Rouler à Paris ou toute grande ville quand on vient de Province…

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Une des spécificités à beaucoup rouler, c’est qu’à un moment ou un autre, on finit par passer par de grandes agglomérations. Du coup, quand on vient comme moi de communes à dimension humaine, cela peut faire peur de prime abord. Même si circuler dans une agglomération comme Belfort et Dijon nécessite déjà un peu plus d’adaptation, cela reste encore « simple ». La plus grande aventure étant alors la remontée de file lors des parties qui bouchonnent. Besançon, Grenoble, Avignon, sont déjà de plus grandes villes, mais je n’ai jamais senti de réelle différence à y rouler.

Deux expériences m’ont marquée dans ma vie de motarde : circuler aux abords de Marseille et dans Paris.

Marseille c’était il y a quelques années. J’avais alors rejoint ma marraine et son compagnon motard et nous devions nous rendre sur la route des Crêtes (entre Bandol et Cassis). Afin de gagner un peu de temps, nous avons fait ce que j’appelle de la liaison : prendre le plus rapide. Ce qui s’est concrétisé par faire environ 100 km d’autoroute, saturée, sur 3 ou 4 voies. A l’époque, même si j’avais déjà de la route derrière moi, je n’avais jamais été dans ce cas de figure. Le plus simple a été de suivre mon oncle en interfile. L’avantage, il « ouvrait » la route. Avec une Pan European et moi avec le GSXR de l’époque (un 2003) je savais que si lui passait avec sa grosse, je passais aussi. Dans ces cas-là il faut bien connaître la largeur de sa monture. En général, si les rétroviseurs passent, tout passe.

Attention cependant avec les valises qui ne sont pas d’origine ou les sacoches latérales, elles peuvent être plus larges. A vérifier donc avant de partir.

Paris c’était l’an passé. Et j’ai retenté l’expérience il y a quelques semaines. Là c’est encore totalement différent. La densité du trafic permanent, les types de véhicules et l’usage fait de ceux-ci (personnel, taxi, camion, livraison…) influencent beaucoup le comportement des différents conducteurs. La remontée de files étant une pratique courante et tolérée, les automobilistes dans leur grande majorité y sont bien plus sensibilisés et ont donc une plus grande habitude de voir des 2 roues qu’en province. Par contre, les 2 roues sont autant de scooters, et de 125 que de motards qui du coup n’ont pas la même vision de la route en 2 roues. C’est encore plus flagrant que « par chez nous ».

Et j’avoue qu’en plus être en sportive… c’est sportif justement !

J’ai distingué deux façons de circuler. Dans Paris et les communes alentours… et sur le périphérique et les autoroutes aux abords immédiat de Paris (ainsi que la Francilienne). Ma première interfile sur le périphérique a été un grand moment… En fait, il faut savoir s’insérer au bon moment. Toujours être entre la 2e et la 3e voie (ou 3e et 4e en cas de 4 voies). Faire attention aux abords des entrées et sorties, les voitures pouvant déboiter au dernier moment. Par contre j’ai été agréablement surprise de voir que celles-ci se serrent volontiers sur l’extérieur pour laisser passer. Il faut prendre le bon rythme, se mettre sur le bon rapport et avancer en étant détendu et attentif à tout ce qui se passe autour.

Ne pas oublier que l’interfile, c’est lorsque la vitesse globale est peu élevée et que le différentiel de vitesse doit être de l’ordre de 10 à 20 km/h. Soyez vigilants aux 2 roues qui sont derrière vous… Nombre de fois où, n’étant pas habituée à l’exercice, j’ai eu des hésitations, et me suis retrouvée avec un motard qui me collait ou me faisait clairement savoir qu’il fallait que j’avance plus vite ! Comme toujours, quand je ne le sentais pas, je n’insistais pas. Du coup, dès que possible je me rabattais pour laisser passer l’impatient et ensuite reprendre mon rythme de croisière. Ce que j’ai constaté, c’est que l’on est quasi en permanence en interfiles sur le périphérique.

