Livre : «Les Biomotorisés, ces randonneurs d’une autre nature»


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Mais qui sont les Biomotorisés ? «Ces randonneurs d’une autre nature», répond Gilles Ferrand dans un livre que promeut le Comité de défense des loisirs verts motorisés (le Codever)…

Derrière ce titre volontairement énigmatique, Gilles, ostéopathe la semaine et enduriste passionné le week-end, propose un outil pédagogique à l’intention de tous ceux, souvent prompts à des jugements hâtifs, qui ne connaissent pas la «nature» profonde des randonneurs motorisés.

En décrivant son parcours, depuis ses débuts il y a 25 ans en 125 DTMX autour de chez lui jusqu’à la découverte de territoires lointains, son amour et son respect de la nature et du monde rural, il tente de promouvoir une pratique apaisée de la moto verte.

Les adeptes de rando tout-terrain se retrouveront dans cet ouvrage mi auto-biographique mi «politique» et souriront à la lecture des anecdotes, bonnes et mauvaises, comme un écho à leurs propres expériences…

Gilles Ferrand met également en relief le flou actuel de la législation, le risque de disparition des chemins et la nécessité d’éduquer les nouveaux pratiquants. Parfois un peu fouillis dans sa construction, le propos demeure fidèle à l’objectif de l’auteur : vulgariser la moto verte et permettre le dialogue pour un partage harmonieux et pérenne des espaces ruraux.

Livre : «Les Biomotorisés, ces randonneurs d’une autre nature» par Gilles Ferrand, préface de Luc Alphand, aux éditions Abatos, 15 euros, www.abatos.fr

Par ici, le site du Codever

Par ici, tous les livres moto disponibles dans la boutique Motomag.com

Contribution en ligne : un livre de dessins sur les BMW flat-twin


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Illustrateur depuis une quinzaine d’années, Philippe Gürel est passionné de moto et possesseur d’un BMW flat-twin R 100TS. Une marque qu’il a croquée de nombreuses fois dans ses mises en scène. D’où l’idée de rassembler ses illustrations dans un ouvrage, auto-édité et réalisé grâce à la contribution en ligne des internautes.

Gürel a donc lancé une souscription, sous forme de pré-commande associée à divers petits avantages selon le montant misé par chaque contributeur (dédicaces, dessin personnalisé, tee-shirt…).

Le succès est total puisqu’en quelques jours, le dessinateur a déjà réuni la somme nécessaire pour payer l’imprimeur.

Reste à trouver quelques sous pour couvrir l’ensemble du budget, incluant la prestation du graphiste, la gravure… et préparer la suite ! D’ores et déjà, Philippe prévoit un prochain opus consacré à Harley Davidson.

Vous pouvez contribuer pour accompagner ce sympathique projet en cliquant sur ce lien.

Le livre sera imprimé au format carré 21 x 21 cm, couverture souple en papier 250 g satiné, 52 pages intérieures en papier 170 g satiné. Un minimum de 1.000 exemplaires est indispensable pour débuter l’impression.

Contenu du recueil de dessins «Les Flat Twins», par Philippe Gürel :

-des modèles qui ont marqué les mémoires,
-les différents styles de préparations : café-racers, boobers, scramblers…
-des planches de BD en l’honneur du flat en cours de réalisation,
-des illustrations sur différents supports, de l’aquarelle, de la mise en couleur par informatique, des crayonnés,
-et naturellement des pin-up !

Pour contribuer au projet Gürel sur Ulule c’est par ici
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Livre moto : musée de poche à la gloire de Harley-Davidson


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Introduit et commenté par un spécialiste et un passionné de la marque américaine, cet ouvrage bon marché au format maniable expose – comme son nom l’indique – les pièces maîtresses du musée Harley-Davidson situé à Milwaukee.

Les motos, savamment choisies, y sont présentées sous formes de fiches de 4 pages chacune et classées par tranches historiques, ce qui permet de bien comprendre les évolutions techniques comme les enjeux économiques qui ont guidé la marque pour traverser le 20e siècle.

Le profane découvrira des images aussi variées que simples à décrypter et l’amateur, des gros plans intéressants sur des détails techniques. Notons que la somme s’arrête en 2010 (opus traduit de l’édition originale anglaise) et que le ton, copyright HD oblige, est un peu trop laudatif.

