Rando MotoMag (jour 3) : l’arrivée au Portugal


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C’est sous le soleil (RAAAAHHHHHHHHH!!!!) que se lève la troupe, en ce dernier matin espagnol de la descente vers la pointe du continent européen.

La nuit fut bonne. Les chambres sont spacieuses, silencieuses et le couchage est top.

Après un petit déjeuner que certains (prem’s) n’hésiteront pas à garnir copieusement de tortilla con Jamon y queso et de saucisses à même de colmater une fuite dans n’importe quel estomac normalement constitué, la troupe quitte le centre de Léon avant de prendre au plus vite les itinéraires bis.

La première partie de la matinée nous fait emprunter à bon rythme des routes plates et relativement rectilignes. Le bord des chaussées est parfois agrémenté d’alignements de pylônes colonisés par des cigognes vraiment peu farouches.

En d’autres occasions, c’est une voiture banalisée dans le chemin d’un vignoble qui s’avère être un point de dépôt de valeurs sonnantes et trébuchantes pour le gouvernement, l’appareil posé sur le rétro, couplé à un comité d’accueil à l’entrée du village suivant, ne laissant aucun doute sur la nature des tractations financières possibles.

Mais bon, on a dû être raisonnables (ou impressionnants), car personne ne subit les foudres de la maréchaussée locale.

Signalée sur le Tripy, l’hacienda en ruines sur le bord de la route est l’occasion pour tout le monde de couper les moteurs et d’aller se dégourdir les jambes au milieu d’une végétation qui a gagné sur les restes de ce qui devait être une très belle propriété au temps jadis.

Castrocontrigo, quelques kilomètres plus loin, est le (« ZE ») justificatif qui tombe à pique pour encourager notre troupeau de soiffards, à aller s’humecter le gosier, par vagues successives, en profitant de l’aubaine pour apprécier à sa juste valeur la production de chocolat noir locale.

Les charmes de cette modeste bourgade …

ne suffisent toutefois pas à empêcher Nounours de nous chanter « bonne nuit les petits… Pom, Po-Po-Pom, Po-Po-Pom, Pom-Pom… »

Ensuite, au programme c’est un roulage apprécié de toutes et tous : route suffisamment tortueuse pour qu’on ne s’ennuie jamais, plus large et moins exigeante qu’hier, sans trafic, et avec toujours des petites choses à remarquer.

Pas de pause, tout le monde roule à bon rythme.

Bientôt les premiers panneaux signalant le Portugal font leur apparition.

C’est le retour de la petite route de montagne, viroleuse à souhait et technique comme on les aime, que chacun aborde selon ses envies, pépère en mode touristique, enroulé souple, ou le couteau entre les dents.

Le dernier village Espagnol, sauvage et austère…

Puis la frontière et son panneau sous lequel les Rouges, les Jaunes puis les Mauves (les Bleus de Jacky avaient déjà pris leur envol avant mon arrivée) posent fièrement.

LE PORTUGAL EST A NOUS !!!!

Une petite quinzaine de km à avaler prestement, avant que les fils spirituels d’ Asterix et Obélix (nous y associerons nos cousins helvètes, adeptes de la fondue « oh j’ai laissé tomber mon bout de pain » et du réveil au coucou, qui ne dépareillent pas la gauloiserie de l’affaire) ne se jettent à Bragança, au resto « O Javali » (« Javali » étant le terme portugais pour « sanglier »).

Une fois tout le monde dans la salle de restaurant, les portes se ferment, et le chef nous annonce une réalité cruelle : un vol a été constaté, et personne ne sortira des lieux tant que le coupable ne se sera pas dénoncé !

En effet, alors que personne n’avait rien remarqué, une heure a été subtilisée sur toutes les montres et autres smartphones de l’assistance. Moralité, il faut qu’on sache où elle est passée.

Nul ne se dénonçant, le chef-chef-oui-chef décide de compenser en accordant un repos digestif à ceux qui en formuleraient la demande.

Courte sieste en terrasse à l’abri des arbres sous le souffle rafraîchissant d’une légère brise bienvenue, puis tout le monde reprend le ruban de bitume pour une après-midi de banane…

Que vous dire à propos de cet demi-étape, si ce n’est qu’elle fut un panard de roulage absolu !!!