Du coup, l’attention est décuplée et on se rend vite compte que c’est très fatiguant. Ma dernière visite à Paris m’a valu près de 40 km entre les autres véhicules. Par moment, lorsque le trafic était un peu plus fluide, je repassais sur une voie de circulation afin de me soulager un peu plus. Même si je ne suis pas particulièrement tendue dans la situation, mes épaules ont eu vite fait de me rappeler la tension ressentie à rouler dans cette circulation inhabituelle pour moi.

Circuler à Paris même… Seule, sans connaître la ville (autrement qu’en métro), j’ai apprécié le GPS relié à un intercom. Il me semble totalement impossible de circuler dans cette grande ville avec mon éternelle carte sur le réservoir ou même le GPS sur le guidon.

Exemple d’intercom – image internet

Le regard, encore plus que d’habitude, doit être sur la route et les abords de celle-ci. Personnellement, je ne suis pas du tout à l’aise. Ça se fait bien sûr, mais la façon de rouler à Paris est bien trop particulière. Déjà en voiture je ressens la différence, mais à moto… c’est pire ! Ou alors il faut y rouler de nuit, c’est moins…. pire !

Mon dernier séjour, je me suis débrouillée à pieds et en métro la plupart du temps. Reste en plus la difficulté de garer la moto et l’angoisse permanente qu’il puisse lui arriver quelque chose. Mes amis parisiens en rigoleront sans doute, mais c’est vrai que je crains pour la moto quand elle est à la capitale. Par contre, si je suis accompagnée, c’est différent, car alors je me mets en mode « je suis le motard devant » et, même si je garde toute ma concentration, je n’ai au moins pas le stress de chercher ma route. Bon après, il faut aussi que le copain n’oublie pas que je n’ai pas l’habitude de Paris et de, du coup, ralentir un peu son rythme. J’ai constaté de façon presqu’amusante, qu’il y a quasi une file « moto » qui se créée sur les grands axes. Les voitures (du moins les locaux) sont habituées à ces engins bourdonnant autour d’elles et une sorte de code parallèle semble s’être mis en place. Remonter la file pour se retrouver en premier au feu ne choque pas. Par contre, si vous êtes sur un croisement, ne pas se mettre à gauche de la première voiture si le « tourner à gauche » est possible, ainsi que sur la droite dans le cas inverse. Car même s’il y a une tolérance, on reste à Paris… et tout le monde est pressé. Et faire attention quand on stationne sur les trottoirs…

Bien sûr, j’ai observé des comportements limites, voire dangereux, tant de la part des automobilistes que des 2 roues. La prudence est vraiment de mise, et de façon décuplée par rapport à ce que vous pourriez avoir l’habitude de vivre dans les agglomérations « normales ». Par contre, j’ai également constaté quelque chose les deux fois où je suis rentrée de Paris. Même si j’ai peu roulé quand j’y étais, on garde la façon de rouler à la parisienne sur le chemin du retour, ce qui est problématique, les autres usagers n’étant plus les mêmes et donc faisant moins attention aux autres. En conclusion, je ne suis pas fan de rouler à Paris ou dans les très grosses agglos, mais y être allée m’a permis de ne plus avoir peur de cette façon de circuler. Je n’y retournerai pas par plaisir, mais si je dois y passer, je saurai comment agir. J’avais tendance à dire que pour rouler à Paris, il faut « débrancher ». Ce qui bien sûr, est faux. Certes il faut changer de notre façon de rouler habituelle, mais l’attention doit être encore plus élevée, et l’anticipation est primordiale.

Mes conseils :

Etre détendu au maximum

Avoir l’œil partout e tout anticiper, encore plus qu’à l’habitude

Rouler de préférence avec un(e) motard(e) qui a l’habitude de circuler dans Paris

Si possible, avoir un GPS relié en bluetooth au casque plutôt qu’une carte ou un écran au guidon

Et quand vous quittez Paris, ne pas oublier de reprendre vos habitudes de circulation « normales » et de profiter de nos montagnes retrouvées !

Et vous, comment vous appelle-t-on quand vous roulez en hiver ?

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Pour notre part, c’est en général  » Vous êtes de grands malades ».

Mais non, juste une envie de rouler, même en hiver, même si cela implique concessions, autant de temps à se préparer/se désaper que de rouler, la goutte au nez, la buée… et surtout une bonne dose de prudence complémentaire.

