Rock’n’roll : The Blue Cats swinguent pour Norton


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Le groupe anglais The Blue Cats a sorti, en 2013, « Norton Spirit » un hymne rock’n’roll aux machines mythiques de la marque britannique. Attention, ça swingue !

Groupe anglais de rockabilly, The Blue Cats a intitulé son dernier album, sorti en avril 2013 chez Bluelight Records, « Norton Spirit ». Le titre est aussi celui de l’un des morceaux de cette série d’enregistrements publiés aussi bien sur CD que sur galette en vinyl, vintage oblige.

Comme on peut l’imaginer, « Norton Spirit » gronde, sonne et swingue comme un bon gros twin au mieux de sa forme. Sauf à ne pas aimer le ockab’, ça vous flanque des fourmis dans les jambes, vous électrise les poils du dos, vous fiche l’envie d’enfiler un Rivet’s, de sauter sur le kick et de partir pour un trip échevelé au guidon d’un Manx, d’une Atlas ou d’une Commando.

Avec déjà huit albums sous le nom de Blue Cats, ces quatre garçons dans le vent de la vitesse ne sont pas des jeunots. Ces musiciens se sont rencontrés lors de sessions dans le sud de Londres en 1980.

Dès la première année, ils participent à un festival rock à Eindhoven (Pays-bas) et n’ont cessé depuis de tourner, enregistrant en plus plusieurs albums sous les noms de groupe de Beltane Fire ou the G Men. Pourvu de lire l’anglais, une histoire à découvrir en cliquant par ici.

Bluelight Records est un label finlandais, basé à Helsinki et spécialisé dans les musiques plutôt syncopées, rock, rockab, blues, swing, bluegrass et même un peu de hard-rock. Leur catalogue, plutôt riche, est à découvrir en cliquant par ici.

Le site du groupe The Blue Cats

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Livre : découvrez les motos cultes du rock


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Il est des ouvrages qui marquent les esprits comme des objets ont marqué leur époque. « Les Objets Cultes du Rock » est de ceux-ci. Hugues Cornière présente une centaine d’objets qui, selon ce chroniqueur à Rock & Folk et tenancier d’une boutique aux Puces de St-Ouen, ont façonné l’histoire de la musique du diable… Rien que ça ! Parmi eux, quelques motos mythiques, bien évidemment.

Ce chineur devant l’éternel expose dans ces pages de papier glacé des icônes, comme le 501 de Levi’s, des Zippo, des Wayfarer et autres Gibson qui ont été copiées à des millions d’exemplaires, mais dont seuls les originaux ont une âme.

La maquette, claire, met en avant l’objet en image. La couverture en simili cuir procure un aspect luxueux à l’ouvrage, qui n’est pourtant pas si onéreux (29,95 €) en regard du nombre de pages (240) et de la qualité du papier.

Les rubriques sont bien choisies (vêtements, musique, véhicules, etc.) mais pas mal de produits, même cultes, ne font pas trop partie de la culture rock : que vient faire l’I pod par ici ? Le Volkswagen Combi est plutôt assimilé à la culture hippie ; le skate board, le polo Fred Perry, les Doc Marten’s sont issues des cultures mod’s ou dogtown.

Côté deux-roues, c’est le paradis. Il faut dire que dans la culture rock, l’impact de la moto, symbole de liberté et d’esprit rebelle, est évidemment majeur. Plus de la moitié des objets cités est d’origine américaine, et l’incontournable Harley-Davidson Sportster, caractérisée par les adjectifs loud, wild & free, symbolise à elle seule le mouvement rock aux USA. On trouve aussi  la Bonnie de Triumph, les scoot’ Vespa et Lambretta (les Mods, encore !) mais aussi la Flandria…

Les textes sur les véhicules ne contiennent pas d’erreurs techniques et historiques, ce qui est rare dans un ouvrage à vocation grand public. Mais il y a quand même des approximations : on n’a jamais vu un vrai rocker dans une Mini ou une Spitfire !

