Rando MotoMag, Corine et Joël testent la Yam FJR 1300 : « Elle inspire la sécurité »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Tous les 2 ont 3 enfants. Tous motards ! Corine use les gommeux d’une 1000 Fazer 2002 avec son mari Joël depuis plus de 10 ans. Elle s’exprime sur la FJR 1300 2015.

©G. de CROP/Motomagazine

Comment est traitée la passagère sur cette FJR ?

On a eu la chance de démarrer cet essai par des virages. Et ma première impression a tout de suite été celle de sécurité. En roulant, cette Yam’ colle au plancher. L’enchainement des virages m’est apparu plus coulé que sur la Fazer. La souplesse des amortisseurs y est pour quelque chose. C’est vraiment confortable. La position « Standard » est très bien pour le duo. La protection est évidemment bien meilleure comparée à la Fazer,. Logique. Par contre, je trouve la position des cale-pieds beaucoup trop haute. C’est inconfortable et pas réglable. Dommage. J’ai l’impression d’avoir la circulation coupée au point où, lors d’arrêt, j’ai mis mes jambes en l’air sur celles de Joël. Autre aspect négatif : elle est bruyante. On a l’impression de toujours être en sur-régime.

Quid de son achat ?

Si nous changions de pratique moto avec des longs voyages, la FJR est attractive. On pourrait faire le pas de l’achat. Par contre, je ne retrouve pas le coté ludique de la Fazer, sympa pour les petites balades.

©G. de CROP/Motomagazine

Lui a fait ses premiers tours de roues dans les années 80. Sur une Z650 et une Kawa 400KH prêtées par ses potes. Sympa…

Alors Joël, que penses-tu de cette FJR 1300 ?

Il y a évidemment plein de différences entre ma Fazer et tout ce que cette moto propose. Question de génération : les commandes et options, le moteur, etc… Tout me tombe bien sous les mains. Une similitude toutefois qui concerne la position de conduite de cette FJR qui est très proche de ma Fazer. Le tableau de bord est lisible, la disposition des cadrans impeccable. Il m’a fallu une heure et demi de roulage pour mieux appréhender tout ça. Mais une fois la prise en main faite, je trouve cela bien. J’ai trouvé les poignées de commandes de frein et d’embrayage plus courtes que sur ma moto mais ça me va pas mal.

Et en roulant ?

J’appréhendais son poids. Mais aux dires d’amis qui ont des motos semblables, ils m’ont convaincu de l’essayer. La boite 5 est plus longue que la boite 6 de ma Fazer. Le mode « Sport » du moteur est vraiment dynamique et offre un couple assez important. Par contre en « Standard », c’est mou. Ce couple disparait. C’est vraiment fait pour rouler pépère ou sous la pluie. Sa géométrie est bien équilibrée. Son centre de gravité plutôt bas me convient. Elle se met sur l’angle toute seule. Tellement tout seule que j’ai mis un petit peu de temps pour correctement enchainer les virages. Ma Fazer réclame d’être plus franche sur le guidon. Pour le réglage des suspensions en duo, c’est le mode « Standard + 1 » qui nous a vraiment convaincus. Tous les défauts de la route sont bien gommés tout en conservant la cohérence de l’ensemble moto/motard(e)/bagagerie. J’aime rouler visière ouverte et sa bulle en position basse protège très bien jusqu’à 80. Au-delà, on la remonte et le bruitage aérodynamique disparait bien. Dommage que le moteur génère ce sifflement peu agréable.

Vous achetez ou pas ?

Oui, je pense. Avec ce que l’on veut faire avec ma femme, évoluer vers plus de voyages longs, cette machine me met en sécurité. La Fazer demande plus de force, de courts temps de réaction. Et moi vieillissant, je commence à penser à son changement.

MotoMag dans les Balkans : Jour 05, Le Tyrol suite, la Croatie


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LES LOU-OU -OU-OUPS SONT VENUS DE PARIS…

« Soit d’Italie, de Slovénie, les loups dorment en Croatie !!!! »

A chanter à tue-tête et sans retenue sur l’air de la célèbre chanson du grand Serge (pas celui qui cherche à culbuter de la diva made in USA, l’autre, le rital d’origine).

Car oui, ce soir la meute dort en Croatie.

Elle a la bougeotte, il faut dire, avec deux nouvelles frontières de franchies dans la journée.