La centaine de km proposée au menu, fut sans nul doute dessinée par un ami des motards !

Une succession de courbes au galbe invitant à la prise d’angle sans retenue, des virages bien signalés et pas vicieux (absence de sorties de courbes compliquées à négocier), température au dessus des 20 degrés (entre 23 et 27), un asphalte accrocheur, très peu de trafic, un tracé permettant à tous les niveaux de technique de prendre du plaisir, du réfractaire à la prise d’angle jusqu’à celui qui aime à entendre chanter l’ergot de sa béquille ou de son repose-pied sur le bitume…

Pas d’arrêt-bar, même chez les Mauves, c’est tout dire !!! On a eu envie de rouler et de prendre du plaisir, point barre ! (ou point de bar, c’est au choix!)

Petit récital personnel (Pardonnez moi, mais trop de bonheur, il faut le chanter au monde !!! ) :

« ça fait au moins vingt bornes que les courbes s’enchaînent sans s’essouffler. Un festival ! J’ai la banane sous mon casque, et comme l’envie que ça ne s’arrête jamais… Il n’y a quasiment personne sur la route. Ni dans mon sens, ni en face.

Je roule comme souvent en solitaire. Reparti après la meute du resto, pour cause de rédaction de ce futur prix Pullitzer, je joue au chasse-patates, à tenter de ramarrer un groupe ayant trainaillé chez un quelconque pourvoyeur de bière fraîche, ou ayant adopté le mode « je me la joue au MotoGP en slow motion » avec cerveau en mode touristique et poignée de gaz optionnelle.

Regard au loin, il n’est quasiment pas besoin de toucher aux freins. Le v-twin de ma grosse ritale ronfle un peu plus qu’à l’accoutumée. Un coup d’œil afin d’estimer l’entrée de courbe, d’en deviner sa sortie, et, déjà, elle me saute à la gueule.

On coupe juste un peu les gaz, histoire de faire jouer le frein moteur du gros bi’… Tout à l’ancienne. Pas de brutalité. Incliner les quasi trois cents kilos de métal de ma diva d’une légère pression sur le guidon. Le grip des Pirelli Scorpion II est phénoménal. Mon enclume devient soudainement une ballerine. La rigueur de son chassis, une fois posée sur l’angle, m’incite à y aller sans retenue.

Je charge au maximum le repose pied extérieur en déplaçant légèrement mon corps. Je vis intensément l’instant.

Ma Mama semble scotchée à la route. Le crissement de l’ergot de la béquille qui griffe le bitume, me fait savoir qu’il ne faut pas chercher à en mettre plus…

Je me surprends à sourire sous mon jet.

Le point de corde est atteint, et déjà il va falloir relever miss Guzzi.

Alors sans violence, j’actionne le caoutchouc droit.

Pendant que le sol s’éloigne progressivement, le couple de tracteur de ma baleine en tutu m’arrache de la courbe dans un « BRRRRRROOOOOOOOAAAAAAAPPPPPPPP !!!! » sourd et viril, et avec ces bonnes vibrations, que seuls les adeptes des gros moteurs de caractère peuvent comprendre…

je jouis d’un pur plaisir solitaire.

Egoïste.

Je parle à ma moto. Qu’elle sache que je suis pleinement conscient du plaisir qu’elle me donne présentement.

Que ce Graal de motard, je le partage dans l’instant avec elle.

Que pour rien au monde, je ne l’échangerais pour une petite jeunette aux dimensions d’anorexique, et que son embonpoint ne me gène pas le moins du monde.

Son cœur bat la chamade dans de grosses pulsations, et fait chavirer le mien en cadence, dans les mêmes battements.

Je voudrais que ça ne s’arrête jamais.

Et ça tombe bien : la prochaine courbe est déjà là, et, tel le manège enchanté de Zébulon, on redémarre au début…

comme le chante le poète : « et ça recommence, encore et encore, c’est que le début, d’accord, d’accord… ».  »

Cent bornes de ce traitement là, vous ne signeriez pas des deux mains, vous ?

Parce qu’ici, tout le monde a approuvé le choix par des commentaires élogieux une fois l’hôtel atteint.