L’auteur est Dain Gingerelli. D’après le site motorbooks.com, il réside à Mission Viejo en Californie depuis 1994, a été rédacteur en chef de trois magazines proches de la marque Harley-Davidson. Il monte actuellement un Sportster qu’il a modifié en café racer. Et il a obtenu son surnom de Daingerous Dain quand il était pilote dans des courses automobile et moto sur piste.

Livre moto : « Harley-Davidson Museum Masterpieces », par Dain Gingerelli, éditions ETAI, 240 pages,  16,5 x 21 cm, 19,95 euros.

Nous recommandons aux amateurs de Harley la lecture de la BD « Je Veux une Harley » dessinée par Margerin ; le tome 2 de « Je Veux une Harley » est également disponible.

Rencontre : quand la moto vient au polar, à Lyon le 6 avril


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L’auteur français Patrick Raynal, le Sud-Africain Deon Meyer, l’Américain Craig Johnson… C’est le plateau XXL de stars de l’écriture noire, qui paraderont à moto, dimanche 6 avril à Lyon, capitale des Gaules, et de la « moto culture » !

Ce rassemblement est organisé par le Musée d’art contemporain de Lyon, qui propose l’exposition Motopoétique jusqu’au 20 avril, en collaboration avec le festival de littérature Quais du Polar, du 4 au 6 avril à Lyon.

Au croisement de ces rendez-vous culturels lyonnais, le directeur du musée, Thierry Raspail, qui est aussi fan de littérature policière, a eu l’idée de réunir les deux univers. Il a fait le tour des écrivains invités lors de l’édition 2014 de Quais du polar, et bouclé un plateau somptueux, composé des trois auteurs cités, pour une parade dans la ville suivie d’une rencontre au musée.

Après la photo officielle du festival, les motards s’équiperont et prendront place sur des Harley Davidson prêtées par les concessionnaires du Grand Lyon, pour une virée en direction du musée.

Patrick Raynal, Deon Meyer et Craig Johnson échangeront ensuite sur leur passion pour l’écriture et la moto, lors d’une conférence d’une heure, animée par Nicolas Grumel, rédacteur en chef adjoint de Moto Magazine et animateur du blog Moto culture.

Patrick Raynal, ex-directeur de la Série Noire chez Gallimard, est un ponte du polar français, auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels le Poulpe « Arrêtez le Carrelage » (éditions La Baleine).

Il a également publié « La Poignée dans le Coin » en 2001 (éditions La Baleine), et la même année, il essayait une Harley Davidson Electra Glide sur l’île de Groix en Bretagne, dans Moto Magazine n°176 (avril 2001).

L’écrivain sud-africain Deon Meyer s’est fait connaître en France avec « L’Ame du Chasseur » (éditions du Seuil), polar dans lequel l’un des personnages s’enfuit à travers les grands espaces, aux confins du Continent Noir, sur une BMW R1150GS, l’heureux homme…

Quant à Craig Johnson, il est l’auteur de « Little Bird » et « Le Camps des Morts » (éditions Gallmeister). Son héros, le shérif Walt Longmire, a inspiré la série télé du même nom. Son style, sa description précise et poétique des paysages de l’état du Wyoming, de la nature qu’il intègre à ses romans comme un personnage, donnent envie de traverser l’Atlantique et de louer un twin pour mieux connaître cet environnement.

C’est dimanche 6 avril à Lyon !
Amateurs de cette littérature populaire qui s’accommode si bien de la moto :

. Joignez-vous aux trois auteurs au départ du parcours afin de les encourager ou de les accompagner à moto !
Rendez-vous dimanche 6 avril
, à 10h30 place de la Comédie, devant l’Hôtel de Ville de Lyon.

. Venez accueillir le cortège devant le musée MAC Lyon, à 11h. La rencontre se déroulera dans la salle de conférences et sera suivie d’une séance de dédicace dans le hall.


Accès libre, réservation conseillée pour le parcours à moto, merci de vous inscrire aussi auprès du service des publics du musée : du lundi au vendredi, de 9h à 13h et de 14h à 17h ; téléphone : 04 72 69 17 19 ; mail : publics@mac-lyon.

Sites : www.mac-lyon.com et www.quaisdupolar.com

Photo : 40 déclics de motos d’Afrique contre le Sida


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L’ouvrage de photographies « Motos d’Afrique » a été auto-édité par l’association Moto Action Sida en version numérique imprimable. Il s’impose comme un magnifique témoignage en images de la pratique du deux-roues sur les goudrons bosselés, entre Sénégal et Cameroun.

