La Nationale 7 à parcourir en photos et dessins


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La Nationale 7, qui relie Paris à la frontière italienne, du côté de Vintimille, via Roanne, Lyon, la vallée du Rhône et l’Estérel, est la plus mythique des routes françaises. Celle des grandes transhumances estivales, chantée par Charles Trenet, et revisitée ici par Thierry Dubois dans un ouvrage à parcourir entre photos et dessins, qui remuera les souvenirs de bien des motards.

Vous avez parcouru la Nationale 7 sur la banquette arrière de la Peugeot 404 de Papa et sur votre première Honda 500 Four pour descendre sur la Côte ; ou plus récemment en sportive pour vous rendre sur le circuit de Nevers Magny-Cours ?

La N7 n’existe plus, elle est désormais morcelée en routes départementales plus anonymes, et nombre d’entre nous empruntent l’autoroute payante pour rallier plus vite les lieux de villégiatures. Alors cet ouvrage sur la Route bleue, même s’il n’est pas spécifiquement consacré à un parcours à moto, fera assurément remonter plein souvenirs à beaucoup d’entre vous !

Thierry Dubois s’est en effet attaché à rassembler nombre d’illustrations d’époque (cartes postales, photos de famille, coupures de presse, publicités) complétées par ses propres dessins – dans un pur style école belge – pour nous faire revivre les grandes migrations vers le Sud avec embouteillages monstres, arrêt nougat à Montélimar, accidents mortels en Ford Vedette ou en Maserati, aussi, et trempette dans la Méditerranée.


L’auteur s’est également attaché à retracer l’histoire de la N6, qui joint l’obélisque de Fontainebleau à Lyon via la vallée de l’Yonne et le Morvan et non pas par la vallée de la Loire. Une route plus empruntée que la « 7 » à partir dès les années 60 et qui reste pour nous motards un vrai moment de bonheur : 230 km de virages de Sens à Chagny quasiment sans rond-point « verrue » (zone commerciale) ni feu rouge. Et bien peu de radars…

Un livre à caractère historique, soit, mais qui donne envie de prendre le guidon dans la foulée pour (re)découvrir notre patrimoine, de vieux restaurants routiers en distributeurs d’octane abandonnés.

Livre : « C’était la Nationale 7 », par Thierry Dubois, éditions Paquet ; 24 x 32 cm, 210 pages, 30 euros. Disponible dans la Boutique Motomag.com

Beau livre : 100 ans de moto en un volume


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100 ans de motos réunis en un livre, voilà une gageure ! Cet ouvrage présente des engins connus des spécialistes tels l’Ariel Square Four, la BMW R 69 S ou la Ducati Desmosedici RR, et l’historique synthétisé en 61 motos est finalement bien réalisé avec de nombreuses photos pleine page de qualité, des dessins et des illustrations d’époque surprenants.

L’introduction nous replonge dans les querelles scientifiques du 19e. Et l’auteur, transalpin, de nous rappeler que si le premier deux-roues à moteur est français et la première moto à essence allemande, le moteur à piston lui, est né en Italie. Un siècle de passion vous dit-on…

L’auteur, Luigi Corbetta, est journaliste spécialisé en moto. Son amour pour les deux-roues, né dans sa jeunesse et intensifié lors d’études en mécanique, l’a conduit à pratiquer le tout-terrain en compétition, mais aussi la moto de route. Il collectionne par ailleurs des motos anciennes.

« Motos de légende, un siècle de passion », par Luigi Corbetta, éditions Atlas ; 27 x 31 cm, 316 pages, 29,99 euros, en vente dans la Boutique Motomag.

Beau livre : Steve McQueen, la moto et le cool


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McQueen, l’icône sixties, revient à la mode avec l’essor du vintage. Sa passion pour les sports mécaniques, et la moto en particulier, est déjà déclinée dans de nombreux ouvrages. Mais on le découvre, dans ce beau livre en noir et blanc épuré, photographié par son ami Barry Feinstein. En voiture, surtout, mais aussi au guidon d’une Bonneville.

Barry Feinstein est une légende de la photo rock des années 1960. Photo.fr nous apprend qu’il a notamment photographié Janis Joplin un jour avant sa mort en 1970 pour la couverture de son album « Pearl », George Harrison pour son premier album solo et Bob Dylan pour « The Times They Are a-Changin ». Il compte plus de 500 couvertures d’albums. A Hollywood, il a immortalisé Marlon Brando, Judy Garland, Barbra Streisand et Steve McQueen.

Steve McQueen et Barry Feinstein étaient unis par une profonde amitié. Tous deux possédaient une approche décontractée de la vie, une passion pour les voitures rapides et les motos. Ce lien qui les unissait se ressent à travers ces photos et l’intimité qu’elles dégagent.