Personnellement, j’ai toujours aimé prendre la moto au milieu des décos de Noël, pour la première neige, et autant que faire se peut, rouler le 1er janvier.

C’est vrai que c’est sympa de pouvoir se poser vers un sapin de Noël, tel un cadeau attendu !

Il est évident qu’il y a des précautions à prendre. Concernant l’esquimau que vous allez devenir…

Le top c’est de prévoir ce qu’on appelle la triple épaisseur : une couche pour tenir chaud, une pour protéger du vent et une bien sûr pour la protection en cas de chute. Certaines vestes d’hiver proposent le tout. C’est le cas de ma 3/4 qui intègre une polaire et un coupe-vent. J’ajoute en plus un vêtement technique de ski proche du corps et une veste technique. Le tout me permet d’être bien au chaud. Il faut penser que la température ressentie sera encore plus froide que la température affichée au thermomètre ! Ce qui est à conseiller c’est de bien penser à tenir le torse au chaud. Lors des grands froids, je rajoute une polaire fine sans manches. La bonne vieille technique du papier journal sous le blouson peut aussi dépanner.

gilet technique micropolaire, teeshirt manches longues technique, polaire sans manche, legging technique et bonnes chaussettes !

Pour les jambes, en général je mets soit un legging soit un pantalon technique sous mon cuir ou mon jean. Une paire de chaussettes épaisses, de randonneur (ou chasseur) complète le tout.

Un bon tour de cou, polaire ou non, voir une cagoule. L’investissement dans un écran anti-buée complémentaire à ajouter sur la visière n’est pas inutile à cette période de l’année. Si comme moi vous repoussez l’achat, ça veut dire ouvrir régulièrement la visière, se prendre un courant d’air bien froid dans les yeux et finir avec des yeux de lapin.

un écran antibuée peut s’avèrer pratique

Pour les gants, là c’est à chacun de voir. Sous gants ou gants d’hiver, l important étant de conserver les sensations pour sentir les commandes. Personnellement je ne supporte pas de rouler avec autre chose que mes gants été… Merci les poignées chauffantes.

Une fois la tenue de Bibendum enfilée, il faut quand même rester vigilent à conserver une bonne mobilité. Nous restons vulnérables en tant que 2 roues, il ne faut pas que les gestes soient entravés… Ils seront déjà ralentis par le froid et le fait qu’en hiver nous sommes un peu plus crispés en moto que lors des beaux temps.

merci à mon ami Wouchi !

L’état des routes change, l’asphalte est plus froid. Les pneus mettent donc plus de temps à chauffer, l’accroche est donc différente. De plus, les changements de végétation / ombre peuvent contenir des pièges. Évidemment quand la neige est sur la route, il n’y a aucun doute possible quand à devoir faire attention (surtout que cela peut cacher du verglas…).

gaffe au verglas!

Dès que la route est humide, il faut penser que potentiellement c’est givré… donc on évite une grosse prise sur l’angle à cet endroit là. En somme, essayez de prendre le maximum de routes sèches ! Les pièges habituels sont toujours présents, comme les gravillons ou la boue…

Et surtout, n’oublions pas non plus qu’en hiver, les autres usagers pensent que les 2 roues ne circulent plus, donc il est nécessaire de redoubler d’attention.

Une dernière chose qui fait que je roule finalement peu en hiver, c’est le sel sur les routes (selon les régions). Et le sel est corrosif ! L’idéal est de nettoyer à fond la moto après une balade pour enlever l’excédent de sel.

Sur ce, excellente année 2017 à tout le monde, et je vous souhaite de nombreuses virées pour les mois à venir !

L’automne, ma période fétiche pour flâner à moto : astuces et conseils

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Les balades en automne j’adore ça. Moi qui aime la nature, et essayer de faire de jolis clichés, j’aime les couleurs d’automne. En plus, elles se marient plutôt bien avec Choupette.

Pour le moment, je suis séparée d’elle depuis fin septembre et ne la retrouve que le Week End. Et encore, quand mes engagements FFMC me permettent de m’échapper !