Et l’hôtel ce soir, il se trouve à Chaves (une étape Léon – Chaves, ça sonne un peu dictateur sud-américain, non ?). Dans un cadre éblouissant : l’hôtel forteresse Sao Francisco, sis dans un fort où eurent lieu quelques batailles Napoléonnienes au XIXème siècle.

L’envie est trop tentante, et comme la troupe est arrivée tôt à l’étape, pour cause de roulage non-stop, out le monde affiche son mot d’excuse pour se soustraire aux corvées collectives : « Pas ce soir, chef, je peux pas, j’ai piscine ! ».

Et comme de fait, l’eau se remplit rapidement, d’une nuée bruyante et exubérante de motards en quête de fraîcheur.

Bingo ! La température de l’élément liquide est plus proche de celle du Touquet que de celle de Propriano.

Mais pour les courageux volontaires qui sauront braver les frimas de cette entrée en matière, la récompense sera une douce sensation de chaleur après quelques longueurs de bassin.

Y’a pas, quand on voit les conditions dantesques dans lesquelles nous sommes condamnés à empiler les journées les unes après les autres, sous la dictature impitoyable d’un chef-chef-oui-chef esclavagiste, et dans les cadres déprimants qui nous sont proposés jour après jour, on rêve de se trouver au fond d’une mine à pousser des wagonnets, ou bien de pouvoir s’affranchir de la censure qui s’abat sur nous d’une main de fer, afin de pouvoir ouvrir internet et de lancer une pétition à la face du monde, pour que plus jamais on assiste à des scènes aussi insoutenables que celles-ci (attention jeune public, ou psychologiquement fragile. Ces images sont d’une violence et d’une cruauté quasi-intolérables).

Rien de particulier à signaler au cours de cette corvée à la pénibilité avérée, si ce n’est qu’un constat d’accident corporel a dû être rempli, en langue de plongeurs (signes avec les doigts), suite au télescopage sub-aquatique de Jacky lancé en mode torpille et d’un innocent randonneur, en l’occurrence de Jean-Claude, de son propre groupe….

Moralité de l’incident : au regard (!!!) de son grand age et de sa vue en constante dégradation, il a été décidé unanimement de doubler l’achat prévu initialement d’un labrador pour Jackinou, d’un dauphin ou d’une tortue des Galapagos, à nouer à son poignet dès lors que, désormais, il se hasardera à mettre les pieds dans un bassin…

Pendant que Philippe, notre expert ès-mécanique inspecte d’un œil de rapace (ça compense la vision de taupe presbyte (orthographe à vérifier) de son adjoint, le sus-nommé (heureux homme !) Jacky-la cataracte (dit aussi « œil de velours » ou « regard de braise ») ) chacune des machines sous l’auvent Motul…

quelques courageux partent battre la semelle histoire de découvrir les charmes de la ville.

Un ultime rafraîchissement avant l’heure du repas…

et nous nous précipitons dans un endroit sacré pour réciter le bénédicité :

Direction la salle de restaurant (quelle classe, tout de même) sous une animation musicale swingante à vous déboîter une prothèse de hanche de notre Jean-Paul !!!!

Et c’est la clôture des hostilités, dans le bruit des mandibules qui mastiquent, de cette journée somptueuse de plaisirs en tous genres…

hey, les gens…. Restez connectés ! Il paraît que demain ça continue….

(NB : soirée bien occupée à l’atelier mécanique, sous l’auvent Motul, avec vérification générale des pressions d’air, contrôle des niveaux d’huile et bricoles à la carte. Signalons l’appoint de liquide de refroidissement dans la MT-07 de Claude, et la purge du frein arrière du Harley de Gilles).

Rando MotoMag Portugal (jour 2) : le touriste en scooter


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Le motard est un être simple qui sait se satisfaire de peu.

Prenez au réveil un motardus vulgaris, attendez qu’il ouvre un œil (voire même deux s’il est dans un état de forme exceptionnel) et laissez le en faire usage pour se faire une idée des perspectives extérieures.

C’est bête comme chou, mais si la lumière est lumineuse, notre gaillard a toutes les chances d’afficher un sourire béat, à la limite du « grand nigaud », signe que la journée s’annonce sous des auspices les plus prometteurs.

