Rando MotoMag, Eric teste la Yamaha FJR : « mode hard »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Avec 20 années de pratique moto, Eric roule aujourd’hui en 1250 Bandit 2012 SA. Et vous comprendrez mieux pourquoi il a décidé d’essayer la dernière FJR 1300 en fin de lecture…

©G. de CROP/Motomagazine

Alors cette prise en main ?

L’assise est bien, mieux que sur ma Bandit. Je trouve les leviers un peu trop éloignés même réglés au plus proche. Le tableau de bord me plait énormément. Mais sans explications,  j’ai eu du mal à comprendre tous ses réglages comme les modes moteur et suspensions, les poignées chauffantes ou le pare-brise…

On met le contact et on démarre ?

Au roulage, elle est très facile. Par rapport au Bandit, elle manque de couple à bas régime. En dessous de 4000, c’est creux malgré le mode « Sport » enclenché. J’ai aimé son freinage couplé avant/arrière. Il est  puissant mais néanmoins facile à doser. Pour les suspensions, je suis vite passé au mode « Hard » autrement, ça pompe trop.

Et concernant sa tenue de route ?

Je l’ai énormément appréciée pour sa facilité de conduite vraiment très reposante, on la met sur l’angle très facilement. Par contre, je préfère le moteur de mon Bandit. Tous ces réglages me paraissent superflus pour du roulage en solo. Par contre, dans la perspective de rouler en duo, ce doit être génial.

Ce test fait de toi un acheteur potentiel ?

C’est marrant, j’ai fait faire des devis au mois de juillet pour acheter exactement cette moto ! Et 2 mois et demi plus tard, je l’essaye sur la route des Balkans. C’est génial ! Oui je pense que je vais l’acheter.

Et comme cela, Eric pourra pourra même l’essayer en duo. Bonne route…

Rando MotoMag, J.P teste la Yam XTZ 1200 : « partie cycle extra »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Jean-Pierre, 59 ans, possède une BMW 1200 R NineT. Il se définit comme « Motard depuis que je suis né ». Mais surtout il pratique l’enduro et le Super-Motard sur 450 Sherco et taquine la piste avec un Daytona 675. Pluralité dans sa pratique de la moto au service d’un essai de la dernière SuperTénéré 1200 de Yamaha.

©G. de CROP/Motomagazine

Alors, comment t’as vécu la prise en main de cette machine ?

Esthétiquement, elle me plait même si je ne suis pas habitué aux valises. Je trouve ce bleu de fourche et de jantes très beau. La hauteur de selle est parfaite pour une accessibilité au plus grand nombre. Toutes les commandes tombent bien sous les mains. Quand tu es assis dessus, même sans rouler, elle ne me parait pas lourde.

Et tes premiers tours de roues ?

J’ai tout de suite été impressionné par la partie cycle : précision, légèreté, maniabilité et stabilité même à basse vitesse. Il est très facile de passer de la position assise à debout. Cela donne des envies de pistes. Je l’ai essayée d’abord en mode « Sport ». Le moteur remplit parfaitement son rôle de Trail. Il manquerait juste un petit quelque chose en haut. Par contre, je n’ai pas aimé le petit à-coup à la remise des gaz. Celui-ci disparait en mode « Tourisme ». Et c’est finalement celui qui convient parfaitement pour une utilisation de tous les jours. Mais qui dit « Tourisme » dit réglage de suspensions « Soft ».

©G. de CROP/Motomagazine

Ce n’est pas le cas en mode « Sport » ?

Non, là je favoriserais la position « Standard » à minima des amortisseurs. La boite 6 est bien. Rien à dire. J’ai adoré la neutralité de la partie cycle. S’il y a un problème dans un virage, il suffit de pencher sans crainte, elle tourne. Ah oui, après une longue journée de voyage, on peut envisager d’avoir un peu mal aux fesses.

Tu serais acheteur ?