©J.L. BASTIDE/Motomagazine

Temps clément, pas de pluie, routes sèches et température douce, autant vous dire qu’on y prend rapidement goût.

Photo des groupes avant le départ, pour ceux qui n’ont pas déjà filé ventre à terre, puis c’est parti pour 128 km de macadam autrichien.

Toutes les équipes vont faire une halte pour aller tester un impressionnant pont suspendu d’au moins 80 mètres de long, à Bleiburg.

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Le motard randonneur ayant la fibre d’un Indiana Jones qui s’ignore, c’est une ribambelle de gamins aux cheveux gris qui file tester la résistance de l’ouvrage. Ca ondule, ça chaloupe, ça perturbe l’oreille interne de certain(e)s, mais ça ne rompt point !

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Et c’est tant mieux pour Jean Marc, qui n’aurait pas apprécié de devoir justifier un nouveau plongeon (collectif celui là) dans les profondeurs Alpines. Le chef-chef-oui-chef n’a pas toujours conscience de la somme de tracas que nous lui épargnons…

L’heure du repas se précise doucement, et certains réclament déjà pitance.

Ca tombe on ne peut mieux, la montée vers l’auberge de l’Aspengasthof Messner, à Saboth, est un terrain de jeu rêvé pour tout motard aimant évoluer autrement que dans une position parfaitement verticale. En langage motard, on enroule du câble et on lime bien les flancs de pneus.

Chacun roulant à son rythme (pour certains, c’est un train de sénateur) , les groupes s’étirent, se disloquent, et il faut parfois au GO, partir à la pêche pour reconstituer l’intégralité de son équipe. Faudra t-il un jour envisager d’équiper les participants de la cloche à vache arborée par tous les bovins de la région ?

Toujours est-il que tout le monde est là pour le service en costume local, avec bretelles, culotte de peau, et chaussettes montantes.

©G. de CROP/Motomagazine

Pas le temps de digérer, car la reprise du guidon coïncide avec l’autre versant de la route nous ayant amené jusque là. Pas la peine de préciser qu’on est vite remis dans le bain, avec la banane sous le casque (il ne nous reste donc plus que 4 fruits à consommer ce jour, pour respecter le quota).

C’est sous un soleil éclatant que nous passons (sans contrôle) la frontière de la Slovénie. On shoote quelques photos pour immortaliser l’instant, et on se débarrasse des doublures, gants d’hiver et autres vêtements chauds. Le thermomètre affiche 26°, et mine de rien, ça nous fait quand même un différentiel de 22° avec la journée du Stelvio.

©G. de CROP/Motomagazine

Il paraît que les alternances chaud / froid sont bonnes pour nos vieilles carcasses. : ça devrait donner un de ces coups de jeune à la cuvée Balkans 2015 !

©G. de CROP/Motomagazine

Quelques km de parcourus plus tard, et toute la rando s’invite chez un collectionneur de vieilles voitures dont les carcasses entassées avaient attiré l’oeil du staff lors des reconnaissances.

©G. de CROP/Motomagazine

C’est un passionné en retraite qui a accumulé des voitures dans des états très variables, et qui ambitionne de les restaurer.

©G. de CROP/Motomagazine

Très sympa, il nous ouvre ses portes et nous passons un long moment à parcourir ses hangars, ateliers et à échanger avec lui.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Il se proposait déjà d’accueillir la prochaine rando Balkans de juin 2016 dans sa région, pour au moins cinq jours, et d’en faire découvrir tous les attraits aux participants. Jean Marc a dû user de diplomatie et de son anglais de fortune, pour lui faire comprendre que les réservations et la logistique étaient déjà dans la boîte.

La température est toujours conséquente et la chasse aux rafraîchissements peut alors démarrer. Mais sur les petites routes qui traversent la Slovénie, les bars ou cafés sont une denrée rare. C’est donc fort logiquement que, par vagues, tous les groupes ou presque, terminent en terrasse dans les mêmes estaminets, pour éviter la lyophilisation générale.

©G. de CROP/Motomagazine

Les motards n’étant pas que des allumés de roulage, nous prenons ensuite le temps d’apprécier les attraits du château de Darvana.

©G. de CROP/Motomagazine

Puis, c’est le passage (avec contrôle, plus ou moins souple selon les groupes, les motards et les situations) de notre seconde frontière du jour, celle de la Croatie.

