Rando MotoMag, Henri teste la Yam FJR 1300 : « On s’y sent bien »


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Motard depuis 78, il a fait ses premières armes en enduro sur Yam’, Husqvarna et KTM. En 1995, il change de pratique deux-roues et saute d’une Honda Transalp à une Suzuki Hayabusa en passant par une Yamaha XJR 1300. Henri, 64 ans, a bien voulu tâter de la dernière FJR pour Moto Magazine pendant cette Rando des Balkans.

©G. de CROP/Motomagazine

Alors tes impressions ?

J’aime bien ses formes et son petit esprit sportif pour une machine de sa catégorie. Personnellement, n’étant pas habitué à ce type de moto, la découverte de toutes ses fonctions et de leur mise en œuvre n’a présenté aucune difficulté. Les commandes tombent bien sous les mains et d’entrée, sa position de conduite m’a plu. Le tableau de bord est lisible et complet. Il est vrai qu’étant passé avant par la case SuperTénéré, je n’ai pas été déstabilisé. On s’y sent bien. Je ne peux par contre pas juger la qualité de sa bagagerie ne l’ayant que trop peu utilisée.

Et sur la route ?

Au départ, la seule chose qui m’a surprise a été côté moteur. J’ai un tirage beaucoup plus court à la poignée de gaz de ma Suz’. Mais une fois compris cela, j’ai simplement tourné un peu plus celle de la FJR. Et, finalement j’ai découvert un moteur pêchu en mode « Sport ». Je l’ai également essayé en mode « Tourisme ». Il convient bien dans la circulation. Dans les 2 cas, il y a possibilité de repartir à bas régime. Sa mise sur l’angle est plus facile que sur mon Hayabusa. Et une fois sur l’angle, elle ne bronche pas. Je me suis vraiment senti en sécurité à son bord. J’ai adoré son freinage Dual absent de ma moto. De plus, cette Yamaha offre une bonne attaque dès l’action de la poignée de frein. La boîte de vitesses ne m’a pas posé de problème particulier même si j’ai parfois cherché la 6 de ma Suz’…

T’es client ?

Si un jour, je devais changer de moto, pourquoi pas. Son coté encore un peu sportif couplé à sa facilité de conduite m’ont vraiment convaincu…

Rando MotoMag, Jean-Marc teste la Yam Super Ténéré : « J’aime les motos simples »


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Même notre « chef-oui-chef » de cette rando s’y colle. Jean-Marc, co-organisateur des Randos, a abandonné son 600-Ténére-1985-démarrage-au-Kick-s’il-vous-plait. Il nous parle du modèle de 30 ans pile-poil son ainée…

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Que t’inspire cete 1200 SuperT au repos ?

Au niveau du look, je la trouve sympa. Elle a un p’tit goût d’aventure à part son pot d’échappement que je trouve franchement horrible. Quand on s’assied dessus (sur la moto, pas le pot…), il faut déjà découvrir tous les boutons par rapport à un 600 Ténéré où y n’a… rien ! Globalement, c’est assez pratique. Même moi qui ne suis pas féru d’informatique, j’ai assez rapidement trouvé le fonctionnement des différentes fonctions. La position de conduite est vachement bien et surtout le réglage de la selle très pratique. Le tableau de bord est très lisible, ce qui permet de quitter la route des yeux moins longtemps.

©G. de CROP/Motomagazine

Et en action ?

J’ai commencé à l’utiliser en mode « Tourisme ». J’ai trouvé que c’était un veau ! Par contre, en mode « Sport », c’est carrément plus amusant. Elle offre une bonne reprise sur tous les régimes moteur. C’est signe de couple. Même en reprenant assez bas dans les tours, elle part bien. J’ai beaucoup aimé les réglages de suspension : sur routes propres, tu peux passer en « Hard » alors que dès que tu attaques de la « dégradée », vu le nombre de réglages possibles, il y a forcément celui qui te convient. Elle s’inscrit super bien en courbe et ne bouge plus de sa trajectoire. Elle est sécurisante. A des vitesses inavouables qu’elle atteint très facilement, elle a peut être juste tendance à s’alléger de l’avant. Coté boîte, je ne sais si c’est cette moto en particulier ou la série, j’ai eu parfois du mal à passer la 4 à haut régime. La protection bulle est parfaite, surtout qu’elle est réglable. Dommage que ce soit un réglage manuel. Une grosse critique tout de même, sa selle : c’est un bout de bois ! Même celle d’origine de mon 600 Ténéré est plus confortable

Tu es acquéreur ou pas ?

