Livre : découvrez les motos cultes du rock


Motoculture

Il est des ouvrages qui marquent les esprits comme des objets ont marqué leur époque. « Les Objets Cultes du Rock » est de ceux-ci. Hugues Cornière présente une centaine d’objets qui, selon ce chroniqueur à Rock & Folk et tenancier d’une boutique aux Puces de St-Ouen, ont façonné l’histoire de la musique du diable… Rien que ça ! Parmi eux, quelques motos mythiques, bien évidemment.

Ce chineur devant l’éternel expose dans ces pages de papier glacé des icônes, comme le 501 de Levi’s, des Zippo, des Wayfarer et autres Gibson qui ont été copiées à des millions d’exemplaires, mais dont seuls les originaux ont une âme.

La maquette, claire, met en avant l’objet en image. La couverture en simili cuir procure un aspect luxueux à l’ouvrage, qui n’est pourtant pas si onéreux (29,95 €) en regard du nombre de pages (240) et de la qualité du papier.

Les rubriques sont bien choisies (vêtements, musique, véhicules, etc.) mais pas mal de produits, même cultes, ne font pas trop partie de la culture rock : que vient faire l’I pod par ici ? Le Volkswagen Combi est plutôt assimilé à la culture hippie ; le skate board, le polo Fred Perry, les Doc Marten’s sont issues des cultures mod’s ou dogtown.

Côté deux-roues, c’est le paradis. Il faut dire que dans la culture rock, l’impact de la moto, symbole de liberté et d’esprit rebelle, est évidemment majeur. Plus de la moitié des objets cités est d’origine américaine, et l’incontournable Harley-Davidson Sportster, caractérisée par les adjectifs loud, wild & free, symbolise à elle seule le mouvement rock aux USA. On trouve aussi  la Bonnie de Triumph, les scoot’ Vespa et Lambretta (les Mods, encore !) mais aussi la Flandria…

Les textes sur les véhicules ne contiennent pas d’erreurs techniques et historiques, ce qui est rare dans un ouvrage à vocation grand public. Mais il y a quand même des approximations : on n’a jamais vu un vrai rocker dans une Mini ou une Spitfire !

Voilà de quoi animer d’âpres discussions avec les copains, bien calé au comptoir… Mais trêve de polémique, la nostalgie des collectionneurs à la recherche de souvenirs sera comblée. De même que la curiosité des plus jeunes, séduits par des objets qui, aujourd’hui, réapparaissent dans les tendances vintage ou néorétro.

Livre : « Les Objets Cultes du Rock », par Hugues Cornière, éditions Gründ ; 240 pages, 22,5 x 29,7 cm ; 29,95 euros.

A découvrir, la page « livres moto » de la boutique Motomag.com

A lire dans Moto Magazine n°306 (avril 2014), notre dossier Equipements « tendance vintage »

Rencontre : l’auteur du livre « Bikers, les motards sauvages à l’écran » en dédicace


Motoculture

Jean-William Thoury, l’iconoclaste auteur de la bible « Bikers, les motards sauvages à l’écran », poursuit sa tournée de dédicaces à travers la France. L’occasion de rencontrer un type étonnant, qui a répertorié et critiqué de 108 films américains de série B sur les bikers !

Le 2 avril au soir, JWT sera au Salon des Arts, Villa Madame au 44 rue Madame à Paris (6e arrondissement).

Du 23 au 25 mai, il signera son ouvrage au Showtime Festival de Gérardmer (Vosges), une concentre qui promet d’autres rencontres hallucinantes : elle est co-organisée par Henri Lœvenbruck, l’écrivain de thrillers qui est aussi motard.

N’hésitez pas à partir à la rencontre de Jean-William (un personnage discret mais haut en couleurs), comme nous l’avons fait à Moto Magazine : nous publions son interview dans la rubrique Portrait du n°306 d’avril 2014.