Histoire de faire vivre le blog a minima, voici quelques photos de 2 balades faites ces derniers jours. Dans les deux cas, les boucles furent courtes, faute de temps, mais aussi parceque ça « piquait grave » comme on dit par chez nous.

Choupette avec la moto de mon compagnon, un SevenFifty de 1992

Mais qui dit automne, dit feuilles mortes…. et c’est là que ça se complique, surtout dans les coins de France dits « de campagne ». Car à cette période aussi, les champs sont retournés, donc les routes sont vite sales.

Alors avant de prendre la route en Automne, quelques conseils.

Attention à l’état des routes, surtout quand on passe des alternances de parties boisées ou non. En plus des feuilles mortes, les routes restent souvent humides. Dans le Morvan, vous pouvez aussi vous attendre à trouver de la mousse sur la route (sisi, j’irai prendre une photo!). Du coup la route est glissante et l’adhérence peut changer d’un instant à l’autre, quand bien même vos pneus sont chauds. A savoir que les gommes chauffent aussi moins vite en hiver…

Ce qu’il ne faut pas oublier non plus c’est que c’est la période de la chasse. Et qu’à tout moment du gibier peut débouler, surtout en fin de journée quand on est « entre chien et loup ». Nous avons croisé en l’espace de moins de 2 kms 5 biches. Sans compter le malheureux blaireau qui s’était fait percuter quelques heures plus tôt.

Personnellement mon problème principal en automne c’est comment s’habiller. Les températures varient tellement dans la journée qu’on peut vite chopper froid. Et avoir froid en moto, cela peut aussi être dangereux, on se concentre sur ça en oubliant de faire attention aux autres et surtout les réflexes sont réduits. Du coup je fonctionne en « multicouches ». Pour la période automnale / hivernale, je délaisse mon cuir pour  une veste 3/4 Franck Thomas, toute saison qui me permet d’avoir une polaire et un coupe vent tous 2 amovibles et la possibilités d’avoir des ouvertures pour aération, ainsi qu’un tour de cou qui limite bien le passage du froid, en plus de mon tour de cou habituel.

Je complète avec des vêtements techniques de… ski ! Chez Décathlon, on en trouve des pas trop chers et de bonne qualité. Pour les frontaliers, pensez à regarder chez Louis et Hein Gericke aussi ! Chaque année, LIDL propose aussi une promo spécial Moto, et depuis de nombreuses années j’ai un caleçon long qui est très efficace.

Un ami avait aussi pour habitude sous son cuir de mettre de grandes chaussettes de chasseur. Chaudes et très hautes, cela fait aussi une épaisseur en plus.

L’avantage de mettre plusieurs couches de vêtement, c’est de pouvoir les enlever/remettre à volonté. Rien de pire que de suer en pleine journée et que dès le soleil couché, être gelé car la transpiration aura trempé vos fringues qui du coup seront totalement glaciales !

Pour les gants, je ne supporte pas de rouler en gants d’hiver, donc j’ai des mi-saisons Bering qui sont corrects mais qui malheureusement n’ont que peu de protections. Du coup je roule souvent en gants d’été, avec des sous gants très fins (quand je les retrouve) ou tout simplement en activant mes poignées chauffantes.

Profitez des derniers jours de températures agréables, soyez toujours vigilants mais vivez la route ! La prochaine fois, je vous parle de ma manie d’emmener mes motos à la neige…

Quand je voyage seule, mes astuces !

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Parce qu’au fil de mes posts (notamment sur les réseaux sociaux) je constate qu’il y a une curiosité , surtout de filles, sur ma façon de voyager seule. Comment je me prépare, si je n’ai pas peur, si ce n’est pas impossible de voyager seule, étant une femme… je fais donc ce billet.
Même quand je voyage à plusieurs, je « porte » mes affaires et souvent je gère l’itinéraire. Je n’ai pas peur à moto (sinon j’arrête de suite le 2 roues héhé).
Je pense que chacun a sa propre façon de se préparer, voilà la mienne !
Ma Moto et sa préparation
Quand bien même c’est un Gsxr, elle est pour moi une « sportivo Gt » tant elle est confortable. Je l’ai équipée de façon à ce qu’elle soit plus confortable pour voyager : poignées chauffantes, demis-guidons relevés et port USB. J’ai descendu les platines reposes pied au maximum.