Eh bien ce matin, c’est un YYYYYEEEESSSSS ! Général qui résonne dans les couloirs de l’hôtel à Lierganes, devant le ciel d’azur et le soleil qui amorce sa lente montée au zénith.

Personne ne traîne. La motivation générale est nettement plus à l’impatience qu’hier face au ciel bouché qui ne nous a jamais lâchés.

Nouveauté du jour, vu que sa 650 est indisponible pour un temps certain, et que la 1000 SX dans le camion est d’une prise en main qui ne lui inspire pas plus confiance que ça, Isa glisse dans le camion bagages, et Olivier enfourche désormais la 1000 SX pour ouvrir le groupe des Rouges.

Pause carburant dès le départ pour les deux groupes n’ayant pas pu le faire hier soir, et on attaque rapidement les choses sérieuses.

Notez la technique de Guy qui a misé sur la légèreté et la facilité d’utilisation avec un scoot Honda 300, et qui palie à la contenance réduite de son utilitaire urbain, par l’adjonction d’un réservoir d’appoint (au début, je pensais qu’il ne se déplaçait jamais sans ses prélèvements d’urine, à des fins médicales en cas d’accident…. Mais ses petits camarades qui le connaissent bien m’ont expliqué l’origine de la chose).

Un peu de plat semi urbain en matière de hors d’œuvre, et bientôt on tape dans le dur, avec de la petite route bien escarpée.

Ici, les Rouges goûtent au plaisir du roulage en mode ombragé. Y’a de la pente, ça tournicote, et c’est étroit : tout ce qu’on aime !!!

même le camion méca doit rentrer les épaules pour passer là…

Peu après, le pauvre Philippe devra assurer le coup en se laissant glisser au frein moteur sur une courte mais impressionnante pente viroleuse, bétonnée et striée.

Pas d’inquiétude, tout s’est bien passé ! Il n’y a en fait, qu’à se laisser couler sur le frein moteur, et on arrive en bas avant d’avoir eu le temps de se poser trop de questions.

Une fois regagnée la civilisation, le Tripy me signale la présence du 1er bar, et… bien évidemment, j’y retrouve les Mauves attablés. Ça doit faire trois quart d’heure qu’on est sortis du petit-déjeuner, et déjà les soiffards réclament une réhydratation.

Ici, on les voit accepter la proposition de consommer un produit local proposé par le serveur, et présenté en photo sur son smartphone. Le bec sucré collectif opte pour la commande d’un gâteau pour le groupe.

Quelques minutes plus tard, quelques heureux volontaires auront la chance et le loisir de se délecter d’une délicieuse omelette au poisson !!!! Bonne pioche, surtout moins d’une heure après le café au lait / croissants…

Je laisse là mes zozos, tout à la joie digestive matinale de leur tortilla aux produits de la mer, afin d’essayer de retrouver d’autres couleurs.

Bien plus loin, je finis par retrouver les Jaunes de Jean-Jacques et les Bleus de Jacky, qui redécollent de concert d’un établissement ayant vocation à étancher la soif des voyageurs.

Mais j’y retrouve aussi deux fort beaux spécimens de reliques à quatre roues, participants d’une épreuve locale, la « Via Iberica ». Les autres sont déjà passés, mais même si ça n’a pas deux roues, l’occasion est trop belle de se pencher très brièvement sur ces beautés d’un temps révolu.

Plus loin nous quittons la vallée, pour reprendre de l’altitude via une petite route signalée comme étroite.

Un moment de roulage fort prisé de tous nos participants (ici quelques Jaunes et Bleus)

La montée se fait à son rythme, dans des décors qui ne sont pas sans nous suggérer quelques paysages hexagonaux. Ici, les Rouges suivis comme leur ombre par un autochtone des plus accrocheurs….

Un peu plus haut, tout ce petit monde se pose pour embrasser la vue depuis le barrage avant le village de La Laguna.

Dernier coup de rein pour plonger dans la vallée, afin de conclure cette matinée de plaisir, au restaurant Paco Wences, dans le village bien nommé de Potes…

Repas point trop chargé, mais de bonne tenue, assez vite expédié, de telle sorte que tout le monde reprend la route sans affoler la pendule du chef-chef-oui-chef.

