Schönbrunn… parce que Sissi…

côté pile

Hallo ! comme on dit ici pour se dire bonjour et non pour décrocher son portable…

Ce soir, que dire ? Quand on est fatigué, tenir le blog, c’est pas une sinécure, les mots ne se bousculent pas pour sortir, c’est que c’est capricieux, un mot ! Ça fait que ce que ça veut et ce soir, ça veut peu..

Comme d’hab, il a fait super beau toute la journée, la preuve en est sur les photos, même si des photos, il n’y en aura que deux, parce que Schönbrunn, ça méritait bien le gros nikon, et que le câble du gros pour transférer, on l’a oublié, et que le petit, je ne pense pas à lui, alors qu’on a que lui pour enrichir le blog… je sais, je te l’ai déjà dit, mais bon, je te le répète, c’est pas la sénilité, c’est juste que marcher sous la cagne avec la grosse veste, ça vous userait le quinqua le plus résistant. Je ne pensais pas qu’en avril, ici, ce serait les tropiques… Donc ce soir, vous aurez pas de la belle prose bien travaillée, bien finie, polie jusqu’à ce qu’elle brille, ce soir on va faire dans le vrac, dans le brut de fonderie…

côté face

Aujourd’hui, c’est le tour de Vienne, d’ailleurs le tour, ici, c’est le Ring, l’avenue la plus célèbre qui, comme son nom l’indique, fait le tour du centre, mais le Ring, tout comme le plein centre, on ne les verra que demain matin, avant de partir pour Bratislava, parce qu’aujourd’hui il était hors de question de ne pas aller visiter Schönbrunn, parce que SylvieJolieQuandElleEtaitPetiotte a eu trop d’émoi devant les aventures de Romy… Bon, c’est à voir, mais quand on lit ici et là que c’est la copie de Versailles, mouais… faut le dire vite.

En tout cas les viennois sont sympas, tout du moins ceux gardant l’entrée du parking payant face au château, celui qu’est interdit aux motos (et donc à nous-aussi) parce que les motos à Vienne, vu qu’elles ont le parking gratis partout, elles peuvent bien se débrouiller pour se garer ailleurs. Mais un side, si c’est pas une auto, c’est tout de même beaucoup plus large qu’une moto… tu le gares pas comme ça sur un bout de trottoir… Dis m’sieur, j’le pose où mon déambulateur ? Après quelques tergiversations, le gardien nous a fait garer sur les zébras à l’entrée. Gratis évidemment. Est-ce mon charisme ? Celui de ma miss ? Il est trop tard pour une psychanalyse…

Rouler dans Vienne, c’est rigolo mais usant, à cause des milliards de radars qui vous flashent dans le dos à la moindre incartade… Les avenues sont très larges, très mal revêtues, saignées de rails de Tramway, ça chahute fort dans le panier, mais la ville est belle avec ses façades de toutes les couleurs. Quant au beau Danube bleu, il coule toujours, même si je n’en suis pas sûr parce quand Ravzan, nôtre hôte du jour, nous y a conduits… il faisait nuit. On a eu du bol de tomber sur lui (je cause de Ravzan, pas du Danube, essaie de suivre…). Lui et sa chérie d’amour sont roumains et vivent à Vienne depuis deux ans. Sur sa Honda NTV, il s’est lui-aussi bien promené à travers l’Europe et on a pu échanger autour d’une super soupe de son pays et d’un verre de vin blanc de Vienne, dans un français parfait quasi sans accent, sur cette liberté de circuler qu’on connaît dans nos contrées, une liberté qui semble tellement évidente dans la mémoire collective que beaucoup ont déjà oublié qu’il n’en a pas toujours été ainsi… Ravzan sait de quoi il cause, il a passé son enfance de l’autre côté du rideau de fer, une frontière désormais fantôme que nous franchirons demain pour nous rendre à Bratislava, petite capitale de Slovaquie, à moins de 70kms d’ici… et d’aucuns osent dire que c’était mieux avant ?

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