Aujourd’hui, miss XJR and Mister Cyber ont voulu rester peinards au garage. Alors on a pris le vieux métro, le vieux tramway, le vieux bus et beaucoup nos vieux pieds…
Bon, un p’tit peu d’histoire pour commence : Budapest est une ville récente. Elle a été crée presque fin 19ème en fusionnant trois cités, elles très anciennes : Buda, Pest et Obuda. Pour le reste, z’avez qu’à aller sur wikipédia.
Allez, parce qu’on ne se refuse rien, voici une p’tite vidéo de Pest prise ce matin depuis le bastion des pêcheurs sur les hauteurs, donc à Buda, vous me suivez ?
La monnaie, c’est ça :
à Pest, il y a le genre de belles choses que vous voyez sur la vidéo mais il y a aussi ça :
Par contre à Buda, il y a ça :
Retour à Pest pour finir en beauté, et en même temps réparer nos vieux corps endoloris, avec l’incontournable bain dans les eaux thermales de la magnifique piscine Szécheny, passage quasi obligé pour tout touriste digne de ce nom… Se retrouver dehors à faire trempette dans une flotte à 37°, entourés de plusieurs dizaines de personne, au cœur d’un brouhaha d’anglais, de russe, d’italien, d’allemand et de français, ça doit être ça un bouillon de culture… un vrai melting flotte…Le prix ? 4500 forints par personne, soit 15€, sans limitation de temps…
Quand on est revenu vers notre appart, rueBajnok, près de la célèbre avenue Andrassy, classée au patrimoine de l’Unesco, nous avons pu voir encore pas mal de vieux immeubles qui portent toujours les stigmates de la répression par l’armée russe de l’insurrection hongroise en 1956, en l’occurence leurs facades sont lacérées d’impacts de balles… Près de soixante ans plus tard, ça fait froid dans le dos, non ?. Au fait, l’Ukraine, c’est à peine à 300kms d’ici… quand je vous dis que l’Europe, c’est tout petit…
Demain, on file plein nord en traversant toute la Slovaquie pour se rendre en Pologne à Oswiecim, plus connu sous le nom d’Auschwitz, une autre ambiance, d’ailleurs ce soir, le ciel s’est couvert… Les chefs-opérateurs de la météo semblent régler les projecteurs en raccord avec nos objectifs…
Ah oui, une dernière anecdote : Quand on a dit à Zoltan, notre logeur local, qu’on se rendait à Cracovie, il a écarquillé les yeux en s’écriant : « Oh, a long long road ! » SylvieJolie me regarde, un rien inquiète. Je la rassure par un : « Y’a 400kms… » Comme quoi, l’évaluation des distances est étroitement liée à la taille de son propre pays de référence. C’est peut-être pour ça que les kilométrages qui paraissent important à certains semblent des plus banaux à d’autres… moi, mon pays de référence, j’aime à croire que c’est la planète bleue…