Alors là les p’tits loups, je vais vous le dire tout de suite, cet AM c’est régalade totale !

Des routes variées mais alternant le roulant et le technique, dans les vallées ou sur les hauteurs, au bord de l’eau ou dans des gorges… Sous un soleil bienveillant, on en a pris plein les mirettes !

Un début d’étape en mode sport pour certains, où quelques bourres bien saignantes seront relevées par le comité de surveillance, avec une montée finale jusqu’au panorama « de la biche », avant Portilla de la Reina, où plusieurs motos laissèrent quelques bouloches de gomme (les mauves furent de tous les bons coups, me suis-je laissé glisser à l’oreille).

Pendant que ces derniers immortalisent à leur façon le rendez vous avec la biche de Bronze surveillant la vallée (il aura fallu à ce sujet, extirper not’ bon chef qui avait trouvé le moyen de se coincer une botte entre les jarrets du gracile quadrupède, et que nous aurions récupéré là au passage de la seconde session de juin, sans l’intervention généreuse de quelques nobles âmes à la vocation secouriste), c’est sur un mode beaucoup plus placide qu’arrivent à leur tour les Jaunes et les Bleus.

Pas d’embouteillage au point photo, c’est ça une organisation qui roule !!!!

On se régale les rétines en arrivant sur le lac de Riano. Pas d’envie de mettre du gaz, on fait durer le plaisir, histoire de profiter au maximum de l’instant.

Guère plus loin, on saute de nouveau sur les freins histoire de profiter du coup d’œil depuis le barrage au dessus de Las Salas. Les Rouges y prennent la pause avec une bonne humeur qui contraste singulièrement avec les mines fermées de la veille (l’humidité doit rétracter les pores de la peau, certainement).

Cette fois ci on quitte définitivement les hauteurs afin de plonger dans la vallée qui nous ramène vers Léon. El camino de Santiago : Le chemin de St Jacques de Compostelle, balisé tout du long, et assidûment fréquenté.

Aujourd’hui les pèlerins sont Français, arborent une chatoyante couleur mauve, et avec une ferveur quasi-religieuse, s’adonnent à la dégustation des breuvages et mets locaux. La patronne de l’Oasis, petit coin de paradis et de verdure rafraîchissante dans la chaleur ambiante, est tenu par une dame d’origine Belge qui n’a pas mégotté son plaisir à communiquer longuement dans la langue de Beaudelaire, qu’elle manie à la perfection !

Une brève pause photo sur la portion finale, histoire d’immortaliser un des nids de cigognes croisés, et c’est le rush vers l’hôtel, afin de bénéficier du quartier libre de la fin d’AM, en vue de visiter le centre ville historique de Léon.

Par petits groupes, en solitaire, à pieds ou en petit train, la meute file découvrir le palacio de los condes de Luna, la catedral de Léon, la Basilica de San Isidoro, le palacio de los Guzmanes,la casa de Botines, les petites ruelles typiques, les bars, leur bière et leurs tapas…

A 21h, tout le monde est rentré pour le repas (léger) du soir, et le traditionnel « after » où on discute de tout et n’importe quoi.

Une nouvelle nuit à se préparer pour une nouvelle journée de découvertes.

La dernière avant la découverte du Portugal.

Buena Noche, Signor y signora. Hasta manana.

NB : notre Philippe a encore dû ouvrir le camion une paire de fois ce jour. Pour un rajout d’huile dans les entrailles du flat 1150 de Jean-Luc, généreusement sollicité ce jour (le flat, pas Jean Luc hein…), et pour une paire de Rilsans sur la plaque baladeuse de mon Stelvio, ainsi qu’un resserrage en règle de la pédale de frein arrière en quête de liberté, sur la même native de Mandello. Ah ces ritales, du tempérament et des good ol’ vibrations à tous les étages…

Oui je sais, avec des loustics pareils, il faut toujours être derrière eux ! le moindre moment de relâche, et tu les retrouves allongés à l’ombre en train de se la couler douce…

Heureusement, la hiérarchie veille !