Non, je n’achète pas. Quand je fais de la moto, j’aime bien faire de la moto. Et pas passer mon temps à tripoter des boutons, pour certains inutiles comme le régulateur de vitesse, comme dans un avion de chasse. Si je veux pas avoir toucher l’accélérateur, je prends le train !

Rando MotoMag, Corine et Joël testent la Yam FJR 1300 : « Elle inspire la sécurité »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Tous les 2 ont 3 enfants. Tous motards ! Corine use les gommeux d’une 1000 Fazer 2002 avec son mari Joël depuis plus de 10 ans. Elle s’exprime sur la FJR 1300 2015.

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Comment est traitée la passagère sur cette FJR ?

On a eu la chance de démarrer cet essai par des virages. Et ma première impression a tout de suite été celle de sécurité. En roulant, cette Yam’ colle au plancher. L’enchainement des virages m’est apparu plus coulé que sur la Fazer. La souplesse des amortisseurs y est pour quelque chose. C’est vraiment confortable. La position « Standard » est très bien pour le duo. La protection est évidemment bien meilleure comparée à la Fazer,. Logique. Par contre, je trouve la position des cale-pieds beaucoup trop haute. C’est inconfortable et pas réglable. Dommage. J’ai l’impression d’avoir la circulation coupée au point où, lors d’arrêt, j’ai mis mes jambes en l’air sur celles de Joël. Autre aspect négatif : elle est bruyante. On a l’impression de toujours être en sur-régime.

Quid de son achat ?

Si nous changions de pratique moto avec des longs voyages, la FJR est attractive. On pourrait faire le pas de l’achat. Par contre, je ne retrouve pas le coté ludique de la Fazer, sympa pour les petites balades.

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Lui a fait ses premiers tours de roues dans les années 80. Sur une Z650 et une Kawa 400KH prêtées par ses potes. Sympa…

Alors Joël, que penses-tu de cette FJR 1300 ?

Il y a évidemment plein de différences entre ma Fazer et tout ce que cette moto propose. Question de génération : les commandes et options, le moteur, etc… Tout me tombe bien sous les mains. Une similitude toutefois qui concerne la position de conduite de cette FJR qui est très proche de ma Fazer. Le tableau de bord est lisible, la disposition des cadrans impeccable. Il m’a fallu une heure et demi de roulage pour mieux appréhender tout ça. Mais une fois la prise en main faite, je trouve cela bien. J’ai trouvé les poignées de commandes de frein et d’embrayage plus courtes que sur ma moto mais ça me va pas mal.

Et en roulant ?

J’appréhendais son poids. Mais aux dires d’amis qui ont des motos semblables, ils m’ont convaincu de l’essayer. La boite 5 est plus longue que la boite 6 de ma Fazer. Le mode « Sport » du moteur est vraiment dynamique et offre un couple assez important. Par contre en « Standard », c’est mou. Ce couple disparait. C’est vraiment fait pour rouler pépère ou sous la pluie. Sa géométrie est bien équilibrée. Son centre de gravité plutôt bas me convient. Elle se met sur l’angle toute seule. Tellement tout seule que j’ai mis un petit peu de temps pour correctement enchainer les virages. Ma Fazer réclame d’être plus franche sur le guidon. Pour le réglage des suspensions en duo, c’est le mode « Standard + 1 » qui nous a vraiment convaincus. Tous les défauts de la route sont bien gommés tout en conservant la cohérence de l’ensemble moto/motard(e)/bagagerie. J’aime rouler visière ouverte et sa bulle en position basse protège très bien jusqu’à 80. Au-delà, on la remonte et le bruitage aérodynamique disparait bien. Dommage que le moteur génère ce sifflement peu agréable.