Steve McQueen est représenté lors de ses courses de voiture, sur ses motos, lors du tournage de son film emblématique Bullit, et aussi lors de ses moments de détente, seul ou avec son fils. Les photos prises par Feinstein de McQueen entre 1960 et 1968 sont restées inédites jusqu’à ce jour, le photographe les ayant toujours gardées pour lui.

Le cool, dans toute sa splendeur…

« Mc Queen inédit » par Barry Feinstein, éditions Premium, 28 x 23,5 cm, 140 p., 35 €.

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Livre sur Harley-Davidson : un cadeau poids lourd !


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Que Harley-Davidson soit sanctifié ! Ce gros ouvrage qui pourra faire un cadeau de poids (3,6 kg s’il vous plait !) contient pléthore de photographies intéressantes montrant l’univers de la célèbre marque américaine… ses motos, son musée, ses 110 ans d’histoire, son « peuple de la Harley », ses customs aux décors souvent sataniques, et même sa bénédiction par le Pape François (en 2013 à Rome, lors de la célébration des 110 ans), sur laquelle on s’étend royalement en 12 pages.

Le photographe Albert Saladini, auteur du texte et des images, manifeste un tel parti-pris en faveur de l’emblème étasunienne que l’on pourrait penser qu’elle est le commanditaire de la publication. Il n’en est d’ailleurs pas à son premier ouvrage hommage au twin de Milwaukee : en 1993, il signait déjà « Les Plus Belles Harley-Davidson, les 90 ans d’une Légende », chez Solar.

Un editing plus fouillé aurait néanmoins évité quelques coquilles et la platitude, sinon l’approximation de certaines légendes. Quant à l’histoire, le néophyte y apprendra les grandes lignes mais devra compléter avec des bouquins, s’il en existe, un peu moins enthousiastes et un peu plus historiens.

« Harley-Davidson, 110 ans d’Histoire avec un grand H » par Albert Saladini, Éditions de Borée, 373 pages 30 x 33 cm et 3,6 kg, 49 €.

Idée cadeau : découvrez les livres traitant de moto en vente dans la Boutique Motomag ; par exemple : le tour du monde sur une Harley-Davidson d’Eric Lobo ; un voyage en photos sur la Route 66 aux States ; l’ouvrage « 1.200 Motos de Légende » aux éditions Larousse.

Beau livre : l’âge d’or de la moto française


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Terrot, Monet-Goyon, Motobécane, Kœhler-Escoffier…. Entre 1890 et 1960, l’industrie motocycliste française était créative. À travers 178 motos, populaires ou exceptionnelles, ce livre retrace cet âge d’or. En dehors de quelques erreurs, il le fait bien même si les connaisseurs trouveront que des machines remarquables manquent à l’appel. Très bien illustré, c’est une bonne première approche d’un sujet par trop fourni pour se résumer en un seul bouquin.

« L’atlas, l’âge d’or de la moto française », éditions Atlas, 23 x 39 cm, 239 p., 29,99 € en vente dans la Boutique Motomag.com.

Beau livre : « Motos rétro » la bonne surprise de l’hiver


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En 160 pages d’un format presque carré, ce joli bouquin illustré de belles photos ravira les amoureux de motos anciennes, celles qui sentent l’huile, la fonte et un peu l’essence.

Essentiellement anglaises, parfois américaines et un peu italiennes, françaises ou japonaises, les motos présentées s’accompagnent d’une petite histoire sur leur propriétaire qui en est forcément amoureux.

Au fil des présentations par double-pages, elles apparaissent dans leur « vie de moto » : sur une route bucolique, alanguie sur leur béquille au retour d’une balade dans le couchant ou au repos à l’atelier, entourées d’outils patinés. On n’achètera pas cet ouvrage pour en apprendre davantage sur tel ou tel modèle et ses caractéristiques techniques, mais juste pour le parcourir à l’envi, comme on écoute un bon vieux disque, tranquille, en rêvant à ces belles bécanes qu’on imagine gronder dans la campagne un soir d’été.

« Motos rétros » par Chris Haddon et Lyndon McNeil, éditions Hoëbeke, 22,5 x 19 cm, 160 p, 25,50 €. En vente dans la Boutique Motomag.com.

Peinture : la moto de ses rêves dans son salon


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La moto de ses rêves dans son salon, c’est possible grâce aux peintures de Mechanics Art. Après de longues années passées dans la pub comme «roughman», Franck Stephan a décidé de replonger dans le monde de l’illustration. Pour notre plus grand plaisir, Franck vient de s’attaquer à la réalisation de machines mythiques : Triumph X75, Triumph T150 Trident, Kawasaki 750 H2 et Vincent HRD en noir et blanc.