Cela dépend de l’utilisation que tu en as. Pour la personne qui ne veut qu’une moto, avec des intentions de grand voyage sur route et en tout terrain, je prends. Pour moi elle est aussi bien que d’autres concurrentes. Même les réputées meilleures ont leurs petits défauts.

MotoMag dans les Balkans : Jour 04, Le Tyrol


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ON L’APPELAIT DÉSIRÉE !

Désirée en effet, elle l’était, cette première journée de roulage sans pluie.

Le premier coup d’oeil par la fenêtre est souvent un révélateur, en ce qui concerne la journée d’un motard en goguette. Et bien ce matin, ce premier coup d’oeil matinal, il file la banane : on a enfin du bleu en ligne d’horizon. YYYYYYYEEEEEESSSSSSSSS !!!!!!!!!!

Les groupes se reforment lorsque les motards hébergés dans l’hôtel des « solo » retrouvent ceux en couples à leur hôtel. Au revoir Bolzano, à nous la montagne !

A peine extraits de la ville, nous attaquons les lacets, et, rapidement, gagnons les hauteurs par des petites routes typiques des paysages Tyroliens, aussi exiguës que géniales à rouler.

©G. de CROP/Motomagazine

Pour qui aime le chemin des écoliers ou les routes pittoresques, les itinéraires que nous parcourrons la journée durant, sont un appel permanent à faire le grand écart entre la promenade bucolique matinée de régalade visuelle, et le plaisir du pilotage d’un deux roues en milieu « je débranche tout ».

A flanc de montagne, surveillés par la masse des sommets des Dolomites (c’est pas comme les stalag ? Y’a pas les « mites » qui montent, et les « tites » qui tombent?), nous nous enfonçons plus avant dans le cœur du Tyrol.

©G. de CROP/Motomagazine

Ca tournicote dur, et on tricote du sélecteur. Mais quel plaisir de pouvoir prendre de l’angle et de « jouer » un peu, après ces deux jours de pluie, d’adhérence précaire et de conduite sur des œufs (Isa from Sicilia, on pense à toi et on t’embrasse!).

Les groupes se doublent et se repassent en fonction des pauses panoramas, des arrêts rafraîchissement et des haltes photos, maintenant que la météo donne l’envie de prendre son temps.

Le repas du midi est assuré dans un cadre superbe, dans une auberge nichée dans les hauteurs, l’Oberegger Alm, avec des paysages étourdissants de beauté et des spécialités locales fort prisées par la troupe.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Départs échelonnés, comme de tradition, malgré une incitation à la digestion sur place, les fesses dans le gazon, les yeux perdus dans les sommets des Dolomites (Jacky, réveille toi !).

Et c’est reparti pour un tour de manège, sous le soleil !

Routes qui serpentent, trafic limité, bonne adhérence, autant de facteurs pour goûter sans retenue aux plaisirs du deux roues.

Les km défilent avec un enthousiasme non feint, et le passage de l’ex poste frontière autrichien ne change rien à l’affaire : italien ou autrichien, le Tyrol à moto c’est du bonheur en barre !

La preuve en est, c’est que nous ne sommes pas les seuls, et que c’est par paquets que souvent nous croisons des motards de tout poil.

©G. de CROP/Motomagazine

Puis, nous redescendons dans la vallée, à une soixantaine de km de notre but du jour, Villach. Les nuages jusqu’ici oubliés refont leur apparition, et une halte permet à tout le monde de s’équiper.

©G. de CROP/Motomagazine

Heureusement, nous filons plein cap vers le soleil, et après quelques dizaines de km placés sous le signe de l’humidité, tout le monde retrouve le soleil à quelques encablures de Villach et de l’hôtel Globo Piazza, terme de notre étape du jour.

Pas de chute ou d’incident majeur à déplorer ce jour, malgré un terrain de jeu pourtant incitatif, et tout le monde s’en porte pas plus mal.

