De Toulouse à Helsinki etc… J+4 : du Ø au Ö et tout plein d’eau !


Daniel Caen

Au menu du jour : Nyborg – Stockholm via Copenhague et 860 kms de plus au compteur de Miss The XJR.

Dès le départ vers 8h du mat’, c’est le grand show sur le Grand Belt avec le passage au péage du Storebæltsbroen… 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_du_Grand_Belt

Le pont Storebæltsbroen… à vos souhaits !

Rouler 18 kms sur la mer pour 125 DK (deux fois plus pour les voitures), quand même, ça le fait.

Moins d’une heure et demie plus tard j’arrive dans la capitale danoise, je gare Miss The XJR au hasard à côté d’autres de ses copines, ce qui n’est pas une sinécure parce qu’on ne gare pas les motos n’importe où en pays nordiques…   Comme j’ai du bol, je me suis posé à 20 m d’un WC public ET gratuit (c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça comptait beaucoup parce que sans monnaie locale (non, l’euro n’est pas la devise moooondiaaaaale !) et qu’il y a, comment dire, urgence (ah la prostate du quasi quinqua !), il me fallait bien ce genre de miracle (Seigneur, tu avais raison :  Dieu existe !  Alleluia…), d’autant plus qu’en sortant des « lieux », je tombe sur un embarcadère à touristes où illico je récupère un plan de la ville qui me rendra bien service. J’aime quand tout s’enchaîne comme ça, quand il y a une vague qui ne demande qu’à être surfée… mais là, je repars dans ma maladie de la digression.

L’est contente, l’est pas toute seule…

Et zou ! C’est parti pour trois heures de balade (et en trois heures dans cette rare capitale restée à taille humaine, on en a un petit peu plus qu’un simple aperçu).  voici donc un petit extrait en vrac des belles choses que j’ai vues, dont, bien évidemment, la plus célèbre naïade du moooooooonnnnnde !

Je suis même tombé à l’heure de la relève de la garde ! Quand ça coule, ça coule

Michel-Ange était danois, il faut le savoir !

Pour n’avoir personne dans le champ, je ne vous dis pas le boulot, surtout quand du champ, y’en n’a pas… la fÔte à mon écran qu’est tout cassé !

parce que dans la « vraie » vie, c’est ça !

à midi, sandwiches, mais au saumon, évidemment…

c’est pas tout ça mais à 13h, faut songer à décoller, il y a encore près de 650 kms avant Stockholm.

Vous me connaissez, l’autoroute, même gratuite, quand je peux éviter… oui mais là je ne peux pas… et je ne regrette pas ! D’abord, la traversée de la suède d’Ouest en Est, ça a vraiment de la gueule, c’est tout en méandres, en belles ondulations (ça nous change des Pays-Bas tout plats et tout droits) c’est tellement un infini camaïeu de verts que s’il y a un nom pour chaque nuance, le bottin de Paris n’y suffira pas… Et puis il y a l’eau, en lac,en en mer, en rivière, qu’on traverse par en-dessous, par au-dessus (voir le lien ci-après ) http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%98resundsbron et puis faut bien le dire, à l’instar du Danemark, peu de rails de sécurité, de contrôles routiers et et pas de radars automatiques, on respire tout de suite mieux et l’on peut consacrer l’esprit à la conduite et l’oeil habituellement scotché sur l’aiguille du compteur aux merveilles du paysage. Une agréable sensation d’être débarrassé d’une certaine absurdité kafkaïenne…

L’arrivée dans la belle Suédoise est épique. L’incroyable complexité du réseau routier local et les ruptures de faisceau GPS sous les nombreux tunnels mettent à mal mon organisation et font surchauffer les transistors du Tripy. Pour parvenir jusqu’à chez mon hôte du jour, je dois sortir mon vieux Garmin pour avoir une carte à lire et me retrouver. A 19h30, je coupe enfin le contact (sur une place reservée MOTO only bien sûr…)

Disciplinée, Miss The XJR…

Demain, farniente en se baladant dans Stockholm en attendant le Ferry de 19h30. Allez, il est presque une heure du mat’, cest pas raisonnable, faut dormir maintenant… Raisonnable, raisonnable… oh le drôle de mot.