Nous avons par ailleurs publié un portrait de Henri Lœvenbruck dans le n°287 de Moto Magazine (mai 2012).

Par ici, la critique du livre « Bikers, les motards sauvages à l’écran »

Cliquer ici pour se procurer l’ouvrage sur la boutique de Motomag.com

« Comment être un bon motard », ou… comment faire un guide raté


Motoculture

L’ouvrage « Comment être un bon motard » est présenté comme un guide destiné aux néophytes. Attention, ce n’en est pas un ! Il s’agirait plutôt d’une sorte de fourre-tout autobiographique, rédigé par un journaliste du magazine nord-américain Cycle World, Mark Lindemann, qui a roulé sa bosse des années durant, pratiqué la moto sous tous les angles, et nous sert un digest de ses expériences, des plus communes aux plus extrêmes.

L’ouvrage a d’abord été présenté en anglais, sous le titre « The Total Motorcycling Manual ». Mark y raconte toutes ses expériences vécues à moto, par le menu (291 chapitres en tout), en utilisant des traits d’humour typiquement anglo-saxons. Ainsi, un chapitre est intitulé : « comment faire une roue arrière ? » Le contenu s’avère très hétéroclite, et en définitive, cet ouvrage, sans doute très intéressant en langue maternelle, souffre d’une traduction en français mal adaptée. Voire approximative.

Dans la langue de Molière, l’humour ironique, mordant des Anglo-saxons, est difficile à traduire. On assimile donc à de la légèreté, certains « conseils », qui n’en sont pas, en fait. Par ailleurs, cette traduction approximative génère des erreurs. Comme celle d’illustrer par une Triumph Bonneville la catégorie « roadster », la catégorie « custom » par un Sportster Harley, et la catégorie « sportive » par une bien gentille Yamaha FZ6-R.

Mais tout cela n’est rien en regarde du chapitre n°1, dans lequel l’auteur de ce manuel (cette fois ce n’est pas un problème de traduction) s’évertue à réduire en pièces la Moto Guzzi 850 Le Mans, un mythe italien ! Chauvin, l’Américain ?

Vous en voulez d’autres ? Le conseil n°111 concerne le stationnement. Et dans « garer sa moto », on lit une phrase énigmatique : « Former une barrière de défense »… Est-ce à dire qu’il faut une formation militaire pour stationner à moto ? Ou bien fait-on face, encore, à une erreur de traduction…

Certains conseils utiles sont bien transmis, comme len°164, « Comprendre les distances d’arrêt ». Mais ils sont rares…

La préface de Ben Spies attire l’attention des amateurs. Il s’agit d’un pilote moto connu, champion du monde de la catégorie Superbike. Sauf que Ben Spies a arrêté le sport moto la saison dernière… Encore raté !

Au chapitre Associations, ne sont mentionnées ni la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), ni la Fédération française de motocyclisme (FFM), ni la Fédération européenne des associations de motards (FEMA) et encore moins la Fédération française des motards en colère (FFMC). En revanche, l’auteur cite l’Automobile club de France. Comme association assurant la promotion de la pratique de la moto, on a fait mieux…

Cet ouvrage au titre ambitieux nous a déçu. La majorité des trop nombreux points abordés ne sont que survolés ou traités sous forme de boutades, à la limite de l’irrespect pour le lecteur qui attend un peu moins d’humour et beaucoup plus d’informations efficaces.

Dans une veine plus pédagogique, on lui préférera « Le Guide du Motard », qui date de 2011 mais n’a pas pris une ride, en regard de ce qui est proposé dans celui-ci, datant de fin 2013.

Guide : « Comment être un bon motard », par Mark Lindemann (préface de Ben Spies), édité par Hugo-Image, 256 pages, 18,5 x 19 cm, 24,95 €.

Notons que le prix de ce livre, annoncé sur la couverture à 24,95 €, est descendu à 9,99 € sur le site de l’éditeur

Un livre moto complètement timbré !