Galerie Photos Balkans – Jour 04 (15/09/2015)


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Rando MotoMag, Pierre teste la Yam FJR 1300 : « fan de… »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Pourquoi Pierre, 61 printemps et motard depuis 1974 est-il l’essayeur idéal de la nouvelle Yam’ FJR 1300 ? Tout simplement car il possède sa « môman » de 2002 depuis 11 ans et 90 000 kms.

©G. de CROP/Motomagazine

Salut Pierre.

Après 3 journées, dont 2 très très arrosées, au guidon de la nouvelle Yamaha FJR 1300, que penses-tu de sa prise en main ?

Ce qui m’a tout de suite marqué, c’est la lisibilité de l’instrumentation, notamment celle de la vitesse maintenant affichée en cristaux liquide. Ils ont rajouté une casquette au tableau de bord qui protège de l’éclairage direct du soleil. Sinon, pour tout ce qui est cartographie, modes de suspensions, j’ai très vite compris sans même avoir d’explications.

Et en roulage ?

On change pas une équipe qui gagne ! Même position de conduite, même moteur. Je trouve le mécanique de base excellente. J’ai donc retrouvé les mêmes bonnes sensations avec la cartographie « Sport »… avec le même petit creux en bas et les vibrations au guidon gênantes à 3-4000 tr/minute. La cartographie « Tourisme » est molle, trop molle. Je ne reconnais plus la FJR. Je l’ai vite abandonnée. Par contre, j’ai rapidement adopté le mode « Hard » de la suspension surtout pour les innombrables routes de montagnes que nous empruntons depuis le début de cette rando MotoMag’. Elle tient la route.

Et coté boite de vitesse ?

Je pensais qu’ils l’avaient changé, et pourtant je n’ai pas eu cette sensation en conduisant. Je suis content qu’il soit resté en 5 rapports. Les boites 6 sont trop courtes à mon goût sur les 5 premières vitesses.

Autre(s) chose(s) ?

La vrai nouveauté pour moi, c’est l’ABS ! Cela m’a fortement convaincu. Fini les virgules suite au blocage de l’arrière. Cela procure un vrai sentiment de sécurité. Ah oui ! La bulle. Quand je me suis approché de cette moto, je l’ai trouvé très haute comparée à ma FJR 2002. Mais elle protège super bien !

©G. de CROP/Motomagazine

Alors t’achètes ?

Écoute, ça fait 2 ans que j’essaye d’autres machines. Et je ne trouve pas ! Là, je ne me suis pas du tout senti dépaysé. J’aime son moteur. La partie cycle de ce modèle 2015 est un peu plus facile à mener. Et puis tu retires les valises, et hop, t’as une sportive au look « aérien ». J’aimerai juste que l’âge de mes artères me la fasse trouver moins lourde à manœuvrer à l’arrêt…

MotoMag dans les Balkans : Jour 03, le Stelvio


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Mac Mahon ? TA GUEULE !!!!

Pour paraphraser le célèbre militaire : « Que d’eau, que d’eau ! ».

Réveil matinal pour tout le monde. Le pli semble pris, et il y a des kilomètres sur les parcours du jour rentrés dans les TRIPY des ouvreurs.

Néanmoins, à la sonnerie du réveil , les « tsccccchhhhhtttt » sonores émis par les voitures passant dans la rue, ne laissent guère planer de doute : les combinaisons de pluie rangées au fond des valises pour la fin du parcours d’hier, vont retrouver tout leur prestige ce matin.

Le temps du petit déj’ n’y change rien : la pluie s’est installée pour de bon. J’en ai même entendu tenter de soudoyer le grand chef-chef-oui-chef pour différer le départ de quelques heures !

Hélas, pas d’échappatoire, avec le chef, l’heure c’est l’heure.

C’est sous une vraie pluie battante que les hommes-grenou… heu, les motards, prennent l’asphalte, pleins d’espoir quant à la clémence du Dieu préposé à la météo.

Les kilométres défilent, les paysages changent, mais une donnée reste inamovible : il pleut à seaux.

