1982 : Honda RFVC naissance d’un mythe


papytoum

Bonjour à tous,

Al Baker est bien connu des spécialistes de « desert race » en raison de ses talents de pilote mais aussi pour ses motos préparées spécifiquement pour les courses courues dans les déserts de la basse Californie mexicaine (Baja California).

Figure 1 : Honda XL350 (410 cc) d’Al Baker préparée pour la Baja 500 en 1975 (Dave Holeman, Cycle octobre 1975)

C’est au guidon d’une Honda préparée par Bill Bell le patron de la concession Long Beach Honda de Californie qu’Al Baker remporte la Baja 1000 en novembre 1975 associé au pilote Gene Canady.

Figure 2 : classements de la SCORE AC-DELCO Baja 1000 1975 (Marty Fiolka)

A partir de 1979, à la tête d’Al Baker Racing Development, Al Baker importe les produits de la société Mugen Co Ltd. Les produits Mugen Honda sont destinés à la préparation des motos japonaises importées aux USA.

Figure 3 : Al Baker sur une Honda XL350 préparée lors de la Baja 500 en 1976 (Jim OBER tracksidephoto)

Son travail de préparation des Honda XR est remarqué par Honda à la suite de sa victoire en duo avec Bob Balentine lors de la Mexicali 250 en février 1981.

Le partenariat avec l’usine Honda débouche sur un nouveau modèle de Honda XR500. Les défauts de jeunesse du nouveau modèle privent Al Baker d’une belle performance à la Baja 500 en juin 1981.

Figure 4 : Al Baker au guidon de la Honda XR500 à la Baja 500 en juin 1981 (Jim OBER tracksidephoto)

Dès juillet 1981, Honda et Al Baker développent la nouvelle génération du modèle Honda XR500 qui semble enfin atteindre les objectifs d’Al Baker en matière de puissance moteur.

Une défaillance de la boite de vitesses du modèle de Honda XR500 préparé pour la Baja 1000 en novembre 1981 ne permettra pas à l’équipage de finir l’épreuve mexicaine.

Figure 5 : Honda XR500 d’Al Baker et Bob Balentine à la Baja 1000 en novembre 1981 (Jim OBER tracksidephoto)

Al Baker ayant enfin obtenu de Honda un nouveau modèle en adéquation avec les améliorations de performance obtenues sur le moteur Honda XR500, le pilote Bob Balentine mène le modèle Honda XR500 de dernière génération à la victoire en solo lors de la Parker 400 en janvier 1982.

Figure 6 : le talentueux pilote Bob Balentine au guidon du modèle Honda XR500 (Ken Lee, Cycle mars 1983)

Une autre victoire obtenue lors de la San Felipe 250 en mars 1982 confirme les progrès du binôme Al Baker et Bob Balentine dans la préparation des machines Honda XR500 destinées aux courses de désert américaines.

En avril 1982, Honda fait parvenir à Al Baker un nouveau modèle de Honda XR500 en vue de la victoire dans les courses de désert américaines.

Figure 7 : les Honda XR500 préparées par Honda et Al Baker (Ken Lee, Cycle mars 1983)

Le nouveau modèle reprend les éléments développés par Al Baker sur les précédents modèles, en partie cycle comme au niveau moteur, et comporte une originale culasse à soupapes radiales, le moteur Honda RFVC est né.

Figure 8 : originale culasse RFVC du modèle Honda XR500 en 1982 (Ken Lee, Cycle mars 1983)

Mais victime d’un accident sérieux lors des repérages de la Baja 500 au Mexique en juin 1982 au guidon du modèle Honda XR numéro 652, le jeune et brillant pilote de « desert race », Bob Balentine, ne sera pas le partenaire d’Al Baker lors de la Baja 1000, objectif de la saison 1982 des 2 pilotes.

Pour la SCORE Baja 1000 de novembre 1982, Al Baker fera appel au réputé pilote Jack Johnson, triple vainqueur moto de la course californienne (en 1978, 1979 et 1980).

Figure 9 : Honda XR500R à moteur RFVC pilotée par Al Baker et Jack Johnson lors de la Baja 1000 en novembre 1982 (Ken Lee, Cycle mars 1983)

La Honda XR500R numéro 642 utilisée par le duo Al Baker et Jack Johnson est un modèle de présérie du modèle Honda XR500R qui sera commercialisé par Honda en 1983. Il est doté d’un équipement spécifique pour les courses de désert, éclairage et ligne d’échappement ainsi que de pneus plus gros.

Figure 10 : classements de la SCORE Baja 1000 en novembre 1982 (Marty Fiolka)

C’est au guidon du nouveau modèle Honda XR500R à moteur RFVC qu’Al Baker et Jack Johnson remportent la PERNOD SCORE Baja 1000 à La Paz (Mexique) début novembre 1982.

Première victoire d’une longue série pour le nouveau moteur Honda RFVC.

A Bientôt.

Papytoum

Les informations contenues dans cet article sont principalement issues des sources suivantes :

The Jackhammer circus : five hundred miles of baja de Dave Holeman (Cycle, octobre 1975)

Two years to La Paz de Ken Lee (Cycle, mars 1983)

1000 Miles to glory de Marty Fiolka (David Bull publishing, 2005)

1997-2007 : épisode 11 le gros moteur Honda RFVC 100*82 suite


papytoum

Bonjour à tous,

Commercialisée à la fin de 1996, la Honda SLR650 type RD09 a pour mission de poursuivre l’aventure du moteur Honda RFVC initiée par le constructeur japonais en 1982.

Figure 1 : Honda SLR650 type RD09 modèle V de 1997 (couleur Y 132) (Présentation Honda)

Alors que la Honda NX650 Dominator du constructeur japonais achève sa carrière dans l’usine Atessa en Italie, la Honda SLR 650 débute la sienne dans les usines Montesa en Espagne.

Figure 2 : Honda SLR650 type RD09 modèle V de 1997 (couleur NH 1) (Présentation Honda)

Dans un registre typé « supermotard », roue avant de 19 pouces avec un gros disque de 276 mm, selle plus basse que la Dominator, le modèle Honda SLR650 est toujours équipé du gros moteur Honda RFVC 644 cm3 (100*82) dans une version un peu assagie.

Sur ce nouveau modèle, le simple carburateur Keihin est muni d’un capteur de position du pavillon des gaz. Les réglages du moteur favorisent le couple à bas régime.

Le nouveau cadre du modèle Honda SLR650 est en tube d’acier de section carrée qui brille par sa simplicité.

Figure 3 : Honda SLR650 type RD09 modèle V de 1997 (couleur R 127) (Présentation Honda)

Pour sa seconde année de commercialisation en 1998, le principal changement qui touche la Honda SLR650 concerne le remplacement du coloris rouge par un vert.

Figure 4 : Honda SLR650 type RD09 modèle W de 1998 (couleur G 163) (Présentation Honda)

Comme ses prédécesseurs Honda NX650 Dominator, le modèle Honda SLR650 type RD09 est présenté dans la Revue Moto Technique n°71.

Figure 5 : Revue Moto Technique n°71 consacrée aux modèles Honda NX650 successifs de 1988 à 1998 (type RD02, RD08 et RD08/A) et au modèle Honda SLR650 type RD09 de 1997 et 1998.

En 1999, Honda modifie la machine pour répondre aux attentes de la clientèle. Le nouveau modèle type RD09 se dénomme Honda FX650 Vigor. Il comporte un petit saute-vent, un réservoir tout en rondeur et une longue protection d’échappement qui change finalement assez peu la ligne du nouveau modèle économique commercialisé en Europe par Honda.

Figure 6 : Honda FX650 Vigor type RD09

Le modèle Honda FX650 Vigor est proposé avec les 3 coloris, jaune, rouge ou bleu. Malgré les modifications apportées par Honda, du fait du peu de succès du modèle auprès de la clientèle, il ne poursuivra pas sa carrière.

En 2005, toujours à la recherche d’une clientèle jeune et peu fortunée, Honda commercialise le modèle Honda FMX650 type RD12.

Sur le papier la machine a fière allure avec sa grosse fourche inversée de 45 mm, son disque avant de 296 mm et ses jantes larges chaussées de pneus en 120/70*17 avant et 150/60*17 arrière.

Figure 7 : Honda FMX650 type RD12 (essai présenté dans Moto Station 18 mars 2005)

Manu Cadiou présente « le super motard pour tous les jours » dans Moto station (essai pour Moto Revue en mars 2005).

« Ce n’est sans doute pas un foudre de guerre, encore moins une menace pour les vraies Supermot’ européennes, mais tout simplement une machine homogène et sûre pour s’amuser comme un gosse ».

Malgré une baisse du tarif, unanimement considéré comme excessif, la Honda FMX650 ne sera pas un succès commercial et ne dépassera pas l’année 2007.

La vie est courte pour les supermotards à moteur RFVC chez Honda.

A bientôt pour l’épisode 12

Papytoum

1989-2000 : épisode 10 le gros moteur Honda RFVC 100*82 suite


papytoum

Bonjour à tous,

Le modèle Honda NX650 Dominator type RD02 équipé du moteur Honda RFVC de 644 cm3 (100*82) est commercialisé en 1988.

Figure 1 : décoration des Honda NX650 Dominator type RD02 modèles J et K de 1988 et 1989 (couleurs R 134, NH 1 et YR 158) (publicité Honda Moto Journal n°837 du 17 mars 1988)

Dans cette ultime version du moteur Honda RFVC, le 644 cm3 (100*82) équipera divers autres modèles Honda jusqu’aux années 2019-2020.

Pas mal l’ancêtre.

Figure 2 : Edi Orioli, Beppe Gualini et Franco Picco à Dakar en janvier 1987 (Moto Sprint n°5 28 janvier/03 février 1987)

Fortement influencé par son brillant résultat sur le Dakar 1987 (Orioli second avec la Honda XL600, Gualini 20ème sur 24 classés), Beppe Gualini emmène la Honda NX650 Dominator sur le Camel marathon en 1989, un périple impossible à travers le Pérou.

Figure 3 : Beppe Gualini emmène les Honda NX650 Dominator au Pérou (http://www.parisdakar.it/en/camel-marathon-bike-intervista-a-beppe-gualini/)

Au Pérou, Beppe Gualini découvrira des paysages magnifiques où il faudra parfois faire nager la Dominator et aussi la transporter.

Figure 4 : Honda NX650 Dominator type RD02 lors du Camel Marathon 1989 (http://www.parisdakar.it/en/camel-marathon-bike-intervista-a-beppe-gualini/)

Une machine à tout faire cette Honda NX650 Dominator. Elle participera même au Rallye Paris-Dakar.

De 1988 à 1991, les modèles de Honda NX650 Dominator conservent la ligne générale du premier modèle.

Au plan technique, la disparition du kick starter en 1990 et la modification des rapports de seconde et cinquième ainsi que du rapport de transmission secondaire en 1991 sont les seuls changements notables du modèle Honda NX650 Dominator.

La nouvelle décoration plus sobre au niveau du logo du modèle Honda NX650 Dominator de 1990 sera reprise en 1991.

Figure 5 : Honda NX650 Dominator type RD02 modèle L (couleur PB 182) (Moto Revue n°2936 du 22 mars 1990)

Au cours des années, la Dominator, homogène et excitante, continue de dominer ses concurrentes (Moto Revue n°2838 du 10 mars 1988 et n°2936 du 22 mars 1990).

Figure 6 : Honda NX650 Dominator type RD02 modèle L (couleur G 120) (Moto Verte n°193 mai 1990)

La Dominator génère un plaisir et un agrément de conduite hors-pair. De la finition aux performances en passant par le caractère, seuls les coloris fun peuvent être discutés (Moto Verte n°193 de mai 1990).

La reine, légère et puissante, est une redoutable arme pour « le baston ». Mais sa sportivité est aussi ce qui la pénalise face à ses concurrentes qui ne cesse de progresser notamment au niveau du confort (Moto Journal n°837 du 17 mars 1988 et n°983 du 28 mars 1991).

Figure 7 : Honda NX650 Dominator type RD02 modèle M (couleur R 134) (Moto Revue n°2989 du 25 avril 1991)

Mais la Dominator reste une moto fabuleuse sur les petites routes sinueuses (Moto Revue n°2989 du 25 avril 1991).

En 1992, pour sa cinquième année de carrière, le premier gros changement esthétique de la Honda NX650 Dominator type RD02 se produit.

Le nouveau modèle présente un ensemble carénage tête de fourche/réservoir avec, clignotants et bouchon de réservoir intégrés.

Figure 8 : Honda NX650 Dominator type RD02 modèle N (couleur R 134 B) (Motosprint n°10 mars 1992)

La décoration du modèle Honda NX650 Dominator de 1992 essayé par les journalistes italiens de Motosprint en mars 1992, s’inspire du logo du premier modèle. La position de conduite sur le nouveau modèle, moins sur l’avant, leur semble plus naturelle et devrait plaire « aux touristes ». La Dominator reste facile même quand vous la poussez à la limite (Motosprint n°10 mars 1992).

Le réservoir du modèle Honda NX650 Dominator de 1992 gagne deux litres pour accroitre son autonomie. La partie arrière et les caches latéraux adoptent une nouvelle forme. Le porte paquet intègre des poignées de maintien pour le passager.

Figure 9 : Honda NX650 Dominator type RD02 modèle N de 1992 (couleur NH 196 H)

C’est avec le modèle Honda NX650 Dominator de 1992 que nos amis du Club Motocycliste de la Police Nationale (Bruno Viaud, Serge Aubard et Hervé Joseph) viendront ferrailler sur les routes du Trièves (38) pour une des manches du Championnat de France des Rallyes Routiers en juin 1993. Bruno Viaud en sortira grand vainqueur.

Figure 10 : Les Honda NX650 Dominator de l’équipe du CMPN au rallye du Trièves en juin 1993 (photo Jean-Charles Verilhac)

De 1992 à 1994, les coloris de la Honda NX650 Dominator changent mais le modèle reste le même au plan mécanique. Il a gagné un contacteur de béquille avec témoin au tableau de bord par rapport aux modèles antérieurs de 1988 à 1991.

Figure 11 : Honda NX650 Dominator type RD02 modèle R de 1994 (couleur R 201 E) (Moto Revue n°3184 du 11 mai 1995)

Face à la concurrence des nouveaux trails sportifs, la Dominator commence à accuser son âge (Moto Revue n°3184 du 11 mai 1995).

En 1995, le modèle Honda NX650 Dominator ne connaît pas de gros changement esthétique en dehors du logement de l’antivol en U sous le porte-paquet et des nouveaux silencieux plus gros qui distingueront les modèles italiens.

En raison de sa fabrication au moins partielle en Italie, le modèle Honda NX650 Dominator de 1995 change de type qui devient RD08.

En 1996, la fabrication italienne complète s’accompagne d’un changement esthétique prononcé avec l’apparition du modèle Honda NX650 Dominator type RD08A.

Figure 12 : Honda NX650 Dominator type RD08A modèle T de 1996 (couleur RB 201 B) (publicité Honda)

Le carénage tête de fourche, les flancs et la partie arrière ont été repensés. Les clignotants ne sont plus intégrés dans les flancs de carénage mais montés sur tige laissant la place à des écopes pour réduire les turbulences derrière le saute-vent.

A partir de ce modèle, les protège-disque de frein et de fourreaux disparaissent. Certains voient dans ce changement un progrès esthétique.

Figure 13 : Honda NX650 Dominator type RD08A modèle V de 1997 (couleur Y 140 N) (Moto Revue n°3269 février 1997)

Le dernier modèle de Honda NX650 Dominator est vraiment à la peine face à la nouvelle vague des trails mono. Désormais, on parle de trail routier. C’est encore l’attaque qui sauve la Honda NX650 Dominator (Moto Revue n°3269 du 20 février 1997).

Figure 14 : Honda NX650 Dominator type RD08A modèle W de 1998 (couleur RP 140 A)

Après une ultime fantaisie avec le jaune et le violet du modèle W de 1998, retour à la couleur entièrement rouge, ou entièrement noir, pour les modèles qui marqueront la fin de carrière du modèle Honda NX650 Dominator type RD08A.

Figure 15 : décoration des Honda NX650 Dominator type RD08A en fin de carrière (couleur R 201 B)

Pour l’évolution des modèles Honda NX650 type RD02, RD08 et RD08A, nous vous invitons à la lecture de la Revue Moto Technique n°71 qui présente de façon très complète les différents modèles qui se sont succédés jusqu’en 1998.

Figure 16 : Revue Moto Technique n°71 consacrée aux modèles Honda NX650 successifs de 1988 à 1998 (type RD02, RD08 et RD08/A)

En couverture de la Revue Moto Technique n°71 figure le modèle Honda NX650 Dominator dans sa version initiale de couleur rouge.

La plus belle bien sûr.

A bientôt pour l’épisode 11

Papytoum

1987-1988 : épisode 9 le gros moteur Honda RFVC 100*82


papytoum

Bonjour à tous,

Entamée au cours de l’année 1982, l’histoire des modèles Honda à moteur RFVC connait son ultime étape à l’occasion de la présentation du modèle Honda NX650 Dominator lors du salon de Tokyo en octobre 1987.

Figure 1 : Honda NX650 Dominator à moteur RFVC présentée au salon de Tokyo (Moto Revue n°2819 du 29 octobre 1987)

La route fut longue depuis l’époque où Al Baker testait le premier modèle Honda XR500R à moteur RFVC susceptible de gagner les courses de désert dans la région de basse Californie.

Figure 2 : Chuck Miller et la Honda XR500R à la Baja 1000 en 1983 (TrailBlazer Hall of Fame)

Le modèle Honda NX650 Dominator commercialisé en 1988 est l’aboutissement de la belle lignée des machines à moteur RFVC.

A côté de nouveautés propres au modèle Honda NX650 Dominator, les traces de ses prédécesseurs sont assez facilement repérables sur cet ultime modèle.

Figure 3 : moteur et cadre de Honda NX650 Dominator type RD02 modèle J de 1988 (papytoum)

Le gros moteur de 644 cm3 (100*82) du modèle Honda NX650 Dominator type RD02 conserve l’architecture typique du moteur RFVC à culasse radiale des précédents modèles. Par contre, il adopte un unique gros carburateur Keihin à boisseau à membrane.

Les deux collecteurs d’échappement (en inox) se poursuivent chacun par un court silencieux noir cerclé d’or et non par l’unique silencieux tout noir des modèles Honda XL600 antérieurs.

Comme les modèles Honda XL600LM et XL600RM qui l’ont précédé de 1985 à 1987, le moteur est équipé d’un démarreur électrique. Mais par rapport à ses prédécesseurs, le moteur de la Honda NX650 Dominator comporte un nouveau système de décompression automatique monté sur l’arbre à cames.

Le système de décompression automatique est bien décrit dans la Revue Moto Technique n°71 consacrée au modèle Honda NX650 Dominator.

Un vrai plaisir à démarrer la Dominator.

Le kick conservé sur les modèles commercialisés en 1988 et 1989 disparaitra à partir de 1990.

Le circuit électrique avec la grosse batterie a été adopté dès le modèle Honda XL600LM en 1985.

Le cadre du modèle Honda NX650 Dominator s’inspire de celui des modèles Honda XL600LM mais ses tubes carrés sont encore plus imposants.

Figure 4 : fourche et frein avant de Honda NX650 Dominator type RD02 modèle J de 1988 (papytoum)

Comme toute la gamme des Honda XL600 à moteur RFVC, le modèle Honda NX650 Dominator adopte une grosse fourche de 41 mm de diamètre. Seuls les premiers modèles Honda XL600RD en 1983 possédaient une fourche de 39 mm de diamètre.

En 1988, le gros disque avant de 256 mm de la Honda NX650 Dominator est particulièrement allégé (plein de trous). Le moyeu qui le supporte également. L’étrier de frein a également subi une transformation en ce sens.

De même diamètre que les freins équipant les Honda XL600LM et RM, l’ensemble du modèle Honda NX650 Dominator apparaît bien moins massif. A l’époque, il est également reconnu comme très efficace.

Sur les modèles NX650 Dominator suivants, Honda remettra un peu de matière sur les moyeux des roues et les disques de frein.

Figure 5 : bras oscillant et disque de frein arrière de Honda NX650 Dominator type RD02 modèle J de 1988 (papytoum)

Nouveauté du modèle Honda NX650 Dominator, le frein arrière est à disque. Un vrai plus de ce modèle par rapport à ses prédécesseurs.

Le bras oscillant du modèle Honda NX650 Dominator est semblable à celui des modèles Honda XL600LM et RM.

Par contre, les roues tubeless des Honda XL600LM et RM de 1985 à 1987 n’ont pas été conservées. Elles ne réapparaîtront plus sur les modèles trail de Honda au cours des décennies suivantes.

