Dubaï et Pyongyang en Stans

Les douaniers avaient pourtant donné le ton.

Nous avons quitté, à regrets, l’Iran pour entamer notre route des « Stans ». Or, cette route commence par le Turkménistan. Mais pour en dresser le tableau, il faut d’abord savoir que le Turkménistan délivre aux voyageurs individuels uniquement des visas de transit (5 jours maxi). Les visas touristiques sont réservés aux agences et donc aux voyages organisés. Ce passage de frontière est donc un instant à savourer,… alors nous y avons passé une demi-journée ! Mais, nécessairement, il est arrivé un moment où les douaniers nous ont chassé. Nous sommes donc allé voir du coté d’Achgabat (la capitale), qui est à deux pas de la frontière, en empruntant une route neuve (2X2 voies) aux dimensions démesurées, bordée de réverbères d’inox qui luisent au soleil. La ville en elle même est flambant neuve, les constructions (aux architectures parfois audacieuses) tout en marbre blanc (!) lui valent son surnom de ville blanche. Enfin, pour parfaire cette sobriété, des portraits immenses du chef d’état, sont disposés harmonieusement et régulièrement dans le décor. Celui-ci apparaît en uniforme, tour à tour, de cérémonie ou de camouflage à la Big Jim. Mais en dehors de ces piqures de rappel, ce garçon ne doit pas être trop pénible puisqu’il semble (d’après un de nos informateurs) qu’il ne soit que rarement présent sur le territoire national. Ainsi, récemment, il était en vacances en Australie.

En dehors de ce décor de Mickey, le reste du pays est pauvre, vide, plat, grand, désertique et il y fait très chaud !

Ashgabat

Ashgabat

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