Ah oui, j’allais oublier mon message à Neuche : ça a bien failli mais je n’ai toujours pas reçu de pluie.

Un gros nuage noir sur un symbole…

See yoo soon…

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De Toulouse à Helsinki etc… c’est parti !


Daniel Caen

Déjà 2 Jours, 4 pays (France, Luxembourg, Belgique et Pays-Bas), 166Okms, 110 l d’essence (Miss The XJR est des plus raisonnables, je dois reconnaître qu’elle m’étonne) et pas une goutte de pluie ! Bref tout baigne.

En vrac, j’ai aimé jeter un oeil au trou de Bozouls, saluer Diderot dans la citadelle de Langres, partager quelques bornes avec mon vieux pote Neuche sur sa fidèle GS Bmw (la vraie, celle de 1985, avec 8OO cm3 et 50 bourrins, plus de deux tours de compteur (au minimum vu que celui-ci a rendu l’âme il ya bien longtemps…), revoir Nancy et la place Stanislas où  Mémée Geek me promenait il y a plus de quarante ans et que je n’avais pas revu depuis lors, faire le plein à Luxembourg pour 30 centimes au litre de moins que chez nous, manger une gaufre-Chantilly-fraises place Royale à Bruxelles puis voir le ciel bleu se refléter dans les belles sphères de l’Atomium, dévorer le Pot-au-Feu à la hollandaise (hutspot, je crois…) de Colette à Amsterdam et encore tout plein de choses mais il est tard et faut que je dorme…

Le trou de Bozouls et une photo floue…

Langres, c’est pas dans la dentelle….

collector !

Notez le bleu du ciel…

Au sud-Ouest on a Andorre, à l’Est ils ont le Luxembourg

Question chrome, Miss The XJR a de la concurrence…

diner à la Hollandaise concocté par une expatriée française avec un fort accent italien… Vive l’Europe !

Chap 30 : Un petit dernier pour la route…


Daniel Caen

A moins d’une semaine du départ, j’ai gentiment prié mes amies les Muses d’aller voir ailleurs, même si je n’y étais pas encore, et de bien vouloir m’y attendre parce qu’un jour ou l’autre, je serai à l’heure. Non qu’elles et moi, nous soyons fâchés, bien au contraire, mais en ce moment, je n’ai plus du tout envie d’écrire, pas plus d’ailleurs que je n’ai envie de bosser, d’aller au ciné ou à la piscine, de dormir ou de surfer, de voir les amis ou même de gratouiller ma vieille guitare un rien poussiéreuse sur son chevalet.

C’est pas de la déprime, c’est pas du bourdon, et encore moins du vague-à-l’âme. Soyez-en bien rassurés, j’ai trop bon appétit pour ça, et comme tout le monde le sait : quand l’appétit va… Non, si je n’ai plus le goût à presque plus rien, c’est juste que maintenant je n’ai plus qu’une seule envie, celle de débéquiller Miss The XJR, de tourner la clef dans le contacteur, de la réveiller d’un coup de démarreur et d’appuyer sur le sélecteur pour enfin faire défiler le monde sous ses roues.