Figure 6 : système Pro-Link de Honda NX650 Dominator type RD02 modèle J de 1988 (papytoum)

Le système de suspension Honda Pro-Link de la Honda NX650 Dominator est également nouveau. Bras d’amortisseur et tige de raccord d’amortisseur sont totalement sous les bras oscillant contrairement aux modèles Honda XL600 qui comportaient une fixation du bras d’amortisseur sur le dessus du bras oscillant.

Un système approchant avait été utilisé sur les Honda XL600 engagées en janvier 1986 pour le Team Honda Italie au Rallye Paris Dakar.

Figure 7 : caractéristiques du modèle Honda NX650 Dominator type RD02 (manuel du conducteur Honda Motor CO. LTD. 1987)

Comme pour tous les modèles de la gamme Honda XL600, une Revue Moto Technique très complète est disponible pour le modèle Honda NX650 Dominator.

Figure 8 : Revue moto technique n°71 (Honda NX650 Dominator)

Pour les mécanos, il est également possible de se procurer le manuel d’atelier de Honda.

Figure 9 : manuel d’atelier Honda NX650 Dominator (Honda Motor CO. LTD. avril 1988)

Le modèle Honda NX650 Dominator équipé du plus gros des moteurs RFVC régulièrement commercialisé va devenir un grand succès pour la marque japonaise au cours des années 1990.

Quant à nous, nous savons trop bien comment se termine les histoires de Honda RFVC dans les rallyes routiers. Nous sommes toujours là pour vous en parler.

Figure 10 : Honda NX650 Dominator « papytoum » après sa cabriole au Rallye de Corse le 08 juin 2014 (photo Rémi et Raphael)

Bon an mal an, l’histoire du moteur Honda RFVC se poursuivra jusqu’aux années 2019-2020.

Sacrée carrière tout de même…

A bientôt pour l’épisode 10

Papytoum

1984-1987 : épisode 8 l’autre moteur Honda RFVC 97*80 suite


papytoum

Bonjour à tous,

En janvier 1985, c’est toujours un monocylindre à moteur RFVC qui est engagé au rallye Paris-Dakar pour les pilotes français du team Honda, Cyril Neveu, Gilles Lalay et Jean-Michel Baron.

Pour s’opposer aux protos Yamaha 660 cm3 de Chuck Stearns, Jean-Claude Olivier et Serge Bacou, Honda a concocté un nouveau modèle inspiré du modèle Honda XL600LM qui va être commercialisé au printemps 1985. La cylindrée exacte du moteur RFVC de ce proto n’est pas annoncée.

Figure 1 : proto sur base de Honda XL600LM pour le Dakar 1985 (Moto Journal n°681 du 27 décembre 1984)

Le nouveau proto a bénéficié des enseignements du modèle utilisé pour la Dakar en janvier 1984. La partie cycle a été modifiée : empattement plus long de 12 cm pour améliorer la stabilité à haute vitesse et selle abaissée de 6 cm.

Le moteur qui marchait du feu de dieu a été assagi mais garde une santé étonnante selon Pierre-Marie Poli qui présente la machine à la veille du départ pour le Dakar 1985.

Le moteur RFVC garde une vigueur et un tempérament saignant redoutable, à la fois amusant et efficace, nous indique le regretté pilote-essayeur de Moto Journal (Moto Journal n°681 du 27 décembre 1984).

Figure 2 : Cyril Neveu sur Honda XL600LM lors du Dakar 1985 (dakardantan.com)

En ce début d’année 1985, le septième Rallye Paris-Dakar marque la troisième victoire consécutive du bicylindre BMW dans le Dakar.

Le podium s’éloigne encore un peu plus pour le mono Honda qui termine à la cinquième place aux mains de Cyril Neveu. Au guidon des mêmes machines, les pilotes de Honda Italie, Andrea Balestrieri et Alessandro De Petri ont abandonné.

Figure 3 : Andrea Balestrieri sur Honda XL600LM au Dakar 1985 (dakardantan.com)

Suite à une réflexion menée au sein du HRC depuis 1984, Honda a changé son fusil d’épaule pour les prochaines éditions du Rallye Paris-Dakar. La marque nipponne ira chercher la victoire avec des bicylindres comme la concurrence.

En compagnie du journaliste Jean-Louis Bernardelli, le regretté pilote Gilles Lalay présente la Honda 750 NXR du Dakar 1986 dans une vidéo. Un bel engin pour de prochaines victoires dans le Paris-Dakar : https://www.youtube.com/watch?v=fRv1KSaaC-8

L’équipe Honda et ses NXR750 bicylindres aligneront quatre victoires consécutives de 1986 à 1989 : deux pour Cyril Neveu, une pour Edi Orioli, une pour Gilles Lalay.

Figure 4 : Cyril Neveu et Gilles Lalay sur Honda NXR750 lors du Dakar 1986 (https://www.motorcyclespecs.co.za/model/Honda/honda_nxr750_paris_dakar.htm)

Toujours très rapides lors des précédentes éditions du Rallye Paris-Dakar, les pilotes du team Honda Italie, Andrea Balestrieri, Alessandro De Petri et Edi Orioli, auront la charge de conduire la dernière évolution du monocylindre Honda RFVC lors de l’édition 1986 du Dakar.

Figure 5 : proto Honda XL600LM du team Honda Italia pour le Dakar 1986 (http://www.parisdakar.it/en/tag/honda/page/4/#/?playlistId=0&videoId=0)

Malgré leur handicap de puissance face aux bicylindres, les pilotes italiens réaliseront un joli tir groupé au classement général du Dakar 1986 au guidon des protos Honda XL600LM à moteur RFVC.

Figure 6 : Alessandro De Petri sur Honda XL600LM au Dakar 1986 (lastoriadellaparigidakar)

Avec cinq victoires d’étape, Alessandro De Petri n’est pourtant que 5ème. Edi Orioli termine à la 6ème place. Quant à Andrea Balestrieri, s’il n’a remporté aucune étape, il réussit à tenir tête à tous les autres monocylindres et termine sur les talons des deux bicylindres Honda NXR750 des pilotes français, Cyril Neveu et Gilles Lalay, qui ont dominé cette huitième édition du Rallye Paris-Dakar.

Figure 7 : essai du proto Honda XL600LM d’Edi Orioli (Moto Sprint 12/18 mars 1986)

Les infos concernant le moteur RFVC du proto à base de Honda XL600LM utilisé par les pilotes italiens lors du Dakar 1986 sont contradictoires.

S’agit-il d’un original moteur RFVC de 643 cm3 (100*82) comme l’indique le site italien consacré à l’histoire du Paris-Dakar (http://www.parisdakar.it/en/honda-xl-600l-1986/#/?playlistId=0&videoId=0) ?

Ou plus simplement d’un « classique » modèle 630 cm3 (100*80) alimenté par un simple carburateur de 40 mm comme indiqué par la revue spécialisée italienne (Moto Sprint n°475 des 12/18 mars 1986).

Figure 8 : Caractéristiques du modèle Honda XL600LM à moteur RFVC de 630 cm3 engagé au Dakar 1986 (Moto Sprint n°415 12/18 mars 1986)

En 1987, c’est l’ultime année pour les monocyclindres Honda à moteur RFVC dans le Rallye Paris-Dakar. Ce sont les pilotes italiens Andrea Balestrieri, Edi Orioli et Claudio Terruzzi qui les conduiront vers Dakar.

Dans ses potins du désert, Jacques Bussillet nous explique les conditions particulières qui ont permis le dernier départ des monos Honda à moteur RFVC pour Dakar (Moto Journal n°777 du 24 décembre 1986). Les exigences d’Andrea Balestrieri ne lui permettront pas d’obtenir le guidon d’un des bicylindres officiels pour le Dakar 1987. Le pilote italien se contentera d’un des « vieux monos » RFVC de Honda.

En 1988, les trois pilotes italiens rejoindront les pilotes français dans le team Honda composé de sept Honda NXR 750 bicylindres.

Lors du Dakar 1987, avec leur proto sur base de Honda XL600LM, Andrea Balestrieri et Claudio Terruzzi emportent chacun une étape face à la meute des multicylindres engagés, Honda, Cagiva, BMW et Yamaha.

Figure 9 : Claudio Terruzzi Honda XL600LM proto lors du Dakar 1987 (lastoriadellaparigidakar)

Quant à Edi Orioli, troisième pilote italien des monocylindres Honda à moteur RFVC, il monte sur la seconde marche du podium derrière la Honda NXR750 de Cyril Neveu qui remporte son cinquième et dernier Dakar.

Figure 10 : Edi Orioli premier mono au Dakar 1987 (publicité Honda http://www.parisdakar.it/fr/advhondaxl600lm/#/?playlistId=0&videoId=0)

La magnifique seconde place obtenue par l’italien Edi Orioli au Dakar 1987 constitue une sortie idéale du Rallye Paris-Dakar pour les monocylindres Honda à moteur RFVC.

Second du classement général et premier monocylindre avec Patrick Drobecq en janvier 1983, à nouveau premier monocylindre avec Philippe Vassard en janvier 1984, battu à la régulière par les puissants monocylindres Yamaha en 1985, puis premier monocylindre avec les pilotes italiens André Balestrieri en 1986 et Edi Orioli en 1987, le monocylindre Honda RFVC, dans ses différentes versions, n’aura jamais démérité sur les pistes vers Dakar de 1983 à 1987.

Avec la double victoire de Cyril Neveu en 1986 et 1987, celle du pilote italien Edi Orioli en 1988 puis celle du pilote français, Gilles Lalay en 1989, le choix de Honda de remplacer les monocylindres par des bicylindres a été payant pour gagner à Dakar.

Figure 11 : Cyril Neveu et la Honda XR550R vainqueurs du Dakar en janvier 1982 (https://global.honda/motorsports/Rally/history/part1.html)

Depuis la dernière victoire d’un monocylindre Honda au Rallye Paris Dakar, c’était en 1982 avec le proto Honda XR550R du HRC piloté par Cyril Neveu, il faudra patienter encore 38 ans pour voir un monocylindre Honda remporter à nouveau le Dakar.

En janvier 2020, Ricky Brabec, au guidon de la Honda CRF450 monocylindre, remporte son premier Dakar.

Figure 12 : Ricky Brabec et la Honda CRF 450 vainqueurs du Dakar en janvier 2020 (https://rally.hondaracingcorporation.com/rider/ricky-brabec/#lg=1&slide=3)

Ayant remporté la Baja 1000 en 2014, l’élève a bien appris au contact de ses maitres, Jimmy Lewis et Johnny Campbell.

Associés dans la course, les deux pilotes américains, spécialistes de « desert race », ont remporté l’édition de novembre 1998 de la célèbre Baja 1000. Ce fut la dernière victoire pour la Honda XR600R à moteur RFVC.

Finalement, de 1983 à 1987, au cours des cinq années de présence de l’usine Honda avec différentes versions de son fameux monocylindre Honda RFVC, aucune n’est parvenue à l’emporter à Dakar.

Vous pouvez retrouver l’histoire du Dakar dans un document pdf sur le site d’ASO : DAK20-GuideHistorique-FR-Interactif-new

Figure 13 : Honda XL600RMG « papytoum » prête pour les rallyes routiers (mai 2020)

Quant à nous, en mai 2020, nous ressortons du garage le modèle Honda XL600RMG de 1986 prêt pour les épreuves du championnat de France des rallyes routiers 2021 en catégorie classiques.

A bientôt, pour l’épisode 9 de la saga RFVC.

Papytoum

1984-1987 : épisode 7 l’autre moteur Honda RFVC 97*80


papytoum

Bonjour à tous,

Pour contrer le succès commercial de la Ténéré de Yamaha, Honda se devait de réagir.

Arrivée en coup de vent lors du salon de Paris en octobre 1984, dixit Yves Belleville dans Moto Revue, il faut attendre mai 1985 pour avoir les premières impressions au guidon de la nouvelle Honda XL600LM type PD04 à moteur RFVC 591 cm3 (97*80) qui aura la charge de relever le défi commercial de la Yamaha Ténéré.

Figure 1 : Honda XL600LMF type PD04 à moteur RFVC 591 cm3 (97*80) (Moto Journal n°700 du 09 mai 1985)

Eric Maurice prend contact avec le nouveau modèle de Honda. Celui-ci récupère l’image valorisante des grands rallyes africains par le biais d’arguments convaincants et adopte un démarreur électrique qui devrait lui permettre d’élargir sensiblement sa clientèle (Moto Journal n°700 du 09 mai 1985).

Outre les aspects extérieurs bien visibles (énorme réservoir de 28 litres, selle bleue, moteur rouge, bras de fourche, jantes et bras oscillant anodisés or, plaque phare à double optique, porte paquet avec plateau plastique noir), la Honda XL600LMF type PD04 présente une foule de différences par rapport aux modèles Honda XL600R type PD03.

Le cadre est d’un type nouveau constitué de tubes de section carrée pour les berceaux et les tirants. Le bras oscillant en profilé d’aluminium est de section plus importante. Le disque avant est de plus grand diamètre (256 mm contre 240).

Figure 2 : Jante tubeless de Honda XL600LM type PD04 (Moto Journal n°700 du 09 mai 1985)

Afin d’opter pour des pneumatiques sans chambre, une première sur un trail, le modèle Honda XL600LM adopte des jantes spéciales reconnaissables à leur arête centrale qui reçoit le pied des rayons. Les têtes des rayons viennent se fixer sur un moyeu dont la fonderie est tout à fait particulière (Moto Journal n°700 du 09 mai 1985).

Figure 3 : Honda XL600RH type PD03 « papytoum » équipée des roues tubeless de Honda XL600LM type PD04 (Rallye des Volcans 29-30 août 2009)

Pour notre part, après avoir testé les jantes et pneumatiques tubeless en rallye routier, nous n’avons pas été convaincus par la plus-value apportée par ce montage sur la Honda XL600R. Le poids total d’une paire de roues Honda à jantes tubeless dépasse de plus de 2 kg le poids de la paire des roues d’origine de la Honda XL600R.

Par comparaison, le poids d’une roue avant de Honda NX 650 Dominator avec jante de 1.85*21, que nous utilisions avec pneumatique Bridgestone BT45 + chambre à air, pèse environ 500 g de moins que la roue tubeless de Honda XL600LM avec jante de même dimension et pneumatique.

Nous avons toujours privilégié le montage du train avant de Honda NX650 Dominator sur les Honda XL600R dans les épreuves du championnat de France des rallyes routiers au cours des saisons 2009-2011 en catégorie classiques.

A noter que les jantes tubeless pour trail chez Honda resteront cantonnées aux modèles PD04 (XL600LM et XL600RM). En effet, aucun des modèles trail qui suivront, Honda NX650 Dominator, Honda Transalp et Honda XRV 650 Africa Twin notamment, ne reprendront ce type d’équipement.

Figure 4 : moteur RFVC rouge de la Honda XL600LMF type PD04 avec démarreur électrique (Moto Revue n°2702 du 09 mai 1985)

Selon Eric Maurice, le montage d’un démarreur sur le moteur de la Honda XL600LM devrait dispenser des fastidieuses séances de démarrage lorsque le mono se montre capricieux. Le montage du démarreur et de la grosse batterie participe grandement à la prise de poids de la Honda XL600LM par rapport à la Honda XL600R (155 kg contre 134 kg à sec).

Au niveau du moteur, afin d’améliorer le comportement à bas et moyens régimes, les cotes du moteur RFVC 591 cm3 de la Honda XL600 LM type PD04 sont de 97*80 contre 100*75 pour le moteur 589 cm3 des Honda XL600R type PD03.

Quant à la culasse de la Honda XL600LM, elle adopte les modifications apportées aux culasses des modèles Honda XL600RF de 1985 par rapport aux modèles XL600RD de 1983 :

– nouveau double carburateur Keihin (PH 69A) de diamètre 28 mm,

– conduits d’admission alésés coniquement de 24 à 28 mm au lieu de 32 mm,

– diamètre des soupapes revu à l’admission (34 mm contre 36) et à l’échappement (30 mm contre 31),

– taux de compression de 8,8 à 1,

Les transformations de la culasse sont destinées à accroitre les turbulences dans les tubulures et par voie de conséquence à améliorer le rendement (Moto Journal n°700 du 09 mai 1985).

Le rapport de première vitesse allongé des Honda XL600RF (de 34,1 à 35,2%) est conservé sur le modèle Honda XL600LMF type PD04.

Au guidon de la Honda XL600LMF, les bonnes impressions ressenties avec la Honda XL600RF semblent encore accentuées, selon Yves Belleville (Moto Revue n°2702 du 09 mai 1985).

Dans un essai comparatif, Yves Belleville confirme les progrès de la Honda XL600LM vis-à-vis de sa concurrente directe la Yamaha Ténéré. C’est beaucoup mieux, beaucoup plus agréable, plus vivant. Mais ce n’est pas encore un moteur de XT, déclare-t-il (Moto-Revue n°2704 du 23 mai 1985).

Le modèle Honda XL600LMF de 1985, en devenant XL600LMG en 1986 poursuit sa carrière inchangé.

En 1986, dans un nouvel essai comparatif de la Honda XL600LM face à la nouvelle Yamaha XT600 Ténéré, équipée elle-aussi d’un démarreur électrique, Alexander Campbell confirme le diagnostic fait par Moto Revue. Il regrette notamment le manque de souplesse moteur de la Honda qui s’incline en matière de reprises et d’accélération face à sa concurrente (Moto Journal n°742 du 27 mars 1986).

Mais comme il n’y a pas que le Dakar dans la vie des motards, en 1986, Honda commercialise un nouveau modèle de Honda XL600, la Honda XL600RM, une version à petit réservoir de la Honda XL600LM, plus adaptée aux déplacements dans nos contrées.

Figure 5 : la gamme Honda XL en 1986 (publicité Honda dans Moto Verte n°145 en mai 1986)

La Honda XL600RM est un modèle Honda de type PD04 qui vient enrichir la gamme Honda Trail. Celle-ci comprend désormais la Honda XL600RF type PD03 à moteur RFVC 589 cm3 (100*75) et les deux modèles Honda XL600LM et XL600RM type PD04 à moteur RFVC 591 cm3 (97*80) et démarreur électrique.

Figure 6 : Honda XL600RMG type PD04 (Le monde de la moto Mars 1987)

Par rapport à la grosse Honda XL600LM, les modifications sont bien visibles sur le nouveau modèle Honda XL600RM type PD04 : moteur de couleur noire, simple optique rectangulaire, jantes tubeless de couleur argent et un habillage remanié doté d’un petit réservoir de 13 litres.

Selon Ivan Magot, avec un poids allégé de 18 kg par rapport à la Honda XL600LM et une position permettant de mieux enserrer le réservoir, le nouveau modèle PD04 offre une inertie moindre et une vivacité que l’on ne connaissait pas avec la Honda XL600LM (Moto Journal n°749 du 15 mai 1986).

Figure 7 : caractéristiques du modèle Honda XL600RM type PD04 (manuel du conducteur Honda Motor CO. LTD. 1985)

Le rapport de première vitesse de la Honda XL600LM allongé par rapport aux Honda XL600R initiales est conservé sur le modèle Honda XL600RM type PD04 (34,1 à 35,2%).

Dans ses conseils techniques, la Revue Moto Technique hors-série 3 consacrée aux modèles Honda XL600R, XL600LM et XL600RM, présente la dépose de l’entrainement du démarreur électrique.

Figure 8 : dépose de l’entraînement de démarreur du moteur RFVC de la Honda XL600RMG (Revue Moto Technique Hors-série 3)

Sur les modèles Honda XL600LMH et XL600RMG à moteur noir, l’entrainement du démarreur électrique est muni d’un limiteur de couple constitué par un embrayage multidisque. Celui-ci se trouve placé sous un petit couvercle bien visible vissé sur le couvercle du pignon intermédiaire (Revue Moto Technique Hors-Série 3).

Figure 9 : Manuel d’atelier Honda XL600RMG (Honda Motor CO. LTD. 1986)

Les nouvelles couleurs du modèle Honda XL600LMH de 1987, la couleur noire du moteur RFVC et l’appendice représenté par le couvercle du limiteur de couple, apparu sur le moteur de la Honda XL600RMG en 1986, sont les modifications visibles qui touchent les modèles Honda type PD04 commercialisés en 1986 et 1987.

Figure 10 : la gamme Honda XL en 1987 (publicité Honda dans La vie de la moto de Mars 1987)

Ces modèles seront les derniers à paraitre dans les concessions Honda avant la sortie de l’ultime modèle à moteur RFVC de chez Honda.

Mais, nous en reparlerons très prochainement.

A bientôt, pour l’épisode 8 de la saga RFVC.

Papytoum

1985-2000 : épisode 6 le moteur Honda RFVC 97*80 suite


papytoum

Bonjour à tous,

Les italiens ont toujours été de grands amateurs d’enduro et aussi de courses africaines.