Vous achetez ou pas ?

Oui, je pense. Avec ce que l’on veut faire avec ma femme, évoluer vers plus de voyages longs, cette machine me met en sécurité. La Fazer demande plus de force, de courts temps de réaction. Et moi vieillissant, je commence à penser à son changement.

Rando MotoMag, Jocelyne et Jean testent la Yam Super Ténéré : « Vive les hybrides »


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Honneur aux dames. Jocelyne, c’est l’amoureuse de Jean. Alors elle le suit partout. A moto. Logique non ? Plus de 100 000 kms sur 15 ans à bord d’un 900 Diversion, d’un BMW R1200 R 2007 et enfin d’un R1200 RT liquide de 2014. Elle nous fait logiquement part de ses impressions de passagère concernant la Super Ténéré 2015.

Alors, confort cette Ténéré ?

Je craignais un peu de monter dessus car il n’y avait pas de top case. J’avais peur d’avoir à me cramponner exagérément en permanence. Finalement, je l’ai trouvée souple d’où ma surprise. A tel point que je ne me suis même pas rendu compte du changement de cartographie moteur effectué par Jean. On est bien assis même si le confort de selle n’équivaut pas celle de notre BMW, équipée d’une selle avec gel. La position générale est bonne et les poignées de maintien OK. J’ai apprécié sa bonne protection générale. Je n’ai pas aimé le système de fermeture/verrouillage des valises. Il demande de l’habitude quant au sens de rotation de la clé. Je sens que Jean est à l’aise à sa conduite, presque plus à l’aise qu’avec la BMW, en tout cas lors des manœuvres lentes. Et Je ne sais pas si j’aimerais continuer à être passagère de ce Super T, mais ce qui est sûr, c’est que ce serait avec un Top case en guise de dossier.

Maintenant à lui. Pierre, c’est l’amoureux de Jocelyne. Alors il part tout le temps avec elle. A moto. Logique non ? Son avis sur la Super Ténéré 2015 en duo.

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Elle t’inspire ?

C’est une moto assez sympa, un joli trail, néanmoins classique dans son genre. J’avais un peu d’appréhension quant à sa hauteur et en fait j’étais très bien dessus. La selle doit être étroite, tout comme cette moto de manière générale. A l’arrêt, j’ai donc mes 2 pieds parfaitement posés au sol. Pour les commandes, c’est une fioriture de boutons, et de prime abord, on ne s’y retrouve pas. Tous étant de couleur noire, rien ne les différencie sur leurs fonctions. A tel point que je n’ai même pas approfondi l’aspect ordinateur de bord. J’ai réglé mes suspensions en mode « Standard » et la précontrainte ressort en mode passager + bagages avant de partir.

Contact !

Là je vais faire de la pub à Yamaha ! Comportementalement parlant, c’est un vrai vélo, très stable une fois inscrite sur sa trajectoire. Elle est dotée d’un tonus moteur important en mode « Sport » mais qui peut devenir inconfortable pour le passager. Un vrai bonheur en solo ! J’ai été épaté par la souplesse générale de ce moteur dès 1000 tr/min. Et que dire de sa boite de vitesse : souple, nette, silencieuse et précise. L’étagement est peut être un peu plus court sur les 1 ou 2 premiers rapports que ma BM. Mais c’est bien adapté au moteur. C’est capable d’aller très vite, beaucoup plus que la loi ne le permet. La bulle est ridiculement petite comparativement à celle de BMW mais elle protège bien. En conduite, le tableau de bord demande à être travaillé en lisibilité. Le contraste noir sur gris ne va pas à des yeux vieillissants. Les pare-mains pas très larges ne m’ont pas paru très efficaces.

Alors t’achètes ?

En fait, j’aimerais trouver une BMYAM’ : le confort et le moteur de la BM et la maniabilité et la boite de vitesse de la Yamaha.