Ce ressenti, cette impatience, cet énervement pareil à un abattement, c’est le trac de l’artiste avant sa montée sur scène, c’est l’agitation du sprinter avant de se positionner dans les starting-blocks, c’est l’Everest en vue depuis le camp de base ou l’ultime millimètre de tension de la corde sur son arc et même, pourquoi pas, le funérarium avant la levée du corps. Comme tout ce qui nous entoure, c’est sans doute quelque chose de bien utile puisque un paquet d’années d’une très lente évolution ne l’a pas éliminé. Peut-être cela permet-il de s’assurer qu’on a rien oublié, qu’on est bien sûr qu’on peut, ou pire, qu’on veut partir. Pour moi, c’est simplement le signe qu’il est temps à présent de soigner ses au-revoir. Ces lignes sont donc les dernières avant le départ parce que les prochains jours, les prochaines nuits, tout le monde comprendra que c’est à SylvieJolieChérie que je les consacrerai, d’autant qu’elle n’est pas ravie ravie de me voir partir soliste et plus qu’un peu inquiète inquiète de me voir traverser l’Europe en quasiment une traite avec not’ fifille chérie adossée au top-case. Moi, du souci, je ne m’en fais pas, surtout en ce qui concerne le Chat, comme Guiness le matou chouchou des lieux, elle est pleine de vie même si elle n’en a pas 9 et elle retombe toujours sur ses pattes, quoique son genou affirme le contraire, mais la parole d’un genou, on sait ce que ça vaut…

En tout état de cause, mes amis les blogueuses les blogueurs, je vous salue bien, vous remercie de l’intérêt que vous portez à mes scribouillardes « aventures »  et vous donne rendez-vous la semaine prochaine si la route le veut bien et si internet le permet…

Chap 29 : Ma moto ne me fait plus la tête…


Daniel Caen

Il faut le savoir : Une moto, surtout la mienne, c’est sacrément susceptible. Un mot de travers et le moteur nous explose à la figure histoire de nous apprendre à faire attention à nos écarts de langage. Mon erreur fut juste d’avoir esquissé en un brouillon de pensée l’éventualité très improbable d’aller à Helsinki chercher le Chat en side ou en XTZ, bref d’y aller sans elle. A peine avais-je écrit ces mots à voix haute que déjà je les regrettais tant ma coupleuse compagne de bitume sait démarrer au quart de tour au point qu’illico, elle me tourna le dos :

Miss The XJR fait la tête et me montre son gros cube !

.

J’eus alors beau jeu de lui expliquer que tout ça, c’était mot en l’air et parole dans le vent, le mal était fait et le ver dévorerait le fruit si les faits ne contredisaient pas rapidement ma plume trop vive.

C’est ainsi que la semaine dernière, avec ma bande habituelle de potos tarmos bien déjantés dont je vous ai déjà causé dans le chapitre des béhèmes zébrées de Navacelles (http://lesblogs.motomag.com/tarmokeuf31/2013/03/20/chap-20-ya-pas-quharley-ni-beheme-quand-on-a-50-ans/), je l’ai amenée dans les Pyrénées francoandorroespagnolesques profiter des toutes dernières neiges d’hiver (à moins que ce ne fussent les premières du printemps…)

La neige, même à moto, c’est bô, et quand c’est au printemps, c’est rigolo

et elle, eux et moi, tout du long de ces 560 kms tout bien virolesques (dont les détails sont là : http://tarmokeuf31.e-monsite.com/agenda/toutes-nos-anciennes-sorties-avec-leurs-itineraires/sortie-de-600-kms-de-bons-virolos-pyreneens.html) entrecoupés d’un resto parfait gargantuesque, nous sommes régalés, même si une petite panne de l’un et une bonne pelle d’un autre ont marqué sans trop le tâcher le bon déroulement de cette journée de roulage dans un trop beau paysage. Mais Miss The XJR est pis qu’un chat échaudé et ça n’était pas cette offrande d’une journée qui suffirait à ses yeux à racheter ma conduite plus qu’irréfléchie.

Pour définitivement nous réconcilier, il me fallait lui en donner davantage, ne pas y aller mollo sur le cinéma et l’intégrer dans mon projet de grande vadrouille en lui démontrant mieux que par A+B qu’elle m’est au moins aussi précieuse qu’une certaine vache à lait à un illustre prisonnier quand il s’agit d’aborder les chemins de traverse qui vont quelque part au milieu de nulle part, ce « middle of nowhere » où ma fifille situe en anglais son université de Nurmijärvi.