C’est un blog italien qui nous offre les photos de tous les modèles de Honda XR600R commercialisés de 1985 à 2000 : https://www.motoblog.it/post/64987/amarcord-honda-xr-500-e-600r

Outre les changements graphiques bien visibles sur les photos du blog italien, plusieurs modifications ont touché les modèles successifs de Honda XR600R type PE04 au cours des années :

A partir de 1988, les caches latéraux et le réservoir se rejoignent en passant sous la selle,

– le double carburateur de diamètre 28 mm est remplacé par un simple carburateur Keihin à dépression de 39 mm,

– la roue arrière adopte un diamètre en 18 pouces (en 17 pouces les années antérieures),

Au cours des années 1988 à 1990, le cylindre reçoit un traitement Nickasil. Sur les modèles concernés, on distingue bien le double collecteur inox qui les caractérise.

A partir du modèle de 1991, le disque arrière remplace le frein à tambour, une fourche à cartouche de Honda CR est adoptée (295 mm de débattement).

Sur les photos, les Honda XR600R des années 1992-1998 sont présentées avec l’équipement des modèles commercialisés en Europe qui comprend la plaque phare comme les modèles Honda XL600R, le gros feu arrière avec support pour la plaque d’immatriculation et mêmes des clignotants pour les modèles de 1993 et 1994.

Figure 1 : Honda XR600RG type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/17_XR600R_86.jpg

Figure 2 : Honda XR600RH type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/20_XR600R_87.jpg

 

Figure 3 : Honda XR600RJ type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/22_XR600R_88.jpg

Figure 4 : Honda XR600RK type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/23_XR600R_89.jpg

Figure 5 : Honda XR600RL type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/24_XR600R_90.jpg

Figure 6 : Honda RX600RM type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/25_XR600R_91.jpg

Figure 7 : Honda XR600RN type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/26_XR600R_92.jpg

Figure 8 : Honda XR600RP type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/28_XR600R_93.jpg

Figure 9 : Honda XR600RR type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/29_XR600R_94.jpg

Figure 10 : Honda XR600RS type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/30_XR600R_95.jpg

Figure 11 : Honda XR600RT type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/31_XR600R_96.jpg

Figure 12 : Honda XR600RV type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/32_XR600R_97.jpg

Figure 13 : Honda XR600RW type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/33_XR600R_98.jpg

Figure 14 : Honda XR600RX type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/34_XR600R_99.jpg

Figure 15 : Honda XR600RY type PE04 (amarcord)

https://media.motoblog.it/a/ama/amarcord-honda-xr-500-e-600r/35_XR600R_2000.jpg

A partir du modèle de 1991, un kit haute performance HRC de 628 cm3 (100*80) est commercialisé par Honda pour améliorer le moteur RFVC 591 cm3 (97*80).

Le Club Motocycliste de la Police Nationale dotera les modèles Honda XR600R de son équipe des rallyes routiers de ce kit haute performance. Avec le modèle Honda XR600R équipé du kit HRC, le pilote Bruno Viaud remportera le classement général du Championnat de France des Rallyes Routiers (CFRR) lors de la saison 1992.

C’est une modification du même type que la concession Honda moto de Grenoble avait faite sur le moteur Honda RFVC 591 cm3 de course que j’utilisais lors des saisons 1987 et 1988 du CFRR. Le cylindre du modèle Honda XL600R type PD03 de 589 cm3 (100*75) remplace le cylindre du moteur RFVC 591 cm3 (97*80) de course que Honda France nous avait fourni. Une cale d’épaisseur vient combler le déficit de course du cylindre provenant du modèle PD03.

Figure 16 : cale d’épaisseur pour moteur Honda RFVC 600 (dessin Mécanique générale Buissière)

Pour tenter de contrer la série de victoires obtenues à la Baja 1000, de 1988 à 1996, par les pilotes des puissantes Kawasaki KX500, le team American Honda, emmené par Bruce Ogilvie, va imaginer une version « monstrueuse » du modèle Honda XR600R : la Honda XR680N monster.

Figure 17 : Chuck Miller à la Score Baja 1000 en novembre 1991 (Honda XR680RN monster)

D’une cylindrée de 676,7 cm3, une puissance de 67 chevaux à 7500 tours par minute, le modèle Honda XR680RN est tout simplement bestial. https://www.youtube.com/watch?v=U9-SYF2XdT8

Si la puissance est bien au rendez-vous, la fiabilité ne l’est pas. « The Monster » n’a jamais fini une course, mais nous avons beaucoup appris, dira Bruce Ogilvie. https://advrider.com/f/threads/xr600-xr650l-aussie-owners.891542/page-2

Le décès, lors de la Baja 500 en 1995, du jeune pilote Danny Hammel, double vainqueur de la Score Baja 1000 en 1992 et 1994 au guidon de la KX500, mettra fin à l’envie de victoire du clan Kawasaki.

Dès 1997, le Team American Honda va reprendre la route de la victoire à la Baja 1000 avec les pilotes Johnny Campbell, Tim Staab et Greg Bringle au guidon des motos Honda à moteur RFVC.

A bientôt, pour l’épisode 7 de la saga RFVC.

Papytoum

1985 : épisode 5 le moteur Honda RFVC 97*80


papytoum

Bonjour à tous,

au début des années 1980, tous les regards sont tournés vers Dakar. Pas tous en fait, car ce n’est pas encore le cas aux USA, où il n’y en a que pour les courses de désert.

Honda XL600R et dérivés sont pour les européens, amateurs de Dakar, quand les Honda XR sont pensées pour les fans de « desert race » américains.

Figure 1 : Chuck Miller et Bruce Ogilvie lors de la Score Baja 1000 en novembre 1985 (Jim Ober tracksidephoto)

En novembre 1985, lors de la Score Baja 1000, les deux futurs managers chez American Honda, Chuck Miller et Bruce Ogilvie, sont engagés avec un modèle Honda XR600RG type PE04 (modèle 1986).

En novembre l’année suivante, toujours associés, les deux pilotes américains reviendront à Ensenada (Mexique) pour gagner la Score Baja 1000 avec la Honda XR600R à moteur RFVC, première des deux victoires consécutives de ce modèle à la Baja 1000.

Figure 2 : classements de la Score Baja 1000 en novembre 1986 (extrait de 1000 Miles to Glory by Marty Fiolka 2005)

La Honda XR600RF type PE04 de 1985 est en apparence une simple évolution du modèle XR500R type PE03 apparu fin 1982.

Figure 3 : Honda XR600RF type PE04 (Moto Crampons n°8 octobre 1985)

Par rapport au moteur Honda RFVC du XR500R (92*75), la cylindrée est passée de 498 à 591 cm3 pour le XR600R (97*80). Le gain du XR600R est faible en puissance (+1,8 cv), plus important pour le couple (de 4,7 kg/m à 5 500 tr/mn à 5,3 kg/m au même régime). Le double carburateur de 28 mm est conservé.

Dans son essai pour Moto Crampons en octobre 1985, Stéphane Le Gouic compare la version européenne de la Honda XR600RF type PE04 (phare de Honda XL600R et gros feu arrière avec support de plaque d’immatriculation) à la Honda XL600RF type PD03 commercialisée en France la même année.

Dès les premiers tours de roue, les constatations sont sans appel : la Honda XR600R dépose proprement la Honda XL600R aussi bien en accélération qu’en reprises ou en vitesse de pointe, dixit Moto Crampons.

A signaler que les deux modèles essayés par Moto Crampons ont été équipés des mêmes pneus trail et de la même démultiplication (pignon de sortie de boite et couronne de Honda XL600R).

Figure 4 : fiche technique de Honda XR600R (Moto Crampons n°8 octobre 1985)

J’ai personnellement utilisé un des moteurs Honda RFVC de 591 cm3 de Honda France provenant du Rallye de l’Atlas 1985 lors de la saison du Championnat de France des Rallyes Routiers en 1986.

Je confirme les sensations ressenties par le journaliste de Moto Crampons à l’usage de ce fameux moteur RFVC de course. Plus de pêche en bas et l’impression d’une montée régulière et plus forte jusque haut dans les tours par rapport au moteur RFVC 589 cm3 (100*75) du modèle Honda XL600RD type PD03 que j’utilisais au cours des saisons 1984 et 1985 du Championnat de France des Rallyes Routiers.

La revue américaine Dirt Bike Magazine brosse une histoire rapide des modèles Honda XR : https://dirtbikemagazine.com/honda-xr600r-bring-it-back/

Figure 5 : Jim Holley au guidon de la Honda XR600RF (dirtbikemagazine.com/honda-xr600r-bring-it-back/)

Nous y retrouvons le modèle Honda XR600RF de 1985, chevauché par le pilote de motocross US Jim Holley en démonstration, de même que le modèle Honda XR600RM de 1991 avec lequel le policier Bruno Viaud fut Champion de France des Rallyes Routiers en 1992.

Figure 6 : Honda XR600RM type PE04 modèle 1991 (dirtbikemagazine)

Dans l’essai de Moto Crampons en octobre 1985, les commentaires de l’essayeur nous en disent plus sur la qualité de la tenue de route du modèle Honda XR600R « enduro » comparativement au modèle « trail » Honda XL600R.

Sa partie cycle est saine et rigide. La Honda XR excelle dans les enchainements rapides, elle s’inscrit bien en courbe et son faible poids est un atout important. A haute vitesse, elle ne bouge pratiquement pas, elle ne louvoie pas, là où son homologue XL600R, plus routière de vocation, se tortille. La Honda XL600R est un vrai saucisson comparativement à la XR nous indique le journaliste (essai Moto Crampons n°8 octobre 1985).

Suite à plusieurs saisons de rallyes routiers effectuées au guidon de différents modèles de Honda XL600R type PD03, mes impressions personnelles rejoignent celles du journaliste de Moto Crampons.

Outre les qualités de son moteur Honda RFVC 591 cm3, nous comprenons mieux le choix des futurs vainqueurs du Championnat de France des Rallyes Routiers des années 1990, Yves Gras, Bruno Viaud et Vincent Loustalot pour le modèle Honda XR600R type PE04 à moteur RFVC.

Mais nous en reparlerons prochainement.

A bientôt, pour l’épisode 6 de la saga RFVC.

Papytoum

1985-1987 : épisode 4 le moteur Honda RFVC 100*75 suite et fin


papytoum

Bonjour à tous,

Que pouvait-on reprocher au bon vieux moteur Honda RFVC 600 cm3 (100*75) apparu en 1982 et commercialisé en 1983 par Honda par rapport à ses concurrentes sur le marché, Yamaha XT600 et Kawasaki KLR 600 notamment : de la puissance dans les tours sans grosse pêche en bas (Moto Revue n°2653 du 03 mai 1984).

Figure 1 : moteur Honda XL600R RFVC (Moto Revue n°2653 du 03 mai 1984)

Pour refaire son handicap sur la concurrence en ce domaine, Honda va chercher à améliorer son moteur RFVC.

Sans perdre de ses qualités en haut régime, il faut redonner au moteur RFVC la possibilité de mieux reprendre en bas avec une bonne souplesse et un couple important.

Figure 2 : Honda XL600RF type PD03 (Moto Journal n° 703 du 30 mai 1985)

Dans sa version 1985, le modèle Honda XL600RF type PD03 va recevoir quelques modifications par rapport au modèle XL600RD type PD03 précédemment commercialisé en France par Honda.

Les changements les plus visibles concernent les couleurs, la fourche de 41 mm (contre 39 mm) et les repose pied passagers suspendus (fixés au bras oscillant).

Des modifications sont également apportées au moteur :

– nouveau modèle de double carburateur Keihin (PH 68C contre PH 61A),

– conduits d’admission alésés coniquement de 24 à 28 mm au lieu de 32 mm,

– diamètre des soupapes revu à l’admission (34 mm contre 36) et à l’échappement (30 mm contre 31),

– taux de compression qui passe de 8,6 à 9,0 ; 1,

– nouvelle unité CDI,

– rapport de première vitesse modifié (34,1 à 35,2%),

Selon Yves Belleville, la Honda XL600R a été intelligemment remaniée. Par rapport à ses concurrentes Yamaha XT600, Kawasaki KLR600 et Suzuki DR600, essayées par le journaliste de Moto Revue, elle est devenue la plus homogène, la plus drôle, la plus « trail » légère (Moto Revue n°2697 du 04 avril 1985).

Figure 3 : Honda XL600RF au Rallye de Tunisie en mars 1985 (Moto Journal n°703 du 30 mai 1985)

En 1985, le modèle Honda XL600R type PD03 ne sera plus le choix de Honda pour ses futurs monos du Dakar.

Nous en reparlerons bientôt.

Cependant, c’est avec un modèle Honda XL600RF que Jean-Lou Colin, journaliste à Moto Journal, entreprend de participer au Rallye de Tunisie fin mars 1985. Le journaliste lui a simplement adapté le gros réservoir issu d‘un modèle Honda XL600LE Paris-Dakar de 1984.

Suite à cet essai dans le Rallye de Tunisie, le moteur RFVC modifié du modèle XL600RF lui semble répondre aux attentes des utilisateurs pour améliorer la souplesse et les démarrages, accroitre le couple à bas et moyens régimes (Moto Journal n°703 du 30 mai 1985).

Honda commercialisera encore une Honda XL600R type PD03 en 1987, le modèle Honda XL600RH avec la dernière évolution du moteur RFVC 589 cm3 (100*75).

Figure 4 : Honda XL600RH type PD03 « papytoum » (29 décembre 2010)

Je partage tout à fait les impressions des journalistes de l’époque quant aux améliorations ressenties à l’usage d’une XL600RH de 1987 par rapport au premier modèle Honda XL600RD de 1983.

Quel pied dans sa version de 1987 cette moto ?

Dans une version totalement conforme à l’origine au niveau moteur, juste améliorée en tenue de route et freinage par l’adoption d’un train avant complet de Honda NX650 Dominator RD02, je me suis fait très plaisir toute la saison 2011 en Rallyes Routiers catégorie classiques.

Figure 5 : Honda XL600RH type PD03 « papytoum » ES Corveissiat 2011 (Photo Paul Vilcot)

Toute la saison fut suivie de près par le photographe Paul Vilcot. Je souhaiterais le remercier ici pour la qualité de ses photos de la saison 2011 : https://photospolo.wixsite.com/htlm5/motos

Mais tout ça c’était avant.

Maintenant, il va falloir aussi s’intéresser à l’autre moteur RFVC.

A bientôt pour l’épisode 5 de la saga RFVC.

Papytoum

1983-1984 : épisode 3 le moteur Honda RFVC 100*75 suite


papytoum

Bonjour à tous,

Nous européens, en ce début d’année 1983, c’est le Paris-Dakar qui nous fait rêver.

Certains d’entre nous en tous les cas, je crois.

Figure 1 : Honda XL600LD type PD03 (Moto Journal n°600 du 14 avril 1983)

D’ailleurs, c’est dans sa version Paris-Dakar (Honda XL600LD) que Bruno Fischer et Micou Montange nous proposent un essai de la nouvelle moto Honda à moteur RFVC 600 cm3 qui va être commercialisée prochainement en France (Moto Journal n°600 du 14 avril 1983). Ils comparent le modèle Honda XL600R à son concurrent chez Yamaha la XT 600 Ténéré.

Rien que du Dakar, vous dis-je, pour que les motards français puissent rouler confortablement sur les routes et les chemins.

Figure 2 : fonctionnement des 2 carburateurs avec la culasse Honda RFVC (Moto Revue n°2604 du 28 avril 1983)

Parmi les différences existant entre le précédent modèle Honda XL500 et le nouveau XL600, figure notamment le carburateur. Il s’agit d’un double carburateur à boisseau dont les ouvertures sont décalées. A l’ouverture du premier carburateur, un clapet ouvre un by-pass qui évite une trop forte montée de la dépression dans le second conduit (Moto Journal n°596 du 17 mars 1983). A haut régime, les 2 carburateurs sont à l’œuvre.

Plus vraiment très simple ces nouveaux monos.

Figure 3 : Caractéristiques du modèle HONDA XL600RD type PD03 (manuel du conducteur Honda Motor CO. LTD. 1983)

Les principales caractéristiques du modèle Honda XL600R sont présentées dans le livret remis aux acheteurs dans le réseau Honda. Ce livret vous permettra de surveiller votre moteur et de faire l’entretien régulier de la machine.

Pour aller plus loin dans la mécanique sur votre machine, il est possible de se procurer le manuel d‘atelier Honda qui est la référence des mécaniciens dans le réseau Honda.

Figure 4 : Manuel d’atelier Honda XL600R et XL600L (Honda Motor CO. LTD. 1983)

La revue moto technique éditée par les éditions techniques pour l’automobile et l’industrie (E.T.A.I.) avec l’aide de Honda France, fournit une étude technique et pratique des différents modèles Honda qui nous intéressent (Honda XL600RD, XL600LD et suivantes).

Figure 5 : Revue moto Technique Hors-série 3 (Honda XL600R, XL600LM et XL600RM)

Au modèle Honda Paris-Dakar XL600LD commercialisé en 1983, va succéder en 1984 le modèle Honda Paris-Dakar XL600LE.

Des changements de couleurs différencient ces 2 modèles. Au niveau du moteur, le système d’interconnexion à clapets entre les 2 conduits d’admission a été supprimé. Il est remplacé par un petit conduit pratiqué dans la pipe de fixation des carburateurs. Ceci depuis le moteur PD03E n° 5100965 (Revue moto technique Hors série 3).

L’un comme l’autre ont un dessin proche des modèles utilisés par l’équipe Honda en janvier 1983 et janvier 1984 pour disputer le rallye Paris-Dakar.

Figure 6 : Honda XL600LE type PD03 modèle 1984 (publicité Honda)

Un nouveau proto de Honda XL600 est présenté au public de la place de la Concorde à Paris en janvier 1984.

La cylindrée du moteur Honda RFVC a été portée à 630 cm3 pour une puissance annoncée de 46 cv et un poids à vide de 145 kg. Pour la première fois Honda utilise un double allumage sur ses monos du Dakar. Selon Pierre-Marie Poli, la Honda du Dakar 1984 bénéficie notamment de l’étroite collaboration qui existe entre Honda France et la maison mère pour l’élaboration de cette machine (essai Moto Journal n°633 du 29 décembre 1983).

Figure 7 : les Honda XL600R pour le Dakar janvier 1984 (http://www.parisdakar.it/fr/honda-xl-600-1984/#/?playlistId=0&videoId=0)

Malheureusement pour Honda, malgré tous leurs efforts de préparation, ce sont les deux bicylindres BMW aux mains de Gaston Rahier et Hubert Auriol qui remportent le Paris Dakar en janvier 1984.

Consolation pour les monos Honda XL600 à moteur RFVC, les pilotes Philippe Vassard et Cyril Neveu apparaissent aux troisième et quatrième places du Dakar 1984. Les pilotes Honda se classent premiers des monos tout de même.

La victoire au classement général s’éloigne pour les monos lors de ce sixième rallye Paris-Dakar.

Pour Honda comme pour Yamaha, la raison commerciale est la plus forte dans le choix des modèles à présenter au départ du rallye Paris-Dakar.

Le choix des monocylindres à moteur RFVC sera-t-il encore leur choix dans les prochaines années ?

A bientôt pour l’épisode 4 de la saga RFVC.

Papytoum

1982 : épisode 2 le moteur Honda RFVC 100*75


papytoum

Bonjour à tous,

Alors que nos amis américains découvraient le moteur Honda RFVC dans sa version 500 cm3 (92*75) à l’occasion de sa victoire à la Baja 1000 en novembre 1982, nous avions droit à la présentation de la version 600 cm3 (100*75) au salon de Paris en octobre 1982.

Figure 1 : victoire du moteur Honda RFVC 500 cm3 lors de la Baja 1000 en novembre 1982 (extrait de 1000 Miles to Glory by Marty Fiolka)

Large victoire de l’équipage Al Baker et Jack Johnson lors de la Baja 1000 de novembre 1982 : cinquante minutes d’avance tout de même sur la Husqvarna XC500 de Brent Wallingsford et Scot Harden, les vainqueurs de 1981, après 983 miles de course.

Figure 2 : présentation de la Honda XL600R au salon de Paris 1982 (Moto Journal n°574 du 14 octobre 1982)

Plutôt chouette la nouvelle Honda XL600R à moteur RFVC.

Les principales caractéristiques du moteur Honda RFVC sont fournies in extremis à la presse moto à la fin du salon de la Porte de Versailles en octobre 1982 : mono 4 temps à balancier d’équilibrage entraîné par engrenage, 589 cm3 (100*75), 2 carburateurs à boisseaux, lubrification par carter sec.

La culasse, dite « RFVC » pour radial four valves chamber, présente 4 soupapes disposées en position radiale afin de converger vers la chambre de combustion. La bougie prend place dans le large V des soupapes d’échappement. Cette disposition impose une double culbuterie, un culbuteur et un linguet en cascade, d’axes non parallèles, renvoyant le mouvement depuis l’arbre à cames à chaque soupape (Moto Journal n°574 du 14 octobre 1982).