Dans un tel contexte, on roule, et tout le monde s’abstient de réclamer, qui une pause clope, qui un shoot photo, qui un arrêt pour se dégourdir les jambes… On trace, en espérant que, sans pause, on finira par trouver le soleil plus rapidement.

A mi-parcours de l’étape du matin, quasiment tous les groupes se sont arrêtés au bord d’un petit lac, dans un café accueillant, dont le patron sympa n’a même pas tiqué en voyant des vagues successives de motards dégoulinants, saloper son établissement. Bel esprit d’hospitalité chez les Helvètes !

©G. de CROP/Motomagazine

Ce qui ne nous empêchera pas de faire remarquer à Jacques & Gigi, nos habitués suisses en BMW, qu’ils auraient pu faire quelques efforts niveau météo, pour une fois que la rando MotoMag’ se déplace sur leurs terres.

Gilles ayant fait « tomber son bout de pain dans sa fondue », il échappe de peu à la sanction locale : balancé dans le susdit lac avec des chaînes. Mais en contrepartie, il adopte les coutumes du cru, niveau costume, en enfilant de seyants sacs plastiques « made in Jean Luc » pour assurer l’étanchéité de ses membres inférieurs menacés de mycose imminente !

©G. de CROP/Motomagazine

Il a bien fait : moins de 10 minutes plus tard, le soleil tant espéré pointe son nez. D’abord timidement, puis de façon plus marquée en montant jusqu’au Julienpasse (2284m). Les routes ne sont pas encore sèches, mais d’un coup les sourires refleurissent.

©G. de CROP/Motomagazine

On en profite pour hausser légèrement le rythme et reprendre un peu d’angle : plaisirs de base du motardus moyennus.

Hélas, cette griserie sera de courte durée, et en nous rapprochant de la frontière italienne, nous profiterons, en plus de notre amie la pluie retrouvée, d’un brouillard épais digne d’un épisode de fog Londonnien !

©G. de CROP/Motomagazine

C’est un troupeau de Bob l’éponge qui se précipite goûter à la douce chaleur prodiguée à l’intérieur du refuge Tridentina au col Forcola. Les oripeaux sont jetés au plus près des radiateurs, et l’arrivée de la pitance fumante est signe d’un réchauffement des anatomies.

On est bien au chaud, et la pause se prolonge.

Le cérémonial du ré-enfilage des gants, bottes, blousons et vêtements de pluie détrempés, est un grand bonheur que chaque motard ne manque pas de savourer dès que l’occasion se présente. Nous ne nous en privons donc pas.

La pluie semble s’être calmée, et nous profitons d’une route en partie sèche pour avancer un peu (173 km au programme, cet après-midi).

Il ne faut toutefois pas abuser des bonnes choses, et c’est sous la pluie revenue et dans une purée de poix des plus opaques, que nous repassons un second poste de douane.

Le brouillard se dissipe peu à peu, mais pas la pluie, et l’attaque des premiers lacets du mythique col du Stelvio, nous rend amers de ne pas profiter de ces lieux sous un soleil motard.

©G. de CROP/Motomagazine

Col technique avec ses lacets en épingle et ses relances de régime incessantes, le Stelvio nous accueille avec une température de 3°, et un vent à décorner une vache des Highlands.

©G. de CROP/Motomagazine

Je prends quelques minutes pour immortaliser la montée du Stelvio côté Pile, au guidon de ma Guzzi …1200 Stelvio (l’occasion était trop belle !).

Puis c’est la redescente côté face avec de nouveau une impressionnante série de virages serrés sur près de 15 km.

©G. de CROP/Motomagazine

Particularité étonnante, chaque virage est numéroté (pour faciliter l’accès des secours?).

Et justement les secours, on va les tester de façon tout à fait improvisée, puisque Yann, un copain du groupe des « Noirs », se rate dans la descente et effectue un plongeon hallucinant dans la pente du ravin ! Heureusement, à cet endroit, les arbres sont nombreux, et vont freiner sa chute vertigineuse.