J’ai une manie, qui est de lister…. Faire une « To do List » que je commences en général 1 ou 2 jours avant de partir. Cela me permet au moment de boucler, d’être certaine (ou presque) de n’avoir rien oublié. Cela va de la petite culotte, au chargeur de téléphone, en passant par la plaquette de Doliprane.

Avant le départ, toujours une vérification essentielle : son état. Pneus, chaîne, niveaux, plaquettes… Si la moto est entretenue régulièrement, il n’y a pas grand chose à faire, mais ces vérifications sont nécessaires. Peut être que je vous expliquerai dans un prochain article !
Je me débrouille pour avoir le plein la veille mais là c’est plus une question de gain de temps, surtout quand je veux partir tôt le matin, et que je suis plutôt en mode « pas réveillée » quand c’est le cas …
Histoire de sacs….
Pour les bagages, selon la distance, j’ai 3 sacoches . Un polochon que je place à l’arrière, je ne sais plus sa contenance, mais on en met… un gros Bagster pour le réservoir , et un petit Bagster (le modèle Twitty) et un porte téléphone/GPS.Au niveau des tarifs, vous pouvez trouver de quoi vous équiper à partir d’une 20ne d’euros. Surtout les frontaliers, chez les motocistes allemands, il y a de bonnes affaires à faire (chez Louis.de par exemple). Pensez aussi aux sites de petites annonces, on trouve des choses intéressantes souvent.
Généralement je tâche d’en mettre un maximum dans le polochon. Attention à bien équilibrer les bagages ! que ce soit un polochon ou des valises latérales, répartissez ce que vous emmenez de façon la plus équitable possible !
A l’avant, si j’ai le gros Bagster (comme sur la photo) je n’ouvre pas le soufflet, pour ne pas être dérangée par la hauteur (je l’ai fait une fois sur un FZ6…. irk…). J’y met mes papiers, mes cartes papiers, mon chargeur, de l’eau, mes médocs, une paire de lunettes de soleil, une petite laine et mes affaires de pluie. Bref, tout ce qui doit être rapidement accessible. Si j’emmène du « fragile » comme de la nourriture ou une bouteille, idem, tout sur l’avant !

Ce bagage là a une pochette transparente sur sa partie supérieure. J’y cale ma carte routière dépliée au bon endroit et quand je voyage seule, j’ajoute un billet qui comprend les informations suivantes : mon nom prénom, d’où je suis partie, où je vais et 1 ou 2 numéros de téléphone à contacter en cas d’urgence (en général mes parents et le numéro des personnes que je vais visiter)

Si je n’ai que le Tweety, je mets le minimum dedans, et accessible facilement : papiers, lunettes de soleil, quelques médocs, de quoi nettoyer la visière… et une petite bouteille d’eau si je ne prends pas la graisse.

Mon équipement, mes affaires et petit matériel 
Si je fais de grands trajets, encore plus que pour des petits, c est équipement total, ça paraît logique, mais ça va mieux en le disant ! Pour ma part, équipement cuir (blouson + pantalon) bottines moto, gants, casques et dorsale que je viens de changer.
J’ai toujours une ou deux paires de gants de secours en plus, au cas où le temps se dégrade (froid ou pluie) et ainsi avoir la possibilité d’avoir au moins les mains au sec !
Ma combinaison de pluie sert aussi bien pour la pluie évidemment, mais aussi comme coupe vent.
J’ai toujours avec moi une petite bombe de graisse à chaine, ainsi qu’une petite bouteille contenant du liquide lave vitre et un chiffon microfibre (ça s’est à force d’en avoir marre de courir après de l’eau pour laver ce fichu moustique qui s’écrase pile au milieu de la visière).
Des cartes routières de là où je me déplace. Car je ne suis pas très fan de GPS et comme j’aime, quand je ne suis pas pressée, prendre les routes le nez au vent, cela permet de me repérer très vite.
Niveau affaires personnelles, je sais que je suis plutôt « light » dans ce que j’emmène ! Pensez que vous allez vous trimballer tout ça en permanence et que si vous n’avez pas la chance d’avoir une moto avec top case et sacoches latérales en dur qui ferment, il vous faudra les prendre avec vous à chaque arrêt ou presque !
Personnellement pour ce qui est affaires de toilette, c’est le minimum et j ai des miniatures pour ce qui est shampoing et produit douche. On oublie le sèche cheveux et le lisseur Mesdames ou alors une version poche.Je me débrouille aussi pour ne pas avoir de linge de toilette à prendre, bien que je prenne toujours ma petite serviette microfibre (qui sèche vite) histoire d’être dépannée au cas où. Renseignez vous avant de partir sur la possibilité de laver des affaires. En plein été, un tee shirt se lave le soir, sèche au chaud la nuit et c’est reparti ! A chacun de faire. Je laisse toujours un peu de place aussi pour l’imprévu (cadeau courses…)
Et j’ai toujours sous ma selle un sac à dos pliable pour dépanner en cas de besoin, bien que je n’aime pas avoir quelque chose dans le dos et que je ne vous le conseille pas !