Figure 3 : radial four valves combustion chamber (RFVC)

Le moteur RFVC est muni d’un décompresseur automatique sur les soupapes d’admission, plus un décompresseur manuel sur celles d’échappement. L’allumage est électronique. Le circuit électrique est en 12 volts avec projecteur principal en H4 60/55W.

Le cadre de la Honda XL600R est du type simple berceau dédoublé continu. Les suspensions se font par fourche télescopique de 220 mm de débattement à l’avant, amortisseur et système de biellette Prolink réglable en amortissement débattant sur 204 mm à l’arrière.

Le freinage est assuré par un disque à l’avant, un frein à tambour pour l’arrière.

Les pneumatiques sont de 3.00*21 à l’avant et de 4.60*17 à l’arrière.

Poids à vide de la machine annoncé à 129 kg.

Que du tout bon en somme (à l’époque) pour cette nouvelle Honda XL600R.

Si bon d’ailleurs que Honda choisit ce modèle pour sa participation au Paris-Dakar 1983.

Figure 4 : Patrick Drobecq second à Dakar en janvier 1983 (dakardantan.com)

La moto utilisée par les pilotes français, Cyril Neveu, Philippe Vassard et Patrick Drobecq pour le Dakar 1983 est présentée par Pierre-Marie Poli dans le numéro 584 de Moto Journal du 23 décembre 1982.

En fait, à part sa cylindrée de 600 cm3, la machine semble plus proche du XR500R vainqueur à la Baja de novembre 1982 que de la jolie 600 cm3 affichée au salon de Paris.

D’ailleurs dans la liste des engagés du Dakar 1983, les machines indiquées pour les trois pilotes français sont des Honda XR600 (dakardantan.com). Il faudra attendre 1985 pour que Honda commercialise un modèle dénommé Honda XR600R.

Le cadre de la machiné essayée par Pierre-Marie Poli est probablement celui du modèle Honda XR500R. Il en est de même des suspensions, grosse fourche de 43 mm avec 280 mm de débattement (39 mm et 220 mm pour la Honda XL600R de 1983).

Les caches, les garde-boues, l’échappement sont sans doute également ceux du modèle Honda XR500R.

Le réservoir évoque celui qui équipera les premiers modèles Honda XL600LD Paris-Dakar commercialisé en 1983.

Figure 5 : Patrick Drobecq Honda XL600R au Dakar 1983 (France moto février 1983)

Malheureusement pour le Team Honda, en 1983, il ne sera pas possible de lutter contre la puissance du bicylindre BMW et son pilote français, Hubert Auriol, vainqueur à Dakar.

Patrick Drobecq, l’ancien champion de France de Motocross junior en 1971, sauvera l’honneur de l’équipe Honda en plaçant sa Honda 600 à moteur RFVC à la seconde place du rallye Paris-Dakar 1983, le « Dakar de l’enfer ».

Après la victoire de Cyril Neveu avec la Honda XR550R en janvier 1982, sera-t-il encore possible de gagner le Dakar avec un mono ?

A bientôt, pour l’épisode 3 de la saga RFVC.

Papytoum

PS : les extraits des France Moto que nous utilisons proviennent en majorité de la collection de Jean-Pol : http://www.legrenierdejeanpol.com/

1982 : épisode 1 le moteur Honda RFVC 92*75


papytoum

Bonjour à tous,

Cinq cent centimètres cube de folie FURIEUSE, c’est comme ça que Pierre-Marie Poli, le regretté pilote-essayeur de Moto-Journal, résume ses sensations fortes lors de l’essai de la Honda XR500R dans le numéro de la revue paru le 17 mars 1983.

Hélas, ces modèles seront encore vendus sans homologation donc sans carte grise à compter de juin 1983.

Alors que le modèle Honda XR500 de 1982 restait finalement proche du trail amélioré, les japonais ont monté le gromono dans une véritable partie cycle de course réalisée en chrome molybdène avec une évidente chasse aux grammes superflus, dixit Pierre-Marie Poli.

Figure 1 : Honda XR500RE type PE03 modèle US 1984

Le résultat de la chasse intensive aux kilos, avec utilisation du chrome molybdène (cadre, tube de fourche, guidon, béquille, bras oscillant), aluminium (biellettes de Pro-Link, sabot moteur, jantes, carters moteurs) et magnésium (couvercle d’embrayage, d’allumage, les moyeux de roues et les flasques de freins) est un poids à sec de 121 kg pour la Honda XR500R type PE03 de 1983 écrit encore le journaliste.

Figure 2 : le moteur Honda RFVC (https://motorsport-and-pc.net/2018/10/21/rfvc/)

Bien sur la pièce maitresse demeure le moteur qui reprend la technique RFVC et l’architecture de la Honda XL600R, soupapes radiales et double carburateur notamment, dont Pierre-Marie Poli fait également l’essai dans le même numéro 596 de Moto Journal.

Figure 3 : fiche technique de Honda XR500R (XR350R) (Moto Journal n°596 du 17 mars 1983)

Quelle santé cette Honda XR500 !

Pierre-Marie Poli lui voit trois qualités essentielles : le punch, la patate et la pêche…

Ça pousse férocement tout en bas, pour dépoter franchement à mi régime avant d’exploser carrément tout en haut. Jamais un quatre temps ne lui avait fait une si forte impression.

Au vu de l’essai de la Honda XR500R de 1983, on comprend mieux le résultat obtenu à la Baja 1000 en novembre 1982 lors de la première sortie officielle de cette machine.

Figure 2 : Al Baker et Jack Johnson Honda XR500R à moteur RFVC premiers lors de la Pernod SCORE Baja 1000 en novembre 1982 (Jim Ober tracksidephoto)

En 1983 et 1984, avant le passage au XR600R en 1985, deux modèles de Honda XR500R seront commercialisés par le constructeur japonais avec quelques rares différences (protèges mains en 1984 et autocollant de bras oscillant à la couleur modifiée).

Au cours des années suivantes, la saga RFVC s’écrira en 600 cm3.

Figure 3 : classements de la TECATE SCORE Baja 1000 en novembre 1998 (extrait de 1000 Miles to Glory by Marty Fiolka 2005)

La dernière victoire dans le désert californien du moteur Honda RFVC, dans une version 628 cm3, sera celle des pilotes américains Johnny Campbell et Jimmy Lewis lors de la Tecate Score Baja 1000 en novembre 1998.

Quelle santé, ces motos Honda XR à moteur RFVC…

A bientôt pour l’épisode 2 de la saga.

Papytoum

1979-1982 : Honda XL l’appel du désert


papytoum

Bonjour à tous,

Alors que le constructeur nippon Yamaha surfe sur le succès de sa 500 XT au Rallye Paris-Dakar, son concurrent Honda ne va pas tarder à lui répondre.

Pour nous inciter à naviguer dans le désert, en 1979, Honda propose la Honda XL500S.

Figure 1 : Honda appelle à déserter avec la Honda XL500S (publicité Honda parue dans France Moto 136 juin 1980)

C’est avec cette moto que quelques-uns des brillants pilotes du Championnat de France des Rallyes Routiers feront leurs armes sur les routes de France au début de la décennie 1980.

Figure 2 : préparation de la Honda XL500S de Jean-Yves Rivollet, Champion de France des Rallyes 1981, à l’atelier Maufras motos (photo Jean-Yves Rivollet)

Pour le continent nord-américain, la même année, Honda propose la version « enduro » Honda XR500.

Figure 3 : modèle Honda XR500 type PE01 double amortisseurs commercialisé en 1979

Les modèles Honda « trail » et « enduro » commercialisés en 1979 et 1980 possèdent deux amortisseurs, une classique roue arrière de 18 pouces mais une originale roue avant en 23 pouces.

Pour le modèle Honda XR500, le moteur de 497 cm3 (89*80) à 4 soupapes et simple arbre est équipé d’un simple carburateur Keihin de 34 mm (32 mm pour le modèle XL500S).

Figure 4 : Honda XR500 du duo Etchart/Subith au départ de la Baja 1000 en novembre 1979 (Jim OBER tracksidephoto)

Aux USA, pour la compétition un kit Mugen permet d’améliorer les performances des Honda XR500 mais aussi des Honda XL500.

Figure 5 : kit Mugen pour améliorer les performances des modèles Honda XR500 et XL500 1979-1980

Le mono Honda XR500 prend la suite des modèles bicylindres Honda CL 72 et CL77 « scrambler » et du monocylindre Honda XL 350 qui se sont illustrés dans les « desert race », les fameuses courses de désert de la Californie et du Mexique, aux mains de pilotes tels que Larry « the desert fox » Bergquist ou Al Baker au cours de la décennie précédente.

Figure 6 : Al Baker au guidon d’une Honda XL350 lors de la Baja 1000 en novembre 1976 (Jim OBER tracksidephoto)

Nous avons évoqué les exploits de ces spécialistes des courses de désert dans de précédents articles du blog motomag RFVC-1984-2014.

Pour les clients français attirés par les grands espaces, depuis 1979, Honda propose le modèle Honda XL500S (type PD01). Le mono Honda XL500R (type PD02) lui succédera en 1982.

Figure 7 : Honda XL500SB type PD01 modèle 1981 (publicité Honda parue dans France Moto 149 septembre 1981)

Des pilotes français vont emmener le « trail » Honda XL500S sur de nombreux terrains de jeu.

C’est avec la Honda XL500S que Jean-Yves Rivollet remporte le classement du Championnat de France des Rallyes de Régularité chez les civils en 1981.

Figure 8 : classement du Championnat de France des Rallyes de Régularité 1981 (France Moto 150 octobre 1981)

Après avoir emmené la petite Honda XL250S à la sixième place du rallye Paris-Dakar 1979, Alain Schaecht, retourne sur les pistes vers Dakar en janvier 1981 au guidon d’un « trail » Honda XL500S.

Figure 9 : Alain Schaecht avec la Honda XL500S lors de la croisière verte 1981 (France Moto 150 octobre 1981)

Au départ du Touquet le 29 aout 1981, avec le gratin des pilotes du Dakar : Merel, Neveu, Auriol, Lalay, Poli et Micou, Alain Schaecht part pour une traversée de la France en direction de Sète par les pistes et les chemins lors de la 4ème Croisière verte organisée par Thierry Sabine et l’Armée de terre.

Au guidon de la Honda XL500S, Alain termine 4ème de l’épreuve et remporte le trophée Moto Verte réservé aux trails.

Les modèles Honda XL500S et Honda XL500R commercialisés en France suivront les mêmes évolutions de partie cycle que les modèles Honda XR500 « enduro » développés pour le marché américain.

Les modèles « enduros » Honda XR500 commercialisés en 1981 et 1982 adopteront le mono amortisseur, le système progressif à biellettes Prolink et un bras oscillant de section rectangulaire en aluminium. La roue avant retrouvera une dimension plus conventionnelle de 21 pouces, la roue arrière passant en 17 pouces.

Figure 10 : Honda XR500R de l’équipage Al Baker/Ballentine à la Baja 1000 en novembre 1981 (Jim OBER tracksidephoto)

Comme le modèle bi amortisseurs, le modèle Honda XR500R « enduro » mono amortisseur Prolink bénéficie lui aussi d’un kit de préparation compétition Mugen comprenant, cylindre et pistons, arbre à cames, soupapes et ressorts, carburateur, collecteur et silencieux d’échappement.

Figure 11 : le modèle Honda XR500R type PE01 de 1981-1982 bénéficie d’un kit de préparation Mugen pour la compétition

C’est au guidon d’un modèle Honda XR550R dérivé du modèle américain Honda XR500R préparé par le HRC, le service course de Honda, que le pilote français Cyril Neveu remporte en janvier 1982 sa troisième victoire dans le rallye Paris-Dakar.

Philippe Vassard au guidon d’une machine identique termine second de l’épreuve africaine derrière son compatriote.

Avec le modèle Honda XR550R préparé au japon, le team Honda possédait assurément l’arme pour gagner la course africaine en 1982.

Figure 12 : Philippe Vassard termine second du rallye Paris Dakar 1982 au guidon de la Honda XR550R préparée par le HRC

Avec la Honda XL500S, le futur double Champion de France des rallyes Yves Gras, découvre la discipline des rallyes routiers en participant au 1er Rallye du Soleil organisé par le CMPN à Nice en septembre 1981. Il finit à une prometteuse 12ème place.

Second derrière le policier Jean-Pierre Geneletti lors du Tour de France 1979, Philippe Vassard est un pilote polyvalent. Il fera briller la Honda XR550R, gagnante du Dakar 1982, sur les routes et les pistes de la Corse en remportant la cinquième édition du Tour de Corse moto organisé au départ d’Ajaccio les 20-21 et 22 mai 1982.Figure 13 : Christine Martin Honda XL250S et Philippe Vassard, Honda XR550R, vainqueur du 5ème Tour de Corse moto en mai 1982 (Moto Journal 559 du 03 juin 1982)

Après l’abandon de Pierre Faucher, un des pilotes phares des éditions 1979 et 1980 du Tour de France moto, la course corse est l’occasion de voir certains des pilotes en pointe dans le Championnat de France des rallyes, Pierre-Jean Padovani (7ème), Guy Carchereux 12ème avec la Honda XL500R PD02 qui devance Jean-Yves Rivollet au guidon de la Honda XL500S PD01.

Avec la Honda XR550R préparée par le HRC, Cyril Neveu et Philippe Vassard concluront cette période faste pour le mono Honda 500 cm3 en participant en novembre 1982 à la célèbre Baja 1000 californienne. Ils y récolteront une belle 5ème place dans la classe 22 des motos de plus de 250 cm3 de cylindrée.

Figure 14 : Philippe Vassard fait rugir la Honda XR550R du HRC sur les pistes de la Baja 1000 en novembre 1982 (Jim OBER tracksidephoto)

Au cours de l’année 1983, on assiste à la passation de pouvoir entre l’ancienne et la nouvelle génération des moteurs monocylindres Honda pour les modèles « trail » XLS ou XLR et « enduro » XR.

Après avoir remporté la victoire à Dakar en janvier 1982 avec le « vieux » moteur, Honda engage un Team équipé du nouveau moteur Honda RFVC 600 cm3 dans le rallye Paris-Dakar en janvier 1983.

Figure 15 : Honda 600 RFVC de Philippe Vassard pour le Dakar 1983

En France, alors que certains pilotes continuent de faire rouler leur « vieux » modèle Honda XL500S dans les rallyes routiers, d’autres vont faire débuter le nouveau modèle Honda XL600R à moteur RFVC.

Figure 16 : Marc Benier, mécanicien chez Honda Grenoble, pilote une Honda XL500S préparée lors du 1er Rallye du Vercors moto en mai 1983

Après un ultime baroud du vieux moteur Honda 500 cm3, les futurs succès de Honda dans les Baja américaines comme dans les rallyes routiers en France se feront avec le nouveau moteur Honda RFVC.

Au Rallye Paris-Dakar par contre, la victoire de Cyril Neveu en janvier 1982 avec le vieux moteur, sera le dernier succès d’un mono Honda dans la célèbre course africaine.

A bientôt

Papytoum

1982 : premier succès pour le moteur Honda RFVC


papytoum

Bonjour à tous,

les pilotes Al Baker et Jack Johnson mèneront pour la première fois le moteur Honda RFVC à la victoire à l’occasion de la SCORE Baja 1000 en novembre 1982.

C’est avec le nouveau modèle Honda XR500R à moteur RFVC que les pilotes californiens remporteront la célèbre course de désert nord-américaine en class 22 (motos de plus de 250 cm3).

Figure 1 : Honda XR500R à moteur RFVC pilotée par Al Baker et Jack Johnson lors de la Pernod SCORE Baja 1000 en novembre 1982 (Jim OBER tracksidephoto)

Pour les motards français, l’équipage français Cyril Neveu et Philippe Vassard assurera la transition entre l’ancien monde et le nouveau.

C’est en effet au guidon de l’ancien modèle de la Honda XR500 gonflée à 550 cm3 par le HRC, le service course de Honda Japon, que le duo participe en novembre 1982 à la Pernod SCORE Baja 1000 en Californie. Avec cette moto, Cyril Neveu a remporté en janvier 1982 le Rallye Paris Dakar.

Les deux « frenchies » réussiront une belle prestation en finissant 5ème de la course en class 22 réservée aux motos de plus fortes cylindrées (plus de 250 cm3).

Figure 2 : classement de la class 22 lors de la Pernod SCORE Baja 1000 en novembre 1982

Le moteur de la Honda des français est une évolution du moteur 500 cm3 qui équipe depuis 1979 les modèles trails et enduro commercialisés par Honda à travers le monde : Honda XL500 et Honda XR500.

Figure 3 : Honda XR550 de Cyril Neveu et Philippe Vassard lors de la Baja 1000 en novembre 1982 (Jim OBER tracksidephoto)

1982 HONDA XR500R Paris-Dakar Rally : https://www.youtube.com/watch?v=eaeyk-9mVGc

Figure 4 : Honda XR500R à moteur RFVC d’Al Baker et Jack Johnson à la Baja 1000 en novembre 1983

Si Al Baker et Jack Johnson ne parviennent pas à renouveler leur exploit en 1983, le relai sera pris en novembre 1984 par le duo Chuck Miller et Randy Moralès qui obtiennent la victoire lors de la Baja 1000 en 1984 toujours au guidon du mono Honda XR500R à moteur RFVC.

Figure 5 : Honda XR500R à moteur RFVC pilotée par Chuck Miller et Randy Moralès lors de la Baja 1000 en novembre 1984 (Jim OBER tracksidephoto)

Après un intermède en 1985 et la victoire de Randy Moralès et Derrick Paiement avec la Honda CR500 à moteur 2 temps, la suite de l’histoire du moteur Honda RFVC dans les courses de désert californiennes sera écrite par des pilotes comme Bruce Ogilvie.

Figure 6 : le pilote Bruce Ogilvie double vainqueur de la Baja 1000 en 1986 et 1987 avec un modèle Honda XR600R au moteur RFVC plutôt spécial

Bruce Ogilvie inscrit son nom à deux reprises en tête de la class 22 et du classement général de la Baja 1000 avec la dernière version du modèle Honda XR équipé du moteur RFVC en 600 cm3, associé à Chuck Miller en 1986 et à Dan Ashcraft en 1987.

Figure 7 : Dan Ashcraft et Bruce Ogilvie (Honda XR600R n°678) devanceront Larry Roeseler (Kawasaki KX500 n°675) lors de la Baja 1000 en novembre 1987 (Jim OBER tracksidephoto)

Chez nous, l’histoire du moteur Honda RFVC débutera dans les sables du Sahara, lors de l’édition 1983 du célèbre Rallye Paris Dakar.

Figure 8 : Team Honda à moteur RFVC 600 cm3 au départ du Dakar en janvier 1983

Après avoir gagné l’édition 1982 du rallye africain avec le vieux moteur Honda, Cyril Neveu emmènera l’armada des Honda équipées du nouveau mono Honda RFVC 600 cm3 à l’attaque de l’édition 1983 du Dakar.

Et nous, nous commencerons à rêver au nouveau moteur aux quatre soupapes radiales.

A bientôt

Papytoum

PS : plusieurs des photos que nous utilisons dans cet article proviennent du site créé par Jim OBER que nous remercions pour son travail et auquel nous dédions cet article : https://www.tracksidephoto.com/

2014-2018 : Honda dominator RFVC et Papytoum en rééducation


papytoum

Bonjour à tous,

Après la jolie cabriole que la Honda NX650 Dominator et Papytoum ont fait ensemble sur la petite route qui mène d’Urbalacone à Guargale en Corse dans la nuit du samedi 08 juin 2014, il fallait pas mal de temps pour consolider l’une et l’autre.

Figure 1 : Honda NX650 chiffonnée lors du rallye de Corse en juin 2014

Pour Papytoum, la prise en charge assurée au CHU de Grenoble par le docteur Christophe Chaussard fut en tous points excellente. Ce spécialiste des fractures bi malléolaires assura une réduction quasi parfaite des fractures du tibia et du péroné de la jambe droite.

Figure 2 : après le passage au bloc de Papytoum le 10 juin 2014

La rupture partielle du triceps droit n’aura pas cette chance et je devrais me contenter de la partie encore fonctionnelle de ce muscle pour mes acrobaties futures.

Mais au final pour le bonhomme, les suites ont été elles aussi excellentes si l’on en croit mes résultats sur un VTT :

Figure 3 : podium master 8 au championnat de France de VTT le 14 juillet 2017

Quant à la Honda NX650 Dominator, elle attendra plus d’un an que je puisse la récupérer pour commencer le démontage et enfin connaitre l’étendue des dégâts.

Au final rien de très grave : garde boue et feu arrières, porte bagages, clignotants avant et arrière, té inférieur de fourche, tube de fourche droit, garde boue avant, carénage tête de fourche, guidon, rétroviseurs, araignée porte phare et phare à remplacer, boucle arrière de cadre à redresser et à repeindre.