Valérie Sandres et Yves Manga sont les cofondateurs de l’association Moto Action Sida, une organisation créée en 2005, dont la vocation est de lutter contre le Sida en Afrique en s’appuyant sur la dynamique des motos taxis, premier moyen de transport et lien social incontournable aujourd’hui sur ce continent.

A l’heure du Sidaction (du 4 au 6 avril 2014), il est utile de rappeler que les découvertes de séropositivité ne faiblissent pas en France. De même, la contamination par le virus VIH continue de progresser dans les pays pauvres, en Afrique notamment.

En 2008, Valérie et Yves ont entrepris un périple depuis Dakar (Sénégal) jusqu’à Yaoundé (Cameroun) afin d’aller à la rencontre des motards africains et de mettre en place leur concept de campagne itinérante Moto Action Sida. Résultat : des dizaines de rencontres avec des motos taximen, fondus de bécanes, réparateurs, usagers etc. Autant  d’images évocatrices et insolites qu’ils ont choisi de rassembler dans l’ouvrage : « Motos d’Afrique » auto-édité en 2009, disponible sur la plateforme d’édition numérique Blurb.com.

Le tirage est resté confidentiel, essentiellement dédié à expliquer leur projet aux partenaires qui soutiennent leur initiative, parmi lesquels la Mutuelle des Motards. Mais il demeure d’actualité, à l’heure où la moto en Afrique est devenue indispensable pour désenclaver les villages, faciliter la communication, émanciper les hommes comme les femmes.

La moto représente là bas un vrai symbole de liberté, d’autonomie, d’affirmation de soi et d’expression de style. Dangereuse mais tellement nécessaire, elle se pratique à 3, 4, 5 voire 8 personnes et permet le transport de tout, du nourrisson au réfrigérateur. Ses conducteurs font des prouesses chaque jour avec beaucoup d’inventivité et débrouillardise sur les routes bien souvent endommagées et les pistes accidentées.

« Motos d’Afrique » est un ouvrage à découvrir, et pourquoi pas à commander, ce qui constituera un soutien de l’association Moto Action. Ce livre est aussi simplement consultable en ligne ; si vous souhaitez en savoir plus sur l’association, et la soutenir autrement, rendez vous sur www.motoaction.org.

« Motos d’Afrique », photos de Valérie Sandres et Yves Manga, auto-édité sur Blurb.com ; 40 pages, 33 x 28 cm ; 65 euros + port.

Livre : découvrez les motos cultes du rock


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Il est des ouvrages qui marquent les esprits comme des objets ont marqué leur époque. « Les Objets Cultes du Rock » est de ceux-ci. Hugues Cornière présente une centaine d’objets qui, selon ce chroniqueur à Rock & Folk et tenancier d’une boutique aux Puces de St-Ouen, ont façonné l’histoire de la musique du diable… Rien que ça ! Parmi eux, quelques motos mythiques, bien évidemment.

Ce chineur devant l’éternel expose dans ces pages de papier glacé des icônes, comme le 501 de Levi’s, des Zippo, des Wayfarer et autres Gibson qui ont été copiées à des millions d’exemplaires, mais dont seuls les originaux ont une âme.

La maquette, claire, met en avant l’objet en image. La couverture en simili cuir procure un aspect luxueux à l’ouvrage, qui n’est pourtant pas si onéreux (29,95 €) en regard du nombre de pages (240) et de la qualité du papier.

Les rubriques sont bien choisies (vêtements, musique, véhicules, etc.) mais pas mal de produits, même cultes, ne font pas trop partie de la culture rock : que vient faire l’I pod par ici ? Le Volkswagen Combi est plutôt assimilé à la culture hippie ; le skate board, le polo Fred Perry, les Doc Marten’s sont issues des cultures mod’s ou dogtown.

Côté deux-roues, c’est le paradis. Il faut dire que dans la culture rock, l’impact de la moto, symbole de liberté et d’esprit rebelle, est évidemment majeur. Plus de la moitié des objets cités est d’origine américaine, et l’incontournable Harley-Davidson Sportster, caractérisée par les adjectifs loud, wild & free, symbolise à elle seule le mouvement rock aux USA. On trouve aussi  la Bonnie de Triumph, les scoot’ Vespa et Lambretta (les Mods, encore !) mais aussi la Flandria…

Les textes sur les véhicules ne contiennent pas d’erreurs techniques et historiques, ce qui est rare dans un ouvrage à vocation grand public. Mais il y a quand même des approximations : on n’a jamais vu un vrai rocker dans une Mini ou une Spitfire !