Rando MotoMag, Nathanael teste la Yam Super Ténéré : « Facile et maniable »


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Nathanaël avec ses  37 ans, c’est le « gamin » de cette Rando Motomag Balkans. Un coup de Trafalgar de sa Triumph 1200 Tiger Explorer l’a poussé sur le Super Ténéré 2015. La parole à ce salarié de la FFMC…

©G. de CROP/Motomagazine

Quelles sont tes premières impressions ?

C’est une moto fine qui « fait agile ». Le tableau de bord propose plein de fonctionnalités mais qui ne sont pas forcément intuitives à mettre en œuvre. Cela demande une certaine adaptation notamment sur les réglages amortisseurs : le passage de « Soft » à « Standard » ou « Hard » est facile à trouver. Mais l’affinage de chacun de ces modes nécessite une manipulation moins intuitive. Je trouve la béquille trop petite donc difficile à choper avec le pied. Et elle me donne une sensation de déséquilibre quand on descend de la moto, béquille latérale dépliée. Sinon la position de conduite est bonne. Les comodos sont bien placés, notamment celui du régulateur de vitesse à la main gauche. Celui de ma Triumph, étant main droite, m’oblige à lâcher l’accélérateur. Les rétros offrent une bonne vision.

Et sur la route ?

La moto est légère, facile et agréable à basse vitesse pour les manœuvres. Avec mon mètre 73, je touche les deux pieds par terre. Donc sa hauteur et forme de selle me correspondent. Je trouve perfectibles les deux cartographies moteur. Le mode « Tourisme » est assez mou et le « Sport » me donne l’impression d’être trop vif. Le couple permet tout de même de reprendre dès les bas régimes, y compris sur le cinquième ou sixième rapport. La boîte est précise. Idem pour la direction : tu lâches le guidon et tu la mets où tu veux « rien qu’au regard ». L’anti-patinage est assez efficace et permet même sur route glissante d’avoir une conduite assez sécurisée.

Alors, tu troquerais ta « Trumpf » contre cette Yam’ ?

J’achèterai pour me déplacer dans Paris mais pas pour des voyages plus longs. Je préfère le gabarit imposant et rassurant de ma Tiger… Et aussi son autonomie de 450km sur trajet identique.

Rando MotoMag, Francis teste la Yam FJR 1300 : « Agréable mais je n’achète pas »


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Francis est un « jeune » motard. Depuis 13 ans exactement. Il roule en Harley Electra Glide Ultra Limited et Bandit 1250. Ce trésorier de la FFMC 79 a essayé pour vous la FJR.

©G. de CROP/Motomagazine

Ton appréciation en statique ?

Coté tableau de bord, c’est clair sur les deux premiers cadrans, compte-tours et tachymètre. Par contre, c’est un peu plus confus quant à l’affichage de l’ordinateur de bord. Je pense particulièrement pour les réglages des modes moteurs ou suspensions. Je n’ai pas vraiment trouvé non plus les compteurs journaliers. La selle est large, il y a de la place mais elle serait un peu plus rembourrée, à l’image de ma Harley, ce ne serait pas du superflu. Qui plus est pour une routière. Détail surprenant, ce matin alors qu’il pleuvait, elle était étonnamment sèche. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est le réglage de la bulle. Une fois choisi dans le menu, on actionne le bouton à bascule. Elle est assez haute et j’ai pu la mettre tout en haut ce matin sous la pluie afin de me protéger efficacement. Idem cet après-midi par fort vent. Les rétros sont très avancés (pas pratique pour les réglages) et étant fixés au carénage, ils ne permettent pas, à l’arrêt, de modifier l’angle de vision par simple rotation du guidon. Par contre, la serrurerie de valises latérales est vraiment très « cheap ».

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Ok. Et en dynamique alors…

En roulant, elle dégage une forte impression de sécurité par une prise en main rapide. Elle trace sa route. Les vitesses passent facilement. Le fait qu’il n’y ait pas de 6ème m’a surpris. Le moteur manque tout de même de patate à 3-4000 tr. Quand tu veux relancer à ces régimes, il faut tomber un rapport. Ce n’est pas du tout le cas de ma Harley, quelque soit le rapport engagé et le régime moteur. Par contre, je ne pense pas avoir choisi une conduite me permettant vraiment d’apprécier les différentes cartographies proposées pour le moteur. Je n’ai pas assez tapé dedans.

