1973-1985 : régularité et rallye dans le Limousin


papytoum

Bonjour à tous,

Lors de la 3ème édition du circuit de régularité du Poitou, organisé par le MC Rochelais et la ligue Poitou Charentes, les samedi 13 et dimanche 14 octobre 1973, Limoges (87) est ville étape.

A l’issue d’une première étape de 435 km au départ de la Rochelle (17), les concurrents sont attendus place des Carmes à Limoges (87) à partir de 21h30 le samedi.

Figure 1 : Blondeau des douanes de  la Rochelle et sa Norton à l’arrivée place des Carmes à Limoges (Centre presse, lundi 15 octobre 1973)

Pour assurer la réussite du 3ème circuit de régularité du Poitou dans sa partie limousine, l’amicale motocycliste et le moto club limousin d’une part, le MC Haute Vienne et le Lemovices Moto d’autre part se sont associés (Populaire du centre, jeudi 11 octobre 1973).

En 1976, le 6ème circuit de régularité de la ligue du Poitou se déroule les samedi 09 et dimanche 10 octobre. Le samedi, la première étape qui mène les concurrents de Cognac à Cognac (16) passe à nouveau par Limoges (87). Nous n’en avons malheureusement trouvé aucune trace dans la presse locale.

Dans d’autres articles du blog motomag RFVC-1984-2014, nous relatons abondamment les péripéties des circuits de régularité organisés par la ligue du Poitou au cours de la décennie 1970-1980,

Selon France Moto, un circuit de régularité du Limousin, organisé par l’Amicale moto du Limousin est programmé à Limoges (87), les 12 et 13 juillet 1980.

Figure 2 : calendrier du Championnat de France de régularité 1980 (France moto n°132 du 15 février 1980)

Dans la presse locale, cette épreuve est également dénommée 10ème édition du circuit du Poitou (Centre presse, mardi 15 juillet 1980).

Après avoir remporté la catégorie 250 cc lors du 3ème Circuit de régularité des Deux Sèvres organisé en février 1980, le pilote Patrick Berte du TC Ligugé s’adjuge la victoire au circuit du Limousin (Populaire du Centre, mercredi 16 juillet 1980).

Figure 3 : Patrick Berte vainqueur du circuit du Limousin (Populaire du centre, mercredi 16 juillet 1980)

A l’issue de son épreuve, le président Lepetit de l’AML ne mâche pas ses mots auprès des journalistes : « On nous accuse de ne rien faire et dès qu’on met en place une organisation telle que ce 10ème circuit de régularité voyez le résultat… Trois pilotes régionaux seulement…! Lorsque l’on voit le nombre de motos seulement à Limoges, cela vous laisse rêveur… » (Centre presse, mardi 15 juillet 1980).

Il est vrai que localement l’épreuve n’a pas remporté un gros succès auprès des concurrents : seulement 23 participants se sont alignés samedi soir pour le départ (Populaire du centre, mercredi 16 juillet 1980).

Et pourtant, les quelques pilotes parisiens habitués des rallyes paraissent avoir apprécié leur déplacement en terre limousine.

Figure 4 : les copains parisiens ont apprécié le voyage dans le Limousin (Populaire du centre, mercredi 16 juillet 1980)

Nombre des principaux pilotes régionaux intéressés par la régularité sont présents dans les classements du circuit de régularité du Limousin. Mais cela n’a pas suffi pour constituer un large plateau au départ de l’épreuve.

Figure 5 : classements du circuit de régularité du Limousin (Centre presse, mardi 15 juillet 1980)

Nous avons largement abordé dans le blog-motomag RFVC-1984-2014, la question de l’évolution qui s’opéra au tournant des années 1980 avec le passage des épreuves dites de régularité motocycliste vers les épreuves dites de rallye.

Avec l’épreuve suivante organisée en terre limousine en mars 1985, nous entrons dans la période moderne des rallyes.

Figure 6 : commission des rallyes de la FFM en 1985 (France Moto n°197 du 15 décembre 1985)

Le Rallye du Limousin organisé par l’Association Sportive de la FFM (AS-FFM) les 09 et 10 mars en ouverture de la saison 1985 des Rallyes constitue l’exemple type du rallye.

Un parcours de liaison constitué d’une boucle de jour et d’une boucle de nuit découpées en tronçons horaires à effectuer à moyenne imposée de 60 km/h. Des épreuves chronométrées sur route fermées à la circulation publique sont réparties sur le parcours routier de jour comme de nuit.