Aussi, je commençai par me retrousser les manches pour plonger mes mains dans le cambouis, au sens vraiment plus sale qu’au figuré, et 4 bougies neuves plus tard accompagnées d’une bonne vidange, du changement du joint de récepteur d’embrayage qui fuyait gentiment et qui refuira certainement tant le problème est connu depuis 1984, l’année de naissance de la Yam FJ100 – l’aïeule de Miss The XJR -, d’une ampoule de veille et de quelques autres vérifs en passant, voilà ses 51000 kms dignement fêtés.

51000 kms au compteur et un machin jaune pour me montrer la voie…

Mais même après cela, je la sentais sceptique. La bougresse se méfiait. 4 tubes de porcelaine, un bout de caoutchouc et quelques litres d’huile ne suffiraient pas à refermer la plaie. Voyage ou pas, la belle savait bien que ces travaux elle devait, dans tous les cas, en passer par là.

Comment la convaincre qu’elle est moi, c’est à la vie à la mort, et que l’horizon, c’est ensemble que nous irons ?

Ni une ni deux, je filai chez Maxxess Toulouse dont le boss est un ami, lequel lorsque je lui avais présenté mon projet de ramassage scolaire au fin fond de la Finlande s’était spontanément proposé pour me prêter une caméra Gopro et m’offrir un train de pneus, un kit chaine et des plaquettes de freins, ce qui, vous en conviendrez, quand vous êtes un rien pas si loin de fauché tout en étant bien trop idéaliste pour vendre des photos volées à la dérobée, ne peut se refuser et que le miniminimum que je puisse faire en retour c’est de le citer ici pour un peu beaucoup le remercier !

Miss The XJR fait la belle devant Maxxess Toulouse qui l’a bien bichonnée !

Et voilà, en la dorlotant, comment j’ai enfin réussi à calmer ma moto plus râleuse qu’une bourrique mais qui en donne chaque jour mille fois plus qu’elle ne grogne. Maintenant toute requinquée et chaussée de neuf, elle n’a plus qu’à faire comme moi et attendre en piaffant pendant encore trois semaines que s’effeuille l’éphéméride et s’écoule le compte à rebours. Elle sait désormais qu’elle peut avoir confiance en moi, que je ne suis pas du genre à confondre fantasme et réalité, et que si Helsinki je lui ai promis, Helsinki, elle et moi et vaille que vaille, on ira.

Plein d’espace pour les bagages du Chat !

Chap 28 : De Toulouse à Helsinki et vice versa, demandez le programme !


Daniel Caen

Les réservations et les itinéraires étant finalisés, voici le détail du périple :

le 1er juin : de Toulouse à Colombey-Les-Belles en Meurthe et Moselle – (830 km de porte à porte, pas de péage)

http://goo.gl/maps/AHTnn

Colombey Les Belles

Etape chez Mr et Mme Neuche

le 2 juin : de Colombey-Les-Belles à Amsterdam (Pays-Bas) via Luxembourg (Luxembourg) et Bruxelles (Belgique) – (570 km, pas de péage)

http://goo.gl/maps/sjPTw

Les vélos, c’est pas une légende…

Etape chez cousine Colette

le 3 Juin : D’Amsterdam à Nybord (Danemark) – (780 kms mixte de route et d’autoroute)

http://goo.gl/maps/UA0gp

Etape dans une famille américano-danoise dégotée sur airbnb après la désaffection de deux propositions sur Copenhague (47€). J’ai écouté le murmure du vent et ai changé mes plans initiaux qui étaient de dormir dans la capitale (950kms…) Je serais arrivé trop tard, trop fatigué, trop tout quoi… Je jetterai donc un oeil à la Petite sirène en passant le lendemain.