Heureusement, en prévision de ce genre d’incident, j’avais déjà une bonne partie des pièces de rechange en attente dans le garage.

Figure 4 : la Honda NX650 Dominator comme neuve 2 ans plus tard

Pour l’anniversaire de Rémi, le 25 novembre 2016, la Honda NX650 Dominator a enfin craqué.

https://www.youtube.com/watch?v=0AZLPFslPnE

Bises Rémi.

Prochainement, comme promis, nous reviendrons sur les Honda à moteur RFVC, objet principal d’intérêt du blog RFVC-1984-2014, et leurs aventures dans le championnat de France des rallyes routiers.

A bientôt

Papytoum

1985-2018 : un nouveau rallye routier moto en Charente


papytoum

Bonjour à tous,

Lorsqu’il annonce à la presse locale en novembre 2017, qu’il souhaite organiser un rallye de Charente moto au départ de Rouillac (16), Thierry Dupuis ne sait pas qu’il vient d’ouvrir la boite à souvenirs…..

Figure 1 : Thierry Dupuis rêve d’organiser un rallye moto en Charente (Sud-Ouest 03 novembre 2017)

https://www.sudouest.fr/2017/11/03/il-reve-d-un-rallye-moto-de-charente-3916069-1057.php

En effet, alors que nous disputions avec la Honda XL600RD à moteur RFVC, dans le cadre du championnat du Sud-Est des Rallyes, la mémorable édition du Rallye de l’Ain les 16 et 17 mars 1985, les pilotes participant au championnat de France des Rallyes 1985 faisaient route à l’Ouest.

Les pilotes du championnat allaient disputer successivement quatre rallyes dans la moitié ouest de la France :

– le Rallye du Limousin (09 et 10 mars) : un parcours routier aller-retour de 600 km de Guéret (23) à Ussel (19),

– le Rallye de Guyenne (30 et 31 mars), entre Bordeaux (33) et Bergerac (24),

– le Rallye de la Sarthe (13 et 14 avril), autour du Mans (72) et son fameux circuit,

– le Rallye de Charente (27 et 28 avril), organisé par l’AM Angoumoisine (16) avec le soutien de l’AS-FFM (ou le contraire).

La suite du championnat des rallyes de 1985 se déroulera dans ses terres habituelles plus à l’Est :

– Rallye du Beaujolais (11 et 12 mai), près de Villefranche sur Saône (69),

– Rallye de l’Ardèche (15 et 16 juin) pour une boucle de 275 km au départ de Vals les Bains (07),

– Rallye du Languedoc (08 et 09 septembre), d’Agde à Bédarieux (34), en guise de finale magnifique.

Figure 2 : Podium du Rallye du Languedoc 1985 ; Jean-Marc Orioli, Christophe Vidal, Olivier Parassol, Pascal Véricel, Thierry Hardy, Robert Degaudez, Franck Coutel, Philippe Thoumelin, René Dursapt, Frédéric Denhez, Maud, Brice et Emeline

En 1985, nous sommes définitivement entrés dans l’ère moderne des rallyes routiers dont le championnat national se nomme Championnat de France des Rallyes depuis que la dénomination de championnat de régularité a été abandonnée.

Figure 3 : Championnat de France des Rallyes 1985 (France moto 197 du 15 décembre 1985)

Le Championnat 1982 a été le dernier à distinguer civils et militaires. En 1983, les classements les regroupent pour le classement scratch comme pour les trophées par cylindrée qui viennent d’être mis en place par la commission des rallyes.

A noter, que ce choix de séparer civils et militaires avait été fait par la FFM à la fin de la saison 1966 afin de stimuler la venue de civils sur les épreuves de régularité (France Moto n°135 décembre 1966). Il est vrai qu’à cette époque les classements faisaient clairement apparaître la domination des seconds sur les premiers.

Le Rallye de Charente 1985, disputé au départ d’Angoulême, sera le dernier à être organisé à cette époque par l’AM Angoumoisine.

Le vainqueur du classement scratch du Championnat 1985, Robert Degaudez, figure toujours parmi les participants du CFRR en 2018.

Quant à nous, à l’époque, après la saison 1985, nous nous engagions, avec la Honda XL600R équipée du moteur Honda RFVC de course, dans le Championnat 1986 des Rallyes qui débutait au Rallye du Poitou.

Le parcours, au départ de Niort (79), nous amenait jusqu’à Surgères (17).

Une des épreuves spéciales du Rallye du Poitou 1986 se disputait sur le CD266 au Grand Agère, entre les communes d’Yves et de Ballon en Charente Maritime.

Pour les Rhônalpins que nous étions, habitués aux falaises et aux précipices bordant nos routes, le spectacle des canaux bordant la route de la spéciale du Grand Agère avait quelque chose d’irréel.

Figure 4 : CD266 utilisé pour la spéciale des marais au Grand Agère lors du Rallye du Poitou 1986

Désormais, nous attendons la nouvelle version du Rallye de Charente proposée par Thierry Dupuis et son équipe du 19 au 21 octobre 2018.

https://www.rallyeroutiermotocharente.fr/le-c-o-r-r-c/

Robert Degaudez ne devrait pas être au départ de ce nouveau Rallye de Charente 2018. C’est dommage.

Nous plongerons prochainement dans les éditions des circuits de régularité organisés au cours des années 70 et 80.

A bientôt.

Papytoum

PS : les documents FFM que nous utilisons sont principalement issus de la collection de Jean Pol : http://www.legrenierdejeanpol.com/

Rémi 1988-2018 ; trentième anniversaire


papytoum

Rémi,

D’ici peu, nous aurions dû fêter ton trentième anniversaire.

Le sort en a décidé autrement.

Putain de bagnole !!!!

Figure 1 : « un motard trouve la mort à l’issue d’une collision avec une voiture » (Le Dauphiné vendredi 22 août 2014)

Tout avait bien commencé pourtant….

Figure 2 : ton baptême de la route en avril 1989 au Rallye de la Sarthe

Pour ton baptême de la route, ta mère et moi t’avions emmené promener sur les routes de la Sarthe en avril 1989. Votre présence avaient dû me donner des ailes car sur les petites routes humides de la Sarthe, j’avais fini deux au scratch du rallye au guidon de ma machine d’enduro plutôt bien adaptée aux conditions difficiles rencontrées sur les routes sarthoises.

Figure 3 : « papa enlève ta main de mon boule » Moto Labo juin 1992

A Moto Labo, tu pouvais mesurer combien il te faudrait encore de temps pour prendre ma place au guidon d’une moto. Mais le temps est très vite passé et tu as vite rattrapé l’ancien.

Figure 4 : à Moto Labo en juin 1992

Cependant, en dépit de ces premiers contacts avec la moto, c’est plutôt vers le vélo que j’ai tenté de nous orienter tous les deux les années suivantes.

Figure 5 : premiers pas en VTT à Bren (26) le 11 août 1996

Toi avec le VTT MBK de ta sœur Emeline, moi sur mon premier vélo, le VTT Marin Muir Woods acheté en 1994 chez Pecchio, le magasin de cycles que fréquentaient mes parents à Albertville, nous avons parcouru nos premiers kilomètres sur les chemins.

Figure 6 : randonnée VTT à Prapoutel (38) en 1997

Au cours de ces premières années, nous avons pris du plaisir sur les sentiers de Prapoutel lors de la randonnée organisée par l’UC Pontcharra ou ceux de Megève lors du X country organisé par le club des sports.

Avec nos voisins de Saint Hilaire, Henri et Pierrick, nous avons commencé à tourner sur les courses VTT de la région.

Pendant cinq années, avec eux et le fort soutien d’Eric, nous avons aussi animé l’association VTT des petites roches et organisé la rando VTT et les tours de pays.

Figure 7 : Cassis SFR (13) en mars 1999

Toujours avec les mêmes compagnons de route, nous avons pris nos habitudes plus lointaines au raid Cassis SFR, au raid SFR du Salagou et surtout au Roc d’Azur à Fréjus.

A cette époque où j’essayais de te protéger du danger de la moto que je pratiquais en rallye routier, je ne pensais pas que ce serait ce danger qui t’emporterait à jamais.

Après quelques courses VTT où tu te donnais à fond et où tu souffrais, comme à Orcières Merlette (05) en compagnie de Luc, tu as décidé de passer à autre chose et de me laisser continuer seul les compétitions VTT.

A 66 ans, je continue toujours d’ailleurs.

Figure 8 : Rémi lors de la coupe de France à Orcières Merlette (05) en août 2000

Bien plus tard, j’ai plusieurs fois fait appel à tes talents dans la mécanique et la moto pour me sortir d’un mauvais pas.

Figure 9 : trajet Lagny (77) Saint Hilaire (38) en Honda XLR mars 2013

Le moteur de la XLR prévue pour la saison 2013 ayant rendu l’âme, nous sommes allés chercher cette nouvelle XLR dans les Ardennes. Tu te taperas les frimas du trajet Lagny Saint Hilaire pour me la rapporter dans les Alpes depuis la région parisienne afin que je puisse la préparer pour le rallye de la Sarthe.

Nouveau témoignage, s’il en fallait encore, de ton attachement à ton papa et à ses lubies motocyclistes.

Figure 10 : au Rallye de la Sarthe (72) en avril 2014

Tu apparaissais tellement content de m’accompagner sur les rallyes comme à la Sarthe en avril 2014 où les petits de Maud étaient venus nous retrouver. Je l’étais aussi mais les exigences émotionnelles de la course ne permettaient pas de trop s’attarder.

Maintenant, il est trop tard….

Figure 11 : Assistance de la Honda XLR à Porticcio (20) en juin 2011

Après m’avoir assisté et dépanné au Rallye de Corse auquel je participais avec la XLR en 2011, c’est toi, à nouveau, et Raphael qui m’avez secouru, dépanné et remplacé suite à mon accident dans la spéciale d’Urbalacone en Corse en juin 2014 au guidon de la Dominator.

Figure 12 : Accident de la Honda Dominator à Urbalacone (20) en juin 2014

Tu as profité de ton séjour en Corse pour te livrer à quelques-unes de tes facéties photographiques.

Figure 13 : plage de Porticcio (20) en juin 2014

Depuis le 21 août 2014, j’en ai découvert de nombreuses autres que je ne connaissais pas.

Mais que connaissais-je de toi en fait ?

Je t’aime mon p’tit gars.

Pour toujours.

Papytoum

RFVC 1984-2014 : merci à tous


papytoum

Bonjour à tous,

Comme prévu, la saison 2014 des Rallyes Routiers s’est achevée pour Papytoum et la Honda NX650 Dominator. Ce ne fut ni au lieu ni au moment que nous aurions souhaité mais ce sont les dures lois du sport….

Saison un peu courte tout de même pour le trentième anniversaire du moteur Honda RFVC dans les épreuves du Championnat de France des Rallyes Routiers.

Mais je tiens à tous vous remercier pour cette belle, quoique trop courte, saison de Rallyes Routiers.

Figure 1 : Papytoum dans Murles aux Garrigues 2014 (photo Cédric Houzet)

Votre fidélité en tant que lecteurs du blog motomag RFVC 1984-2014, m’a donné l’envie d’aller de l’avant. J’ai pris un vrai plaisir à vous écrire pendant toutes ces semaines.

Tout au long des 46 articles que j’ai rédigés sur le blog motomag depuis février 2014, votre présence a été essentielle.

A la fin de cette trop courte saison de Rallyes Routiers, je remercie tout particulièrement l’équipe d’Altitude Moto, concessionnaire Honda moto de Grenoble. Ils ne m’ont jamais fait défaut pour préparer la saison et être au top avec la Honda NX650 Dominator de 1988.

Figure 2 : Papytoum sur le Bugatti à la Sarthe 2014 (photo Julie Landais)

Mais, c’est à ma famille, notamment à mon épouse Floris, que je réserve mes plus tendres remerciements.

Depuis plus de 30 ans, je leur impose mon égoïste plaisir de faire du sport et d’y prendre des risques.

A chacune de mes casses physiques, c’est eux, parfois plus que moi, qui en paient l’addition.

Leur assistance a été de tous les instants et le plus souvent sans aucune plainte de leur part.

Figure 3 : Papytoum dans Cognocoli en Corse 2014 (photo Claude Leroy)

Un très grand merci final à tous les organisateurs de Rallyes Routiers. Depuis 30 ans, ils nous confectionnent des Rallyes comme on les aime.

Je souhaite longue vie à cette belle discipline que sont les Rallyes Routiers.

Dans quelques semaines, je ferai sans doute le point des dégâts et des étapes de la remise en état de Miss Dominator.

D’ici là, repos et patience sont nécessaires pour retaper le « papytoum ».

Encore merci à tous.

Papytoum

2014 : 8ème Rallye de Corse : promesses tenues


papytoum

Bonjour à tous,

Comme prévu, c’est l’un des brillants pilotes corses qui remporte la 8ème édition du Rallye de Corse moto organisée par le JMP Racing au départ de Porticcio (2B).

Figure 1 : Christophe Vélardi dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Retrouvez les résultats du 8ème Rallye de Corse moto ici :

http://archive.ffmoto.org/_RESULTATS/resultats.php?specialite=rallye

Figure 2 : Luc Deiana dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

La bagarre fut de toute beauté entre Christophe Vélardi, au guidon d’un roadster Ducati 1200 Multistrada et Luc Déiana, autre pilote local, au guidon d’un mono supermotard Honda 450 CRF.

Le résultat final s’est joué lors de la dernière montée de Cognocoli.

Figure 3 : Thomas Verdoni dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Lors des 6 spéciales disputées de jour, Thomas Verdoni, Honda CBR1000RR, ou Laurent Filleton, Aprilia 1000 Tuono V4, sont parfois venus s’immiscer dans la lutte entre les 2 leaders.

Figure 4 : Laurent Filleton dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

De nuit, avec la Yamaha MT09, comme à son habitude, Julien Toniutti se rapproche de la tête de la course.

Figure 5 : Julien Toniutti dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Florent Derrien et Maxime Delorme, KTM 690 SM, ou Benoit Nimis, Yamaha 450 YZF, avec leurs monos, n’atteignent pas les podiums lors des 4 spéciales disputées la nuit.

Figure 6 : Florent Derrien dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

A l’occasion de la 3ème manche du CFRR 2014, le Championnat Constructeurs mis en place par la Commission Nationale des Rallyes Routiers de la FFM tient lui-aussi toutes ses promesses.

Figure 7 : Maxime Delorme dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Les constructeurs Ducati (premier), Aprilia (second), Yamaha (quatrième) et KTM (septième) sont bien représentés dans le classement scratch du 8ème Rallye de Corse.

Figure 8 : Benoit Nimis dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Dommage que Honda qui place 2 de ses meilleures motos actuelles, la Honda CBR1000RR et la Honda 450 CRF à la 3ème et la 5ème place du Rallye de Corse, après avoir mené l’épreuve jusqu’à l’ultime spéciale de nuit avec la seconde, ne participe pas au Championnat Constructeurs Rallyes Routiers de la FFM en 2014.

Figure 9 : Fanfan Monti CBR1000RR dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Avec nos moteurs Honda RFVC du passé, nous ne pouvions prétendre finir mieux placés dans les classements du 8ème Rallye de Corse.

Figure 10 : Antoine Caviglioli dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Mais quel plaisir ce fut de disputer les superbes spéciales du Rallye de Corse édition 2014 au guidon de nos vieilles machines.

Vous qui êtes restés sur le continent et n’avez pas eu la chance de rouler sur ces routes magnifiques, je vous propose quelques images prises en course lors de mes passages dans les spéciales d’Urbalacone ES3 (2 km 600) et Cognocoli-Monticchi ES2 (4 km 400) au guidon de la Honda NX650 Dominator de 1988. Regardez ici :

https://www.youtube.com/watch?v=jyc6xe0KLfo

https://www.youtube.com/watch?v=sCfv-6doV_4

Pour moi, le Rallye de Corse s’est terminé à l’hôpital après ma rencontre avec une clôture lors du premier passage de nuit d’Urbalacone ES9 (ES7 et ES8 de jour annulées).

Ne m’en demandez pas les raisons, je les ignore en grande partie : volonté de trop bien faire et/ou excès d’optimisme ?

Défaut de maîtrise du véhicule par le « papytoum » diront les plus perspicaces. « On a pas idée de rouler à des vitesses pareilles, et en plus de nuit, à un âge aussi avancé…. ».

La saison des Rallyes 2014 de Papytoum prend fin en « beauté » à l’occasion du 8ème Rallye de Corse.

Figure 11 : Philippe Thoumelin dans Cognocoli ES6 (photo Claude Leroy)

Je souhaite bonne continuation à tous les collègues du CFRR qui disputeront encore le Rallye de l’Ain, les 28 et 29 juin et le Rallye du Dourdou, les 18 et 19 juillet.

On se reverra certainement le Samedi 22 novembre au Salon Moto Légende à l’occasion de la remise des prix des Motos Classiques.


Figure 12 : Nick Ayrton dans Cognocoli ES4 (photo Claude Leroy)

Nous devrions y célébrer la domination de Nick Ayrton qui est bien parti pour remporter une fois de plus le Championnat de France des Rallyes Routiers chez les Classiques.

Papytoum

 

2014 : Papytoum sauve l’honneur des Honda à moteur RFVC au 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

L’effectif réduit chez les Classiques au départ du 57ème Rallye de la Sarthe (12 partants) ne devrait pas trop nuire à la qualité des débats.

Toutefois, sous le beau soleil prévu en Sarthe durant le week-end, le local de l’étape, Nick Ayrton avec son gros quatre cylindres, va pouvoir profiter de sa supériorité prévisible en terre sarthoise dans la catégorie des Classiques.

Figure 1 : Nick Ayrton prêt à l’attaque sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Sur le circuit Bugatti, Nick prend le départ dans la seconde série au milieu des monos et des sports. Il s’en séparera rapidement. Avec un temps de 8’18’’, soit 34 secondes de mieux que son temps de 2012, Nick laisse son second de la catégorie Classiques à près d’une minute après 4 tours du circuit Bugatti.

Avec la puissante GEX Classiques, Nick se classe 13ème du scratch sur le circuit Bugatti. Il maîtrise vraiment bien la vieille GEX et le circuit Bugatti, le bougre !!!

Eric Fortin termine en 9’17’’. Son gros flat twin, bichonné par Nico son préparateur, marche de mieux en mieux.

Figure 2 : la grosse attaque d’Éric Fortin sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

La lutte va être chaude lors du prochain Dark Dog Moto Tour entre les 2 compères….

Derrière les 2 lièvres de la catégorie Classiques, les temps se resserrent. En 9’49’’ pour les 4 tours, Christian Lacoste fait briller son vieux flat twin. Ricou en 9’51’’ devance l’autre RDLC de Michel Fontana 9’59. David Carlo avec sa Honda XL600R s’intercale entre les 2 en 9’57.

Figure 3 : Christian Lacoste pousse le vieux flat twin sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Les deux Honda NX650 Dominator à moteur RFVC d’Antoine Caviglioli et Philippe Thoumelin se sont bien arsouillées sur le circuit Bugatti. Mais elles sont vraiment à la peine les 2 « grosses » Honda à moteur RFVC et leurs pilotes aussi. Leurs temps dépassent les 10 minutes (10’03’’ et 10’04’’ respectivement).

Figure 4 : l’arsouille des 2 Honda Dominator d’Antoine et Philippe sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

La punition continue lors des 2 spéciales de jour, moins sévère cependant. Nick nous colle 7 secondes et plus dans Maigné et 6 secondes et plus dans Coulans.

La messe est dite sur ce rallye. Les autres vont devoir se battre pour les accessits.

Nick, Eric, Christian, Antoine, Philippe et Ricou figurent dans cet ordre au classement de l’étape de jour du 57ème Rallye de la Sarthe.

Figure 5 : Ricou à l’attaque sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Aux abandons sur chute de David et Michel lors de l’étape de jour, il faudra ajouter celui de Stéphane avec la petite Honda 400 CBT. Après avoir roulé sur le fameux circuit Bugatti, le twin Honda n’aurait-il pas apprécié les petites routes sarthoises ?

 

Figure 6 : Stéphane Scellier et le petit twin Honda sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Retrouvez l’interview de Stéphane Scellier par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=Peo7U56NMJ8

La nuit claire et sèche ne changera pas grand-chose à la situation. Les ennuis électriques de Christian et Antoine laisseront le champ libre à Papytoum qui ne réussira pas à s’approcher de Nick lors des 4 passages de nuit dans les 2 spéciales de Coulans sur Gée et Maigné. Philippe termine second de l’étape de nuit loin derrière Nick. Il devance Eric, Christian, Ricou et Antoine.