©G. de CROP/Motomagazine

Les dernières dizaines de km (sur les 266 du jour) jusqu’à Cakovec, si elles n’ont pas le « piquant » motard de celles du matin, n’en permettent pas moins d’apprécier l’architecture et l’atmosphère des petits villages Croates. Comme en Autriche, comme en Slovénie, les maisons peintes de couleurs vives, égayent les campagnes traversées.

Nous parquons les motos devant l’hôtel Park, où un vigile les surveillera toute la nuit, et dans un cadre austère, partageons un repas en commun avant d’aller tester le confort de la literie Croate.

©G. de CROP/Motomagazine

Infos du jour : Michel, dangereux récidiviste des randos Moto Mag’, a été traîtreusement attaqué par un frelon (certainement missionné par un participant désireux de mettre la main sur sa BMW 1200 RT, sur sa délicieuse épouse Yolande, ou tout simplement énervé de ne plus trouver de bouteilles de bon vin aux restaurants, après le passage des Picards fous), a dû faire un crochet par l’hôpital le plus proche pour éviter une réaction allergique, déjà constatée par le passé.

Aux dernières nouvelles, il a survécu, ce qui n’est pas le cas de l’innocent animal, visiblement pas préparé à s’attaquer à du cuir de Picard (Yannick si tu nous lis…).

autre info au rayon médical : Yann, notre cascadeur du Stelvio, devait à cette heure, être rentré chez lui. Yann, si toi aussi tu nous lis, on pense à toi, et ton pote Jean Louis se charge de s’occuper du vin pour deux…

Présentation du jour : le groupe des verts, placé sous la baguette de la délicieuse Valérie, militante FFMC de Paris, et néophyte en matière de randos Moto Mag’.

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Elle n’a pas été épargnée par les aléas d’un Tripy farceur le premier jour, mais depuis, ça s’est tassé, et désormais son groupe trace la route sans faire de bruit, mais dans la bonne humeur.

A noter dans ses rangs, la présence de Patrick et de son 500 CB au freinage aléatoire. Par deux fois, il a dû faire intervenir son homonyme du camion assistance pour débloquer son disque avant aux plaquettes collées à l’acier. La dernière intervention de ce soir devrait normalement avoir définitivement résolu l’affaire (on en saura plus demain).

Et c’est tant mieux, car le système mis en place pour rallier le camp de base était des plus légers ! C’est ça aussi, une rando Moto Mag’, de l’imprévu à gérer, et un soupçon d’aventure.

De gauche à droite : Pierre, Valérie, Anne, Jean Louis, Jules et Patrick. Il manque Françis sur la photo, certainement parti explorer le monde sur sa Harley.

MotoMag dans les Balkans : Jour 04, Le Tyrol


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ON L’APPELAIT DÉSIRÉE !

Désirée en effet, elle l’était, cette première journée de roulage sans pluie.

Le premier coup d’oeil par la fenêtre est souvent un révélateur, en ce qui concerne la journée d’un motard en goguette. Et bien ce matin, ce premier coup d’oeil matinal, il file la banane : on a enfin du bleu en ligne d’horizon. YYYYYYYEEEEEESSSSSSSSS !!!!!!!!!!

Les groupes se reforment lorsque les motards hébergés dans l’hôtel des « solo » retrouvent ceux en couples à leur hôtel. Au revoir Bolzano, à nous la montagne !

A peine extraits de la ville, nous attaquons les lacets, et, rapidement, gagnons les hauteurs par des petites routes typiques des paysages Tyroliens, aussi exiguës que géniales à rouler.

©G. de CROP/Motomagazine

Pour qui aime le chemin des écoliers ou les routes pittoresques, les itinéraires que nous parcourrons la journée durant, sont un appel permanent à faire le grand écart entre la promenade bucolique matinée de régalade visuelle, et le plaisir du pilotage d’un deux roues en milieu « je débranche tout ».

A flanc de montagne, surveillés par la masse des sommets des Dolomites (c’est pas comme les stalag ? Y’a pas les « mites » qui montent, et les « tites » qui tombent?), nous nous enfonçons plus avant dans le cœur du Tyrol.

©G. de CROP/Motomagazine

Ca tournicote dur, et on tricote du sélecteur. Mais quel plaisir de pouvoir prendre de l’angle et de « jouer » un peu, après ces deux jours de pluie, d’adhérence précaire et de conduite sur des œufs (Isa from Sicilia, on pense à toi et on t’embrasse!).

