Chap 22 : Remettre les pendules au Nord…

Hello mes ami(es) blogueurs et blogueuses,

Après avoir ressenti le vertige de la célébrité devant le nombre record de visionnages du chapitre sur mon Scoop mÔndiaaalll que je jugeais plutôt léger voire un rien bas de plafond :
http://lesblogs.motomag.com/tarmokeuf31/2013/03/20/chap-20-ya-pas-quharley-ni-beheme-quand-on-a-50-ans/
tout un ramdam grâce, ou à cause, de 4 photos encore plus moches que le camouflage des motos qu’elles révélaient, puis dans la foulée m’être retrouvé victime d’une sorte d’ivresse des profondeurs par la faute de mon gros z’égo et de ses retrouvailles brutales avec l’anonymat, un mal-être essentiellement consécutif à la quasi disparition de tout ce néo lectorat au chapitre suivant:
http://lesblogs.motomag.com/tarmokeuf31/2013/03/24/chap-21-lhorizon-voila-mon-ideal/, lequel me tenait pourtant très à coeur tant m’habite le sentiment que l’idéal ça manque vraiment aux temps présents, mais ayant enfin fini par recouvrer mon sain esprit, je reprends aujourd’hui le clavier afin de vous faire un p’tit coucou tandis que je m’apprête à monter dans l’avion pour Helsinki – avec bien sûr SylvieJolie – pour aller embrasser le Chat, notre fifille chérie, et lui souhaiter Onnea syntymäpäivänä, ce qui en finnois et tout en tréma veut dire joyeux anniversaire, et aussi pendant que j’y suis, avant de nous envoler, partager avec vous tout ce que cet aller retour de bas en haut et de haut en bas dans les strates de la popularité n’a évidemment pas manqué de m’inspirer.

Onnea syntymäpäivänä au Chat à ski près d’Helsinki !

Après cette introduction ciselée en une phrase si longue que même mon ami Proust s’y serait égaré, je dirai que si ce que je crois important ne l’est pour personne et si ce que je juge farfelu draine à lui toutes les foules, plutôt qu’en être déçu, je dois en être fier. Loin de moi l’idée qu’un point de vue un peu différent doive assurer à son auteur la moindre primauté, car mes quarante neuf balais d’une vie modeste sans prix Nobel ni titre olympique me mettent à l’abri de ce genre de conclusion, mais en plein mois de mars au beau milieu d’une semaine de giboulées, être en balade à moto avec une bande de potes bien givrés sur des chemins de traverses menant au cirque de Navacelles loin des foules ouvrageant dans les rue de Toulouse, à défaut de me rendre plus intelligent, c’est à coup sûr cette bizarrerie dans le comportement qui m’a valu le grand coup de bol de notre rencontre fortuite avec les essayeurs de chez béhème lors de leur pause dans un trou très perdu.

Miss The XJR et ses copines teutonnes en route pour Navacelles entre deux giboulées…

Quel rapport, vous demandez-vous, avec le voyage à moto vers Helsinki que je projette au mois de juin et qui, en bonne boucle, est à la fois le point de départ et d’arrivée de ce blog dont les chapitres se suivent et s’enfilent comment autant de perles multicolores sur le fil rouge de mes années motocyclistes, dessinant peu à peu le collier d’une vie ? Bien entendu, il y en a un : Dans quelques minutes, nous aurons décollé, et après quelques heures bien rectilignes passées dans le ciel à lacérer les nuages et à scarifier l’éther d’une longue estafilade, nous nous poserons, et de ce déplacement de 3000 kms tous bien alignés dans un moyen courrier, à moins d’une très improbable prise d’otage ou d’une guère plus crédible catastrophe aérienne, il n’y aura pas grand chose à retenir, si ce n’est, vu de trop haut, ce très blanc panorama :

Des lacs tout blanc et des forêts noires, la Finlande vue d’avion à la froide saison…

Mais dans une dizaine de semaines, à l’orée de l’été, un peu en avance et à contre-courant des vagues de vacanciers en route pour le sud et ses plages ensoleillées, quand je me lancerai avec Miss The XJR dans ma longue randonnée minutieusement pas trop préparée, j’aurai la certitude nichée au fond de mon ciboulot, qu’au sortir d’un joli virage ou à l’entrée d’un beau village, m’attendent de nouvelles rencontres dans d’étranges paysages qui, à leur tour, m’inspireront d’inédits chapitres, lesquels me conforteront dans cette drôle d’idée que pour prolonger le bonheur d’être un Tarmo avec un rien d’auteur, aimant écrire son horizon avec des phrases de sa façon, il me faudra toujours prendre garde à tenir mon regard ni trop haut ni trop bas, à me contenter de ma seule hauteur pas trop sensass ni intello, et ce, bien sûr, sans prêter trop d’attention aux fluctuations du nombre de connexions. Ainsi, redevenu moi-même entre boeuf et grenouille, oublieux des stats et débarrassé des compteurs, j’entendrai mieux les muses pour écrire en conteur.

Et à présent, messieurs dames, s’cusez-nous, SylvieJolieChérie et moi faut qu’on aille embrasser not’ Chat, et le gros z’avion il nous attendra pas… Et quand mardi nous serons de retour, vous z’aurez peu après un nouveau chapitre avec des tas de photos de Helsinki à l’état de glaçon pour comparer avec celles que bien sûr j’prendrai au mois de juin quand même les finlandais portent le caleçon.

Guiness, notre tarmo matou qui se prend pour le Chat, mais lui en Finlande il ne viendra pas…

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