Voilà de quoi animer d’âpres discussions avec les copains, bien calé au comptoir… Mais trêve de polémique, la nostalgie des collectionneurs à la recherche de souvenirs sera comblée. De même que la curiosité des plus jeunes, séduits par des objets qui, aujourd’hui, réapparaissent dans les tendances vintage ou néorétro.

Livre : « Les Objets Cultes du Rock », par Hugues Cornière, éditions Gründ ; 240 pages, 22,5 x 29,7 cm ; 29,95 euros.

A découvrir, la page « livres moto » de la boutique Motomag.com

A lire dans Moto Magazine n°306 (avril 2014), notre dossier Equipements « tendance vintage »

Rencontre : l’auteur du livre « Bikers, les motards sauvages à l’écran » en dédicace


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Jean-William Thoury, l’iconoclaste auteur de la bible « Bikers, les motards sauvages à l’écran », poursuit sa tournée de dédicaces à travers la France. L’occasion de rencontrer un type étonnant, qui a répertorié et critiqué de 108 films américains de série B sur les bikers !

Le 2 avril au soir, JWT sera au Salon des Arts, Villa Madame au 44 rue Madame à Paris (6e arrondissement).

Du 23 au 25 mai, il signera son ouvrage au Showtime Festival de Gérardmer (Vosges), une concentre qui promet d’autres rencontres hallucinantes : elle est co-organisée par Henri Lœvenbruck, l’écrivain de thrillers qui est aussi motard.

N’hésitez pas à partir à la rencontre de Jean-William (un personnage discret mais haut en couleurs), comme nous l’avons fait à Moto Magazine : nous publions son interview dans la rubrique Portrait du n°306 d’avril 2014.

Nous avons par ailleurs publié un portrait de Henri Lœvenbruck dans le n°287 de Moto Magazine (mai 2012).

Par ici, la critique du livre « Bikers, les motards sauvages à l’écran »

Cliquer ici pour se procurer l’ouvrage sur la boutique de Motomag.com

« Comment être un bon motard », ou… comment faire un guide raté


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L’ouvrage « Comment être un bon motard » est présenté comme un guide destiné aux néophytes. Attention, ce n’en est pas un ! Il s’agirait plutôt d’une sorte de fourre-tout autobiographique, rédigé par un journaliste du magazine nord-américain Cycle World, Mark Lindemann, qui a roulé sa bosse des années durant, pratiqué la moto sous tous les angles, et nous sert un digest de ses expériences, des plus communes aux plus extrêmes.

L’ouvrage a d’abord été présenté en anglais, sous le titre « The Total Motorcycling Manual ». Mark y raconte toutes ses expériences vécues à moto, par le menu (291 chapitres en tout), en utilisant des traits d’humour typiquement anglo-saxons. Ainsi, un chapitre est intitulé : « comment faire une roue arrière ? » Le contenu s’avère très hétéroclite, et en définitive, cet ouvrage, sans doute très intéressant en langue maternelle, souffre d’une traduction en français mal adaptée. Voire approximative.

Dans la langue de Molière, l’humour ironique, mordant des Anglo-saxons, est difficile à traduire. On assimile donc à de la légèreté, certains « conseils », qui n’en sont pas, en fait. Par ailleurs, cette traduction approximative génère des erreurs. Comme celle d’illustrer par une Triumph Bonneville la catégorie « roadster », la catégorie « custom » par un Sportster Harley, et la catégorie « sportive » par une bien gentille Yamaha FZ6-R.

Mais tout cela n’est rien en regarde du chapitre n°1, dans lequel l’auteur de ce manuel (cette fois ce n’est pas un problème de traduction) s’évertue à réduire en pièces la Moto Guzzi 850 Le Mans, un mythe italien ! Chauvin, l’Américain ?

Vous en voulez d’autres ? Le conseil n°111 concerne le stationnement. Et dans « garer sa moto », on lit une phrase énigmatique : « Former une barrière de défense »… Est-ce à dire qu’il faut une formation militaire pour stationner à moto ? Ou bien fait-on face, encore, à une erreur de traduction…

Certains conseils utiles sont bien transmis, comme len°164, « Comprendre les distances d’arrêt ». Mais ils sont rares…

La préface de Ben Spies attire l’attention des amateurs. Il s’agit d’un pilote moto connu, champion du monde de la catégorie Superbike. Sauf que Ben Spies a arrêté le sport moto la saison dernière… Encore raté !