Chacune de ces images nécessite une centaine d’heures d’un travail de bénédictin ! Ce diplômé d’Arts-déco peint à l’huile, à l’aquarelle ou plus simplement, dessine au crayon pour restituer les belles matières telles l’alu poli, le chrome, la tôle émaillée, le cuir ou le bois. Un parti-pris hyperréaliste qui sied parfaitement à la mécanique moto.

Franck peut travailler sur commande, réalisant la peinture d’un véhicule précis, mais il propose également des reproductions de ses toiles, imprimées avec grand soin sur un papier 320 g à la texture très fine. Ces illustrations sont disponibles en tirage limité (100 exemplaires) et signé. Mechanics Art peut même se charger de l’encadrement si le client le désire.

Infos et commandes sur www.mechanicsart.com

Tarif pour la France : format 30 x 40 cm : 90 € TTC + 9 € de port ; format 20 x 30 cm : 60 € TTC + 8 € de port ; format 30 x 40 cm (au crayon noir) : 45 € TTC + 9 € de port ; format 20 x 30 cm (au crayon noir) : 30 € TTC + 8 € de port.

Bande-dessinée : « Avec Marc, des fois, on s’échappait… »


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« La Conquête de l’Ouest », le tome 3 de la série BD « Je Veux une Harley », est l’une des meilleures ventes de livres moto de cette fin d’année. Rencontre avec Frank Margerin, dessinateur de talent plutôt amateur de motos anglaises, qui transforme le chrome en or.

Deux ans et demi après la sortie du premier tome de « Je veux une Harley », voici déjà le troisième. Cuadrado et toi êtes des stakhanovistes de la BD ! Combien de temps nécessite la confection d’un album ?
Il faut un an pour le réaliser : trois mois pour l’écriture du scénario et l’esquisse des premières planches, neuf de plus pour dessiner la totalité. Je réalise moi-même dessin et couleur. Là, j’ai d’abord rendu les quinze premières pages en couleur, puis le reste de l’album (46 pages au total) d’une traite. Je me suis tapé quinze jours de colorisation d’affilée, je n’en pouvais plus…

Cette fois, votre héros et ses copains donnent dans l’exotisme : le grand voyage en Harley !
Oui, nous avons traité d’un des clichés du milieu biker : le rêve de rouler un jour dans l’Ouest américain, de voir le Grand Canyon… C’est un fantasme pour beaucoup de motards en général.

Quelle est votre source d’inspiration, vous connaissiez la Route 66 ?
Nous avons fait le voyage en 2013. Dans cette série, on s’inspire du vécu. Nous sommes passés par un tour operator spécialisé, USA Moto Riders. On roulait sur une Harley-Davidson Electra Glide Classic.

Vous avez voyagé à deux, comme un vieux couple ?
Un jeune couple, trois ans de vie commune ! On partageait la même moto, et aussi les mêmes chambres dans les motels, avec les ronflements…

Vous avez parcouru la Route 66 dans sa totalité, de Chicago à Los Angeles ?
Non, nous avons suivi une boucle de L. A. à L. A., en passant par des morceaux de Route 66. La totalité fait 4.000 km, il faut du temps et ce n’est pas intéressant partout. Le fait de passer par un tour operator nous a permis de mettre en scène la vie de groupe. On a un peu transformé le vécu : sur les huit Français qui faisaient le voyage avec nous, il n’y avait pas une femme. On a donc rajouté Tanie, la femme de Marc (le héros), mais aussi d’autres caractères que les lecteurs apprécieront…

Il y a beaucoup d’humour sur le couple homme-moto, mais aussi sur le couple homme-femme. Les hommes s’en sortent bien…
Le rapport dans le couple est le fil conducteur de cette série. Or, ce genre de voyage, avec le cul sur la selle toute la journée, c’est surtout une affaire d’hommes. Ils veulent être entre copains, et on peut le comprendre. Nos personnages féminins apportent un regard critique sur ce trip masculin. Quand les mecs rentrent dans une boîte à strip-tease, c’est sûr qu’elles ne vont pas cautionner…

Vous aviez une Harley pour deux, qui conduisait ?
Cuadrado a plus l’habitude que moi de conduire ces gros engins, il tenait donc le guidon la plupart du temps. Sur cette moto, on est tellement bien derrière qu’on n’a pas forcément envie de conduire. Surtout que la plupart des routes sont de longues lignes droites ennuyeuses. Ce qui est amusant là-bas, ce sont les enchaînements de ligne droite… J’étais derrière, et ça tombe bien car je prenais des photos qui m’ont servi pour dessiner ensuite.

Ton impression de l’Ouest américain ?
Les routes sont souvent en parfait état. Il y a beaucoup de lignes droites, mais les paysages sont magnifiques.

Est-ce que la moto offre des rencontres particulières ?
On roulait en groupe avec un guide, on avait un timing précis à respecter, du coup on n’échangeait pas beaucoup avec les autochtones. Mais si tu es seul, oui, à moto tu peux parler aux gens plus facilement.

