LA RÉPRESSION CONTINUE…


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Face à l’acceptation de la population en général et des usagers du réseau routier en particulier, le gouvernement et les mairies continuent de saper la liberté de circuler et d’utiliser l’espace urbain.

Donc, après l’annonce de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire à 80km/h, la Mairie de Vincennes annonce la facturation du stationnement pour les deux-roues à partir du premier avril… non, ce n’est pas une blague!

Alors quand on voit les résultats obtenus lors des manifestations de la FFMC ces dernières années, c’est à dire rien… car en face se trouvent autistes nombrilistes et mythomanes, il serait temps de vous réveiller sinon demain on vous taxera sur l’air inspiré pendant la journée et sur l’air expiré vous aurez à payer la taxe carbone !

LES MOTOS ROSSI


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Construites à quelques exemplaires en 1929, les motos Rossi, ultra modernes, ont un cadre en aluminium et un moteur V2 à 90° de 350 ou 490cc. Le cadre-poutre central fait office de réservoir et la transmission semble être à cardan. Certains éléments semblent provenir de chez FIAT.  Notez l’échappement qui passe dans la boucle arrière…Si vous possédez un exemplaire, ou des informations faites nous signe!

500 GPZ ET FORCE GYROSCOPIQUE


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Tous le monde connaît l’effet gyroscopique dû à la conservation du moment angulaire… Concernant la moto, les effets gyroscopiques sont au nombre de trois: les deux roues et le vilebrequin. Ces effets permettent au cycle d’acquérir une auto-stabilité bien utile mais ils confèrent une trajectoire rectiligne au mobile et l’empêchent de changer de direction. C’est pour cela qu’au-dessus de 40km/h, il faut pousser sur le guidon dans la direction qui nous intéresse, pour contraindre la force gyroscopique.

C’est là que la GPZ 500 se distingue des autres motos car son moteur tourne en sens inverse de la normale! Au lieu de suivre la rotation des roues, il tourne en sens opposé et son tendeur de chaîne de distribution se situe bien à l’avant du moteur. Ainsi, l’effet gyroscopique du vilebrequin annule en partie l’effet gyroscopique global et facilite grandement la mise sur l’angle. C’est une des motos les plus agiles qui soit et d’une grande vivacité. Son moteur calé à 180 expulse un bruit divin et un kit 520cc existe pour ceux qui en veulent toujours plus. C’est cela le miracle du moment angulaire!

ESO MOTOCYKLU


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En 1958, la firme tchécoslovaque ESO  qui fabrique des motos de speedway se met à fabriquer des motos de cross. Deux modèles voient le jour: un 350cc et un 500 cc. Les moteurs sont puissants mais le poids de la moto est trop élevé pour permettre de réelles performances…Finalement, Jawa rachète ESO pour les moteurs de speedway et abandonne la filière moto-cross de la marque Eso.

KTM REINVENTE LE DEUX-TEMPS


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Eh non, le deux-temps n’est pas mort!

Les ingénieurs de KTM ont séparé l’injection de l’essence, de l’air et de l’huile en vue de limiter la consommation, la pollution et améliorer la souplesse des moteurs. Pour ce faire, l’injection d’essence se fait par le biais de deux lumières opposées, placées de part et d’autre du cylindre alors que l’huile et l’air sont amenés par la voie traditionnelle d’un carburateur. Ainsi, plus de gaspillage lors du remplissage du moteur et un réglage bien plus précis de la quantité d’air et d’huile. Le moteur gagne en rendement, les écolos sont contents et votre porte-monnaie aussi.

QUÈSACO ? … UN CYLINDRE BORGNE!


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Sur ce mono-cylindre 250cc JAWA datant des années 60, sont à l’origine greffés deux pots d’échappement. La raison est purement esthétique: cela permettait au possesseur de 250cc de faire croire qu’il avait un 350cc bi-cylindre et cela conférait aussi un aspect plus sportif, en fait complètement usurpé quand on connaît la mollesse des deux temps longue course… Malheureusement, c’est du point de vue mécanique une aberration phénoménale qui va à contresens du fonctionnement optimal du moteur.

En effet, cette architecture multiplie par deux la surface de la culasse en contact avec les gaz brûlants d’échappement et divise par deux leur vitesse de transfert. Du coup, la durée de réchauffement augmente et on se retrouve en gros avec un transfert calorifique quatre fois plus important. Par la même occasion, la vitesse des gaz d’échappement chute de façon considérable, comme leur énergie cinétique. Donc l’aspiration au moment du transfert qui doit permettre un bon remplissage devient ridicule. Le moteur est alors sous-alimenté. A cela, on peut ajouter que la partie du cylindre exposée entre les deux orifices d’échappement s’échauffe elle aussi exagérément jusqu’à frotter de façon intempestive sur le piston, voire le coincer!

Cette architecture caractéristique des années 30 se retrouve en fait assez souvent et notamment sur les 50cc italiens des années 60, dont les moteurs serraient tous les deux jours, devinez pourquoi…

La solution est pourtant simple, l’obturation d’un conduit!

N’importe quel tourneur est à même de fabriquer un bouchon d’échappement pour une somme plus que raisonnable. Ainsi, vous retrouvez un niveau de fiabilité et de fonctionnement normal et si l’esthétique vous titille, vous pouvez même laisser votre échappement muet en place.