Motoculture

Attention, voici un livre complètement timbré ! L’angle choisi par Hervé Dreux, pour parler de la moto, est en effet des plus originaux : raconter cette passion à travers une autre, celle des timbres.

L’ouvrage « La Moto sur les Dents » recense donc des vignettes, mais aussi des bons à tirer, cartes postales et autres objets épistolaires, à l’effigie d’une marque, d’une machine, d’un pilote ou d’une course.

L’auteur embarque le lecteur dans un véritable tour du monde, empruntant des vignettes du Gabon, du Yemen, du Portugal… et de France, avec la série « Dix motos de légende » sélectionnées par les lecteurs de Moto Magazine en 2002. Les timbres, dessinés par Coyote, Nikolaz, Ptiluc, Margerin, ont été utilisés par La Poste. Un ouvrage de référence pour les collectionneurs.

Beau livre : « La moto sur les dents » par Hervé Dreux, éditions Cleopas ; 194 pages, 24 x 24 cm ; 27 €.

A commander sur la boutique Motomag.com

Motorcycle Graphics : un beau livre sur la contre-culture et la moto


Motoculture

« Motorcycle Graphics » est un beau livre, en Anglais, sur la moto et la contre-culture artistique. Pas de prépa, de peintures sur réservoir ou sur casques, ni même de photos dans cet ouvrage, mais vingt-deux peintres, dessinateurs et graphistes des quatre continents, qui exposent et expliquent leur vision de l’objet moto, et tentent de retranscrire les sensations qu’il procure.

On y trouve tous les styles : choppers, cafe racers, dirt track, concept bikes…  La liste des artistes cités est conséquente : Will Barras, Adi Gilbert, Maxwell Paternoster, Stevie Gee, Jeff Wright, Adam Nickel, Carby Tuckwell, Antonio Merinero, Raulowsky, Lennard Schuurmans, Tokyo Guns, Brusco, Dirty Donny, Ryan Quickfall, Chris Watson, Shawn McKinney, Lorenzo Eroticolor, Lapin, Will Pierce, Cay Brondum, Raid71…

L’ouvrage laisse peu place à l’écrit, on lit juste une courte présentation de chacun des artistes. Mais la majorité des 256 pages, très graphiques comme le nom du livre l’indique, est imprimée sur du papier de qualité.

Peintures, affiches, t-shirts ou illustrations de presse, chaque image mérite qu’on s’y attarde. Nos préférées ? Celles de l’Anglais Adi Gilbert, de l’Américain Chris Church, du Néerlandais Lennard Schuurmanns et du Français Philippe Gürel.

L’auteur, Garry Inman, compte parmi ce qu’il se fait de mieux sur les îles britanniques en matière de journalisme moto. C’est lui qui publie la trop rare revue Sideburn. Gary résume ainsi le projet « Motorcycle Graphics » : « J’ai été approché par un éditeur anglais qui souhaitait publier une compilation d’artistes internationaux. Leur travail devait représenter la culture motocycliste. L’éditeur ne souhaitait pas de l’art moderne, mais de la culture contemporaine. Il souhaitait également mettre en avant des artistes pas forcément dévoilés dans d’autres livres. » Mission accomplie !

Beau livre : « Motorcycle Graphics, Outsider Art, Graphics an illustration » par Garry Inman, édition Graffito ; 256 pages, 22 x 27 cm, 44 €.

Le blog de Sideburn, c’est par ici
Et le site de la revue, par là

Beau livre : « The Ride », la bible de la préparation post-moderne


Motoculture

La préparation post-moderne possède désormais sa bible. Par l’animateur du site Bike Exif, Chris Hunter, voici « The Ride », un très beau livre qui présente le travail de nombreux ateliers de prépa.