Voilà de quoi animer d’âpres discussions avec les copains, bien calé au comptoir… Mais trêve de polémique, la nostalgie des collectionneurs à la recherche de souvenirs sera comblée. De même que la curiosité des plus jeunes, séduits par des objets qui, aujourd’hui, réapparaissent dans les tendances vintage ou néorétro.

Livre : « Les Objets Cultes du Rock », par Hugues Cornière, éditions Gründ ; 240 pages, 22,5 x 29,7 cm ; 29,95 euros.

A découvrir, la page « livres moto » de la boutique Motomag.com

A lire dans Moto Magazine n°306 (avril 2014), notre dossier Equipements « tendance vintage »

Culte : vente aux enchères rock’n’roll chez Artcurial


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Le 7 novembre à partir de 19h (dépêchez-vous !!!), chez Artcurial à Paris, se déroule la vente aux enchères « It’s only rock’n’roll ». Parmi les multiples objets cultes qui se négocieront à des prix totalement déraisonnables, des motos, bien sûr !

Nous avons retenu le lot n°12 : un chopper Harley-Davidson sur base de Sportster 883 de 89, réalisé « à la main » (si si, c’est écrit !) par Cycledeclic.

Peinture métal flacke, pot d’échappement en inox, sissy bar, selle en vinyle noir, fourche allongée, guidon rabbit ears (trad. oreilles de lapin), mécanique et électricité en parfait état de fonctionnement, carte grise française…

« Nous sommes ici en présence d’un chopper custom unique entièrement personnalisé dans la plus pure tradition californienne des années 60 », précise le catalogue. « Racé, maniable et facile à utiliser »… Emballé c’est pesé, comme dirait mon boucher !

Dernier détail, l’estimation, fixée entre 9.000 et 12.000 €. Si votre bourse se laisse tenter, vous pouvez enchérir online.

Jetez maintenant un regard avide sur le lot 166 : une Triton Weslake café racer de 71 à moteur 8 soupapes Weslake / Rickman, estimée entre 16.000 et 20.000 euros… Argh !

Les dingues d’objets cultes dégoteront un juke-box Wurlitzer « Peacock » de 1941 estimé à 30.000 euros, une guitare grattée par Bowie à 40.000 minimum, une « luge de plomb » Mercury Monterey Four Sedan 1951, customisée par Ron Flam, à 70.000…

Pour les porte-monnaie percés, une dent de fauve ayant appartenu à Screaming Jay Hawkins est mise aux enchères à moins de 1.000 € !

Enfin bref, on passe un bon moment rien qu’à zyeuter le catalogue online. Branché, ça veut dire, online…

Rock : Steven Tyler d’Aerosmith est un biker


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Les nouveautés moto, c’est bien beau, mais au salon de Milan le 5 novembre prochain, la vraie star du salon sera Steven Tyler ! Oui, le chanteur du groupe de rock Aerosmith, biker dans le civil, est le parrain de l’exposition de customs installée au cœur de la Fiera Milano. Hélas, sa fille, Liv Tyler, n’est pas invitée…

Le rocker arrivera sans doute au guidon d’une prépa Dirico Motorcycles, dont c’est la première présentation en Europe. Dirico, du nom de Mark D., son fondateur, ce sont des customs et autres bobbers sur base… Harley Davidson bien sûr ! Mark présente la particularité d’être le « brother in law » (le beauf’, quoi) de Tyler, ce qui est un atout pour réaliser de belles affaires dans le monde de la moto. Aux States comme ailleurs, rock et bécane ont toujours fait bon ménage.