Prévenus par un local qui a vu la scène, les secours sont sur place en un minimum de temps. Remonté de l’endroit où il git trente mètres en contrebas, pris en charge, puis évacué par hélicoptère, Yann a tout du miraculé !

©G. de CROP/Motomagazine

Les nouvelles du soir seront on ne peut plus rassurantes : une simple petite fêlure à une vertèbre, avec pose d’un corset et rapatriement chez lui d’ici deux à trois jours. Ouf ! Le port d’une dorsale de qualité se justifie une fois de plus par les faits.

Pour la Suzuki Vstrom par contre, descendue 30 mètres plus bas que son pilote, les délais d’hospitalisation risquent d’être légèrement plus longs !

Impuissants, nous reprenons la route, secoués, et anxieux, dans l’attente des nouvelles de Yann. 20 km plus bas, dans la vallée, le soleil est enfin revenu, et, cette fois ci, ne nous lâchera pas jusqu’à l’arrivée.

Nous retrouvons les charmes du roulage italien, avec beaucoup de trafic et peu de possibilités de dépassement, sur les grands axes, avant de prendre des voies moins chargées pour gagner Bolzano, la capitale historique du sud Tyrol, où la troupe se scindera, les couples étant logés à l’hôtel Post-Gries, et les solo à l’hôtel Chrys.

Il est des jours où la douche du soir se mérite, et d’autres où elle est la récompense d’une journée de roulage ardue.

©G. de CROP/Motomagazine

Demandez aux participants : celle de la journée du Stelvio 2015 a toutes les chances de rentrer dans la seconde catégorie…

Et pour clore cette journée chargée, les (bonnes) nouvelles concernant Yann, nous permettent d’aller dormir les neurones pas trop agitées…

MotoMag dans les Balkans : Jour 02, la Suisse


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MOÏSE ÉTAIT MOTARD

Tout le monde est debout à l’heure. L’envie de « bouffer de la borne » est affichée sur les visages.

Petit déj’ expédié, et tous les groupes prennent leurs marques avec ce premier départ.

La météo vient toutefois tempérer largement l’enthousiasme général : il pleut en continu, la température avoisine péniblement les 10°, et le plafond nuageux est des plus bas.

Qu’importe ! La pluie n’effraie pas le motard décidé, et les premiers kilomètres jusqu’à la frontière Suisse se font à un rythme piano, sur une chaussée à l’adhérence très moyenne.

Une fois passée en Helvétie, la troupe, disséminée sur le parcours, traverse la vallée du Valais, rectiligne mais ornée de multitudes de plantations d’abricots. Sympa et original (surtout pour les nordistes comme moi ! ).

Il pleut dru, et personne ne réclame de s’arrêter pour prendre en photos les paysages majestueux d’Alpes noyées dans les nuages.

©G. de CROP/Motomagazine

Même trouver un café d’ouvert, histoire de réchauffer la troupe, est compliqué : ils sont tous fermés le dimanche, contrairement aux concessions de motos que l’on constate ouvertes au fil de notre progression.

©G. de CROP/Motomagazine

Ceci plus cela, fait qu’avant midi, tous les groupes sont présents (et mouillés!) à la taverne Breiten à Brig (pour la plus grande satisfaction d’un Jean Marc toujours un peu nerveux lors de la première).

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Repas local assuré par une équipe rodée et performante. Un grand bol de chaleur et de convivialité qui vient regonfler le moral de ceux et celles qui ont pris l’eau toute la matinée.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Le départ des groupes se fait échelonné, mais rien n’y fait : la pluie est toujours là et semble s’être invitée pour toute la journée.

La pente augmente peu à peu, la route s’élève, devient technique, et sous une pluie qui ne nous lâche pas, nous passons le col de Furka, à 2436 mètres avec une température de 4° affichée sur le tableau de bord de ma machine.

