Motorcycle Graphics : un beau livre sur la contre-culture et la moto


Motoculture

« Motorcycle Graphics » est un beau livre, en Anglais, sur la moto et la contre-culture artistique. Pas de prépa, de peintures sur réservoir ou sur casques, ni même de photos dans cet ouvrage, mais vingt-deux peintres, dessinateurs et graphistes des quatre continents, qui exposent et expliquent leur vision de l’objet moto, et tentent de retranscrire les sensations qu’il procure.

On y trouve tous les styles : choppers, cafe racers, dirt track, concept bikes…  La liste des artistes cités est conséquente : Will Barras, Adi Gilbert, Maxwell Paternoster, Stevie Gee, Jeff Wright, Adam Nickel, Carby Tuckwell, Antonio Merinero, Raulowsky, Lennard Schuurmans, Tokyo Guns, Brusco, Dirty Donny, Ryan Quickfall, Chris Watson, Shawn McKinney, Lorenzo Eroticolor, Lapin, Will Pierce, Cay Brondum, Raid71…

L’ouvrage laisse peu place à l’écrit, on lit juste une courte présentation de chacun des artistes. Mais la majorité des 256 pages, très graphiques comme le nom du livre l’indique, est imprimée sur du papier de qualité.

Peintures, affiches, t-shirts ou illustrations de presse, chaque image mérite qu’on s’y attarde. Nos préférées ? Celles de l’Anglais Adi Gilbert, de l’Américain Chris Church, du Néerlandais Lennard Schuurmanns et du Français Philippe Gürel.

L’auteur, Garry Inman, compte parmi ce qu’il se fait de mieux sur les îles britanniques en matière de journalisme moto. C’est lui qui publie la trop rare revue Sideburn. Gary résume ainsi le projet « Motorcycle Graphics » : « J’ai été approché par un éditeur anglais qui souhaitait publier une compilation d’artistes internationaux. Leur travail devait représenter la culture motocycliste. L’éditeur ne souhaitait pas de l’art moderne, mais de la culture contemporaine. Il souhaitait également mettre en avant des artistes pas forcément dévoilés dans d’autres livres. » Mission accomplie !

Beau livre : « Motorcycle Graphics, Outsider Art, Graphics an illustration » par Garry Inman, édition Graffito ; 256 pages, 22 x 27 cm, 44 €.

Le blog de Sideburn, c’est par ici
Et le site de la revue, par là