Le classement du rallye, au scratch et par catégorie de cylindrées, s’effectue par addition des temps cumulés des épreuves chronométrées et des pénalités éventuelles acquises sur le parcours de liaison pour avance ou retard par rapport au temps imparti dans les différents tronçons horaires.

Deux étapes, 599 km, quatre spéciales dont une de nuit (à Saint-Sulpice-Laurière), tel est le menu du Rallye du Limousin dont le départ sera donné place de l’Hôtel de ville de Guéret (23) samedi 09 mars 1985 à 12 heures. L’arrivée aura lieu le lendemain matin (à partir de 3h14) salle des fêtes de Guéret. Entre temps les concurrents auront eu l’occasion d’en baver sur les petites routes limousines et notamment sur les spéciales qui se disputeront du côté du Maupuy (2,6 km), du grand Janon (4,7 km), de Saint-Etienne-aux-Clos (3,3 km) lors de la première étape Guéret-Ussel et donc de Saint-Sulpice-Laurière (3,8 km) lors du retour de nuit d’Ussel (19) à Guéret (Populaire du Centre, mercredi 06 et samedi 09 mars 1985).

Lors de son article du 06 mars à propos de l’épreuve, le Populaire du centre mentionne les difficultés rencontrées par les organisateurs pour obtenir l’autorisation de passage en Corrèze, vitesse moyenne de 60 km/h considérée comme excessive et remise en cause de la spéciale de Saint-Etienne-aux-Clos. Une présentation complète de l’épreuve, avec carte et horaires, a été faite dans le dernier supplément Hebdo Moto du quotidien guéretois.

Sur un parcours de près de 600 km piégeux à souhait … mais en fait à la hauteur de l’évènement, une centaine de concurrents dont les meilleurs spécialistes de la discipline sont attendus ce week-end en terres creusoise et corrézienne à l’occasion du Rallye international du Limousin en ouverture du Championnat de France des Rallyes (La montagne, samedi 09 mars 1985).

Figure 7 : Rallye du Limousin, 600 km entre Guéret (23) et Ussel (19) (La montagne, lundi 11 mars 1985)

A côté des informations puisées dans la presse locale de l’époque, nous nous appuyions aussi sur les éléments fournis par France Moto à propos du Rallye international du Limousin.

Figure 8 : programme du Rallye du limousin en mars 1985 (Lettre FFM du 06 mars 1985)

Au départ de Guéret (23) le samedi midi, la première étape de 226 km ne présente pas de difficulté notable pour les 83 concurrents motocyclistes et quatre sidecaristes. Les 3 épreuves chronométrées de Maupuy (23), du Grand Janon près d’Aubusson (23) et des gorges de Chavanon (19) permettront de départager les concurrents ayant pris le départ de l’étape de jour.

Après les abandons précoces des deux pilotes lyonnais, Marc Dufour et Gérard Pardon, pour cause de serrage moteur, le niçois Thierry Hardy (400 Husqvarna) confirme ses bonnes dispositions pour le rallye en prenant la tête à l’issue de l’étape de jour devant le marseillais Serge Cini (Suzuki 600 DR) et le policier Jean-Marc Orioli (Kawasaki 750 ZX).

Figure 9 : départ de spéciale au Rallye du Limousin le 09 mars 1985 (France Moto n°190 du 14 avril 1985)

En 1985, les motos de rallye dérivées de trail ou d’enduro sont à la fête lors du Rallye du Limousin.

Figure 10 : contrôle des concurrents place Augustin Lafon à Ussel (L’écho du centre, mardi 12 mars 1985)

L’étape de nuit au départ d’Ussel (19), le samedi soir, rappellera à tous les concurrents l’importance du parcours routier pour le classement d’un rallye.

Du fait des sept minutes de pénalités, suite à une erreur de parcours, de Thierry Hardy, au moins une minute pour les pilotes professionnels du CMPN, ou l’incendie de la Kawasaki 750 du policier Philippe Le Tiec suite à sa chute, aucun des leaders de l’étape de jour ne figurera sur le podium du Rallye international du Limousin.

Figure 11 : classement du Rallye du Limousin (La montagne, lundi 11 mars 1985)

Les pilotes les plus réguliers, le bordelais Patrick Kempf (BMW 800 GS), le niçois René Dursapt (Ducati Pantah) et le nordiste Robert Degaudez (Honda 600 XLR) prendront la tête du rallye à l’issue de l’étape de nuit.

Figure 12 : Assistance des concurrents en Haute Corrèze (La montagne, mardi 12 mars 1985)

A noter la belle place du pilote local Marc Aritzia (MC du Limousin), sixième au général (Populaire du centre, lundi 11 mars 1985).

