De Slovaquie à la Hongrie, le beau Danube était bien bleu…

Jó napot les z’amis et z’amises! à prononcer Yo na potte si vous voulez que votre bonjour soit un minimum apprécié à sa juste valeur. Je frime mais en vérité, celui-là, je ne parviens jamais à me le rappeler quand j’en ai besoin. Le Hongrois est moi ça ne le fait pas. Les formules de politesse des précédents pays ça allait encore, l’allemand parce que guten tag, danke, bitte, auf widerzen, tout le monde les a entendus un jour ou l’autre, et que dans le slovaque, j’arrive à voir les similitudes avec le russe que je baragouine un peu, même si le temps passant, le « un peu » se transforme en « très beaucoup peu »… Mais le Hongrois, là, je coince. C’est dommage parce qu’une formule de politesse dans la langue du pays d’accueil, ça vous met tout le monde dans la poche, et au pire ça les rend compatissants…

Ce matin, nous avons parcouru sous un grand ciel bleu sans aucun nuage (ce qui ne nous étonne même plus puisque c’est comme ça depuis le départ de Toulouse…) les 200 bornes qui séparent Bratislava de Budapest en suivant une petite route qui longe le Danube sur une bonne partie de son parcours. Et là, je valide Strauss, le beau Danube bleu est aussi beau que bleu, la preuve :

Si la valse en son nom est si belle, c’est que le Danube en valait la peine

Et nous avons passé la frontière au milieu du célèbre fleuve là :

Swan, notre mascotte (un singe, comme il se doit pour des sidecaristes même si, quand on l’a choisi il y a 33ans, on ignorait qu’on en serait), est très fier d’avoir passé le pont frontière, pris ici du côté hongrois à Esztergom

Pour finir par arriver aux environs de 13h là :

En arrière plan, à droit, le fameux parlement de Budapest qu’on voit sur toutes les cartes postale. Là, la photo, c’est pas vraiment terrible, mais entre les bouchons, les travaux à l’entrée du Pont de Chaînes, on a fait dans l’urgence… Et puis râlez pas, c’est pour vous qu’on se décarcasse avec le petit appareil, parce que le gros, le câble pour transférer, je l’ai pas, alors que le petit… vous connaissez l’histoire ou vous voulez que je la répète ?

Comme on va se poser deux nuits à Budapest, je vous en parlerai  demain soir, parce que si on en parle deux blogs de suite, je vous connais, vous allez zapper illico chez la concurrence, le blogueur est ainsi, il veut que ça fuse, que ça se bouscule, il aime pas l’eau stagnante et encore moins le croupi. Mais la vraie raison, c’est qu’après avoir marché toute l’après midi et une bonne partie de la soirée dans cette ville immense, je suis vanné. Alors hop, la photo de notre repas du soir :

Dans la capitale du paprika, le plat incontournable ? Le goulash bien sûr ! Et pis la bière…

Avant qu’on se quitte, je voudrais juste dire à ceux qui pensent qu’il faut avoir l’âme un peu aventurière ou ne pas être tout à fait bien connecté pour faire ce genre de balade, qu’ils se plantent complètement, c’est vraiment à la portée de chacun, Toulouse-Budapest, au fond, c’est pas plus de kms qu’un aller-retour Toulouse-Lille mais c’est beaucoup plus sympa… De nos jours, croyez-moi, traverser l’Europe ne présente guère d’autres difficultés que celle de se lancer.

Allez, jó éjszakát (merci Google translator…) et à demain

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