Au chapitre Associations, ne sont mentionnées ni la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), ni la Fédération française de motocyclisme (FFM), ni la Fédération européenne des associations de motards (FEMA) et encore moins la Fédération française des motards en colère (FFMC). En revanche, l’auteur cite l’Automobile club de France. Comme association assurant la promotion de la pratique de la moto, on a fait mieux…

Cet ouvrage au titre ambitieux nous a déçu. La majorité des trop nombreux points abordés ne sont que survolés ou traités sous forme de boutades, à la limite de l’irrespect pour le lecteur qui attend un peu moins d’humour et beaucoup plus d’informations efficaces.

Dans une veine plus pédagogique, on lui préférera « Le Guide du Motard », qui date de 2011 mais n’a pas pris une ride, en regard de ce qui est proposé dans celui-ci, datant de fin 2013.

Guide : « Comment être un bon motard », par Mark Lindemann (préface de Ben Spies), édité par Hugo-Image, 256 pages, 18,5 x 19 cm, 24,95 €.

Notons que le prix de ce livre, annoncé sur la couverture à 24,95 €, est descendu à 9,99 € sur le site de l’éditeur

Un livre moto complètement timbré !


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Attention, voici un livre complètement timbré ! L’angle choisi par Hervé Dreux, pour parler de la moto, est en effet des plus originaux : raconter cette passion à travers une autre, celle des timbres.

L’ouvrage « La Moto sur les Dents » recense donc des vignettes, mais aussi des bons à tirer, cartes postales et autres objets épistolaires, à l’effigie d’une marque, d’une machine, d’un pilote ou d’une course.

L’auteur embarque le lecteur dans un véritable tour du monde, empruntant des vignettes du Gabon, du Yemen, du Portugal… et de France, avec la série « Dix motos de légende » sélectionnées par les lecteurs de Moto Magazine en 2002. Les timbres, dessinés par Coyote, Nikolaz, Ptiluc, Margerin, ont été utilisés par La Poste. Un ouvrage de référence pour les collectionneurs.

Beau livre : « La moto sur les dents » par Hervé Dreux, éditions Cleopas ; 194 pages, 24 x 24 cm ; 27 €.

A commander sur la boutique Motomag.com

Livre : « 90 ans de motos BMW », la très riche collection de Peter Nettesheim


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C’est de Minneapolis (Minnesota, USA) que nous arrive ce magnifique ouvrage (traduit en français quand même). « 90 ans de motos BMW » est consacré à la très riche collection d’un amateur passionné vivant à New York, Peter Nettesheim.

Plus fasciné par les flat-twins que par les «V» de Milwaukee et ailleurs, Peter a rassemblé l’une des plus belles collections BMW du monde. Il parvient, avec 36 motos, à reconstituer la saga de l’insubmersible firme bavaroise. Seuls les clichés des deux dernières nées (2013) ont été fournis par BMW France.

La couverture nous met dans l’ambiance, avec l’emblématique 90 S à méga carter d’huile et phares additionnels. Au tournant des années 70, ce modèle marque le sursaut de la firme après la morte-saison des sixties.

En rupture avec l’image austère du véhicule gendarmesque, la production devient un peu plus rock’n’roll : couleurs chatoyantes, performances élevées… Comme de juste, les modèles les plus mythiques ont toute leur place.

Toutefois on peut regretter le hiatus de 1969 à 1974 qui zappe l’apparition de la série 5, étape charnière entre le vieux monde et la modernité. De même la série «K100» n’est représentée que par la «K1», figure de proue de la gamme.

Les photos superbes sont agrémentées de développements techniques intéressants et précis ainsi que de points sur l’historique de BMW.

Il faut remarquer que la maison mère n’est pour rien dans l’élaboration de cette œuvre. Néanmoins, Peter Nettesheim parle sous contrôle : il a longuement rencontré Fred Jakobs, archiviste en chef chez BMW à Munich ; entre les deux hommes, l’estime et l’admiration se font jour.

Ce beau livre enchantera à coup sûr les fans de flat-twins mais pourra séduire tout autant les adeptes d’autres marques.

« 90 ans de Motos BMW », par Peter Gantriis, éditions Eyrolles ; 23,5 x 27,6 cm ; 208 pages ; 29,90 euros.

Lien : les livres traitant de moto chroniqués sur Motomag.com