hein Gericke aussi ! Chaque année, LIDL propose aussi une promo spécial Moto, et depuis de nombreuses années j’ai un caleçon long qui est très efficace.

Un ami avait aussi pour habitude sous son cuir de mettre de grandes chaussettes de chasseur. Chaudes et très hautes, cela fait aussi une épaisseur en plus.

L’avantage de mettre plusieurs couches de vêtement, c’est de pouvoir les enlever/remettre à volonté. Rien de pire que de suer en pleine journée et que dès le soleil couché, être gelé car la transpiration aura trempé vos fringues qui du coup seront totalement glaciales !

Pour les gants, je ne supporte pas de rouler en gants d’hiver, donc j’ai des mi-saisons Bering qui sont corrects mais qui malheureusement n’ont que peu de protections. Du coup je roule souvent en gants d’été, avec des sous gants très fins (quand je les retrouve) ou tout simplement en activant mes poignées chauffantes.

Profitez des derniers jours de températures agréables, soyez toujours vigilants mais vivez la route ! La prochaine fois, je vous parle de ma manie d’emmener mes motos à la neige…

24.09.2016 Le Morvan

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Etant désormais toute proche du Morvan que je connais déjà bien grâce à mes amis motards du RCDB Team, j’ai emmené avec plaisir Cédric sur les routes pour une balade d’environ 200 kms. Voilà l’itinéraire.

Comme toujours, je pars avec la carte dans le petit bagster et les grandes lignes en tête. Le but était d’aller se poser manger un bout au Lac des Settons, puis descendre dans le Sud Morvan, à Poil.

Arrivés aux Settons, nous avons profité d’un magnifique soleil de début d’automne pour nous poser au bord et nous nous sommes faits violemment attaqués par Morphée pour une petite sieste au rythme des clapotis.

Nous avons pris le temps de prendre le temps, ce qui est un luxe non négligeable puis on décide d’aller manger un bout dans un resto devant lequel sont très souvent garées beaucoup de motos. Bien nous en a pris le tarif étant très correct, les assiettes garnies et bonnes et chose très agréable, les patrons très souriants !Il s’agit du restaurant Les Terrasses (clic !)

Nous reprenons la route direction Poil . Le Morvan et ses routes…. gravillonneuses…. Nous aurons beaucoup de plaques de ces ptites bêtes sous nos roues, mais dans l’ensemble j’ai trouvé les routes plus propres qu’habituellement.

Arrivés dans le village concerné, évidemment nous ne pouvons nous empêcher… Etre à Poil dans le Morvan, ça s’immortalise !

L’après midi étant bien avancée, et les routes par là trop gravillonneuses, j’écourte le trajet initial. On prendra un peu de nationale jusqu’à Autun, avant de bifurquer à nouveau dans le Morvan direction Saulieu.

Conseils pour ceux qui ne connaissent pas le Morvan :pensez à faire le plein dès que vous voyez une station, celles-ci sont rares lorsque vous êtes dans le Parc ; gaffe aux bestioles présentes même en journée et au revêtement routier qui est très souvent tape-cul et gravillonneux….

14/09/2016 : 2 balades à la fraîche, entre Auxois et Morvan

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1er jour de vacances…. Réveillée 6h30 par le réveil de mon compagnon, Cédric, qui part au travail, je décide de partir en même temps et aller poser mes roues dans les alentours, que je ne connais encore pas trop.

Je pars déjà de façon à prendre la moto devant un lever de soleil… et je pars nez au vent en fonction des panneaux (port, chateau, Alésia, abbaye….)

Bilan, 110 kms et rentrée pour le petit déjeuner !

Ne connaissant pas encore trop le coin, j’ai eu une partie assez longue (50/60 kms je pense) sur des routes départementales assez larges, mais le reste j’ai pu trouver quelques virages, denrée pour le moment assez rare ici. C’est pour cela qu’après l’abbaye, apercevant un panneau « virages sur 2 kms » avec une route qui s’enfonce dans les bois, je n’ai pas hésité !

Itinéraire du matin : par ici

Le soir, à la sortie du taf de Monsieur, nous décidons de prendre les motos. Direction le Morvan. En fait, Précy sous thil, c’est le premier village dans le Morvan… et il ne connait quasi pas ce coin hautement réputé chez les motards pourtant. Vu qu’il est déjà 19h, que l’orage menace, nous repérons un lac pas très loin, celui de St Agnan, et décidons de nous y rendre.

un bonheur de retrouver les routes du Morvan mais beaucoup moins…. ses gravillons. C’est un soucis tout de même régulier ! Nous partons par des petites routes, y compris des chemins communaux. Pas grave, les motos suivent !

