Cinéma : « La Motocyclette » ou la chevauchée érotique de Marianne Faithfull


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Motomag.com propose à la vente le DVD d’un film culte, « La Motocyclette » avec Alain Delon et Marianne Faithfull ; film lui-même inspiré du roman éponyme, écrit par André Pieyre de Mandiargues. Au cinéma, c’est le réalisateur britannique Jack Cardiff qui s’est mis derrière la caméra, en 1967.

L’une des curiosités de cette fiction est d’ailleurs d’entendre notre Delon national se débrouiller dans la langue de Shakespeare. L’autre, c’est Marianne Faithfull. La sculpturale égérie des sixties arty ferait chavirer le cœur de n’importe quel pilote. Alors celui de Delon…

En dehors de cela, « La Motocyclette » est un vrai film moto, doublé même d’un manifeste féministe. Oui, n’ayons pas peur des mots ! En 2015, elles ne sont déjà pas nombreuses au guidon (les femmes représentent environ 10 % des passages de permis moto) ; mais à la fin des sixties, croiser une conductrice sur deux roues était tout simplement singulier. De surcroît, au guidon d’une imposante Harley-Davidson Electra Glide. Même si Bardot s’était vantée, la même année, d’en conduire une elle aussi pour les besoins d’une chanson de Gainsbourg devenue fameuse…

L’indépendance de la jolie Rebecca, campée par une Marianne Faithfull en pleine ascension grâce aux Rolling Stones, ne s’arrête pas à ne plus connaître personne en Harley-Davidson. Au lit en compagnie de l’homme qu’elle vient d’épouser, elle fantasme sur un beau brun, dompteur de cirque, qui la fouette ; elle se lève puis enfile, à même sa peau nue, une combinaison de cuir moulante à rendre dingue un eunuque. Elle court au garage, démarre sa Harley et s’enfuit du pays des rêves vers une réalité qui revêt le même visage brun aux yeux bleus, celui de Delon en l’occurrence.

A coup d’images saturées psychédéliques succédant à divers plans de la dame à la moto, on suit la trajectoire de Rebecca, oscillant entre espoirs oniriques et retours sur terre.

Jeune femme libre, belle, motocycliste circulant à vive allure, cette héroïne est-elle le reflet d’un accomplissement ou le simple fantasme d’un auteur masculin, André Pieyre de Mandiargues, dont l’œuvre a inspiré ce film ? Chacun se fera sa propre opinion.

Côté moto, on apprécie la lecture des paysages que propose Jack Cardiff, usant à bon escient de l’hélicoptère pour montrer la Harley-Davidson évoluant au petit matin sur d’agréables petites routes entre Suisse et Allemagne.

Anecdote, au passage : le conducteur qui assurait la doublure de Marianne serait, si l’on en croit la légende, le champion du monde de vitesse 125 cm3 en 1967, Bill Ivy, affublé pour l’occasion d’une perruque blonde. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit pas de Marianne Faithfull, qui conduirait en personne.

Le gros plan en contre-plongée de son visage extatique quand elle est au guidon, qui revient souvent, a le mérite de montrer l’impeccable dessin de ce faciès entouré d’or, et coiffé d’un heaume d’extra-terrestre intégrant un plastique translucide en guise de lunette, permettant d’admirer de jolis yeux humides de bonheur.

On sent que l’actrice n’est pas à sa place au guidon large de la Harley, mais allez savoir pourquoi, on ne lui en veut pas. Et le réalisateur a traité la moto avec respect : sur la selle, son héroïne vit, respire et aspire au plaisir.

Cela se confirme lors des scènes où Delon est au guidon d’une magnifique Norton Atlas, moto devenue culte, elle aussi. En plein hiver, l’acteur (ou sa doublure), transportant sa belle vers un nid douillet où butiner en paix, évolue avec dextérité sur une route enneigée.

« Traite la moto comme une personne, elle te le rendra », explique Delon à Faithfull. « La moto est plus proche de toi que n’importe qui. Les sensations sont entre tes cuisses ».

Film psychédélique, érotique, récit à fantasmes, « La Motocyclette » est devenu culte au fil du temps. Le voir donne envie de relire le roman à sa source.

Pour se mettre l’eau à la bouche, voici le trailer

Cinéma : « La Motocyclette » (« The Girl on a Motorcycle »), réalisé par Jack Cardiff, avec Marianne Faithfull, Alain Delon, Roger Mutton, Marius Goring ; 15 €, en vente dans la Boutique Motomag.com.