Alors acheteur ?

Elle ne m’intéresse pas forcément. Je n’ai pas eu de coup de cœur pour cette machine malgré le plaisir que j’ai eu à la conduire.

Rando MotoMag, Marie-Sophie teste le confort passager de la Yam FJR 1300 : « Réglages en direct live »


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Marie-Sophie, 50 ans. Activité : passagère professionnelle depuis 15 ans derrière son mari Robert. Et ça tombe bien car ils partagent une FJR 2009. Marie-Sophie nous donne donc logiquement son avis sur les différences avec le modèle 2015.

©G. de CROP/Motomagazine

Comment est traitée la passagère sur le nouveau modèle ?

C’est super souple. Il suffit que je « tape sur le casque » de mon mari pour lui dire que ce n’est pas assez confortable. Et hop, il règle les suspensions en roulant. Au niveau posture, je retrouve le confort de la 2009 sur la 2015. Tu es à l’aise. Par contre la bulle de la nouvelle protège moins bien. Je me prends plus de turbulences qui font partir ma tête en arrière. Les valises latérales m’offrent le même confort de maintien. Je m’en sers de point d’appui pour compenser les mouvements de la moto. Il m’est même arrivé d’attraper leurs poignées en cas de gros chahut dû à une route trop cabossée. J’aurais aimé trouver sur la nouvelle version une prise 12 volts à l’arrière afin de pouvoir connecter un portable ou un appareil photo. Je regrette également l’absence d’un espace de rangement dédié pour mes petites affaires. En cas de mauvais temps, la protection de l’ancien et du nouveau modèle est similaire. Par contre je suggère à Monsieur Yamaha de penser à chauffer les poignées passager histoire que mes doudous soient autant au chaud que ceux de mon époux.

Alors, prête à « bouffer de la borne » derrière le millésime 2015 ?

Oui. J’aimerais qu’il troque son modèle 2009 contre le récent, principalement à cause du confort offert par les différents modes de suspensions.

Rando MotoMag, Patrick teste la Yam FJR 1300 : « Gros moteur »


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Patrick, le retour ! Après le test de la SuperT, il rempile pour la 1300 FJR. Et toujours avec le sourire aux lèvres…

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Alors, Super T / FJR, même combat ?

A sa vision, on a envie de partir en voyage. Tu charges et hop ! Là y a un vide poche, une bulle qui protège, etc… Moi qui ai déjà essayé le Super T, je n’ai pas été dépaysé par les commandes mais avec toujours la même critique : l’option ordinateur de bord à la place de boutons au commodo t’oblige à quitter la route des yeux. Je pense tout particulièrement à la levée/descente de la bulle. Il vaut mieux le faire avant de partir.

Passons à la partie roulage si tu veux bien…

La position de conduite me correspond. La selle est très bien. J’ai pas eu mal au luc ! En mouvement, elle est certes plus lourde que la Ténéré mais reste très facile à piloter. Le 4 cylindres, il souffle bien ! Le moteur est coupleux mais je le trouve trop bruyant dans les tours. Tout comme le passage des vitesses, particulièrement la première. Y a un « Clack ». Et pour la transmission, moi qui ai un CB500 et un XJR attelé, fini les galères de chaîne grâce au cardan. Ca me plait.

Et pour cette FJR, t’es encore client ?

Par rapport au Ténéré, si j’avais le budget, je l’achèterai de suite pour partir. Toujours avec maman bien sûr ! Il faudrait juste que Yamaha me fasse une reprise intéressante sur mon CB500 de 72 000 kms et sans frein avant vu que mon maitre cylindre vient de lâcher pendant notre rando. Hey ! M’sieur Yamaha, 5 000 Euros de reprise ça irait ? Je suis même prêt à poser un maitre-cylindre neuf à ce prix là…

Rando MotoMag, Patrick teste la Yam Super Ténéré : « top maniabilité »


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Patrick, Patou pour les intimes, est un rigodrole. Toujours le mot pour rire. A 43 ans, il roule en XJR attelé Produc’side Joker 2 qu’il engage au championnat de France des rallyes routiers depuis l’année dernière.