Le Pont du Grand Belt

Le 4 juin : De Nyborg à Stochkolm (Suède) via Copenhague – (780 kms mixte de route et d’autoroute gratuite )

http://goo.gl/maps/e3rd1

Miss The XJR à STOCKHOLM

Etape chez l’habitant (39€) via airbnb du côté de Fredhall à l’ouest de la vieille ville.

le 5 juin : Journée de repos à visiter Stockholm puis à 19h30 départ en Ferry vers Turku (Finlande) : 11h30 de croisière…

Le Ferry à Stockholm

le 6 juin :

de Turku à Helsinki (170 kms)

http://goo.gl/maps/xeK7H

Le Chat et Miss The XJR devant l’église Luthérienne à Helsinki

Après +ou- 3200 kms en solo, je récupère le Chat et ses bagages puis 16h30 départ en Ferry pour traverser la Baltique vers Tallin (Estonie)

Tallin, un joli bric-à-brac de toits rouges

Etape à Tallin à l’hôtel (39€)

Le 7 juin : De Tallin à Riga (Lettonie) – (310 kms)

http://goo.gl/maps/ODg5F

Une petite mise en bouche pour roder le fessier de fifille avec deux très belles villes comme point de départ et d’arrivée.

Riga, depuis la tour de l’église Saint-Pierre

Etape à Riga en Auberge de jeunesse (38€)

Le 8 juin : De riga à Varsovie (Pologne) – (660 kms)

http://goo.gl/maps/JbX3o

La belle vieille ville de Varsovie

Etape à l’hôtel (212 Zlotys ou 51€) dans le centre de Varsovie

Le 9 juin : De varsovie à Prague (République Tchèque) – (620 kms )

http://goo.gl/maps/eiqNB

Prague n’a point peur des contrastes !

Vous l’avez remarqué, j’ai éliminé Auschwitz du programme, non parce qu’on me l’a conseillé mais parce que j’ai réalisé que la partie autrichienne de mon itinéraire passait tout près de Mauthausen en Autriche quand Auschwitz m’obligeait à un détour, aussi ai-je décidé de changer de camp (je sais, je sais, c’est pas de la blague à 2 balles, c’est même de très mauvais goût, c’est sans doute la racine juive que je possède dans un coin de mon arbre généalogique qui m’autorise ce genre d’humour) et donc le devoir de mémoire se fera en Autriche plutôt qu’en Pologne. Du coup, le chat et moi bénéficions de la journée complète du 10 juin que nous passerons à nous balader dans Prague : une punition, quoi…

Le 10 juin : Visite de Prague

2 nuitées à l’hôtel (45€/nuit)

Le 11 juin : De Prague à Bruck an der Grossglocknerstrasse (Autriche) via Mauthausen – 480kms

Mémorial Hongrois à Mathausen

http://goo.gl/maps/UWwJN

Grossglocknerstrasse…

Etape à l’Hôtel (80€) au départ de la Grossglocknerstrasse

Le 12 juin : De Bruck an der Grossglocknerstrasse à Milan via le lac de Garde (Italie) – (520 kms)

http://goo.gl/maps/26q7c

Lac de Garde

Sans doute ce qui sera la plus grandiose des étapes, d’un point de vue des paysages, avec la traversée du Tyrol par l’une des plus belles routes d’Europe et le passage en Italie par l’un de ses fleurons.

Domo Milano

Etape à l’hôtel (36€) et un petit tour au Domo en soirée en dégustant nos gelati avec un peu de nostalgie parce que demain, c’est la France…

Le 13 juin : De Milan à Moustiers Sainte Marie via le Mercantour et les Gorges du Verdon – (450kms sans péage)

http://goo.gl/maps/EqI4Q

La traversée des Alpes pour finir de se gaver de belles images en autant de virages…

Etape à l’hôtel (65€)

Le 14 juin : De Moustiers à Toulouse – (500 kms sans péage)

http://goo.gl/maps/VBFTD

Bref, avec les égarements inhérents à ce genre de programmes, nous comptons 7000 kms de bonheur et de bon air en 14 jours et à travers 15 pays auxquels s’ajoutent plusieurs milliers de mots en une trentaine de chapitres, tout ça pour répondre à la question d’un chat… C’est vrai que parfois la vie sait être belle…

Côté budget :

Logements divers + ferrys = 660€

essence : 7000kms à 8l/100 multiplié par 1.60 (j’exagère volontairement… quoique miss The XJR soit vraiment une soiffarde) = 900 €

Je compte 1000 € de plus pour la nourriture et les frais divers… ça devrait le faire.