Figure 13 : classement général du Rallye du Limousin (France Moto n°190 du 15 avril 1985)

Comme pour les autres épreuves d’ouverture du Championnat de France des rallyes organisées par l’AS-FFM, en Bretagne en 1983 et à Saint Amand les eaux (59) en 1984, le premier Rallye du Limousin ne sera pas suivie d’autres éditions du rallye en Limousin.

L’AS-FFM organisera encore un Rallye du Poitou au départ de Niort (79) au début de la saison 1986. Ce sera également la dernière édition d’un rallye dans le Poitou.

La fédération laissera ensuite le soin aux clubs motocyclistes de poursuivre le travail d’organisation des épreuves constituant le Championnat de France des Rallyes.

Figure 14 : Robert Degaudez (Honda XL600R) Champion de France des Rallyes 1985 (France Moto n°197 du 15 décembre 1985)

La victoire de Robert Degaudez dans le Championnat de France des rallyes au guidon de la nouvelle Honda XL600R à moteur RFVC ouvre la longue liste des victoires du monocylindre Honda RFVC dans les rallyes routiers.

La machine n’est pas la plus puissante ni la plus rapide des machines s’alignant au départ des compétitions de rallye routier, mais le mono Honda à moteur RFVC va permettre à des pilotes comme Robert Degaudez (1985), Philippe Le Tiec (1988), Yves Gras (1990 et 1991), Bruno Viaud (1992) ou Vincent Loustalot (1994) de remporter le Championnat de France des rallyes.

A bientôt

Papytoum

PS : les extraits de la lettre FFM et de France Moto que nous utilisons proviennent de la collection de Jean-Pol : http://www.legrenierdejeanpol.com/

1972-1976 : les circuits de régularité moto de la ligue du Poitou


papytoum

Bonjour à tous,

Pour l’organisation de la seconde édition du circuit de régularité du Poitou, les 14 et 15 octobre 1972, le Gymkhana club Archiacais (16) est associé à la commission sportive de la ligue du Poitou présidée par monsieur Michel Degrange.

Figure 1 : passage dans les Deux Sèvres pour le 2ème circuit de régularité du Poitou (CO, jeudi 12 octobre 1972)

Le tracé du parcours et les horaires de passage dans le département des Deux Sèvres sont abondamment présentés dans la presse locale, le Courrier de l’Ouest et la Nouvelle République du centre ouest, les jeudi 12 et vendredi 13 octobre 1972.

Figure 2 : les gendarmes reconnaissent le second circuit de régularité du Poitou (Charente libre, 17 octobre 1972)

Le circuit routier de 842 km, comporte deux étapes d’Archiac (16) à Thouars (79) et retour pour les grosses cylindrées (plus de 350 cm3). Les petites cylindrées (51 à 175 cm3 et 175 à 350 cm3) n’effectuent que la seconde étape de 469 km (LNR, vendredi 13 octobre 1972).

Figure 3 : concurrents militaires au départ de la seconde édition du circuit de régularité moto du Poitou (France Moto n°57 du 15 novembre 1972)

Malheureusement, l’absence de course de côte ou autres épreuves de vitesse lors de la seconde édition du circuit de régularité de la ligue du Poitou expliquerait selon France Moto la bouderie des concurrents notamment chez les civils.

Les épreuves longue distance de l’époque étaient plutôt favorables à nos collègues militaires qui pouvaient se permettre d’abondantes reconnaissances du circuit.

Figure 4 : passage des concurrents à Cognac (16) lors du second circuit de régularité du Poitou (Charente libre, 17 octobre 1972)

Compte tenu « de l’absence d’épreuve de conduite pure permettant à chacun de s’employer à fond », le commentaire de l’épreuve dans France moto n’est pas tendre estimant que « nous ne sommes pas sûr que le meilleur pilote l’ait emporté » (France moto n°57 du 15 novembre 1972).

Au classement général de la seconde édition du circuit de régularité de la ligue du Poitou, le gendarme Chastang précède le policier Gérardin. Chastang avait déjà fini 20ème de la précédente édition de l’épreuve poitevine. Quant au policier Denis Gérardin, il sera 7ème en 1973 et gagnera l’épreuve du Poitou lors de la 5ème édition en 1975.

Dans le classement général, parmi les dix premiers classés, le premier civil est Jean Forillière de l’AM Angoumoisine (AMA). Le pilote charentais, qui devance le policier Geneletti, semble bien perdu au milieu des militaires de la garde républicaine ou du club de la police nationale.