©G. de CROP/Motomagazine

Alors, quelle impression t’a fait cette nouvelle Super Ténéré 1200 ?

Elle plait à voir et elle me parait légère. En gros, c’est comme si elle me demandait « Essaye-moi ! ». Les commandes me vont bien. Il faut juste une petite habitude pour se familiariser avec l’ordi de bord. Je trouve les serrures de bagagerie perfectibles. J’ai peur que les clés ne supportent pas longtemps l’ouverture répétée des valises. Ca sent le SAV rapidement à plein nez tout ça. Sinon, un p’tit vide poche sur les trails serait appréciable pour y coller lunettes de soleil ou carte bleue.

Et en roulant ?

C’est du top question maniabilité avec une mise sur l’angle super simple. Le guidon large me va nickel. Je l’ai bien senti. Tu prends cette bécane une journée et t’es chez toi. Le moteur va très bien aussi. Faut être sur le bon rapport au bon moment. En tout cas en solo. J’demande à voir en duo, valises pleines. Peut être qu’il y aurait un manque de couple en bas. Le freinage est pas mal. J’ai à peine senti l’action de l’ABS dans la pédale. Et l’avant est aussi efficace. La boîte de vitesses est bien mieux comparée à mon side Yam’. Malgré le réglage suspension « soft » pour le confort, la selle est plutôt raide . Cela présage de problèmes sur long trajet autoroutier.

©G. de CROP/Motomagazine

Alors t’achètes ?

Cela dépend : si j’avais des tunes, je m’en prendrais une pour « aller faire le con ». Par contre, je ne partirai pas avec maman sur de grands trajets.

Rando MotoMag, Jules teste la Yamaha FJR 1300 : « big couple »


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Jules, bordelais de 44 ans, aime le bon vin… et la moto bien sûr.  Motard depuis l’âge de 16 ans, il roule aujourd’hui en BMW 1200 RT avec 10 000 kilométres à son guidon. Bienvenue à bord de la dernière Yamaha FJR 1300.

©G. de CROP/Motomagazine

 Alors cette FJR ?

Dès que l’on s’assoit dessus,  le confort est sympa. L’équipement hyper complet à découvrir demande un temps d’apprentissage. C’est moins intuitif que sur ma béhème. Il faut aller dans des menus d’ordinateur de bord. Tout à l’heure j’ai voulu monter la bulle et comme j’étais dans le menu suspensions et que je ne voulais pas lâcher trop longtemps la route des yeux, je ne l’ai finalement pas réglée. Sur ma béhème, un coup de bouton au commodo, et c’est fait. Coté rangement, et toujours comparativement à ma moto, ils sont un peu plus petits que ce soit pour les sacoches latérales ou pour la boîte à gants. Par contre les rétros sont plus efficaces.

Et sur la route ?

C’est une moto très souple à conduire une fois les réglages trouvés : « soft » pour les suspensions et j’ai alterné entre « Tourisme » et « Sport » pour le moteur. Le mode hard est hyper dur. Pour moi, il n’a aucune utilité sur la route. C’est un mode purement piste. La mécanique offre énormément de couple. C’est très agréable. En conduite tourisme son frein-moteur évite de jouer avec la poignée de frein en permanence. La partie cycle est très saine. Par contre la position de conduite est légèrement trop en avant pour moi. Je fatigue des poignets. La boîte de vitesses, très souple, est très précise. J’aurais apprécié une 6ème car à 110/120 km/h, je trouve que le moteur gueule trop. C’est un souci sur grand trajet.

OK. T’es client alors ?

Non. Je ne l’achèterai pas pour 2 raisons : l’espace rangement ne me satisfait pas et c’est une moto globalement trop puissante pour moi. Elle m’invite à rouler trop fort.