Les groupes se doublent et se repassent en fonction des pauses panoramas, des arrêts rafraîchissement et des haltes photos, maintenant que la météo donne l’envie de prendre son temps.

Le repas du midi est assuré dans un cadre superbe, dans une auberge nichée dans les hauteurs, l’Oberegger Alm, avec des paysages étourdissants de beauté et des spécialités locales fort prisées par la troupe.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Départs échelonnés, comme de tradition, malgré une incitation à la digestion sur place, les fesses dans le gazon, les yeux perdus dans les sommets des Dolomites (Jacky, réveille toi !).

Et c’est reparti pour un tour de manège, sous le soleil !

Routes qui serpentent, trafic limité, bonne adhérence, autant de facteurs pour goûter sans retenue aux plaisirs du deux roues.

Les km défilent avec un enthousiasme non feint, et le passage de l’ex poste frontière autrichien ne change rien à l’affaire : italien ou autrichien, le Tyrol à moto c’est du bonheur en barre !

La preuve en est, c’est que nous ne sommes pas les seuls, et que c’est par paquets que souvent nous croisons des motards de tout poil.

©G. de CROP/Motomagazine

Puis, nous redescendons dans la vallée, à une soixantaine de km de notre but du jour, Villach. Les nuages jusqu’ici oubliés refont leur apparition, et une halte permet à tout le monde de s’équiper.

©G. de CROP/Motomagazine

Heureusement, nous filons plein cap vers le soleil, et après quelques dizaines de km placés sous le signe de l’humidité, tout le monde retrouve le soleil à quelques encablures de Villach et de l’hôtel Globo Piazza, terme de notre étape du jour.

Pas de chute ou d’incident majeur à déplorer ce jour, malgré un terrain de jeu pourtant incitatif, et tout le monde s’en porte pas plus mal.

Galerie Photos Balkans – Jour 04 (15/09/2015)


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MotoMag dans les Balkans : Jour 03, le Stelvio


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Mac Mahon ? TA GUEULE !!!!

Pour paraphraser le célèbre militaire : « Que d’eau, que d’eau ! ».

Réveil matinal pour tout le monde. Le pli semble pris, et il y a des kilomètres sur les parcours du jour rentrés dans les TRIPY des ouvreurs.

Néanmoins, à la sonnerie du réveil , les « tsccccchhhhhtttt » sonores émis par les voitures passant dans la rue, ne laissent guère planer de doute : les combinaisons de pluie rangées au fond des valises pour la fin du parcours d’hier, vont retrouver tout leur prestige ce matin.

Le temps du petit déj’ n’y change rien : la pluie s’est installée pour de bon. J’en ai même entendu tenter de soudoyer le grand chef-chef-oui-chef pour différer le départ de quelques heures !

Hélas, pas d’échappatoire, avec le chef, l’heure c’est l’heure.

C’est sous une vraie pluie battante que les hommes-grenou… heu, les motards, prennent l’asphalte, pleins d’espoir quant à la clémence du Dieu préposé à la météo.

Les kilométres défilent, les paysages changent, mais une donnée reste inamovible : il pleut à seaux.

Dans un tel contexte, on roule, et tout le monde s’abstient de réclamer, qui une pause clope, qui un shoot photo, qui un arrêt pour se dégourdir les jambes… On trace, en espérant que, sans pause, on finira par trouver le soleil plus rapidement.

A mi-parcours de l’étape du matin, quasiment tous les groupes se sont arrêtés au bord d’un petit lac, dans un café accueillant, dont le patron sympa n’a même pas tiqué en voyant des vagues successives de motards dégoulinants, saloper son établissement. Bel esprit d’hospitalité chez les Helvètes !

©G. de CROP/Motomagazine

Ce qui ne nous empêchera pas de faire remarquer à Jacques & Gigi, nos habitués suisses en BMW, qu’ils auraient pu faire quelques efforts niveau météo, pour une fois que la rando MotoMag’ se déplace sur leurs terres.

Gilles ayant fait « tomber son bout de pain dans sa fondue », il échappe de peu à la sanction locale : balancé dans le susdit lac avec des chaînes. Mais en contrepartie, il adopte les coutumes du cru, niveau costume, en enfilant de seyants sacs plastiques « made in Jean Luc » pour assurer l’étanchéité de ses membres inférieurs menacés de mycose imminente !