Figure 5 : classements du second circuit de régularité du Poitou en 1972 (France Moto n°57 du 15 novembre 1972)

Le pilote/policier Jean-Pierre Geneletti figure au 9ème rang du classement général de cette seconde édition du circuit de régularité du Poitou. Jean-Pierre Geneletti fera mieux par la suite en remportant notamment la 7ème édition du Tour de France moto au guidon de sa Honda Bol d’Or en 1979.

En 1973, c’est le MC Rochelais (17) qui est le partenaire de la ligue pour l’organisation de la 3ème édition du circuit de régularité du Poitou les 13 et 14 octobre.

Vingt-six militaires ; 12 de la CRS, 11 de la gendarmerie mobile et 3 de la douane de la Rochelle sont inscrits ainsi que 17 civils.

La volonté des organiseurs est de faire passer le circuit dans toutes les villes de la Ligue du Poitou ayant un club motocycliste (Charente libre, vendredi 12 octobre 1973).

Le circuit routier est toujours aussi long (839 km 500). De La Rochelle (17), le samedi 13 octobre à partir de 13 h 30, il rejoint Limoges (87) lors d’une première étape de 435 km. Les concurrents sont attendus place des Carmes à partir de 21h30.

Une épreuve d’accélération est au programme entre Beaugeay (17) et Marennes (17).

Pour assurer la réussite du 3ème circuit du Poitou dans sa partie limousine, les moto-clubs se sont donné la main. L’amicale motocycliste et le moto club limousin assurent techniquement l’arrivée et la course de côte, le MC Haute Vienne et le Lemovices Moto les contrôles horaires (Populaire du Centre, jeudi 11 octobre 1973).

Après avoir traversé la Charente Maritime, la Charente et les Deux Sèvres, le circuit fera son entrée dans le département de la Haute Vienne par la N 699 avec contrôle à Cussac (87) (Centre presse, samedi 13 et dimanche 14 octobre 1973).

La seconde étape de 404 km, dès 6 heures le dimanche 14 octobre place des Carmes à Limoges (87), ramène les concurrents à La Rochelle (17). Une course de côte entre Saint-Junien (87) et Brigueuil (16) se dispute sur le circuit de retour.

Un parcours accéléré et une épreuve de moyenne spéciale chronométrée sont également prévus sur le circuit routier.

Au programme, 56 contrôles horaires et 5 départements traversés.

En 1973, les mauvaises conditions météo qui ont accompagné les concurrents ont rendu l’épreuve poitevine encore plus exigeante pour les pilotes et les machines. La pluie et le vent accompagnèrent les concurrents de bout en bout (Charente libre, lundi 15 octobre 1973).

Figure 6 : la Norton de Blondeau des douanes de la Rochelle place des Carmes à Limoges (Populaire du Centre, lundi 15 octobre 1973)

C’est sous la pluie que le circuit de régularité La Rochelle – Limoges – La Rochelle a fait halte samedi soir dans la capitale de la porcelaine. Seuls les mordus s’étaient déplacés place des Carmes à Limoges (87). Au pointage, bon nombre des participants à ce rallye accusaient un sérieux retard et notamment l’un des favoris, Jean-Paul Bertsch (Populaire du centre, lundi 15 octobre 1973).

Figure 7 : passage des concurrents au contrôle de la tricherie (Charente libre, mardi 16 octobre 1973)

Au contrôle de la tricherie à Eymouthiers (16), seuls 28 des 47 concurrents engagés, civils et militaires, avaient pointé entre 2 et 3 heures après leur départ de la Rochelle (17).

Vous avez dit indigeste les épreuves de régularité dans le Poitou ?

Pour qui ? Les organisateurs ou les concurrents ?

En 1973, c’est une nouvelle fois, Jean Forillière qui remporte le circuit de régularité de la ligue du Poitou chez les civils. A l’époque, il est encore difficile pour un civil d’intégrer le top 10 dans ces épreuves de longue distance.

Figure 8 : classement général du 3ème circuit du Poitou (Sud-Ouest, mercredi 17 octobre 1973)

Après ses bonnes performances chez les concurrents, Jean Forillière sera président de l’Amicale Motocycliste Angoumoisine (16) et organisera plusieurs éditions du Rallye de Charente dans les années 1980.

Nous parlons de ces épreuves charentaises dans un autre article publié sur le blog motomag RFVC-1984-2014.

En 1974, la 4ème édition du circuit de régularité du Poitou est programmée pour les 12 et 13 octobre. Les organisateurs forment le vœu que la participation des civils augmente par rapport aux précédentes éditions.

Deux grosses équipes militaires sont présentes, dix gendarmes sur Norton emmenés par Pothier, le vainqueur 1973, et une forte équipe de CRS habitués des circuits de régularité.