Nous rentrons de nuit, avec l’orage qui nous suit et qui éclatera une heure après notre retour. On gardera une partie en tête pour une des virées prochaines à venir.

itinéraire du soir : ici

juin 2016 : la descente à Velleron par les petits chemins

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Mardi 14 juin, j’arnache Choupette et je pars sous une pluie battante direction le Sud. Y’en a marre de cet été qui n’arrive pas, alors je vais aller le chercher ! Je fais la route en 2 temps, en m’arrêtant chez Fabien et Sylvie le soir.

C’est parti pour 360 kms en solo avec la moto !  Clik clik !

La pluie ne m’arrêtera pas, je pars.  Je prends l’itinéraire habituel pour descendre, jusqu’aux Rousses où je m’arrêterai prendre un café, il fait froid en hauteur ! Le tenancier a eu pitié de moi qui restais (volontairement) dehors sous le auvent pour pas pourrir son bar et m’a fait entrer tout en étant aux petits soins !

 pour la période, il y a beaucoup d’eau partout en Franche Comté…
 

Je repars par Lamoura, avec une pensée pour les copains FFMC, le lieu étant riche de souvenirs.

Du coup, je décide de prendre vers St Claude. Après tout il pleut, allons voir un peu les quelques cascades sur le bord de la route. Effectivement elles sont bien chargées pour la période. La seule que j’ai pu prendre en photo, est celle appelée « Le chapeau de gendarme ».

 

Je redémarre ensuite, et en passant un lieu dit « La Gaieté », je retrouve enfin des routes sèches et un timide soleil… Choupette est ruinée, ma combine de pluie aussi…. Pas grave, je poursuis pour retrouver Bellegarde s/ Valserine,  Seyssel et aller en direction de St Genix où je suis attendue chez Fabien et Sylvie. Ca promet des discussions sur la FFMC !

Je profite du soleil une fois chez eux pour faire sécher mes petites affaires. J’ai notamment des bottines qui sont bien étanches… une fois l’eau rentrée…

Le lendemain, après avoir mangé avec Sylvie et les enfants, je reprends la route à 13h pour tâcher de ne pas arriver trop tard.

Environ 300 kms m’attendent : Clik Clik !

Je m’arrête comme souvent au bar à Serres, qui permet de faire une bonne halte. A savoir qu’il propose à toute heure de la journée des sandwiches.  Pratique pour les motards descendant des Alpes et se dirigeant vers les Gorges de la Méouge, que j’aurai plaisir à refaire à nouveau. Elles sont tellement belles que je ne m’en passe pas !

 Vercors
 Les Gorges de la Méouge

Le soleil est présent, la température idéale. Je prends le temps dans les Gorges de profiter de la nature, car je ne croiserai qu’une seule voiture. S’en suit ensuite la route vers Velleron en passant par le Col de l ‘Homme Mort où un cycliste essayera de m’échanger ma moto contre son vélo (bien tenté), puis Sault et enfin la maison…

Bar restaurant « la Grange » aux Rousses (39). Je n’ai testé que le bar, accueil chaleureux et sympathique La grange
Brasserie « du Commerce » à Serres (05)

L’impro du soir

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L’avantage d’être cernée par les belles routes, c’est qu’en rentrant  vers les 18h30 à la maison du travail, le temps étant enfin clément, je décide de prendre la moto et partir sans réel but me faire un petit viron.

Au final, 109 kms Clik ! et un stop dans un Winstub dans les hauteurs.

Je serai passée au lac de la Seigneurie, le Hundsrück et retour par la vallée.

 

 Lac de la Seigneurie


 Le Hundsrück

                                                                         Le Hundsrück : Winstub la Bougie

  Quelque part vers Giromagny


Rentrée à la nuit vers Belfort, j’en profite pour profiter de la fin du coucher de soleil sur le Lion et la ville.

Juin 2016 : le territoire de Belfort retrouve la Nièvre !