À découvrir dans la Boutique Motomag.com, notre page dédiée aux DVD moto.

Et vous, avez-vous aimé ce film ? N’hésitez pas à laisser ici un commentaire, votre propre critique et votre analyse !

Livre moto : trois décennies de collectors BMW


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A travers l’ouvrage sobrement intitulé Motos BMW 1938-1969, l’éditeur ETAI entend faire une photographie, en grand angle et de précision, sur trois décennies primordiales de la marque bavaroise. Les BMW fabriquées entre ces années 1938 et 1969 sont en effet devenues des collectors très cotés.

La meilleure raison à cela est qu’elles sont, parmi les motos anciennes, les plus fiables et les plus utilisables en usage tourisme. Leur prix élevé implique qu’il vaut mieux bien les connaître et ne pas acheter à la légère.

Aide précieuse, ce livre précis voire minutieux, et très bien illustré, raconte leur histoire et celle de leur mécanique. En dehors de quelques approximations de correction, c’est un ouvrage bien édité, et très documenté, comme le montre ce somptueux « éclaté » de moteur de R 51/3, donnant tout son sens à la mécanique du flat twin.

Aussi sérieux et passionné que l’étaient les ingénieurs BMW de cette époque, l’ouvrage, encyclopédique, est à recommander à tous les vrais amateurs d’histoire de la moto.

L’auteur, Constantin Parvulesco, a également signé chez ETAI le livre remarqué « 50 ans de motos russes », chroniqué dans le numéro de février 2006 de Moto Magazine (n°224).

Grand reporter mais aussi motard, il a parcouru des milliers de kilomètres à travers l’Europe, au guidon de ces deux-roues qui le fascinent, qu’ils soient de marque Ural, Dnepr ou BMW.

Livre : « Motos BMW 1938-1969 », par Constantin Parvulesco, Éditions ETAI, 160 pages, 26,7 X 25,5 mm ; 39 €.

A découvrir, la page Livres de la Boutique Motomag.com

Polar : Surf City, le premier roman du scénariste de Sons of Anarchy


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A l’heure où la série télé Sons of Anarchy cartonne, il est de bon ton de relire Surf City, un polar écrit en 1984 par Kem Nunn. Nunn, auteur motard qui case des bikers dans ses romans policiers, est depuis devenu scénariste de Sons of Anarchy. La boucle est bouclée.

Surf City, premier roman de Kem Nunn, a donc été rédigé voici 30 ans. Il précède La Reine de Pomona, chroniqué dans Moto Mag’ n°219 (juillet 2005), mais aussi Le Sabot du Diable. Voici trois décennies, Nunn distillait le noir du cambouis dans le bleu de l’océan.

Son personnage principal, Ike, un paumé du désert dont le seul don est de savoir régler à la perfection les twins knucklehead, doit se rendre dans une ville de la côte ouest où les surfeurs sont loin d’être les gentilles petites têtes blondes qui ornent les couvertures des magazines. Outre ces hommes et femmes en short de bain, il y croise rapidement des bikers, marginaux dans une cité balnéaire tournée vers la mer, engagés dans la criminalité, mais qui ne sont pas forcément les plus violents, ni les plus dénués de valeurs.

Entre pétarades des Harley et bruit des vagues, Nunn, de son style épuré et direct, désenchanté, assène une ligne de vie qui se dilue aux confins des sensations extrêmes. Drogues, sexe et sèche mélodie du bicylindre en V font le sel de cette écriture agitée qui, comme la mer, brise les rêves et les corps des jeunes américains en quête d’une vie moins monotone.

Polar : « Surf City » par Kem Nunn, éditions Folio Policier ; 340 pages, 10,8 x 17,8 cm, 6,20 euros.

Les DVD de la série Sons of Anarchy sont disponibles dans la Boutique Motomag.com

BD : Coluche rentre dans les cases


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Raconter la vie de Coluche en 88 pages de bande dessinée (BD), voilà qui relève du challenge tant l’humoriste a plutôt bien rempli ses journées, même s’il n’a vécu que 41 ans. Mais cette biographie a le mérite de faire entrer Coluche dans les cases, et se lira en tournant la poignée de gaz… à fond, comme l’appréciait le motard qu’il était, même si l’ouvrage ne se conservera pas aussi longtemps dans une bibliothèque que le livre « Coluche » de Philippe Boggio (1991, J’ai lu), ou le « Dossier Michel Vaillant » publié par Graton en 2011.