« Quand j’étais enfant, la moto c’est tout ce dont je rêvais », a déclaré un jour Steven Tyler à Hotbikeweb.com. « La moto est synomyme de liberté absolue ». Certains regards avisés verront d’ailleurs dans les ailes qui forment le logo d’Aerosmith des similitudes avec celles de Harley…

Le bad boy à la tignasse d’Indien et aux lèvres de feu a commencé la bécane très jeune, « sur un de ces engins à moteur Briggs and Stratton de tondeuse à gazon ». Et puis, la gloire est venue, et elle a du bon : un jour, Aerosmith rencontre Willie G. Davidson. Le boss de Harley est tellement fan qu’il offre une Fat Boy à chacun des membres du groupe !

Mais alors, Aerosmith a-t-il rendu à la bécane ce que la bécane a donné à Aerosmith ? L’album « Pump », ancré dans la mémoire des années 80 (il est sorti en 1989), présente deux pick-up grimpant l’un sur l’autre. Bonne ambiance mécanique… Mais le combo n’a jamais posé un V-twin sur une pochette. Décevant !

Dans les clips c’est le même accord, la bécane ne prend pas beaucoup de place. On trouve bien l’image fugace d’un couple s’égayant au guidon d’une BMW série K, le soleil couchant en toile de fond, sur « Amazing » (1994, issue de l’album « Get a Grip »). Une sportive allemande dans le désert US, c’est une image assez étonnante en soi, mais elle n’est pas suffisamment exploitée dans la vidéo…

Désormais, Tyler a d’autres soucis : il cruise pépère à Maui, l’île hawaïenne sur laquelle il habite. Sens de la famille oblige, il prête son image et son nom à Dirico, collaboration bien utile pour assurer l’avenir de la petite entreprise de préparation. Qui en usera (de l’image du beauf’), pour tenter de conquérir le marché européen, à partir du 5 novembre 2013…

Allez, pour finir sur une bonne note, on s’écoute le chef d’œuvre absolu d’Aerosmith, « Walk this Way » (1975).

Et maintenant, la version avec Run DMC (1986) et cette battle rock-rap légendaire qui en fait l’un des clips les plus mémorables des années 80.

Cinéma : « Quadrophenia » est sur les écrans en version restaurée !


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Voici un film culte à re-reluquer au ciné, sur grand écran, bien assis dans un siège en cuir avec le noir autour et une excellente sono… « Quadrophenia » de Franc Roddam, co-écrit par Pete « The Who » Townshend, tourné en 79 avec Phil Daniels, Sting et Garry Cooper (entre autres), est sorti dans les bonnes salles de cinéma françaises, le 26 juin. Ressorti, pour être exact, en copie restaurée, près de 35 ans après la version originelle.

« Quadrophenia », c’est toute une époque diront les anciens : le son inimitable des Who (le film est tiré d’un opéra-rock du groupe anglais), l’errance de la jeunesse désorientée dans l’Angleterre des années 60, la drogue, l’alcool, la musique, la fête et la baston… A chaque époque le calvaire de ses jeunes désœuvrés.

Dans les sixties, Outre-Manche, la révolte s’est exprimée, pendant un bon moment, à travers le combat entre deux mouvements rivaux : les Mod’s plutôt cleans qui roulaient sur des scooters bourrés d’accessoires chromés, contre les Rockers plus populaires et leurs bécanes pissant l’huile. Mods et Rockers se retrouvaient pour de légendaires bagarres, notamment à Brighton, cité balnéaire que la police dépassée, circulant en bagnole anglaise ressemblant à notre 404 Peugeot (Austin A 60 Cambridge, merci Komar !), ne parvenait à protéger.

« Quadrophenia » raconte cela, une génération perdue, la jeunesse sacrifiée, Mods contre Rockers, et fait la part belle à la mécanique, qu’elle soit italienne (Vespa, Lambretta…) ou britannique (Triumph, BSA…). Un voyage rétro dans les sixties, tourné en 79, à une époque où le nouveau mouvement qui défonce tout est le punk. On y croise un Sting en chef des Mod’s, alors leader d’un groupe décalé, The Police, plutôt orienté reggae.

