Je vous entends d’ici les z’amis : Ah ! le Tarmo quinqua papa poète ! enfin ! Il y vient ! Depuis le temps qu’il nous les brisait avec ses rimes de fond de tiroir, ses jeux de mots de pilier de bar, ses allitérations ringardes et ses double-sens à deux balles, aujourd’hui, il se dévoile, il se révèle, il se dénude ! Ah ! il avait beau jeu de gesticuler sur tous les temps, en vérité il était pas plus haut que ses testicules et toute sa prose, c’était du vent !
Meuh non, mes vieux potos, ce titre, c’est pas pour du salace, c’est pour le plaisir, le plaisir de rouler en side sur une p’tite route comme on les z’aime, bien pyrénéenne et donc pleine de virolos trop rigolos, ondoyant tout dérapant entre col de Port et Peyresourde, pour aller retrouver un vieil ami qui a une passion aussi bizarre que la nôtre, sans que je puisse dire qui de lui ou qui de nous est le plus dingo, mais seulement que côté liberté et vue sur l’horizon, y’a pas de souci, lui comme nous z’autres, on peut causer, voire échanger….
Eh bien voyez-vous, question plaisir et sensations, pas moins moyen de trancher entre virevolter sur une départementale bien sinueuse et altiplaner gracieusement dans les courants d’air. Au fond, qu’importe l’altitude où dans la vie on traîne nos guêtres, l’essentiel est de bien ouvrir les yeux pour en prendre plein les mirettes car vue de la route bien au ras du sol ou du ciel entre aigles et vautours, comme le chantait si bien Ferrat, que la montagne est belle ! Et cela seul est important…
La preuve par l’image :
Comme si vous y étiez :