Exhaustive, la liste fait la part belle aux images, magnifiques, et aux récits des artistes. On découvre de vrais talents capables d’expliquer leur démarche, tels James Crowe (USA), Roland Sands, Col Foster, et de talentueux photographes capables de capturer les dernières créations des figures du mouvement dans leur habitat naturel (Sam Christmas).

Un ouvrage incontournable pour comprendre comment se redessine la moto moderne.

L’auteur, Chris Hunter, s’est investi à temps plein dans l’animation du site Bike Exif, le must en matière de présentation des prépa mondiales.

De sa Nouvelle-Zélande d’adoption, cet Anglais qui circule en Moto Guzzi V7 Classic s’applique à mettre en valeur, online, ce mouvement qui étend son emprise sur la planisphère motocycliste. Il est amusant de constater que le geek passe du numérique au bon vieux papier pour magnifier, dans « The Ride », les arts motocycliste et photographique. Un juste retour des choses ?

Beau livre : « The Ride : New Custom Motorcycles and Their Builders » par Chris Hunter et Robert Klanten, édition Gestalten ; 320 pages, 30 x 27 cm, 56 €.

Beau livre : 100 ans de Moto Revue


Motoculture

Comme la FFM (Fédération française de motocyclisme), le magazine Moto Revue fête cette année son siècle d’existence. 100 ans, l’occasion pour le titre de mettre au jour des archives exceptionnelles et de reprendre le fil de l’histoire – la grande comme la petite – de la motocyclette et de ses acteurs.

Une tâche difficile dont l’auteur, Christian Batteux, rédacteur en chef adjoint de « MR », s’acquitte avec brio. Le classement par décennies facilite la lecture et l’iconographie est magnifique.

Autre qualité, l’ouvrage ne s’arrête pas à la vie sportive et ses grandes figures mais se penche sur l’activité industrielle et les modèles phare qui ont émaillé le siècle. En ce sens, il s’adresse à un public plus large que l’ouvrage sur les cent ans de la FFM publié en cours d’année.

Un regret toutefois : le mouvement motard, oui la FFMC (Fédération française des motards en colère) éclot dans les années 80 et, riche lui aussi en événements divers, est absent du recueil. Ainsi, ce (bel) ouvrage apparaît plus comme un vaste panorama qu’une véritable anthologie de l’Histoire motocycliste.

« Moto Revue, 100 ans de moto », par Christian Batteux, édition Hugo-Image, 28 x 33 cm, 320 pages, 29,90 €.

La page livres de la boutique Motomag.com

Livre moto : sur la route de Nougier


Motoculture

Un beau livre pour initiés, traitant d’une marque de moto méconnue, Nougier, est arrivé récemment dans les rayons. Rédigé par François-Marie Dumas, l’ouvrage est consacré aux machines fabriquées par Jean Nougier, le «sorcier de Saint-Andiol» (Bouches-du-Rhône).

Dans les années 30, Jean Nougier, mécanicien de talent, ose et réussit la greffe d’une distribution à deux ACT entraînés par cascade de pignons sur un monocylindre à l’origine culbuté.

Il prépare par la suite les Terrot et Magnat Debon pour la course, construit aussi ses motos sur ces mêmes bases mécaniques. Elles lutteront sur les circuits français avec les MV et autres Morini de l’époque. À l’heure où les constructeurs français se retirent de la compétition, les motos Nougier courent et gagnent. En 1954, la 500 cm3 4-cylindres 4T à 2 ACT avait le potentiel pour affronter les redoutables 4-cylindres MV et Gilera. Elle n’est hélas pas développée, faute de moyens…

A travers cet ouvrage très documenté et riche de nombreuses photos d’époque, l’auteur nous invite à remonter le temps, à la découverte de motos fabuleuses et des hommes qui les ont fabriquées, tous passionnés et attachants à défaut d’être fortunés. Le prix de ce livre (45 euros) est celui d’un ouvrage de qualité, édité à seulement 1.000 exemplaires.