Figure 7 : Papytoum dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Au classement général du Rallye de la Sarthe, la logique est respectée : les 2 vainqueurs du Dark Dog Moto Tour, Nick Ayrton et Eric Fortin au guidon de leurs grosses motos devancent Philippe « papytoum » Thoumelin et la petite Honda NX650 Dominator à moteur RFVC.

Figure 8 : Podium des Classiques au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Marc Troussard)

Retrouvez l’interview d’Eric Fortin par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=NIJiLK8jCfs

Pour bien figurer au classement final du Championnat de France des Rallyes, il va falloir nous réveiller avec nos monos lors des 3 prochaines manches : la Corse, les 07 et 08 juin, l’Ain, les 28 et 29 juin et lors de la finale au Dourdou à Villecomtal (12), les 18 et 19 juillet.

Les routes devraient être plus favorables à nos machines et il n’y aura pas de circuit. Mais cela sera-t-il suffisant pour que les monos Honda à moteur RFVC d’Antoine et Philippe restent dans la course ?

A partir de jeudi, avant la manche Corse, je vous emmènerai sur les traces de Raphael Ottavi pour un petit périple en images chez les modernes lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

A jeudi.

Papytoum

2014 : hécatombe chez les Classiques au 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

A quelques jours de son départ, la 57ème édition du Rallye de la Sarthe apparaissait très prometteuse chez les Classiques.

Avec pas moins de 15 inscrits, la bagarre allait être sympa à suivre tout au long du week-end sur les routes sarthoises :

160 AYRTON Nick SUZUKI 1100 GSXR

162 LACOSTE Christian BMW R 100 RT

163 THOUMELIN Philippe HONDA NX 650 DOMINATOR

164 CAVIGLIOLI Antoine-François HONDA NX 650 DOMINATOR

165 FONTANA Michel YAMAHA 350 RDLC

166 MANGEMATIN Eric YAMAHA 350 RDLC

167 KERAUDY Alain HONDA XL 600 R

168 KERAUDY Jean HONDA XL 600 R

169 CARLO David HONDA XL 600 R

410 WILS Dominique HONDA XL 600 R

411 FORTIN Eric BMW R 80 GS

412 JOUAN Salah HONDA 900 BOL D’OR

413 ZABRONIECKA Joël HONDA CB 750 K2

414 BARBET Nicolas YAMAHA 650 XS

415 SCELLIER Stéphane HONDA 400 CBT

Le premier à nous lâcher fut Dominique Wils. En attente de pièces pour redonner vie à son vieux moteur RFVC, Dominique ne pourra malheureusement pas être prêt à temps pour venir s’ébattre avec les copains sous le soleil sarthois.

Dominique se rattrapera depuis le bord des routes en filmant le passage des concurrents pour Motomag :

http://www.motomag.com/Rallye-moto-de-la-Sarthe-retour-en-videos-avec-Franck-Coudert-et-Herve-Laur.html

Figure 1 : Dominique Wils sur le circuit d’Alès au DDMT 2013 (photo Francesco Scuderi)

En 2014, à la Sarthe, Dominique n’aura pas l’occasion de nous montrer la qualité de son pilotage sur circuit au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC. Dommage !!

Après les défections de JOUAN Salah et sa HONDA 900 BOL D’OR et de Nicolas BARBET sur YAMAHA 650 XS, les faits de course allaient continuer à décimer les rangs des Classiques.

Sur le circuit Bugatti, de belles empoignades mais point de chute à déplorer cette année sur la piste bien sèche du circuit.

Par contre, dès le premier passage dans la rapide spéciale de Maigné, le jeune David Carlo, emporté par sa fougue, négocie mal la première courbe à droite qui nous fait entrer au lieu-dit la Chopinière dans une série de virages plus ou moins prononcés. Sa chute est inévitable.

Heureusement, David évite de justesse de percuter le poteau en face de lui. La glissade se termine à gauche de la route dans le talus où le choc violent provoque de gros dégâts : jambe cassée et luxation d’épaule pour lui, explosion du tableau de bord et guidon cassé pour la Honda XLR. La prise en charge de David est immédiate. Il souffre beaucoup en attente des soins qu’il recevra au centre hospitalier du Mans. Selon David, il est bien pris en charge par les spécialistes locaux des traumatismes liés à la pratique du sport motocycliste.

Figure 2 : David Carlo sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

David très motivé depuis ses bons résultats au Rallye des Garrigues avait très bien débuté sa première édition du Rallye de la Sarthe. Sur le circuit, il figurait en tête des Honda à moteur RFVC. Il devançait notamment les 2 grosses Honda NX650 Dominator, un peu trop lourdes pour rivaliser avec l’agile Honda XLR sur la piste sarthoise.

Retrouvez l’interview de David Carlo par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=N0QqGYB-d2o

Après ce premier coup du sort chez les Classiques, ce sera au tour de Michel Fontana de payer son tribut à sainte gamelle. Alors qu’en pilote habitué des circuits, Michel avait su éviter de se faire piéger par les trajectoires aléatoires de nos trails sur la piste du Mans, ce sont les pièges de la route qui se refermeront sur lui.

Figure 3 : Michel Fontana sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Sur le routier après la spéciale de Maigné qu’il avait négociée prudemment, ébloui par le soleil sarthois, un comble, Michel pense avoir glissé sur une plaque de gas-oil. Là aussi, la chute inévitable se solde par beaucoup de dégâts. Pour le pilote, des fractures de côtes et de vertèbres, mais heureusement, pas d’atteinte neurologique. La fourche de la moto a pas mal souffert de l’impact.

Les deux pilotes novices dans les Rallyes devraient s’en remettre sans séquelles. Nous le leur souhaitons en tous les cas et leur adressons tous nos vœux de rétablissement rapide afin de les revoir prochainement avec nous sur les routes des Rallyes.

La journée à la Suze sur Sarthe se terminera tristement chez les Classiques lorsque les deux frères Keraudy nous annoncerons qu’ils ne repartiront pas de nuit suite à l’accident de leur pote David. Alors qu’ils avaient magnifiquement navigué tout au long de l’étape de jour sur le parcours compliqué tracé par Daniel Orriols, les frangins n’ont plus l’esprit à la course. On peut les comprendre.

Figure 4 : les frères Keraudy, Alain et Jean, sur le circuit Bugatti au Rallye de la Sarthe 2014 (photo Francesco Scuderi)

Pour certains des pilotes restant en course, les choses n’allaient pas se passer comme ils l’auraient souhaité.

Avant le départ de nuit, Christian Lacoste, dont le flat twin a brillamment marché de jour, sur le circuit Bugatti mais aussi dans les 2 spéciales de route, est inquiet. L’embrayage de la BM patine de plus en plus. Tiendra-t-il toute la nuit ?

Selon Christian, son éclairage complémentaire prévu pour la nuit a peu de chances de durer. Je lui ouvrirai donc la route toute la nuit avec mon puissant phare longue portée et cela devrait nous permettre de rentrer à bon port l’un et l’autre. Malheureusement, le défaut d’éclairage sera très pénalisant pour Christian dans les spéciales au cours de la nuit.

Figure 5 : Christian Lacoste sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Et les ennuis chez les Classiques ne seront pas finis. Peu après le départ de la boucle de nuit, Antoine-François Caviglioli ne nous a pas rejoint lors des contrôles horaires suivant la spéciale de Coulans sur Gée. Les infos sont inquiétantes. Antoine ne parvient pas à démarrer sa moto dans la zone de non-assistance extérieure qui précède la spéciale de Maigné.

Finalement, à force de courage, malgré la panne de son éclairage, Antoine réussira à effectuer tout le routier, à parcourir les spéciales et à ramener la moto à la Suze sur Sarthe mais au prix de nombreuses pénalités. Tout ça à cause d’un défaut électrique sur sa Dominator.

Souhaitons à Antoine, qui avait déjà connu la panne au Rallye des Garrigues, de ne pas connaître pareilles mésaventures à chacune des prochaines épreuves du Championnat de France des Rallyes 2014.

Figure 6 : Antoine Caviglioli et Papytoum en bagarre sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

En Corse, à domicile, Antoine devrait avoir une faim de loup au départ du Rallye de Corse à Porticcio le samedi 07 juin.

A lundi, pour les résultats de la course chez les Classiques lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

Papytoum

2014 : mes reconnaissances du 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

En partant de Grenoble avec la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC, le week-end précédant la 57ème édition du Rallye de la Sarthe, la onzième pour moi, j’ai 2 objectifs.

  

 Figure 1 : Affiche du 57ème Rallye de la Sarthe

Le premier de mes objectifs, c’est de reconnaitre très sérieusement le routier. En effet, depuis mon retour en rallye au guidon des Honda à moteur RFVC en 2009, je me suis mis en tête de faire les routiers des rallyes sans utiliser de dérouleur de road book comme à l’époque des parcours fléchés que j’ai connus auparavant.

C’est un moyen que j’ai trouvé pour entretenir ma bonne mémoire visuelle. Pour l’instant, cela ne m’a pas trop mal réussi. Je pense également que cela contribue à ma sécurité lors des roulages, parfois rapides, sur les liaisons routières des rallyes.

  

 Figure 2 : Routier de jour du Rallye de la Sarthe 2014 (241 km)

Pour répondre à mon premier objectif, il me faudra parcourir plusieurs fois l’ensemble du routier (360 km), de jour et aussi de nuit. Je devrais répéter les passages en voiture, le road book à proximité, dans les sections où je commets des erreurs. Sur la boucle de nuit (122 km), je devrais également passer en moto de nuit pour valider ma bonne connaissance du parcours routier du Rallye de la Sarthe.

 

 Figure 3 : Routier de nuit du Rallye de la Sarthe 2014 (122 km à faire 2 fois)

Avec cette méthode d’apprentissage du routier, je suis aux antipodes des concurrents qui prônent la remise du road book au départ d’un rallye. Finalement à chacun son plaisir. Le mien, c’est de rouler en terrain reconnu.

Le second de mes objectifs lors des reconnaissances du Rallye de la Sarthe 2014, c’est de faire des reconnaissances bien plus correctes des spéciales que ce que j’ai fait au Rallye des Garrigues qui ouvrait la saison du Championnat de France des Rallyes. Dans la nouvelle spéciale organisée à Murviel les Montpellier, je peux dire que je ne savais pas vraiment où je mettais mes roues. Ce n’est pas la meilleure façon de rester au contact de mes concurrents chez les Classiques.

 

 Figure 4 : Spéciale de Coulans sur Gée au Rallye de la Sarthe 2014

En préparation du 57ème Rallye de la Sarthe, pour améliorer mes reconnaissances des spéciales, je ferai des passages en voiture mais aussi à pied. En plus d’être plutôt économique, cela permet de bien s’imprégner du tracé de l’épreuve chronométrée et de mieux visualiser l’état du sol.

Contrairement aux années précédentes, le circuit Bugatti restera inacessible aux reconnaissances faute de roulage organisé au cours de la semaine précédant le 57ème Rallye de la Sarthe.

Pour la 57ème édition, Daniel Orriols a tracé un circuit de jour dans le sens des aiguilles d’une montre au départ de la Suze sur Sarthe avec ville étape à Fresnay sur Sarthe au nord. Il reprend ainsi son idée de 2011 où le rallye faisait étape à Ballon. Mais en 2011, la reconnaissance à moto des spéciales de Courcebeuf et de Domfront en Champagne étaient autorisées. En 2014, seuls des passages en voiture (ou à pied) sont possibles théoriquement dans les spéciales de Coulans sur Gée et de Maigné.

En début de semaine, les impressions sont mitigées. L’apprentissage du routier devrait nécessiter beaucoup de kilomètres en voiture.

Pour les spéciales, je suis dégouté dans un premier temps. Il n’y aura pas moyen de reprendre la moindre seconde à Nick Ayrton dans des spéciales aussi rapides. Nos monos Honda à moteur RFVC ne vont pas être à la fête sur le 57ème Rallye de la Sarthe. La météo qui s’annonce bonne n’arrange rien.

Après un passage à pied, les premières impressions seront relativisées. Nous devrions bien nous y amuser dans ces 2 spéciales.

A propos de l’interdiction des reconnaissances des spéciales à moto, au cours de la semaine, jusqu’à tard jeudi soir, je ne croiserai que 2 motos au voisinage des spéciales.

La première, dans la journée de lundi s’apprête à prendre le départ de la spéciale de Maigné. Alors que je suis installé dans ma voiture au poste zéro de la spéciale, le jeune conducteur de la speed triple blanche immatriculée en Sarthe vient me demander si je sais où est le départ de la spéciale et me dire qu’il ne fait pas le rallye.

La seconde, tard dans la nuit de lundi, est rencontrée au poste A de la spéciale de Coulans sur Gée que je redescends en voiture. La moto est conduite par un anglo sarthois résidant à Fresnay sur Sarthe bien connu dans le milieu des rallyes. Il m’explique quelques éléments de préparation récents de son puissant quatre cylindres et me demande de faire une montée en voiture à mes côtés dans la spéciale qu’il connaît très bien. Sacré Nick !!!

Les traces de freinage de moto de plus en plus nombreuses tout au long de la semaine au poste 10 de la spéciale de Maigné n’ont laissé aucun doute à tous les autres concurrents sur le non-respect de l’interdiction des reconnaissances à moto par certains.

Heureuse égalité sportive lors du 57ème Rallye de la Sarthe….

 

 Figure 5 : Spéciale de Maigné au Rallye de la Sarthe 2014

La boucle de nuit concoctée par Daniel Orriols emprunte dans le sens inverse des aiguilles d’une montre une partie des routes empruntées de jour dans l’autre sens.

Jeudi soir, après un ultime tour du routier de nuit à moto, je pense que les choses devraient bien se passer pour moi au plan de l’orientation lors des liaisons routières du 57ème Rallye de la Sarthe.

De plus, j’ai proposé d’ouvrir la route de nuit à Christian Lacoste qui me précède dans la liste des engagés avec son vieux flat twin. Son embrayage donne des signes d’affaiblissement inquiétant et Christian craint que son éclairage ne rende l’âme assez vite au cours de la nuit. L’avoir derrière moi sur le routier sera mon assurance anti jardinage.

Plus que demain vendredi pour préparer la machine, passer les contrôles administratifs et techniques et prendre un peu de repos au bord de la Sarthe.

  Figure 6 : La Sarthe à la Suze sur Sarthe

Chez les Classiques, va falloir se résigner à voir Nick caracoler en tête du 57ème Rallye de la Sarthe.

A mardi pour le récit des évènements sarthois chez les Classiques.

Papytoum

2014 : Saine bagarre en Classiques au 4ème Rallye des Garrigues


papytoum

Bonjour à tous,

Malgré les conditions météo présentes lors du 4ème Rallye des Garrigues, pluie de jour et routes mouillées, le joli routier n’aurait pas dû présenter de difficultés particulières pour les concurrents de la catégorie Classiques.

Mais c’était sans compter avec l’étourderie de Nick Ayrton, 30 secondes de pénalités pour erreur de calage de sa pendule, la malchance d’Antoine, panne de carburation, la jeunesse de David Carlo, 2 fois 15 secondes de pénalités pour s’être approché trop près des tapis de pointage et l’inexpérience de la nuit pour Eveline Kislig, 30 secondes de pénalités lors de l’étape de nuit.

Au final, Ricou s’en sort plutôt bien avec la petite moto japonaise à moteur 2 temps. Il a beaucoup hésité avant le départ entre elle et sa moto habituelle en Classiques, la Honda XL600LM à moteur RFVC. Ricou finit second de jour puis 4ème de nuit et repart des Garrigues avec la troisième place au Classement provisoire du Championnat de France des Rallyes.

Ricou semble satisfait de sa nouvelle monture puisqu’on devrait le retrouver avec elle au prochain Rallye de la Sarthe.

Figure 1 : « Ricou » dans la spéciale de Lavérune (photo Raphael Ottavi)

Retrouvez l’interview d’Eric « Ricou » Mangematin par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/A6PcKTxzkBQ

Chez les bretons de l’Association Sportive de Trélivan les impressions sont mitigées. Leur jeune poulain, David Carlo a fait étalage de sa conduite sure sur les routes du Languedoc. Il finit seulement 6ème de jour à cause de ses 2 pénalités de 15 secondes. Il est 5ème de nuit derrière quatre pilotes habitués du Championnat de France des Rallyes. David devrait rapidement améliorer ses résultats. Attention à lui en Classiques au Rallye de la Sarthe.

Figure 2 : David Carlo dans la spéciale de Lavérune (photo Raphael Ottavi)

De jour, le second membre de l’association ne commet pas d’erreur sur le routier et assure des temps corrects en spéciale. Jean Keraudy est 4ème de l’étape de jour. La nuit, les conditions de roulage sont un peu plus difficiles pour les membres de l’Association Sportive de Trélivan qui bénéficient de l’ouverture de route assurée par David Carlo. Sans aucune pénalité, Jean est 7ème lors de l’étape de nuit.

Figure 3 : Jean Keraudy dans la spéciale de Murviel (photo Cédric Houzet)

Retrouvez l’interview de Jean Keraudy par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/wZpmAwo74h0

Au guidon de la même machine que Ricou, Michel Fontana est plutôt régulier de jour comme de nuit. Il conclut la journée à la 7ème place et la nuit à la 9ème.

Figure 4 : Michel Fontana dans la spéciale de Murviel (photo Cédric Houzet)

Egalement très régulier, Alain Keraudy, représentant lui aussi la Bretagne et l’Association Sportive de Trélivan, termine 8ème de jour comme de nuit.

Figure 5 : Alain Keraudy dans la spéciale de Murles (photo Cédric Houzet)

Retrouvez l’interview d’Alain Keraudy par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/b_KhLkry6jY

Au guidon de la Honda 750 XLV, Stéphane Chalemont s’est manifestement fait plaisir sur les routes de sa région pour son premier rallye. Stéphane est plus habitué à assurer notre sécurité au bord des routes des rallyes. Reverrons-nous Stéphane au départ d’un rallye ? Ce n’est pas impossible vu ses bonnes sensations lors de ce 4ème Rallye des Garrigues.

Figure 6 : Stéphane Chalemont dans la spéciale de Murles la nuit (photo Cédric Houzet)

Ils ont l’air plutôt content de leur course les anciens, Eric Mangematin, Philippe Thoumelin et Nick Ayrton sur le podium Classiques du Rallye des Garrigues 2014.

Figure 7 : Podium des Classiques du Rallye des Garrigues (photo Marc Troussard)

Après le Rallye des Garrigues, Papytoum et la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC sont en tête du classement provisoire du Championnat de France en Classiques devant Nick Ayrton et le gros 4 cylindres japonais, second et Eric Mangematin au guidon de la petite moto japonaise à moteur bicylindre deux temps, troisième.

Retrouvez l’interview de Philippe « Papytoum » Thoumelin par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/rlY1ZaP3UkQ

Classement provisoire du Championnat de France Classiques 2014 après le Rallye des Garrigues

Rang

Numéro

Pilote

Moto

Points jour

Points nuit

Total

1

163

THOUMELIN Philippe

Honda NX650 Dominator

30

21

51

2

160

AYRTON Nicholas

Suzuki 1100 GSXR

21

25

46

3

166

MANGEMATIN Eric

Yamaha 350 RDLC

25

18

43

4

168

KERAUDY Jean

Honda XL600R

18

15

33

5

169

CARLO David

Honda XL600R

16

16

32

6

164

CAVIGLIOLI Antoine-François

Honda NX650 Dominator

0

30

30

7

165

FONTANA Michel

Yamaha 350 RDLC

15

13

28

8

167

KERAUDY Alain

Honda XL600R

14

14

28

Nous devrions retrouver nos « potes » Dominique Wils et Eric Fortin, autres habitués des Classiques, lors du prochain Rallye de la Sarthe les 12 et 13 avril au départ de La Suze sur Sarthe.

Papytoum

 

2014 : les Honda NX650 Dominator dominent aux Garrigues


papytoum

Bonsoir à tous,

toutes mes excuses pour le retard à vous présenter les résultats du Rallye des Garrigues 2014, première manche du Championnat de France des Rallyes Routiers. La neige tombée sur les Alpes au cours du week-end a plus que perturbé mon retour à domicile.

Par contre, aucun retard pour les Honda NX650 Dominator à moteur RFVC qui ont bien rempli leur contrat lors du 4ème Rallye des Garrigues que nous avons disputé le week-end dernier au départ de Lavérune (34).

Au guidon des Honda NX650 Dominator, Papytoum gagne l’étape de jour et Antoine-François Caviglioli remporte la nuit.

Dès l’ouverture de la bataille des Classiques, les choses ont très bien commencé pour Antoine qui nous colle près de 9 secondes lors du premier passage dans la spéciale de Murles.

Très en confiance sur le mouillé avec les pneumatiques Dunlop TR91 qu’il connait bien, Antoine emmène avec facilité sa Dominator sur les petites routes du Languedoc. Le poids léger de sa nouvelle machine est un avantage par rapport à sa lourde Honda Transalp de la saison précédente.