©G. de CROP/Motomagazine

Il a bien fait : moins de 10 minutes plus tard, le soleil tant espéré pointe son nez. D’abord timidement, puis de façon plus marquée en montant jusqu’au Julienpasse (2284m). Les routes ne sont pas encore sèches, mais d’un coup les sourires refleurissent.

©G. de CROP/Motomagazine

On en profite pour hausser légèrement le rythme et reprendre un peu d’angle : plaisirs de base du motardus moyennus.

Hélas, cette griserie sera de courte durée, et en nous rapprochant de la frontière italienne, nous profiterons, en plus de notre amie la pluie retrouvée, d’un brouillard épais digne d’un épisode de fog Londonnien !

©G. de CROP/Motomagazine

C’est un troupeau de Bob l’éponge qui se précipite goûter à la douce chaleur prodiguée à l’intérieur du refuge Tridentina au col Forcola. Les oripeaux sont jetés au plus près des radiateurs, et l’arrivée de la pitance fumante est signe d’un réchauffement des anatomies.

On est bien au chaud, et la pause se prolonge.

Le cérémonial du ré-enfilage des gants, bottes, blousons et vêtements de pluie détrempés, est un grand bonheur que chaque motard ne manque pas de savourer dès que l’occasion se présente. Nous ne nous en privons donc pas.

La pluie semble s’être calmée, et nous profitons d’une route en partie sèche pour avancer un peu (173 km au programme, cet après-midi).

Il ne faut toutefois pas abuser des bonnes choses, et c’est sous la pluie revenue et dans une purée de poix des plus opaques, que nous repassons un second poste de douane.

Le brouillard se dissipe peu à peu, mais pas la pluie, et l’attaque des premiers lacets du mythique col du Stelvio, nous rend amers de ne pas profiter de ces lieux sous un soleil motard.

©G. de CROP/Motomagazine

Col technique avec ses lacets en épingle et ses relances de régime incessantes, le Stelvio nous accueille avec une température de 3°, et un vent à décorner une vache des Highlands.

©G. de CROP/Motomagazine

Je prends quelques minutes pour immortaliser la montée du Stelvio côté Pile, au guidon de ma Guzzi …1200 Stelvio (l’occasion était trop belle !).

Puis c’est la redescente côté face avec de nouveau une impressionnante série de virages serrés sur près de 15 km.

©G. de CROP/Motomagazine

Particularité étonnante, chaque virage est numéroté (pour faciliter l’accès des secours?).

Et justement les secours, on va les tester de façon tout à fait improvisée, puisque Yann, un copain du groupe des « Noirs », se rate dans la descente et effectue un plongeon hallucinant dans la pente du ravin ! Heureusement, à cet endroit, les arbres sont nombreux, et vont freiner sa chute vertigineuse.

Prévenus par un local qui a vu la scène, les secours sont sur place en un minimum de temps. Remonté de l’endroit où il git trente mètres en contrebas, pris en charge, puis évacué par hélicoptère, Yann a tout du miraculé !

©G. de CROP/Motomagazine

Les nouvelles du soir seront on ne peut plus rassurantes : une simple petite fêlure à une vertèbre, avec pose d’un corset et rapatriement chez lui d’ici deux à trois jours. Ouf ! Le port d’une dorsale de qualité se justifie une fois de plus par les faits.

Pour la Suzuki Vstrom par contre, descendue 30 mètres plus bas que son pilote, les délais d’hospitalisation risquent d’être légèrement plus longs !

Impuissants, nous reprenons la route, secoués, et anxieux, dans l’attente des nouvelles de Yann. 20 km plus bas, dans la vallée, le soleil est enfin revenu, et, cette fois ci, ne nous lâchera pas jusqu’à l’arrivée.

Nous retrouvons les charmes du roulage italien, avec beaucoup de trafic et peu de possibilités de dépassement, sur les grands axes, avant de prendre des voies moins chargées pour gagner Bolzano, la capitale historique du sud Tyrol, où la troupe se scindera, les couples étant logés à l’hôtel Post-Gries, et les solo à l’hôtel Chrys.

Il est des jours où la douche du soir se mérite, et d’autres où elle est la récompense d’une journée de roulage ardue.

©G. de CROP/Motomagazine

Demandez aux participants : celle de la journée du Stelvio 2015 a toutes les chances de rentrer dans la seconde catégorie…

Et pour clore cette journée chargée, les (bonnes) nouvelles concernant Yann, nous permettent d’aller dormir les neurones pas trop agitées…

Galerie Photos Balkans – Jour 02 (13/09/2015)


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Galerie Photos Balkans – Jour 01 (12/09/2015)


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Le programme de l’édition 2015 des Balkans avec Motomag


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

J – 3 avant le départ, tous les participants ont reçu le programme et se sont donnés rendez-vous le samedi 12 septembre à Chamonix.