Au sujet de la conductrice

Ce n’est pas évident de savoir si l’on va tenir la distance sur long trajet, surtout la première fois. Mais le plus important est d’être en forme ! Donc on dort bien la veille, et on s’hydrate pour éviter les crampes. Tant pis pour les pauses pipis le lendemain !

C’est aussi pour cela que mes affaires sont prêtes la veille. Cela me permet de me lever tranquillement, de finir les bagages (la trousse de toilette en général) , de charger et partir sans stress.

Si vous ne vous sentez pas bien le matin ou pas en forme pour prendre le guidon (en général on sent ce genre de choses), décalez un peu le départ. C’est indispensable de se sentir bien en temps normal mais encore plus sur grand trajet !

Quand je roule… itinéraires, astuces

Comme je l’ai mis plus haut, je n’aime pas le GPS. Je l’ai toujours avec moi (merci le smartphone) car il peut avoir son utilité, mais je fonctionne à l’ancienne avec ma carte. Je prépare d’avance mes itinéraires et sur une feuille je note les grandes directions pour d’un coup d’oeil vérifier où j’en suis. A savoir que l’avantage d’être une nana, c’est que l’on peut facilement aborder les gens pour demander son itinéraire !

En général j’utilise Mappy en indiquant les villes par où je souhaite passer pour éviter la route toute faite qu’il peut proposer. Ce site là est bien, car au niveau temps il est assez fiable. Un conseil : ne donnez pas d’heure précise d’arrivée aux personnes que vous rejoignez. Car entre les pauses qui peuvent être plus fréquentes qu’en auto (pipi, photo, café, essence…) et les aléas de la route, c’est régulier que les horaires ne soient pas tenus. Donc autant ne pas affoler inutilement.

 Évidemment, on garde la carte accessible facilement, ainsi quela carte bancaire et la monnaie.

Concernant les arrêts, si c’est pour le plein et l’arrêt station ensuite, je mets la moto de façon à ce qu’elle soit bien visible et que la personne en caisse puisse la voir. Je n’ai jamais eu de refus quand j’ai demandé à ce qu’on garde un oeil dessus le temps que je file aux toilettes…

Cela m’est même déjà arrivé dans un macdo, de demander à une table voisine de surveiller mes affaires et sans essuyer de refus… Après un peu de confiance dans ce monde ne fait pas de mal 🙂 et le sourire aide, il est vrai.

Mais surtout ne pas mettre la moto dans un coin isolé, sous prétexte que vu qu’il est isolé, il n’arrivera rien ! Erreur ! (testé et approuvé en Terminale avec mon scooter)

L’avantage des réseaux sociaux, c’est que cela permet de tenir au courant un peu en temps et en heure les amis de où l’on est sans envoyer de SMS « tout va bien »; C’est plus ludique, ce sont des souvenirs… et faire marner les copains ce n’est pas désagréable ! Ainsi, vous tenez aussi au courant en temps réel de où vous en êtes dans votre trajet et rassurez sur le fait que tout se passe bien.
Alors…. n’ayez pas peur de vous lancer, ça vaut vraiment le coup et rouler seule, pour ma part, ce n’est vraiment ni galère ni difficile!
N’hésitez pas à commenter, à poser des questions ou donner vos propres astuces !