Avez-vous rencontré des figures de la route ?
Desert Doctor, c’est marqué sur son réservoir ! Un motard qui sillonne le désert sur une vieille Harley à fourche Springer. Il se présente aux autres motards et propose son aide en cas de pépin. On l’a mis dans la BD. Et sinon, Angel Delgadillo bien sûr, le barbier qui a fait renaître la Route 66 sous sa forme touristique. C’est lui qui a inspiré le dessin animé « Cars ». Un vieux très sympa !

Vous avez vécu l’orage de grêle, comme dans la BD ?
On avait une tenue de pluie, mais dans la voiture du guide. Or on venait de perdre le groupe parce qu’on était sorti en retard d’un café. On a parcouru 50 miles à fond pour les chercher, sans succès. Et arrive le gros orage… En fait ils nous attendaient derrière ! Les joies du voyage en groupe…

Vous utilisez le réel avec une pointe d’ironie et d’auto-dérision…
C’est de la bande-dessinée humoristique. Nous n’avons pas vécu un trip d’aventuriers, nous assumons le côté tour operator de ce voyage. C’est hallucinant : le moindre pépin mécanique, et tout est remis en question car le guide n’a aucune notion de mécanique. Il est perdu s’il n’arrive pas à joindre l’assistance sur son portable.

Les motos sont dessinées avec le respect du détail qu’on te connaît. Mais les cuirs sont d’un noir luisant, sans un écusson. Pourquoi ?
J’ai été paresseux sur ce coup, normalement je dessine tous les patches, mais là t’en sors pas, les harleyistes en ont plein ! Nos lecteurs notent tous les plans et nous font des reproches sur le fait que d’une case à l’autre, l’écusson est différent… Donc, les gilets sont vierges.

Vous avez assouvi un rêve de môme, en faisant ce voyage ?
Ah oui ! Après, la solution tour operator, il y a le pour et le contre. C’est très confortable, tu ne t’occupes de rien, mais ce n’est pas de l’aventure. Nous avons visité tous les sites touristiques, où les Américains ont tendance à recréer artificiellement les ambiances. Ils mettent de fausses épaves ici et là… Si tu veux bien manger, il faut en sortir car les restos c’est l’abattage, surtout pour moi qui ne suis pas fan des sandwiches. Avec Marc, des fois, on s’échappait…

« Je Veux une Harley, tome 3 La Conquête de l’Ouest », scénario de Marc Cuadrado et dessins de Frank Margerin, éditions Dargaud, 46 pages, 11,99 euros ; en vente dans la Boutique Motomag.com.

A lire, le portrait du scénariste de « Je Veux une Harley », Marc Cuadrado, dans le n°313 de Moto Magazine (déc. 2014), en vente dans la Boutique Motomag.

BD : le double de Steve Mc Queen est un gentil looser !


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Le dessinateur Satô revient, au guidon d’un album BD, le tome 2 des aventures de Steve Mc Twin. Mais attention, le double de Steve Mc Queen, un motard, est un gentil looser qui a maille à partir avec les forces de l’ordre, et dézingue à tout va les radars et autres aberrations de la sécurité rentière. Toute ressemblance avec les Motards en Colère ne serait pas si fortuite et involontaire…

L’album « Steve mc Twin #2, Ze cartoon » est un recueil de dessins motos (sur une ou une demi page) prétextes à des gags bien sentis sur les sujets de prédilection de l’auteur : la répression routière abusive, l’usage du texto en auto, la chasse effrénée au débridage des moteurs, les motards sur Facebook, les bikers de la kustom-kulture, les Motards en colère… Sato est éclectique, au point de faire figurer la FFMC dans plusieurs de ses planches ! Il faut préciser qu’il est lui-même adhérent de l’antenne du Rhône…

Passionné de compétition moto, le dessinateur est aussi un vrai supporter du team GMT 94 dont il met en scène la Yamaha R1, championne du monde d’Endurance 2014, dès la couverture. Et celle qui la chevauche est bien plus sexy que Christophe Guyot ! Il dessine, avec le même bonheur, la Geco d’Eric Offenstadt, Rossi en virage… et pleins de motos sportives, japonaises ou italiennes, dernier cri ou vintages.

Sato invite aussi dans ses pages des personnalités étonnantes, telles Peter Falk (Colombo), David Caruso, Tom Cruise Arnold Schwarzenegger et… Jésus qui, comme chacun sait, était un sacré motard !

La précision du trait est remarquable, même sur les choppers Harley et les motos de gendarmes, c’est tout dire…

« Steve Mc Twin, tome 2 Ze Cartoons », par Satô, éditions Dargaud ; 48 pages, 21 x 29,7 cm, 11,90 euros. La bande-dessinée est en vente sur la Boutique Motomag.com.