Avec 13 étapes et 3 100 kms et six pays traversés : Suisse, Italie, Autriche, Slovénie, Croatie et Bosnie.

Les 50 équipages prendront la route le dimanche matin pour deux semaines de voyage. La « mise en roues » se fera directement par la vallée du Valais dite aussi « vallée des abricots » puis s’enchaîneront au fil de la semaine, des lacets et des lacs de montagne, les plus grands cols des alpes.

Nous franchirons notamment le fameux col du « Stelvio », terrain de jeu des motards locaux et qui a donné son nom à une moto de la fameuse marque italienne Moto Guzzi…

Puis nous prendrons la direction de l’Autriche et redescendrons vers la Bosnie.

Nous visiterons en Croatie le parc naturel des lacs de Plitvice, qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Il sera alors temps de prendre tranquillement le chemin du retour en empruntant des routes différents de l’aller.

Retrouver le programme détaillé en lien dans l’article de présentation ici

http://www.motomag.com/Rando-Motomag-Balkans.html#.VfBaLZcaPxI

Nos partenaires pour les Balkans 2015


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Yamaha Motor France

C’est un grand constructeur historique qui devient partenaire de l’édition 2015 de notre rando. Tous les participants qui le souhaitent pourront essayer les deux modèles que Yamaha mettra à leur disposition.

La FJR 1300 est « la » grande routière de la marque aux trois diapasons. Conçue pour avaler du kilomètre, elle est dotée d’assistances électroniques tant au niveau de la partie cycle que de la cartographie moteur qui permettent au pilote d’adapter sa machine aux conditions de la route et du chargement.

La XTZ 1200 Ténéré porte un nom qui invite aux voyages plus exotiques, nous rappelant les aventures des rallyes Paris-Dakar du temps où ils se déroulaient en Afrique. Ambitionnant d’être aussi à l’aise sur autoroute que sur les pistes roulantes, les participants à la rando pourront évaluer son potentiel sur les routes montagneuses des Balkans.

Tous les jours sur le blog, les randonneurs/essayeurs d’un jour donneront leur avis par rapport à leur moto personnelle. Les passager(e)s auront aussi leur mot à dire.

http://www.yamaha-motor.eu/fr/index.aspx

TRIPY : Le GPS de vos balades inoubliables

Partenaire depuis les débuts, Tripy permet aux motards useurs de bitume, fans de tout-terrain ou amoureux de belles élégantes, fiez-vous au GPS Tripy II et vous allez parcourir des balades de rêves. Avec Tripy, c’est toujours l’itinéraire qui prime sur la destination.

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MOTUL : une entreprise d’exception dans le secteur des lubrifiants

Motul est une entreprise française présente dans le monde entier et spécialisée dans la conception, l’élaboration et la distribution de lubrifiants pour moteurs ainsi que pour l’industrie à travers son activité Motul Tech.

MOTUL met à votre disposition une gamme très large de produits pour protéger et entretenir votre moto 4-temps ou 2-temps. Du lubrifiant compétition 300V 4-temps ou 800 2-temps au nettoyant chaîne, huile de fourche ou un additif carburant, MOTUL vous offre par ses produits tout son savoir-faire et sa passion de la moto.

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Cap vers les Balkans du 12 au 26 septembre 2015


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

La 4ème édition des Randos Motomag prend la direction des Balkans.

Nous allons vous faire vivre encore une fois des moments inoubliables…Routes viroleuses au rythme de la balade, paysages à couper le souffle, passion partagée entre motards, bonnes tables, franche rigolade…

Tout ce qui fera de ces deux semaines des vacances dont vous vous souviendrez longtemps !

Ajoutez à cela, l’infrastructure rodée qui contribue à la réussite des « Rando Motomag » : le camion bagages qui transporte vos sacs, sacoches et vous permet de rouler léger pour enchaîner les virages en toute liberté… le camion mécanique et son pilote mécano chevronné qui ne laisse aucune moto derrière lui, les 2 motos de rechanges… les ouvreurs sympathiques qui vous guidentà l’aide de leurs roadbooks électroniques Tripy et vous entraînent tout en respectant votre rythme…