L’auteur, François-Marie Dumas, a été journaliste à la belle époque, celle du retour des japonaises, d’abord à {Moto Revue} (1971-1973) puis à {Moto Journal} (1973-1982). Il a ensuite développé de nouvelles machines pour l’Europe, au sein même de l’usine Yamaha.

Puis il a inscrit ses connaissances encyclopédiques dans de nombreux livres dont il est auteur ou co-auteur (en collaboration avec Didier Ganneau notamment), et publié deux ouvrages qui font autorité dans leur domaine : «Scooters du monde, 100 ans d’histoire» (EPA, 1995) et «Motos japonaises, 100 ans d’histoire» (ETAI, 1996).

«Motos Nougier (1932-1972) – Le rêve français» par François-Marie Dumas, éditions Ecurie Souvenir Nougier ; 180 pages, format 25 x 25 cm, 45 €.

Contact : le site de l’auteur, François-Marie Dumas : http://www.moto-collection.org

La page livres de la boutique Motomag.com

Encyclopédie : tout sur les cyclomoteurs français


Motoculture

Dans cet ouvrage digne d’une encyclopédie illustrée, les amateurs trouveront tout sur les cyclomoteurs français. Un livre à découvrir habillé d’une marinière, et à offrir à Arnaud Montebourg, qui a récemment fait l’apologie d’un Solex électrique dont la production était fraîchement rapatriée dans l’Hexagone…

Si l’on dit cyclomoteur français, Motobécane et Peugeot sont les marques qui viennent de suite à l’esprit. C’est oublier la forêt de 400 constructeurs et assembleurs cachée par les deux géants. Entre les années 40 et le début des années 80, il s’est produit des cyclos dans quasiment tous les départements de l’Hexagone.

L’auteur s’est livré à un remarquable travail  pour retrouver, renseigner et illustrer sur le plus grand nombre d’entre eux. Certains, bien que diffusant comme faire se peut une production artisanale, furent des concepteurs aussi inventifs que les deux bureaux d’études des deux grands réunis. D’autres accumulent des exploits sportifs surprenants. A déguster posément, cet ouvrage d’histoire copieux et richement illustré réjouira les passionnés.

Livre : « L’encyclopédie des cyclomoteurs français », par Patrick Negro, éditions ETAI ; 191 pages ; format 32x24cm ; 39 €.

A propos de l’auteur

Patrick Negro est journaliste indépendant dans le milieu de la motocyclette comme de l’automobile ancienne. Il est l’auteur de nombreux ouvrages chez l’éditeur spécialisé ETAI.


Récit de voyage : le monde en Harley Davidson Road King


Motoculture

L’enfer et ses anges, pourrait-on titrer le récit de ce voyage autour du monde en Harley Davidson Road King, une machine peu ordinaire pour un baroudeur de l’extrême comme Eric Lobo.

200 jours, 36 000 km… L’auteur de ce texte a effectué une sacrée balade ! Avec un tel plomb, le facile eut été de consulter les cartes et se concocter un itinéraire de grandes routes.

Mais l’idée d’Eric n’est pas là. Lui part vers Vladivostok, traversant l’Ukraine et la Sibérie, après une préparation sommaire, sans carte ni autorisations, avec (relativement) peu d’argent, se fiant aux indications des bikers(euses) rencontré(e)s au hasard des routes improbables.

La Road King servant de sésame, il en raconte des verts, des bien murs et des sauvages à faire fuir. Cependant, la plupart l’aident à réparer sa moto, l’hébergent, l’accompagnent, l’invitent à des rassemblements et des festivals déjantés. Cette traversée épique de l’Eurasie est vraiment la partie la plus fascinante de cet hymne à l’aventure, qui se termine… à Miami en Floride !

Récit de voyage : « Road Angels » par Eric Lobo, éditions Transboréal ; 291 pages, 14 x 22,5 cm, 22,90 €.

A découvrir, la page livres et BD de la boutique Motomag.com