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Un week end de 2 jours et demi, des copains de la FFMC à aider pour un point de formation… Un temps clément… Ce sera moto !
Je pars du travail à Illzach en direction de Sombernon par les nationales. 253 kms ! Des orages sont annoncés pour la fin de journée. J’ai de la chance, le premier coup de tonnerre tombera 10 minutes après mon arrivée.
Les routes empruntées n’ont guère d’intérêt. De la grande nationale pour arriver le plus tôt possible. Une petite pause à Gray appréciable, en plein soleil et cagnard, ça change du temps que j’avais pile 15 jours avant en descendant en Savoie !

pause à Gray…

 Le lendemain matin, après avoir attendu que la pluie se calme (j’aurais d’ailleurs une surprise en rentrant à la maison le dimanche), je prends la route humide et sous le brouillard en direction de Nevers, où Jérôme et Cathy m’attendent. Et bien entendu je vais emprunter les routes du Morvan !

Cliquez pour avoir la carte de 253 kms (hasard, même kilométrage que la veille !)

Un petit crochet par le Lac des Settons où le temps se dégage vraiment bien.
Jérôme me retrouve à Chateau Chinon pour finir la route ensemble. Il m’emmènera au sommet du Mont Beuvrey où une vue très belle sur le Morvan s’offre à nous. En redescendant sur Luzy, le panneau indiquant la ville de Poil nous attire. Nous faisons le détour pour y aller. Des travaux plein la route, avec les sportives ce fut drôle !
La balade m’aura fait faire le Morvan du Nord au Sud.
 le soleil revient dans le Morvan !
 Lac des Settons
Babome et Zib se retrouvent !
 Vue du Haut du Mont Beuvrey. Vu la faible affluence nous avons pu monter au parking le plus haut. Sinon prévoir une bonne marche !

La descente du Mont Beuvrey… Faut pas se louper !                                    Et nous voici à Poil !

 Dans le Morvan de nombreuses demeures de caractère se fondent dans le paysage
 Luzy, arrêt crèpes !
 Le Palais ducal de Nevers et le parc en face
Le lendemain, nous partons pour une balade d’une petite centaine de kilomètres, avec Cathy et Killian en passagers.
Babome choisi une petite virée en direction d’Appremont dans l’Allier, un des plus beaux villages de France. Ici aussi les pluies des dernières semaines ont bien fait monter le fleuve…
Appremont

Après un barbecue, je reprends direction Offemont.

Cliquez pour l’itinéraire de 377 kms

Je passe par Autun, Beaune, Dole, Besançon, Monbéliard et Offemont. Le temps est clément et je profite de flâner et prendre le temps de rentrer.

 Un château perdu vers Autun

la porte St André à Autun

 En arrivant vers Beaune
 coucher de soleil vers l’Isle sur le Doubs. Les conséquences des orages de l’avant veille se voient sur le bas côté, eau très haute, gravillons, arbres couchés et champs inondés.
Arrivée à Offemont, mon compteur affiche 960 kms de plus. Le plaisir d’avoir retrouvé des amis et passé du temps à nouveau en moto.
La mauvaise surprise aura été de retrouver le garage inondé, suite aux orages. A 23h, ça fait toujours son effet !

Mai 2012 : Une virée en Allemagne

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Une journée en Forêt Noire avec 2 autres couples d’amis

350 kilomètres , de superbes paysages comme toujours et beaucoup de rigolade !

itinéraire par là ! clik.