Le circuit de 825 km débute sur le parking Beaulieu à La Rochelle (17) le samedi à midi. Le parcours rejoint Poitiers (86) pour une première étape longue de 528 km. Le retour de 302 km se déroule dans la matinée du dimanche. La météo favorable contrairement à l’édition précédente sera bien appréciée des pilotes du 4ème circuit de régularité du Poitou.

A noter la participation d’une féminine, Anita Ferrieux du COP Le mans (72) et d’un équipage side-car au 4ème circuit de régularité du Poitou.

Figure 9 : les vainqueurs du 4ème circuit de régularité du Poitou (Sud-Ouest, lundi 14 octobre 1974)

C’est le local Pierre Blondeau des douanes de la Rochelle (17) qui l’emporte. Il précède 11 autres militaires. Le premier civil, Jean-Marc Drouet de Rochefort (17), pointe à la treizième place du classement général.

A signaler, la médaille d’or de Jean-Pierre Geneletti lors du Championnat national de régularité chez les militaires en 1974.

En 1975, la cinquième édition du circuit de régularité du Poitou est confiée cette fois au MC de la Charente La Couronne (16) les 11 et 12 octobre.

Le circuit routier de 816 km propose un aller de 360 km entre La Couronne (16) et l’esplanade Record à Angoulins (17). Le retour du dimanche est long de 456 km avec un premier départ dès 4 h 30.

Une course de côte, le samedi 11 octobre à Charchenay (79), et une épreuve à moyenne non impartie, le dimanche 12 octobre dans les marais sur la D238 entre Moëze (17) et Hiers (17), sont au programme des concurrents.

Figure 10 : Robert Chauvin concurrent du 5ème circuit de régularité du Poitou (Charente libre, lundi 13 octobre 1975)

Parmi les 64 inscrits, on compte 54 civils.

Finalement, avec 65 bulletins d’engagements mais seulement 45 partants, le vœu des organisateurs a-t-il été exhaussé ?

Figure 11 : arrivée de la première étape du 5ème circuit de régularité du Poitou (Sud-Ouest, mercredi 15 octobre 1975)

Au classement général, tir groupé des civils derrière le gendarme Denis Gérardin et 5 autres gendarmes. Le side-cariste Bruno Bérard et sa passagère Begranne terminent l’épreuve.

Figure 12 : classement général du 5ème circuit de régularité du Poitou (Sud-Ouest, mercredi 15 octobre 1975)

Lors de l’arrivée sur le Champ de Foire à la Couronne (16), les applaudissements du public venu nombreux malgré la météo, accueillent la jeune angoumoisine de 17 ans, Nadine Labrousse, qui en termine avec une épreuve marquée par un froid glacial (Charente libre, lundi 13 octobre 1975).

Pour 1976, face aux difficultés rencontrées par la commission sportive de la ligue du Poitou, l’épreuve a failli ne pas se faire.

Le 6ème circuit de régularité de la ligue du Poitou se déroule les samedi 09 et dimanche 10 octobre 1976.

La première étape de 380 km, le samedi, mène les concurrents de Cognac (16) à Limoges (87) et retour à Cognac (16). La seconde étape de 425 km, le dimanche, va de Cognac (16) à Cognac (16) en passant par Niort (79).

Le circuit comporte la bagatelle de 83 contrôles (LNR, mardi 12 octobre 1976).

Une course à moyenne non impartie dès le départ et une course de côte sont à disputer lors de la première étape, une base secrète à moyenne imposée au lever du jour lors de la seconde.

Figure 13 : classements du 6ème circuit de régularité du Poitou (LNR, mardi 12 octobre 1976)

C’est le policier Jean-Pierre Geneletti qui remporte le classement général devant ses collègues, Jean Hulin, Bernard Neimer et Jean-Louis Chevelle du club motocycliste de la police nationale.

Le premier civil, Jacky Tirbois de Surgères (17), cinquième du général, parvient enfin à placer sa BMW devant tous les autres civils.

Figure 14 : le policier Jean-Pierre Geneletti vainqueur du 6ème circuit de régularité du Poitou (France Moto n°101 du 15 novembre 1976)

Finalement chez les militaires, entre gendarmes et policiers, c’est un coup à toi, un coup à moi, lors des circuits de régularité dans le Poitou.

A bientôt, pour la suite de l’histoire des circuits de régularité dans le Poitou.

Papytoum

PS : les extraits des France Moto que nous utilisons proviennent en majorité de la collection de Jean-Pol : http://www.legrenierdejeanpol.com/