Chap 12 : Au bonheur des dames…

Aujourd’hui, chers amis de la planète des mots et des motos, nous allons aborder un sujet des plus sensibles jamais très loin de la polémique. En effet, après deux billets consacrés aux sacoches et aux valises, le moment est venu de vous parler de mon sac à dos.

– Ah non, Tarmokeuf, tu nous avais promis ! T’as donc pas de figure, pas d’honneur, pour mentir aussi effrontément à tes blogueuses les plus fidèles, pour nous mener en bateau nous autres à l’origine de ton fonds de commerce. Parce que t’as beau dire, t’as beau faire le bô à la une de lesblogspointmotomagpointcom, tes délires, c’est surtout les filles qu’aiment les lire. Tes potos les tarmos, ce qu’ils veulent, c’est juste savoir par où tu passes et comment que ça se passe, si tout va bien, si la route elle tournicote ou si le bitume il est bien lisse, si tes pneus accrochent, si la bouffe est bonne, si ça vaut le détour et quand tu seras de retour. Tes mots rigolos, y’a que nous les dames pour en saisir la trame. Tes copains poilus, tes sous-entendus, tes phrases sibyllines, ta dialectique absurde, pas plus de cinq minutes qu’ils restent dessus. Tu serais vraiment honnête, t’irais t’inscrire chez Marie-Claire ou chez Causette ! Alors tiens parole, Tarmojolicoeur, les bagages, les corvées, de continuer serait une belle erreur.

Halte là mes amies tarmoblogueuses, stoppons là les préjugés. Je vous ai bien comprises, je vous ai entendues, alors sur l’heure cessons en avec les idées reçues. D’autant, qu’une fois de plus, cette bête guéguerre démarre sur un malentendu. Parce que je signe et vous le confirme, dans tout le chapitre, y’en aura bien que pour vous car entre muses et poète, pas de fausse promesse, une choses promise est une chose due. Et si la colère gronde, la faute en incombe à la Tarmo faconde, cet idiome bizarre parlé entre initiés et où un sac à dos est l’expression con sacrée pour désigner sa passagère, voire pour certains, son passager.

Je confie donc au X de mon ADN (cadeau de ma maman) la plume de mon blog ouvert chez Motomag (avec en initiale, un M géant majuscule, parce qu’on m’y abrite, qu’on ne m’y dérange pas, qu’on m’y laisse libre et tranquille avec mon style à l’air débile ; que y’a pas si longtemps, au temps du pas de Net, les mots des gens comme moi, on n’y avait pas droit).

Quant à toi, mon gros Y, sans vouloir te faire de la peine, t’as une vidange à faire, une chaîne à retendre, du bois à couper et du vin à tirer. Mais vous, mes amis velus, mes potes Tarmocostauds tout testostéronisés, vous pouvez bien rester, vous êtes les bienvenus. Je dirais même que vous y avez intérêt, car ce X tout enchevêtré, tout bien emmêlé, oui dans tous les cas, au coeur de vos cellules, vous aussi vous l’avez. Alors y’a pas de raison, faites-le profiter, laissez-le bien libre de s’exprimer. C’est à cette condition, à celle-ci seulement, que quand les éprouvettes seront meilleures que nos zigounettes, sur la route avec nos belles, nous pourrons quand même rester.

Reconnaissez avec moi, qu’après un tel début, la paix enfin signée, pour commémorer l’armistice, l’apéro se doit d’être bu et le clavier refermé. Ce week-end peut-être, la suite de ce chapitre, je serai en état de vous la délivrer. Et comme illustration, avec un bel à-propos, aujourd’hui je vous propose le portrait du joyeux duo, que SylvieChérieMonJoliSacADos et moi, depuis trente ans, on compose.

C’est nouuuuuuuuuus !

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