Ce dernier ouvrage, mêlant témoignages, dessins et récits, avait l’intérêt de s’intéresser uniquement à la passion pour l’automobile et la moto de Michel Colucci. Dans la BD, le scénariste, François Dimberton, et le dessinateur, Rémi Torregrossa, abordent tout, de l’enfance banlieusarde modeste à la création des Restos du Cœur et des Enfoirés, en passant par la campagne pour l’élection présidentielle de 1981 ou encore la carrière d’acteur de l’enfant de Montrouge.

Les références à la passion pour la moto sont plutôt bien narrées, notamment le record du monde du kilomètre lancé qu’a battu Coluche sur l’anneau de vitesse de Nardo (Italie), le 19 septembre 1985, propulsant sa Yamaha 750 OW 31 à 252,087 km/h. Texte et dessins reproduisent fidèlement les motos possédées par ce champion de la démesure qui ne faisait rien comme tout le monde.

Mais les approximations et autres anachronismes heurtent la lecture. Comme cet intérieur de berline française, dans lequel l’humoriste discute avec son producteur, doté de ceintures de sécurité à enrouleur et de sièges monoplace à l’avant, alors que les protagonistes sont censés rouler dans une Cadillac fifties (vue dans la case précédente), plus certainement équipée d’une banquette à l’avant et dénuée de ceintures.

Un immeuble de verre et des potelets anti-stationnement servent de décor à une scène en extérieur, bien loin des standards de construction des années 70-80.

Quant à l’accident de moto qui a provoqué le décès de Coluche, il est expédié en deux cases, trop hâtivement dessinées et occultant la polémique née autour du positionnement malencontreux du « putain de camion » dans ce fichu virage…

Une bonne surprise malgré tout, que cette BD, qui reste vivante et sympa, à l’image d’un personnage attendrissant dont on aimerait connaître l’avis teinté d’humour sur les événements récents…

« Coluche, une vie d’enfoiré ! » par Dimberton et Torregrossa, édition Jungle!, 30,5 x 23 cm, 88 pages, 14,95 €.

Toutes les BD moto sont à découvrir dans la Boutique Motomag.com

BD : bikers, Harley et Ku Klux Klan, un cocktail détonant


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« Amerikkka » est une série BD sur le côté sombre de l’Amérique, avec Roger Martin au scénario, un expert du Ku Klux Klan et des mouvements d’extrême-droite en France. Dans le tome 9, « Cauchemar californien », son héros, l’agent spécial Steve, infiltre un gang de bikers racistes. Trafics et règlements de comptes figurent au menu cette BD rythmée mais un peu cliché, inspirée de la série TV « Sons of Anarchy ».

Un mot sur « Amerikkka », prévue en dix tomes : « En prise directe avec l’actualité et l’histoire, cette série à rebondissements vous fera découvrir à chaque nouvel épisode une région différente des États-Unis ainsi qu’une affaire impliquant les terroristes du Ku Klux Klan, l’organisation secrète ségrégationniste américaine », explique l’éditeur, Emmanuel Proust.

Pour lutter contre cette véritable pieuvre, deux agents spéciaux : Angela Freeman, la jeune métisse discrète, et Steve Ryan, un dur-à-cuire presque angélique. À l’âge de 4 ans, Steve Ryan a perdu son père, syndicaliste, conseiller de Martin Luther King et membre fondateur de l’Anti Klan Network (AKN), qui fut enlevé le jour de la création de l’organisation et n’a jamais été retrouvé.

L’oncle et parrain d’Angela, William Freeman, autre membre fondateur, a péri dans l’incendie criminel d’une église baptiste à Birmingham. La mission des deux agents infiltrés : partout où l’on signale des activités criminelles imputables au Klan et à l’ultra droite, ils viennent apporter leur expérience, engrangent les preuves pour permettre à l’AKN de porter de nouveaux coups à l’hydre sans cesse renaissante.