Malheureusement pour Antoine, le carburateur de la Honda Dominator donne des signes de défaillance lors du premier passage dans la spéciale de Murviel. Antoine est obligé d’abandonner l’étape de jour. Sans doute des saletés dans le carburant de sa vieille moto.

L’abandon d’Antoine fera l’affaire de ses concurrents des Classiques lors du décompte des points marqués pour le Championnat de France Classiques.

 

Figure 1 : Antoine Caviglioli dans la spéciale de Murviel (Photo Cédric Houzet)

Lors de l’étape de nuit, les routes ont un peu séché, il ne pleut plus. Antoine domine nettement la bataille chez les Classiques dans les 2 spéciales disputées. Antoine remporte la seconde étape du Rallye des Garrigues 2014.

Retrouvez l’interview d’Antoine Caviglioli par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/vgAd24Uk4gU

Derrière Antoine, c’est un peu la débandade en Classiques. Dans Murles, lors du premier passage de jour, tir groupé des Classiques à plus de 8 secondes d’Antoine. Nick Ayrton, David Carlo, le petit breton qui promet au guidon de sa Honda XL600R, Philippe Thoumelin, avec l’autre Honda Dominator et Eric Mangematin, qui a finalement choisi de rouler en Classiques avec le petit bicylindre japonais qui fume plutôt qu’avec la grosse Honda XL600LM à moteur RFVC, sont dans la même seconde. Stéphane Chalemont, le local de l’étape avec la Honda 750 XLV est un peu plus loin.

Lors du premier passage sur la patinoire de Murviel, du fait des ennuis de carburation d’Antoine, David Carlo avec la Honda XL600R passe le plus vite devant Nick Ayrton et son gros quatre cylindres japonais. Quant à moi, terrorisé par l’idée de la chute, je fais toute la spéciale en utilisant à l’excès le couple du gros moteur RFVC, très soucieux de ne pas faire patiner la roue arrière de la moto sur le mouillé. Résultat, je termine très loin au classement de la spéciale. Eveline Kislig, la suissesse qui pilote la même moto que moi, me suit de près chez les Classiques.

Figure 2 : Eveline Kislig avant le départ du Rallye des Garrigues 2014

Après l’abandon d’Antoine, pour le second passage dans les spéciales de jour, le binôme Papytoum-Honda Dominator se reprend. Je fais le meilleur temps dans Murles, douze secondes plus vite qu’au premier passage, juste devant Stéphane Chalemont qui se lâche avec la Honda 750 XLV. Dans Murviel, spéciale plus rapide, je suis second derrière Nick, encore 13 secondes de mieux qu’à mon premier passage. Les choses sont enfin plus conformes à nos attentes respectives. Pour le Rallye de la Sarthe, il va falloir que j’assure beaucoup mieux les reconnaissances des spéciales pour éviter mes errements en course. David Carlo, qui fait 2 fois quatrième prouve qu’il faudra compter avec lui en Classiques cette saison.

 

Figure 3 : David Carlo au Rallye des Garrigues 2014 (photo Cédric Houzet)

Sur la spéciale rapide de Lavérune qui clôt la journée, je termine à 6/10 de Nick. Bonne fin d’étape pour Papytoum et la Honda NX650 Dominator.

Figure 4 : Nick Ayrton dans la spéciale de Lavérune (photo Cédric Houzet)

Retrouvez l’interview de Nick Ayrton par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/717TUYyX5cE

Malheureusement pour nos copains du Moto Club Dauphinois, Alain et Olivier Amblard sortent assez violemment sur la portion finale très glissante de la spéciale. Ils explosent le side-car au fond d’un fossé et doivent abandonner. Bien secoués, les 2 membres de l’équipage s’en sortent heureusement plutôt bien mais avec pas mal de contusions. Le side-car Choda d’Alain aura plus de mal et devra subir des opérations de mécanique assez lourdes pour retrouver les routes des Rallyes. Bon courage Alain.

 

Figure 5 : Alain Amblard en plein préparatif à Lavérune (34)

Après l’abandon d’Antoine de jour et suite à la pénalité de 30 secondes prises par Nick sur le routier dès le début du Rallye des Garrigues, les choses se sont plutôt rapidement éclaircies pour moi sur ce 4ème Rallye des Garrigues. Malgré mes insuffisances, au bilan final du Rallye des Garrigues 2014, je succède à Stéphane Guéguin, vainqueur ici en 2013 en catégorie Classiques.

En somme un excellent début de saison 2014 pour les Honda NX650 Dominator à moteur RFVC à l’occasion du Rallye des Garrigues.

Rendez-vous à tous les 12 et 13 avril à La Suze sur Sarthe pour le Rallye de la Sarthe.

Papytoum

 

2014 : Papytoum dans le Championnat de France des Rallyes Routiers


papytoum

Bonjour à tous,

Voici une petite présentation filmée par Raphael Ottavi avant le début de la saison du Championnat de France des Rallyes 2014 en catégorie Classiques

http://youtu.be/jFdFFNeQuIM

 Figure 1 : Papytoum en Dauphiné avant la saison 2014 (photo Raphael Ottavi)

Rendez-vous dans les prochains jours pour les premières impressions au guidon de la Honda NX650 Dominator à moteur Honda RFVC lors du Rallye des Garrigues, première manche du Championnat de France des Rallyes 2014.

A bientôt sur PAPY TOUM – YouTube ».

Papytoum

2014 : le Moto Club Dauphinois dans le Championnat de France des Rallyes Routiers


papytoum

Bonjour à tous,

En 2014, au guidon de la Honda NX650 Dominator, je participerai au Championnat de France des Rallyes Routiers avec le Moto Club Dauphinois, club auprès duquel j’étais déjà licencié au cours des années 1990.

Figure 1 : Carte de membre actif du Moto Club Dauphinois des années 1990

Le Moto Club Dauphinois sera bien représenté dans le Championnat de France des Rallyes Routiers (CFRR) en 2014.

Multiple vainqueur d’épreuves dans le Championnat de France des Rallyes, Alain Amblard est un spécialiste des Rallyes Routiers.

Licencié au Moto Club Dauphinois, Alain tutoyait déjà les podiums au guidon de la Honda XR600 à moteur RFVC préparée par son « pote » François Bourdiaux dans les années 1990.

Au classement du Rallye Vercors-Trièves 1992, il est juste devancé par le futur Champion de France des Rallyes, le policier Bruno Viaud qui pilote une des motos Honda XR600 du Club de la Police Nationale équipée du fameux Kit Mugen. A la seconde place du Rallye Vercors-Trièves se trouve Frédéric Avandetto dont la Honda CR500, machine de cross adaptée à la route, fait figure d’épouvantail dans les Rallyes Routiers en 1992.

Figure 2 : Alain Amblard au guidon de la Honda XR600 à moteur RFVC au Rallye Vercors-Trièves 1992

Revenu à la compétition dans les années 2000, Alain devient Champion de France des Rallyes en catégorie monocylindre en 2007.

 

Figure 3 : L’équipage Alain Amblard et Olivier Amblard au Rallye du Dourdou 2013 (photo Sandra Kientz)

Toujours aussi efficace, quel que soit la machine qu’il pilote, Alain remporte la catégorie side-car du Championnat de France des Rallyes 2013 en compagnie de son homonyme Olivier Amblard.

En 2014, Alain Amblard participera à quelques épreuves du Championnat de France des Rallyes toujours dans la catégorie Side-car. Il devrait y avoir à nouveau quelques belles bagarres pour le podium dans la catégorie side-car.

Dans une toute autre perspective, le Moto Club Dauphinois sera aussi représenté par quelques « newcomers ».

Comme il le dit lui-même, Denis Molinet vient « pour voir » lorsqu’il teste le Rallye Routier en 2013 en participant au Rallye du Beaujolais puis au Rallye des Volcans.

Denis roule alors avec une moto Honda 650 SLR de 97, elle aussi équipée du moteur Honda RFVC.

 

Figure 4 : Denis Molinet au Rallye des Volcans 2013

Denis avait été prévenu par les copains que l’essayer c’est l’adopter. Il ne se méfie pas, se régale… et repart pour une nouvelle saison de Rallyes Routiers en 2014 toujours pour se faire plaisir.

Malheureusement pour la bande des pilotes des motos Honda à moteur RFVC, en 2014 Denis ne roulera plus avec le moteur Honda RFVC. Il participera au Championnat de France des Rallyes en catégorie Sport au guidon d’un bicylindre japonais.

En 2014, Denis espère participer à un plus grand nombre de rallyes qu’en 2013. Il remercie à cette occasion tous ceux qui lui ont apporté aide, explications et conseils lors de ses débuts dans les Rallyes Routiers.

Nous souhaitons à Denis de prendre encore beaucoup de plaisir lors de sa seconde saison de Rallyes Routiers.

Parmi les nouveaux du Moto Club Dauphinois, faisant partie de la jeune génération, Mickael Ségura a décidé de tester les Rallyes Routiers lors du Rallye des Garrigues qui ouvre la saison 2014.

Figure 5 : Mickael Ségura pilote « newcomer » du Moto Club Dauphinois

Mickael est âgé de 24ans. Il est chauffeur routier, ce qui ne devrait pas lui laisser beaucoup de temps pour les reconnaissances des épreuves auxquelles il participera en 2014.

Mickael n’a jamais fait de compétition en moto ni même roulé sur piste. Comme il le dit : « je suis un parfait débutant en termes de Rallye Routier. On verra bien ce que ça va donner ».

La moto de Mickael est une Honda 600 Hornet de 2008 avec laquelle il disputera le classement de la nouvelle catégorie Roadster du Championnat de France des Rallyes.

Mickael effectue lui-même la préparation de sa moto avec notamment la mise en place d’une protection en fibres faite maison sur ses carters moteur. Mickael a également équipé sa machine d’une ligne d’échappement qui lui permet de gagner en garde au sol. Avant le Rallye des Garrigues, son premier rallye, il envisage de la faire passer au sonomètre pour vérifier son niveau de décibels.

Nous souhaitons à Mikael de ne pas se laisser gagner par le glandage afin de réussir sa saison 2014.

Figure 6 : Papytoum en Dauphiné avant le début de la saison 2014 (photo Raphael Ottavi)

Quant à moi, j’essaierai de faire honneur au Moto Club Dauphinois dans la catégorie Classiques du Championnat de France des Rallyes 2014 au guidon de la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC.

A jeudi pour une petite présentation filmée.

Papytoum

2014 : les Honda à moteur RFVC en force au départ du Rallye des Garrigues


papytoum

Bonjour à tous,

En 2014, la bataille va encore faire rage dans la catégorie des Classiques du Championnat de France des Rallyes Routiers et les motos Honda à moteur RFVC devraient à nouveau tirer leur épingle du jeu.

Ce ne sont pas moins de trois Honda XL600R à moteur Honda RFVC qui viennent de Bretagne afin de participer au Championnat de France des Rallyes 2014 en Classiques.

Au guidon, Alain, Jean et Carlo qui représentent l’Association Sportive de Trélivan moto (22).

Figure 1 : Carlo, Jean et Alain de l’Association Sportive de Trélivan Moto aux Cht’is givrés 2014 (photo Sandra Kientz)

Alain Keraudy : motard depuis peu, 60 ans, et seulement 3 ans de permis moto. Alain a eu envie de goûter à la compétition moto. Pour des questions de format de course, il a choisi le Rallye Routier. Comme il le dit : « naïvement, je pensais que ma navigation compenserait mes piètres performances ».

Un coup de fil à Robert Degaudez, animateur entre autres du forum de Rally Spirit et le voilà au départ des Chtis givrés en 2013 au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC. Suivront les Rallyes de la Sarthe, du Beaujolais, du Dourdou, les Volcans et en dernière minute le Dark Dog Moto Tour.

Sacré programme tout de même pour un débutant…

Au programme d’Alain en 2014 : outre les Chtis givrés pour l’échauffement, les Rallyes des Garrigues, de la Sarthe, de l’Ain, du Dourdou et les Volcans… La suite dépendra de l’état de ses finances.

Quelle motivation !!!

Jean Keraudy : motard depuis toujours, il roule au quotidien en TDM 850. Pour ne pas laisser Alain, son frère, se perdre seul dans la France profonde, Jean vient lui aussi au Rallye Routier avec une Honda XL600R à moteur RFVC, histoire de mutualiser les dépenses. Jean suivra en 2014 le même programme que son frère Alain.

A noter que Jean a obtenu son premier podium en Classiques au Rallye de la Sarthe en 2013 pour son premier rallye.

Bravo !!!!

David Carlo : il est le petit jeune du groupe. Il découvre les Rallyes Routiers, lui aussi au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC.

Robert Degaudez a manifestement fait des émules en Bretagne.

Selon Alain, David comprend vite et ses performances entrevues lors des Chtis givrés en 2014 devraient faire monter le niveau moyen de l’Association Sportive de Trélivan moto dans les Rallyes Routiers.

On ne peut que souhaiter pleine réussite aux membres de l’Association Sportive de Trélivan moto à l’aube de la nouvelle saison des Rallyes Routiers en Classiques.

Lui vient du Sud de la France, représentant du Moto Club Toulonnais, Eric Mangematin, dit Ricou, 60 ans, a eu sa première expérience en Classiques au Rallye des Volcans en 2011.

Eric est un habitué des Rallyes Routiers qu’il disputait au guidon d’une grosse sportive japonaise.

Figure 2 : Eric Mangematin Honda XL600LM au Rallye du Morvan 2013

Depuis 2011, « Ricou » participe régulièrement au Championnat de France des Rallyes en Classiques : 6eme  au classement du Championnat de France Classique en 2012 puis 4eme en 2013 avec une 3eme place au Rallye de l’Ain. Il finira la saison 2013 par la victoire en Classiques au Rallye des Volcans.

Si l’on suit sa progression ces 3 dernières années en Classiques, l’année 2014 devrait le voir sur le podium final du Championnat de France des Rallyes en Classiques.

Eric Mangematin roule avec une Honda XL600LM à moteur RFVC de 1986 sur laquelle il a adapté une fourche de Honda NX650 Dominator pour l’utilisation en Rallye Routier.

Toujours au guidon du flat twin allemand à base de 80 GS de 1984, Eric Fortin s’engagera sur plusieurs épreuves du Championnat de France des Rallyes 2014 en Classiques.

Figure 3 : Eric Fortin avec le gros flat twin allemand au DDMT 2013

Si sa disponibilité professionnelle et les ressources suivent, Eric devrait être présent au Rallye de la Sarthe, au Rallye de l’Ain, au Rallye du Dourdou et au Rallye du Var.

Eric sera bien entendu au départ du DDMT 2014 dont il est un des grands spécialistes dans la catégorie Classiques qu’il a déjà remportée à deux reprises.

Comme d’habitude, Eric sera accompagné de « Nico » le préparateur de ses motos. Pour 2014, sur le flat twin dont la cylindrée est de 1000 cm3, Nicolas testera un double allumage. Au niveau partie cycle, la jante arrière sera de 3.5 pouces et la moto aura enfin un vrai frein arrière dixit Eric.

Les mauvaises langues diront qu’avec une moto Honda à moteur RFVC les mécanos peuvent passer le week-end tranquillement à domicile. Ce ne sera malheureusement pas le cas de Nicolas qui devrait encore se faire un sang d’encre pour le flat twin allemand au cours de la saison 2014…

A l’approche de la saison 2014, prions pour eux !!!!

Dominique Wils, sur les traces d’un autre pilote nordiste, le Champion de France des Rallyes 1985 Robert Degaudez, avait participé à son premier rallye lors du Rallye de la Sarthe 1987. Il avait ensuite participé à l’édition mémorable du Rallye du Vercors en 1987.

http://lesblogs.motomag.com/rfvc-1984-2014/2014/02/25/1987-un-proto-honda-rfvc-628-cm3-pour-les-rallyes-routiers/

Avec la Honda XL600R à moteur RFVC, Dominique a même tâté de l’enduro localement, fait un peu de piste en Monobike ainsi qu’en Supermotard. A le voir conduire en spéciale lors du dernier DDMT, ces diverses expériences ont manifestement laissé des traces.

Figure 4 : Dominique Wils dans la spéciale de Coursac au DDMT 2013

En 2008, Dominique Wils évoque avec un ami son envie de re-faire du Rallye Routier avec l’XLR qui dort au fond du garage. Son pote lui assure qu’il ne faudra que 3 semaines pour la remettre en état après toutes ces années. Son inscription au Rallye de l’Ain 2008 fut envoyée 3 semaines avant la course. Venu participer un peu comme en vacances, le virus le reprend.

Depuis 2008, en fonction de ses disponibilités, Dominique participe à quelques épreuves, au nombre de une à 4 ou cinq par saison.

En 2014, il devrait être présent au Rallye de la Sarthe.

Dominique sera également au départ du Tunisian Moto Tour. Au-delà du dépaysement, ce qui attire Dominique dans ce nouveau Rallye en Tunisie, c’est qu’il n’y a aucune reconnaissance pour personne et que tous les pilotes sont donc à égalité.

La Champion de France des Rallyes en catégorie Classiques de 2009, Renaud Fanon, devrait également participer à quelques épreuves en 2014. Il devrait notamment être présent au Rallye du Dourdou, un rallye qu’il affectionne particulièrement.

Cette saison Renaud a donné la priorité à d’autres disciplines moto, sur la piste notamment. A le voir rouler sur le circuit d’Alès lors du DDMT 2013, on voit bien que Renaud a des dispositions pour la piste.

Figure 5 : Renaud Fanon sur le circuit d’Alès au DDMT 2013

Malgré la présence des spécialistes du DDMT en catégorie Classiques, Nick Ayrton et Eric Fortin qui cumulent les victoires dans la catégorie Classiques sur cette épreuve, Renaud Fanon gagne avec brio le DDMT 2013 en catégorie Classiques.

Depuis 2009, Renaud reste fidèle à la Honda XL600LM ou RM équipée du moteur Honda RFVC. Cette année, sa machine avait été soigneusement préparée par son ami Stéphane Guéguin de Motor Spirit à Saint Christol lez Alès (30). Stéphane sera d’ailleurs au départ du Rallye des Garrigues 2014 en catégorie 125. Un pilote et sans doute une très belle machine à suivre de près lors du Rallye des Garrigues 2014.

Stéphane Guéguin ne renouvellera pas en 2014 sa performance en catégorie Classiques lors du Rallye des Garrigues 2013 qu’il  avait remportée avec la petite moto sportive japonaise bicylindre 2 temps préparée par ses soins.

En 2014, Antoine Caviglioli ne roulera plus avec la Honda Transalp de sa jeunesse. Comme d’autres pilotes en Classiques, il a fait le choix de rouler avec une Honda NX650 Dominator. Un très bon choix a priori.

Figure 6 : Antoine Caviglioli au Rallye du Dourdou 2013 (photo Sandra Kientz)

Comme nombre d’entre nous dans la catégorie Classiques, Antoine a besoin de bien voir la route de nuit. Comme sur sa Honda Transalp en 2013, Antoine a particulièrement soigné l’éclairage de sa Honda NX650 Dominator à moteur RFVC en vue de la saison 2014.

Figure 7 : Honda NX650 Dominator d’Antoine Caviglioli prête pour la saison 2014

Dans la catégorie Classiques, l’épouvantail au cours du Championnat de France des Rallyes 2014, sera une fois de plus Nick Ayrton.

Déjà vainqueur du Championnat de France des Rallyes en Classiques en 2010, 2012 et 2013, Nick sera à nouveau très difficile à battre à la régulière en 2014.

Figure 8 : Nick Ayrton avec le puissant 4 cyclindres japonais au Sun Rallye 2011

Tous les coups seront donc permis en 2014 pour tenter de le battre : dégonflage des pneumatiques, sucre dans l’essence, inversion des flèches sur le routier avant son passage, contrôles radar inopinés et fausses équipes de gendarmes dans les liaisons, punaises avant son passage sur le routier, huile sur la route dans les spéciales, et j’en passe.

Toutes les bonnes idées sont les bienvenues…

Figure 9 : Nick Ayrton sur le circuit d’Alès au DDMT 2013 (photo Francesco Scuderi)

Le problème avec Nick, c’est qu’il a la meilleure moto et qu’il est le meilleur pilote, sur la route comme sur les circuits.

Mais loin de nous décourager, cela ne fait que renforcer notre envie d’être devant lui comme a réussi à le faire Renaud Fanon lors du DDMT 2013.

Figure 10 : Podium des motos Classiques au DDMT 2013

Mais quel pilote de moto Honda à moteur Honda RFVC voudra bien prendre la place de Renaud Fanon et sa Honda XL600RM à moteur RFVC sur les podiums du Championnat de France des Rallyes 2014 entre Nick Ayrton et Eric Fortin avec leurs très grosses machines ????

Bonne saison 2014 à tous.

