La route de la soie…

Certes, c’est un peu cliché comme référence, mais il est difficile de passer dans le quartier sans évoquer ce passé mythique. L’entrée en Ouzbékistan se confond, en effet, avec l’arrivée à Boukhara puis, à quelque centaines de km plus loin, Samarkand. La capitale de l’empire de Tamerlan a fait fantasmer bon nombre de voyageurs, de Marco Polo jusqu’à nous ! Les majestueuses façades des madrasas (écoles coraniques) qui nous font face dominent les places et les vieilles ruelles depuis le XIVe siècle. Le travail architectural est tout bonnement remarquable. Un petit air des contes des mille et une nuit flotte dans l’air et nous transporte avec magie dans un passé que nous nous plaisons à imaginer.

À Boukhara, les quartiers historiques sont intégrés dans la ville qui semble avoir grandi avec naturel et sans plan d’urbanisation. À l’inverse, Samarkand, la star, qui draine inévitablement un afflux (quoique limité) de touristes étrangers, n’a pas coupé au plan de « mise en valeur » de ce patrimoine de l’humanité. Le « Régistan » (la place centrale où siègent les madrasas) est désormais ceinturé d’allées piétonnes, jardins aux pelouses arrosées, ou encore de fontaines qui deviennent lumineuses à la nuit tombée…

Pourtant, pour démystifier tout cela, il suffit de regarder d’un peu plus près ces constructions millénaires. On peut alors tout aussi bien considérer que les maçons ont récupéré le carrelage cassé des salles de bains pour le coller sur les façades ! Des précurseurs de la décroissance en quelque sorte. Non ?

Ils sont forts ces Ouzbeks !

Boukhara

Boukhara

Boukhara

Boukhara

Samarqand

Samarqand

Samarqand

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*