Et les photos ! Entre tout ça, nous avons mangé près du Schluchsee, pris un ptit quelque chose à boire à Todtmoos (malheureusement l’auberge où nous allions pour le serveur et les apfelstrüdels a été rachetée… et ce n’est plus pareil)
Les motos du jour
 En admirant le paysage, notre attention a été retenue par une arrivée tonitruante… Une Bentley (visiblement modèle 3 litres, des années 20/30)
Nous pouvons admirer l’architecture spécifique allemande, surtout dans la région
Nous ne sommes pas loin de St Blasien, nous décidons de nous arrêter pour montrer aux copains la Basilique, toute de marbre composée. De l’extérieur ça ne paye aps de mine mais l’intérieur est… subjuguant.
 Le dôme, 3e plus gros du monde, après St Pierre de Rome et les Invalides. 46m de large et 63 de haut.
 Pendant la balade, nous verrons plusieurs arbres ainsi en hauteur, souvent vers les 30m de haut.
Il s’agit d' »arbres de mai » ayant plusieurs significations :  extrait de Wikipédia pour l’Allemagne (car on en trouve aussi en France et en Belgique) :
En Bavière, la tradition du mât de mai remonte à la nuit des temps. Il s’agirait d’un vestige des Celtes qui ont peuplé le Sud de l’Allemagne : venant des steppes orientales, ils vénéraient la nature et célébraient le début de l’été, le 1er mai, en érigeant un arbre autour duquel ils dansaient pour chasser les mauvais esprits. Cette coutume n’a cessé de se perpétuer au fil du temps, malgré l’opposition farouche de l’Église qui y voyait un rite païen célébrant la fécondité. Finalement, comme bon nombre des rites de nos ancêtres, il fut intégré au culte chrétien.
Depuis le XVIIIe siècle, et encore plus depuis la Seconde Guerre mondiale, le mât de mai est devenu le symbole des villes et villages de la Bavière du Sud. Il représente l’honneur de la commune et de sa communauté.
Il est source de compétition entre les villages bavarois, qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour se doter du plus grand et du plus bel arbre. Aussi, des hauteurs de 30 mètres ne sont-elles pas rares…
Et jusqu’à ce qu’il soit érigé, le jour de la cérémonie, il fait l’objet de toutes les convoitises et à ce titre, il est jalousement surveillé, jour et nuit, par les hommes de la commune, pour décourager les éventuels ravisseurs… L’enjeu est de taille, car en cas de vol, les victimes se verraient dans l’obligation de verser une rançon en nature (bière et victuailles) et surtout de porter le poids de la honte !
Dépourvu de son écorce, le tronc d’arbre dont on se sert pour ce mât de mai est ensuite peint en bandes blanches et bleues (les couleurs de la Bavière) et le sommet du mât est décoré d’une couronne en branches de sapin. Bien souvent, on retrouve tout le long du mât, des figurines représentant les différents corps de métiers, comme le cordonnier, le ramoneur, le menuisier, le charpentier, etc.
Une fois l’arbre prêt, et l’heure de la cérémonie arrivée, les hommes de la commune doivent se préparer à installer le mât au centre du village, souvent sur la place principale. C’est l’occasion de faire la fête, au son de la fanfare et les groupes folkloriques sont présents pour accompagner cette cérémonie, et soutenir moralement les hommes qui devront déployer tous leurs efforts pour hisser le mât. C’est, en effet, une véritable épreuve de force qui requiert puissance, savoir-faire et précision, durant près de deux heures. Tout est fait manuellement sous les ordres d’un chef attentif qui veille à la réussite de l’épreuve en toute sécurité. Devant un tel exercice, on ne s’étonnera donc pas que le mât de mai soit conservé en l’état, en général cinq ans, et pour certaines communes au moins trois ans.
L’arbre de mai enfin dressé, il ne reste plus qu’à aller fêter l’événement au son de la musique traditionnelle en dégustant bière, saucisses et bretzels !

Quand la Bourgogne vient à la rencontre de la Franche Comté

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A la faveur d’un long Week end j’ai accueilli à la maison Flo, qui roule sur CB1300, avec qui nous avions convenu une découverte de mes routes lors d’une de nos rencontres FFMC.

Cédric était également présent avec son CB SevenFifty et me voilà encadrée de 2 Honda (enfin plutôt suivie, faisant la maman canard). Quelques petits virons par chez moi, mais surtout un parcours d’environ 250 kms que voici dans les grandes lignes : clik clik
En terme de cols nous aurons fait : Hundsrück, Col amic, Vieil Armand, Grand Ballon, Markstein, Hohneck, Schlucht, Le linge, Ballon d’Alsace et plein de virolos en tous genres. Une bonne partie de la Route des Crêtes.
Etant intéressés par les histoires de nos grandes guerres, j’en profite pour les emmener au Vieil Armand ainsi qu’au col du Linge. Notre région est en effet bien fournie en lieu de Mémoire. Le col du Linge permet d’être sur un haut lieu de bataille de 1915, avec un musée intéressant et complet et surtout le lieu est entretenu par des bénévoles et laissé en l’état. Il est impressionnant de s’y rendre et de se rendre compte de ce qu’on pu vivre les soldats de l’époque. Plus d’informations ici : http://www.linge1915.com/
Entre découverte des paysages, pause dans les hauteurs à la fraîche, découverte des virages pavés et farceurs, nous avons eu la chance de profiter de la route des Crêtes sans trop de circulation, ce qui est assez exceptionnel vu la saison !
On aura peu fait de photos, mais pour en avoir, il suffit de reprendre les articles précédents sur les Vosges !
 Vue sur les Crêtes
 Lac Vert
 Flo admire la vue. Au fond à droite Le Grand Ballon
Une Suz pour 2 Honda ! Crédit photo Frosteffect