On n’est jamais loin de Buda, à Pest…

Aujourd’hui, miss XJR and Mister Cyber ont voulu rester peinards au garage. Alors on a pris le vieux métro, le vieux tramway, le vieux bus et beaucoup nos vieux pieds…

Bon, un p’tit peu d’histoire pour commence : Budapest est une ville récente. Elle a été crée presque fin 19ème en fusionnant trois cités, elles très anciennes : Buda, Pest et Obuda. Pour le reste, z’avez qu’à aller sur wikipédia.

Allez, parce qu’on ne se refuse rien, voici une p’tite vidéo de Pest prise ce matin depuis le bastion des pêcheurs sur les hauteurs, donc à Buda, vous me suivez ?

http://youtu.be/SSpVsltDxWs

La monnaie, c’est ça :

c’est la plus petite coupure, ça fait peur non ? Ben vous z’avez à peine 1€80 sous les yeux… ça va mieux non ? Ici, vous mangez pour moins d’une dizaine de roros par tête, un demi (un vrai, de 50cl, pas comme chez nous où le demi fait un quart…), c’est 1€40… bref, pour nous, la vie à Budapest est pÔ chère, pour les Hongrois par contre…

à Pest, il y a le genre de belles choses que vous voyez sur la vidéo mais il y a aussi ça :

Központi Vásárcsarnok, le grand marché couvert de Budapest, un des plus grands d’Europe, on y trouve tout, c’est magnifique, et ça donne faim…

Par contre à Buda, il y a ça :

La magnifique place de la trinité dominée par le bastion des Pêcheurs et l’église Matthias, c’est très bÔ et c’est tout en hÔ! donc c’est à Buda…

Si le Parlement est à Pest, la présidence est à Buda et comme on est des petits veinards, on est tombé pile à l’heure de la relève de la garde. C’est pas que je sois fan de ce genre de bidule, mais celle-là a vraiment de l’allure. Les bidasses exécutent toute une chorégraphie en faisant tournoyer leurs fusils à baïonnettes comme des bâtons de majorettes, bref c’est très impressionnant et très kitch à la fois…

Là, c’est le funiculaire qui grimpe jusqu’au château de Buda… mais il ne marchait pas, alors on est montés à pied… En arrière plan, c’est le fameux Pont de chaînes, le premier pont qui relia Buda à Pest. En arrière arrière plan, maintenant vous connaissez, c’est le Parlement.

Retour à Pest pour finir en beauté, et en même temps réparer nos vieux corps endoloris, avec l’incontournable bain dans les eaux thermales de la magnifique piscine Szécheny, passage quasi obligé pour tout touriste digne de ce nom… Se retrouver dehors à faire trempette dans une flotte à 37°, entourés de plusieurs dizaines de personne, au cœur d’un brouhaha d’anglais, de russe, d’italien, d’allemand et de français, ça doit être ça un bouillon de culture… un vrai melting flotte…Le prix ? 4500 forints par personne, soit 15€,  sans limitation de temps…

Après 2200kms, l’eau chaude, le dos apprécie…

Ambiance relax, on peut même y boire sa chopine de bière en jouant aux échecs, et tout en se baignant… Sur les brochures, ils appellent ça du tourisme actif…

Quand on est revenu vers notre appart, rueBajnok, près de la célèbre avenue Andrassy, classée au patrimoine de l’Unesco, nous avons pu voir encore pas mal de vieux immeubles qui portent toujours les stigmates de la répression par l’armée russe de l’insurrection hongroise en 1956, en l’occurence leurs facades sont lacérées d’impacts de balles… Près de soixante ans plus tard, ça fait froid dans le dos, non ?. Au fait, l’Ukraine, c’est à peine à 300kms d’ici… quand je vous dis que l’Europe, c’est tout petit…

Les trous, c’est pas du gruyère…

Là, on voit bien que les balcons, c’est de la réfection… surtout que là aussi, on voit encore les impacts…

Demain, on file plein nord en traversant toute la Slovaquie pour se rendre en Pologne à Oswiecim, plus connu sous le nom d’Auschwitz, une autre ambiance, d’ailleurs ce soir, le ciel s’est couvert… Les chefs-opérateurs de la météo semblent régler les projecteurs en raccord avec nos objectifs…

Ah oui, une dernière anecdote : Quand on a dit à Zoltan, notre logeur local, qu’on se rendait à Cracovie, il a écarquillé les yeux en s’écriant : « Oh, a long long road ! » SylvieJolie me regarde, un rien inquiète. Je la rassure par un : « Y’a 400kms… » Comme quoi, l’évaluation des distances est étroitement liée à la taille de son propre pays de référence. C’est peut-être pour ça que les kilométrages qui paraissent important à certains semblent des plus banaux à d’autres… moi, mon pays de référence, j’aime à croire que c’est la planète bleue…

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