©G. de CROP/Motomagazine

Autant vous dire qu’en l’absence de barrières de sécurité, avec des membres passablement engourdis, et une adhérence somme toute pas tip-top, personne ne songe à jouer les Marc Marquez ou Valentino Rossi sur les pentes au menu.

Nous basculons ensuite sur l’autre versant, et la vision au loin d’un village enfoncé dans une vallée illuminée de soleil, nous ragaillardit unanimement et immédiatement.

La fin de journée, avec un soleil retrouvé et des routes enfin sèches, sera l’occasion pour nombre d’entre nous de lâcher un peu les chevaux en goûtant au plaisir de prises d’angles dignes de ce nom et de trajectoires soignées.

©G. de CROP/Motomagazine

Un premier moment de plaisir qui fait du bien après une journée aussi arrosée (et quel bonheur de pouvoir redécouvrir les sommets alpins enfin débarrassés de leur épais manteau nuageux).

Une ultime portion de régal jusqu’à Flims, dans la vallée des Grisons, avec une arrivée sous le soleil, largement dans les délais et sans problème recensé.

©G. de CROP/Motomagazine

Aujourd’hui, c’est Pierre qui avait troqué son FJR perso pour essayer la nouvelle … 1300 FJR prêtée par Yamaha : les lecteurs/randonneurs de MotoMag deviennent essayeurs !!! Impressions et compte rendu par l’intéressé demain.

Galerie Photos Balkans – Jour 02 (13/09/2015)


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MotoMag dans les Balkans : Jour 01, présentations


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NOM DE ZEUS !!!!!

Déjà un an depuis le retour de Sicile… Incroyable comment ça file !

La mémoire encore pleine des souvenirs de la virée italienne, voilà qu’il nous faut déjà plonger la tête la première dans la nouvelle aventure concoctée par l’équipe bien rodée de Motomag.

Mais avant d’aller plus avant, je réalise que je manque à tous mes devoirs.

Je me présente, je suis Arno, coordinateur de la FFMC 76, l’ouvreur du groupe des mauves cette année (et les deux années précédentes) et, depuis hier, responsable de la tenue du blog de la rando des Balkans, parachuté d’office sur ce périlleux exercice, par notre grand chef-chef-oui-chef, Jean Marc, le Boss de cet événement.

©G. de CROP/Motomagazine

Je vais donc avoir la charge, quasiment deux semaines durant, de tenir la planète entière (suspendue aux news en provenance des Balkans) au courant de l’évolution de nos pérégrinations.

Hier, samedi 12, pendant que chez les journaleux, on mettait la main à la pâte pour les derniers préparatifs de l’orga, c’était le grand flux migratoire des motards de tout poil, depuis tous les coins de l’hexagone (et même d’au delà, vu la présence d’helvètes et de monégasques), direction l’hôtel Le Prieuré à Chamonix, où était donné le départ de la rando 2015.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Après un trajet bien arrosé pour certains, à 18h30, c’est l’ensemble du staff de l’organisation et des participants, qui prenait place dans la salle de réunion pour le briefing d’accueil mis en place par Jean Marc et Isabelle.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Retrouvailles pour certains, présentation pour les nouveaux venus, description détaillée du programme des hostilités, précision des modalités d’organisation, remise du lot de cadeaux de notre partenaire Motul, présentation de l’opération d’essai des 1200 XTZ et 1300 FJR en partenariat avec Yamaha, présentation également du staff, composition des groupes, et, le plus important, l’apéro-grignotage préparé de main de maître par l’équipe très sympa du Prieuré (le boss est un motard occasionnel), tel était le programme de ce début de soirée.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Puis ce fut un premier repas en commun, et après les habituelles discussions de comptoir, tout le monde filait sous les draps, conscient que demain il faudrait être en forme.

©G. de CROP/Motomagazine

Galerie Photos Balkans – Jour 01 (12/09/2015)


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