Sixties, seventies, rock et beautés mécaniques, « Quadrophenia » se situe au carrefour des tendances musicales et du mode de vie des jeunes de ces deux décennies. Mater ce film en 2013, à notre époque fermée où rien ne semble possible, c’est se rappeler qu’à chaque génération, rien ne semble possible. Alors démarre et roule, man, jusqu’à ce que ton I-Pod branché sur The Who n’ait plus de batterie. Si t’arrives à trouver The Who sur I-Tunes…

Quadrophenia, réalisé par Franc Roddam ; écrit par Dave Humpries, Franc Roddam, Martin Stellman, Pete Townshend ; avec Phil Daniels, Sting ; Royaume-Uni, 1979, 2h, couleur – 1:85 / Dolby – Anglais ; dans les salles françaises en version restaurée le 26 juin 2013.

BD – CD moto : « La Fille » de Christophe Blain, bien mais…


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Voilà un objet littéraire et néanmoins dessiné (et même interprété) comme on les aime, à priori. Une motarde libre, parcourant l’Ouest lointain et sauvage, tombe sur un cow-boy à l’ancienne. Ils vivent une aventure torride à en crever…

Cette BD est un hommage appuyé de Christophe Blain, auteur de BD à la mode (« Isaac le Pirate », « Quai d’Orsay »), à Guy Pellaert, illustrateur des sixties/seventies que d’aucuns classeraient non loin du pop-art. Le Belge Pellaert a créé, à la fin des années 60, une héroïne motocycliste, Pravda la Survireuse, icône sexy qui ressemble à s’y méprendre à La Fille de Blain. Pour vous en convaincre, jetez-donc un oeil à cette vidéo sur le travail de Pellaert :

Avec « La Fille », Christophe Blain transpose donc en BD ses souvenirs d’enfance, ses fantasmes d’adolescent qui s’est crevé les yeux sur Pravda. C’est osé, car l’exercice qui consiste à mêler fantasmes et nostalgie peut s’avérer casse-bonbon. Blain s’en sort plutôt bien, même si le récit manque un peu de corps (si l’on peut dire…), notamment dans sa seconde partie.

Mais ce qui déçoit, c’est le CD livré avec la BD. Certes, Barbara Carlotti est une rockeuse à la voix unique. Mais, si l’on a droit à quelques chansons originales qui fonctionnent comme la BO de la BD, ce qui, pour le coup, est intéressant, la chanteuse aurait pu s’abstenir de lire, en plus, le texte de la BD. C’est long et cela n’apporte pas grand chose.

En résumé, on apprécie le dessin, magnifique. Tragique, comique, épuré, élancé… La moto est magnifiée.

Le CD, l’air de rien, déçoit un brin. Mais l’ensemble est suffisamment original pour figurer dans la bibliothèque du motard.

BD & CD : « La Fille », par Christophe Blain et Barbara Carlotti, édition Gallimard ; 80 pages, 24 x 30 cm + 1 CD ; 29,90 euros.

Déjanté : le clip de Hanni El Khatib avec ses motard(e)s sauvages


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Le dernier clip du « born to be bad garage rocker » déjanté Hanni El Khatib, baptisé « Family », met en scène un trip hallucinant de motards sauvages et asiatiques. Avant d’appuyer sur play, éloignez les enfants !

En attendant la sortie de son nouvel album, « Head In The Dirt » le 22 avril, le rocker Hanni El Khatib, dont le tempo garage semble définitivement scotché au milieu des années 60, dévoile un nouveau clip.

Réalisée par Nick Walker, la vidéo met en scène un gang de motards et motardes asiatiques en slip. Oui, en slip ! Ces dépravés en pleine orgie chevauchent des bécanes qui semblent être des 4 cylindres Honda seventies, genre CB Super Sport 400cc. La classe !

Bien évidemment, nous déconseillons aux internautes d’imiter les sympathiques copains et copines d’Hanni, notamment de rouler en petite culotte, car en cas de chute…

A découvrir, la BD rock’n’roll « Jamais en dessous de 130 », par Etienne Pottier