Dans le sud de la Californie, les affrontements entre bandes de motards pour la conquête des territoires ont fait des dizaines de morts. Quand un agent inflitré dans un des gangs les plus dangereux est découvert mort, les autorités font logiquement appel aux agents très spéciaux Steve et Angela. Angela étant enceinte, Steve part seul infiltrer le groupe de bikers extrémistes LibertAryens…

Le récit, écrit en lettres de sang par Roger Martin, est bien servi par un dessin réaliste et précis, même si on tique sur quelques croquis de motos approximatifs. Plus gênant, le récit s’embrouille à plusieurs reprises, la trame déraille comme une chaîne distendue et devient dure à suivre. La description des motards n’évite pas les clichés. Et l’on a un peu de mal à croire que ce policier infiltré puisse se faire admettre des bikers avec autant de facilité.

Mais l’ouvrage se lit vite, le rythme redoutable faisant apprécier le divertissement. En fait, cette BD se dévore comme une série télé. On pense bien sûr à l’univers de « Sons of Anarchy », même si les personnages qui défilent dans la lucarne sont plus complexes, donc plus intéressants que ceux de la BD.

« Amerikkka » par Martin et Otero, éditions EP, 24 x 32,2 cm, 48 pages, 13,50 €.

A découvrir par ici, les BD moto disponibles dans la Boutique Motomag.com

La Nationale 7 à parcourir en photos et dessins


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La Nationale 7, qui relie Paris à la frontière italienne, du côté de Vintimille, via Roanne, Lyon, la vallée du Rhône et l’Estérel, est la plus mythique des routes françaises. Celle des grandes transhumances estivales, chantée par Charles Trenet, et revisitée ici par Thierry Dubois dans un ouvrage à parcourir entre photos et dessins, qui remuera les souvenirs de bien des motards.

Vous avez parcouru la Nationale 7 sur la banquette arrière de la Peugeot 404 de Papa et sur votre première Honda 500 Four pour descendre sur la Côte ; ou plus récemment en sportive pour vous rendre sur le circuit de Nevers Magny-Cours ?

La N7 n’existe plus, elle est désormais morcelée en routes départementales plus anonymes, et nombre d’entre nous empruntent l’autoroute payante pour rallier plus vite les lieux de villégiatures. Alors cet ouvrage sur la Route bleue, même s’il n’est pas spécifiquement consacré à un parcours à moto, fera assurément remonter plein souvenirs à beaucoup d’entre vous !

Thierry Dubois s’est en effet attaché à rassembler nombre d’illustrations d’époque (cartes postales, photos de famille, coupures de presse, publicités) complétées par ses propres dessins – dans un pur style école belge – pour nous faire revivre les grandes migrations vers le Sud avec embouteillages monstres, arrêt nougat à Montélimar, accidents mortels en Ford Vedette ou en Maserati, aussi, et trempette dans la Méditerranée.


L’auteur s’est également attaché à retracer l’histoire de la N6, qui joint l’obélisque de Fontainebleau à Lyon via la vallée de l’Yonne et le Morvan et non pas par la vallée de la Loire. Une route plus empruntée que la « 7 » à partir dès les années 60 et qui reste pour nous motards un vrai moment de bonheur : 230 km de virages de Sens à Chagny quasiment sans rond-point « verrue » (zone commerciale) ni feu rouge. Et bien peu de radars…

Un livre à caractère historique, soit, mais qui donne envie de prendre le guidon dans la foulée pour (re)découvrir notre patrimoine, de vieux restaurants routiers en distributeurs d’octane abandonnés.

Livre : « C’était la Nationale 7 », par Thierry Dubois, éditions Paquet ; 24 x 32 cm, 210 pages, 30 euros. Disponible dans la Boutique Motomag.com

Beau livre : 100 ans de moto en un volume


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100 ans de motos réunis en un livre, voilà une gageure ! Cet ouvrage présente des engins connus des spécialistes tels l’Ariel Square Four, la BMW R 69 S ou la Ducati Desmosedici RR, et l’historique synthétisé en 61 motos est finalement bien réalisé avec de nombreuses photos pleine page de qualité, des dessins et des illustrations d’époque surprenants.

L’introduction nous replonge dans les querelles scientifiques du 19e. Et l’auteur, transalpin, de nous rappeler que si le premier deux-roues à moteur est français et la première moto à essence allemande, le moteur à piston lui, est né en Italie. Un siècle de passion vous dit-on…

L’auteur, Luigi Corbetta, est journaliste spécialisé en moto. Son amour pour les deux-roues, né dans sa jeunesse et intensifié lors d’études en mécanique, l’a conduit à pratiquer le tout-terrain en compétition, mais aussi la moto de route. Il collectionne par ailleurs des motos anciennes.