A lundi.

Papytoum

2014 : Honda NX650 Dominator à moteur RFVC pour le Championnat de France des Rallyes en catégorie Classiques


papytoum

Bonjour à tous,

Finalement, pour rouler sur une autre planète selon la publicité de la Honda NX650 Dominator parue dans Moto Journal n°837 du 17 mars 1988, j’aurais su résister 26 ans jusqu’à la saison du Championnat de France des Rallyes Routiers qui débute dans quelques jours.

Figure 1 : Publicité pour la Honda NX650 Dominator (Moto Journal n°837 du 17 mars 1988)

Comme pour la Honda XL600RH achetée à Metz en décembre 2010 en vue de la saison 2011, ma recherche de la perle rare a également été fructueuse pour la Honda NX650 Dominator.

Cette fois-ci, c’est dans le gâtinais que je l’ai trouvée.

 

Figure 2 : Honda NX650 Dominator type RDO2 modèle J de 1988 achetée en vue de la saison 2014

Elle est vraiment belle dans sa robe vieux gold la Honda NX650 Dominator achetée en octobre 2013 en vue de la saison 2014 du Championnat de France des Rallyes.

C’est une première main qui affiche 10 770 km au compteur.

 

Figure 3 : Carnet d’entretien et de garantie de la NX650 Dominator RD02 modèle J de 1988

Elle fut livrée le 06 septembre 1988 à son propriétaire qui me la cédera avec le carnet d’entretien de l’époque mais aussi avec beaucoup d’émotion.

C’est donc un modèle J, le premier modèle de Honda NX650 Dominator type RD02 commercialisé par Honda en France.

Pour les Rallyes Routiers, la préparation sera réduite.

Une plaque phare de Honda NX650 Dominator type RD08 se pose facilement sur les fixations de l’araignée support du bloc compteur-compte tours de la Honda NX650 Dominator type RD02. Cela permet de dégager les accès de part et d’autre des tubes de fourche sans nécessité de démontage du carénage.

Avec le circuit électrique de la Honda NX650 Dominator, le branchement du phare longue portée Formule Top sera simple : alimentation directe par la grosse batterie, relais et interrupteur au guidon. Le phare est placé juste au-dessus du bloc compteur-compte tours grâce à une fixation à pince Ram Mounts.

Le support du ballast du phare xénon Formule Top est fixé sur le guidon à proximité de la fixation Ram Mount.

Ne me servant pas de dérouleur de road book, j’ai encore la place pour installer l’interrupteur du phare longue portée Formule Top.

Le petit compteur de vélo que j’utilise dans les Rallyes Routiers me donne l’heure. Il me permet de ne pas pointer en retard aux contrôles horaires sauf si je me suis perdu sur le routier comme cela m’arrive régulièrement depuis 1984.

Figure 4 : Tableau de bord de Honda NX650 Dominator pour les Rallyes Routiers 2014

Une paire de sifflets placés de part et d’autre de la plaque phare éloignera de ma route les divers monstres croisés sur nos routes (sangliers, chevreuils, biches, lapins…).

J’ai repris les pattes de fixation des xénons de la XLR pour le montage des caméras embarquées que Raphael Ottavi installera sur la Honda NX650 Dominator pour récolter certaines des images du film documentaire qu’il prépare sur la saison des Rallyes Routiers 2014 en Classiques.

Figure 5 : Plaque phare de RD08, sifflet chasse monstres et support de caméra embarquée

Pas grand-chose d’autre pour la préparation de la moto : une révision du moteur, huile et filtre à huile, bougie et antiparasite neufs, filtre KN et réglage de la carburation à la concession Honda Altitude moto, révision des freins et plaquettes neuves.

Cette saison, selon les circonstances de course, je roulerai au choix avec des pneumatiques Bridgestone BT 45, des Pirelli Scorpion Trail ou des Dunlop Trailmax TR91. Les dimensions des pneumatiques d’origine de la Honda NX650 Dominator sont 90/90*21 à l’avant et 120/90*17 à l’arrière.

Les Bridgestone BT 45 allaient bien avec la Honda XL600R et devraient bien aller avec la Dominator. Les Pirelli Scorpion Trail et les Dunlop Trailmax TR91 sont des enveloppes un peu plus modernes développées pour les gros Trails. Ils ont plutôt une bonne réputation.

Pour la démultiplication, je pourrais utiliser à l’arrière des couronnes de 45 à 48 dents selon les profils des épreuves chronomotrées que nous auront à disputer. La démultiplication d’origine de la Honda NX650 modèle J de 1988 est 15 * 45.

Les quelques kilomètres parcourus au voisinage de chez moi quand la neige le permet fournissent les premiers renseignements sur le comportement de la moto.

Par rapport à la Honda XL600R, la Honda NX650 Dominator est plus lourde mais elle se tortille moins sur les irrégularités de la route. Elle est plus rigide et plus franche dans le sinueux.

Elle freine aussi bien que ma XLR équipée d’un train avant de Dominator. Avec la Honda XL600RH équipée de ce train avant, j’ai plusieurs fois fait des blocages de la roue avant sur le routier. Il faudra que je me méfie avec la Honda NX650 Dominator car récupérer la moto devrait être un peu moins facile qu’avec la XLR compte tenu d’un poids supérieur.

Le système de suspension delta prolink conjugué à l’amortisseur qui équipe la Honda NX650 Dominator donne un « toucher de route » un peu plus ferme que l’ancienne version du prolink qui équipait la Honda XL600R.

Reste plus qu’à voir qui sera de la partie au départ de Lavérune (34) pour le Rallye des Garrigues le samedi 22 mars prochain.

A vendredi.

Papytoum

Retour à 1988 : Essais de la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC 644 cm3


papytoum

Bonjour à tous,

La Honda NX650 Dominator est présentée au salon de Tokyo en octobre 1987. Elle est vraiment classe dans son habit rouge et or. Elle existe aussi en noir et dans une couleur vieux gold spécifique au marché français.

Figure 1 : Honda NX650 Dominator présentée au salon de Tokyo en octobre 1987 (Moto Journal n° 817 du 29 octobre 1987)

Selon Moto Journal n°817 du 29 octobre 1987, la Honda NX650 Dominator marque le retour du trail à des prétentions plus routières.

La Honda NX650 Dominator a été élaborée autour du moteur monocylindre à simple arbre à cames en tête et culasse RFVC à 4 soupapes radiales des Honda XL600LM et XL600RM. Il en conserve l’architecture, lubrification par carter sec et démarreur électrique, mais s’en démarque par la cylindrée. Celle-ci passe en effet à 644 cm3 (contre 591) grâce à l’augmentation conjointe de l’alésage (+3 mm) et de la course (+ 2 mm).

Si rien de fondamental n’a changé, on note cependant quelques innovations visant à améliorer le fonctionnement et la facilité d’utilisation de la mécanique. Ainsi, la chaine de distribution est allégée et dotée d’un système de tension automatique à cliquet.

Le double carburateur des Honda XL600LM/RM a cédé la place à un unique mais copieux carburateur Keihin de 40 mm à dépression assisté d’un dispositif mécanique sensé améliorer sa réponse lors des brutales variations d’ouverture. L’échappement à double sortie est prolongé par 2 silencieux qui débouchent de part et d’autre de la selle.

On signalera également l’apparition d’un nouveau mécanisme de décompresseur automatique qui réduit l’effort nécessaire au démarrage de 30%. Enfin, la boite de vitesse à 5 rapports bénéficie d’une première plus longue que celle des 600 trails.

Toutes ces innovations se traduisent au bout du compte par une légère augmentation de la puissance qui passe de 44 à 46 chevaux. Elle est obtenue 500 tours plus bas. Le couple maxi se situe lui aussi 500 tours plus tôt et sa valeur passe de 5 mkg à 5,8 soit une progression bien plus sensible que la puissance. Honda a manifestement cherché à privilégier les sensations de conduite et la pêche à la reprise plutôt que la vitesse maxi.

Figure 2 : Moteur et cadre de Honda NX650 Dominator (Moto Journal n°818 du 5 novembre 1987)

La partie cycle a fait l’objet d’un soin attentif dans le but d’améliorer la rigidité d’ensemble. Le cadre, simple berceau dédoublé, est constitué de tubes de section rectangulaire ou ronde selon les endroits. L’huile pour le moteur est contenue dans la poutre supérieure du cadre et dans le berceau avant.

Le principe des jantes tubeless inaugurées avec la Honda XL600LM a été abandonné. Le freinage est assuré par 2 disques ; de 256 mm à l’avant et de 220 mm à l’arrière. Avec ses 152 kg, la Honda NX650 Dominator est annoncée avec 3 kg de moins que la Honda XL600LM.

Pour ma part, j’aime bien la couleur vieux gold de la Honda NX650 Dominator réservée au marché français.

Figure 3 : Essai de la Honda NX650 Dominator (Moto Revue n°2838 du 10 mars 1988)

Selon Eric Breton dans Moto Revue n°2838 du 10 mars 1988, la Honda NX650 Dominator se régale des reprises à moyens régimes. Le moteur de la Honda est plein à tous les régimes, jouant sur le couple pour être diaboliquement efficace. L’embrayage relativement peu progressif de la Honda NX650 Dominator explique un temps assez médiocre au 400 m départ arrêté. Par contre, sa boite de vitesse est un modèle du genre, douce, précise et ultra rapide.

A la conduite, il faudra se méfier des dérobades de l’arrière de la Honda NX650 Dominator. La position très avancée du pilote qui déleste l’arrière accentue le phénomène.

La décélération procurée par le freinage de la Honda NX650 Dominator est sidérant d’efficacité dixit Moto Revue.

Figure 4 : Essai de la Honda NX650 Dominator (Moto Journal n°837 du 17 mars 1988)

Après Moto Revue, c’est au tour de Moto Journal de faire l’essai de la Honda NX650 Dominator dans le n°837 du 17 mars 1988. Les conclusions de Bertrand Sébileau sont à peu de choses près les mêmes que celles de son collègue de Moto Revue : agile en virage, les sorties de courbe sont un régal avec le moteur plein de brio de la Dominator.

Après les Honda XL600R et les Honda XL600LM et XL600RM, la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC devrait être un outil tout à fait adapté à la pratique des Rallyes Routiers.

Pour nous en convaincre, il ne reste plus qu’à en trouver une et à la préparer en vue du Championnat de France des Rallyes Routiers 2014.

A demain.

Papytoum

2011 : Papytoum Champion de France des Rallyes Classiques avec la Honda XL600RH à moteur RFVC 589 cm3


papytoum

Bonjour à tous,

Fin 2010, après mes déboires avec la vieille Honda XL600RH achetée en mai 2008, je suis convaincu qu’il me faut une machine en très bon état pour participer au Championnat de France des Rallyes 2011.

Avec une telle machine, les frais de préparation seront réduits contrairement à ce qui m’est arrivé avec ma précédente acquisition.

 

Figure 1 : Nouvelle Honda XL600RH achetée pour la saison 2011

Elle est trop belle la nouvelle Honda XL600RH achetée en décembre 2010 en vue de la saison 2011. Avec seulement 6 500 km au compteur, elle est dans un état irréprochable. Cette moto devrait pouvoir tenir toute une saison sans intervention particulière autre que le remplacement de l’huile et du filtre à huile, des pneus et des plaquettes.

Il faudra bricoler un circuit pour faire fonctionner l’éclairage additionnel en xénon que j’ai prévu d’utiliser en remplacement des longue-portée Hella Rallye 1000 que j’utilisais encore en 2009 et 2010.

Comme les autres pilotes des XLR au cours saisons précédentes, je vais améliorer le freinage d’origine de la Honda XL600RH en adaptant un train avant de Honda NX650 Dominator : jante un peu plus large (1.85 pouces contre 1.60), gros étrier de frein, disque de 256 mm et arceau rigidificateur sous le garde boue avant près de la roue.

 

Figure 2 : Honda XL600RH prête pour la saison en février 2011

En souvenir de ma première Honda XL600RD de 1983, j’utiliserai les mêmes couleurs à dominante de blanc, avec le réservoir barré de rouge et de gris, lors de la saison du Championnat de France des Rallyes 2011 en « Classiques ».

 

Figure 3 : Papytoum dans le col du Canadel (83) au Sun Rallye le 19 mars 2011 (photo Thierry Honorat)

La saison débute par le Sun Rallye ou Rallye du Var organisé par le même organisateur que le premier Rallye du Ventoux qui fermait la saison 2010. De bon augure pour les fans de Rallyes Routiers à l’ancienne. Et nous serons servis.

Dommage toutefois que les projets trop ambitieux de l’organisateur aient débouché sur l’annulation de la quasi-totalité des spéciales de nuit qui étaient tout simplement magistrales.

A l’exception d’un passage dans le col du Babaou, nous avons dû nous contenter d’un menu allégé comportant des spéciales de jour tout aussi plaisantes que celles prévues de nuit : col du Canadel, col des Fourches, raccourci pour cause de route défoncée, dommage, et Gonfaron, spéciale de jour effectué en partie de nuit, redommage.

Malgré des cafouillages de ma part sur le routier de nuit, je repars du Rallye du Var avec la première place du classement provisoire du Championnat de France des Rallyes en catégorie Classiques. Je ne quitterai plus cette place jusqu’à l’issue de la saison 2011.

Figure 4 : Dominique Wils en ouvreur à la Sarthe 2011 (photo Paul Vilcot)

Pas encore remis, Dominique Wils et la Honda XL600R ex Robert Degaudez sont en rodage à la Sarthe et ouvrent la route.

Au Rallye du Var, je fus bien aidé par la casse du moteur de la 1100 GSXR de Nick Ayrton lors de l’étape de jour. Malheureusement, Nick n’aura pas réparé sa GSXR pour le Rallye de la Sarthe. Il disputera l’épreuve sarthoise avec sa 1000 R1 et remportera le scratch du circuit Bugatti dans l’excellent temps de 7’52’’, très près des temps de Nuques 7’44’’ en 2009 ou de Chéreau 7’46’’ en 2010. Un sacré bon pilote, l’anglo-sarthois Nick Ayrton.

 

Figure 5 : Eric Fortin et Papytoum sur le Bugatti (72) le 02 avril 2011 (photo Paul Vilcot)

Au cours du Rallye de la Sarthe avec Eric Fortin, le numéro 258 et son gros flat 1000 cm3, nous roulerons le plus souvent de concert. Sur le circuit Bugatti, Eric Fortin ouvre la route. Sur le routier, c’est Papytoum qui ouvre, sans lecteur de road book, sous le contrôle d’Eric qui le suit.

Figure 6 : Honda XL600R de Robert Degaudez au Rallye de la Sarthe 2011 (photo Paul Vilcot)

Pour la préparation de sa Honda XL600R, Robert Degaudez a opté pour un bras oscillant de Honda XL600LM en aluminium (en acier sur la Honda XL600R) et une paire de roues tubeless rayonnées de Honda XL600RM.

Après avoir été humilié par Robert Degaudez et sa Honda XL600R sur le circuit Bugatti, je remporterai toutes les spéciales du routier de jour comme de nuit pour rester en tête du Rallye de la Sarthe et du classement provisoire du Championnat de France des Rallyes Classiques 2011.

Figure 7 : Papytoum dans Pont de la Pierre en Corse le 23 avril 2011 (photo digit-photo)

Le Rallye de Corse, auquel je n’avais plus participé depuis le second Rallye de la Cinarca en 1989, m’a rempli de bonheur. Le routier assez court était magnifique. Pas trop de répit sur la boucle si l’on voulait tenir un temps idéal de 60 km/h de moyenne. En réalité, afin de ne pas effaroucher les riverains corses, la moyenne pour le rallye est bien inférieure. La possibilité de reconnaître les spéciales à son aise est aussi un grand plaisir. Je m’en suis donné à cœur joie.

Après une lutte serrée avec François Maestracci qui roule avec une Honda XLV750, je remporte la très belle épreuve corse.

Figure 8 : Honda 750 XLV de François Maestracci

François Maestracci tenait tête aux autres brillants pilotes corses, Pierre-Jean Padovani, Louis Rossi et Joseph Pilo lors des premières spéciales disputées de jour au second Rallye moto de la Cinarca en 1989.

 

Figure 9 : Papytoum dans la spéciale de Saint Bonnet (69) le 14 mai 2011 (photo Paul Vilcot)

Au Rallye du Beaujolais, la lutte devrait être encore plus intéressante. Eric Fortin et son gros flat allemand, Maurice Blanchon et le petit bicylindre deux temps japonais, sont venus rejoindre les Honda XL600R à moteur RFVC.

C’est d’ailleurs Maurice Blanchon qui s’en sort le mieux de jour. Heureusement pour nous, il a un peu plus de mal à y voir bien la nuit.

Malgré tout, je repars du Rallye du Beaujolais avec le maximum de points pour le Championnat Classiques.

Je ne comprendrai jamais ces histoires de points attribués selon la nature de la licence. M’enfin !!!!

Au Rallye de l’Ain, Dominique Wils est venu rejoindre les petits camarades en Classiques avec la vieille Honda XL600R héritée de Robert Degaudez. La machine a dû subir pas mal de révisions depuis 1985.

 

Figure 10 : Papytoum dans le spéciale de Corveissiat (01) le 28 mai 2011 (photo Paul Vilcot)

Très généreux, et pas seulement au guidon, Dominique Wils prend des pénalités au contrôle horaire de Cerdon pour pointage en avance. Histoire sans doute de nous laisser les gros points. Merci Dom !!!

Du coup malgré la victoire de Dominique Wils la nuit, j’engrange encore de bons gros points pour le classement provisoire du Championnat de France des Rallyes en Classiques.

Figure 11 : podium des Classiques au Rallye de l’Ain 2011

Sur le podium des Classiques du Rallye de l’Ain 2011, carton plein des XLR à moteur RFVC. Nous nous y retrouvons, Dominique Wils, Honda XL600R, Robert Degaudez, Honda XL600R, et moi-même, Honda XL600R. Trois anciens du Rallye de la Sarthe 1987 !!!!

Figure 12 : Plaque de course lors de la finale au Rallye du Dourdou en juillet 2011

La manche finale du Championnat de France des Rallyes va se dérouler au Rallye du Dourdou le week-end du 14 juillet 2011.

Le Dourdou est une épreuve magnifique. La région offre des petites routes à foison. Sur ces routes techniques, l’organisation maintenant bien rodée des gens de Villecomtal a mis en place un découpage horaire nécessitant un pilotage soutenu.

 

Figure 13 : Dominique Wils dans la spéciale de Villecomtal (12) le 16 juillet 2011 (photo Francisco Scuderi)

Après des reconnaissances abondantes, du routier comme des 2 spéciales, je parviens enfin à être devant Dominique Wils lorsque nous attaquons les premiers passages dans les spéciales de l’étape de nuit qui débute traditionnellement le Rallye du Dourdou.

De jour, je tenterai sans succès de rester au contact de Dominique Wils dans les spéciales de Villecomtal et de Saint Cyprien.

Figure 14 : Papytoum dans la spéciale de Villecomtal (12) le 16 juillet 2011 (photo Francisco Scuderi)

Dominique gagne haut la main le Rallye du Dourdou. Je remporte le titre de Champion de France des Rallyes 2011 en catégorie Classiques avec la Honda XL600RH à moteur RFVC aux couleurs de ma Honda XL600RD de 1983 !!!

La victoire au Championnat de France Classiques me donnera l’occasion de partager le podium du Championnat des Classiques et Anciennes lors du Salon Moto Légende au Parc de Vincennes en novembre 2011.

 

Figure 15 : Podium des Rallyes Routiers Classiques au Salon Moto Légende le samedi 19 novembre 2011 (photo Raphael Ottavi)

Sous l’œil de Gil Planchon-Tourly, futur président de la Commission Nationale des Rallyes Routiers au sein de la FFM, un beau podium Anciennes et Classiques lors de la remise des prix au Salon Moto Légende de novembre 2011 au Parc de Vincennes : Noël Offrant, un des piliers du Championnat des Anciennes et membre de l’Union Motocycliste de l’Ain, Robert « rob » Degaudez que l’on ne présente plus, Gérard Spagli, multiple vainqueur de la catégorie Anciennes du CFRR, Philippe « papytoum » Thoumelin, Champion Classiques 2011, Rémi Roques et Guy Marchand, deux autres piliers des Championnats Classiques et Anciennes du CFRR.

La saison 2011, pleine de belles satisfactions et d’un réel plaisir de rouler avec la Honda XL600R à moteur RFVC, en appelle certainement d’autres.

A suivre la semaine prochaine, avec notamment la présentation des forces en présence pour l’ouverture de la saison 2014 des Rallyes Routiers en catégorie Classiques au Rallye des Garrigues, les 22 et 23 mars 2014.

Bon week-end à tous.

Philippe « papy toum » Thoumelin

http://www.youtube.com/watch?v=B2OFFsSBPPA