« Motos de légende, un siècle de passion », par Luigi Corbetta, éditions Atlas ; 27 x 31 cm, 316 pages, 29,99 euros, en vente dans la Boutique Motomag.

Beau livre : Steve McQueen, la moto et le cool


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McQueen, l’icône sixties, revient à la mode avec l’essor du vintage. Sa passion pour les sports mécaniques, et la moto en particulier, est déjà déclinée dans de nombreux ouvrages. Mais on le découvre, dans ce beau livre en noir et blanc épuré, photographié par son ami Barry Feinstein. En voiture, surtout, mais aussi au guidon d’une Bonneville.

Barry Feinstein est une légende de la photo rock des années 1960. Photo.fr nous apprend qu’il a notamment photographié Janis Joplin un jour avant sa mort en 1970 pour la couverture de son album « Pearl », George Harrison pour son premier album solo et Bob Dylan pour « The Times They Are a-Changin ». Il compte plus de 500 couvertures d’albums. A Hollywood, il a immortalisé Marlon Brando, Judy Garland, Barbra Streisand et Steve McQueen.

Steve McQueen et Barry Feinstein étaient unis par une profonde amitié. Tous deux possédaient une approche décontractée de la vie, une passion pour les voitures rapides et les motos. Ce lien qui les unissait se ressent à travers ces photos et l’intimité qu’elles dégagent.

Steve McQueen est représenté lors de ses courses de voiture, sur ses motos, lors du tournage de son film emblématique Bullit, et aussi lors de ses moments de détente, seul ou avec son fils. Les photos prises par Feinstein de McQueen entre 1960 et 1968 sont restées inédites jusqu’à ce jour, le photographe les ayant toujours gardées pour lui.

Le cool, dans toute sa splendeur…

« Mc Queen inédit » par Barry Feinstein, éditions Premium, 28 x 23,5 cm, 140 p., 35 €.

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Livre sur Harley-Davidson : un cadeau poids lourd !


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Que Harley-Davidson soit sanctifié ! Ce gros ouvrage qui pourra faire un cadeau de poids (3,6 kg s’il vous plait !) contient pléthore de photographies intéressantes montrant l’univers de la célèbre marque américaine… ses motos, son musée, ses 110 ans d’histoire, son « peuple de la Harley », ses customs aux décors souvent sataniques, et même sa bénédiction par le Pape François (en 2013 à Rome, lors de la célébration des 110 ans), sur laquelle on s’étend royalement en 12 pages.

Le photographe Albert Saladini, auteur du texte et des images, manifeste un tel parti-pris en faveur de l’emblème étasunienne que l’on pourrait penser qu’elle est le commanditaire de la publication. Il n’en est d’ailleurs pas à son premier ouvrage hommage au twin de Milwaukee : en 1993, il signait déjà « Les Plus Belles Harley-Davidson, les 90 ans d’une Légende », chez Solar.

Un editing plus fouillé aurait néanmoins évité quelques coquilles et la platitude, sinon l’approximation de certaines légendes. Quant à l’histoire, le néophyte y apprendra les grandes lignes mais devra compléter avec des bouquins, s’il en existe, un peu moins enthousiastes et un peu plus historiens.

« Harley-Davidson, 110 ans d’Histoire avec un grand H » par Albert Saladini, Éditions de Borée, 373 pages 30 x 33 cm et 3,6 kg, 49 €.

Idée cadeau : découvrez les livres traitant de moto en vente dans la Boutique Motomag ; par exemple : le tour du monde sur une Harley-Davidson d’Eric Lobo ; un voyage en photos sur la Route 66 aux States ; l’ouvrage « 1.200 Motos de Légende » aux éditions Larousse.

Beau livre : l’âge d’or de la moto française


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Terrot, Monet-Goyon, Motobécane, Kœhler-Escoffier…. Entre 1890 et 1960, l’industrie motocycliste française était créative. À travers 178 motos, populaires ou exceptionnelles, ce livre retrace cet âge d’or. En dehors de quelques erreurs, il le fait bien même si les connaisseurs trouveront que des machines remarquables manquent à l’appel. Très bien illustré, c’est une bonne première approche d’un sujet par trop fourni pour se résumer en un seul bouquin.

« L’atlas, l’âge d’or de la moto française », éditions Atlas, 23 x 39 cm, 239 p., 29,99 € en vente dans la Boutique Motomag.com.