Voilà, y’a plus qu’à !

Et merci à tous ceux dont les photos récupérées sur le net illustrent avec les miennes ce chapitre (ainsi que toutes mes excuses si des copyright avaient été outrepassés… )

Chap 27 : Questions d’éclats…


Daniel Caen
Sapin de noêl ou habits de lumière...

Sapin de noël ou habit de lumière…

Alors que nous assistions à un débat sur le sujet de la visibilité des uns et des autres en condition de circulation, mes amies les Muses me firent la réflexion que tout de même, ce qui en ressortait, ça n’était pas de la lumière mais assurément une certaine confusion, et que si à l’obscurité, on substituait le brouillard, je devrais convenir avec elles que cela n’améliorerait en rien la lisibilité de la meilleure trajectoire, parce qu’être aveugle ou à tâtons rend pareillement casse-gueule toute idée de progression.

J’entendis bien leur message et leur proposai illico de faire une fois encore de mon clavier l’un de leur miroir afin de refléter en toute courtoisie un peu de leur lumière et éclaircir un peu, comme le feraient nos phares, la nuit régnant sur nos esprits.

Sitôt dit, je sentis les Muses me basculer dans cet état second révélateur de leur prise de position et témoignant d’une bonne communication entre nos deux dimensions. Puis, mon âme de rimailleur ayant pris désormais le pas sur ma cervelle bien rationnelle, elles firent jaillirent ces mots rigolos et sagaces à la fois :

Pour que le lumignon de chacun par tout le monde soit le bien vu, il y a plusieurs méthodes que nous allons t’expliquer, ô nôtre tarmo mignon, histoire que par la grâce de tes dix doigts, dans ton blog et sur MotoMag, elles trouvent aussi une petite place.
La première, comme le fait le médisant, est de ternir l’éclat des autres en pensant qu’ainsi passé au premier plan, il se sera rendu plus visible, mais ce qu’il met alors en avant, c’est sa trop faible luminescence désormais évidente tant le monde autour de lui par sa seule présence semble s’être obscurci.
La seconde, tout aussi maligne et qui est celle du courtisan, le fait se rapprocher jusqu’à se coller au plus près des plus belles brillances, croyant ainsi que par magie ou par contagion, au regard des malvoyants, celles-ci le révéleront. Il oublie, ce faisant, que les lois de l’absorption font que les photons trop nombreux de ses hôtes masqueront les siens et qu’au final dans l’ombre d’un autre, il demeurera.
La troisième, qui à mon sens, pour combattre la nuit, n’est pas la moins osée ni la moins profitable, et de faire en sorte, comme un explorateur ou un aventurier, de se diriger vers un coin obscur que l’on aura déniché et d’où aucun éclat, qu’il soit grand ou petit, n’aura jamais jailli, pour à sa manière tenter de mettre un peu de lumière là où il n’y en avait pas. Mais le courage que cela demande d’aller ainsi s’enfoncer tout seul dans l’obscurité fait que ça n’est pas forcément de chacun la destinée.
La dernière, qui est la plus commune mais non la moins sage, et de se contenter de briller comme on le veut là où on le peut, sans aucune honte ni la moindre jalousie, et à sa hauteur de participer à l’illumination du paysage pour, de son exquise beauté, en faire apparaître toujours davantage.

Mais avant tout cela, avant de se préoccuper de savoir de quelle lumière l’on se chauffe et ainsi de découvrir si l’on sera un haut phare ou une modeste chandelle, avant de décider si de fluo l’on doit s’habiller ou si d’un gyrophare on doit aller s’équiper, il serait bon, à l’instar du poète qui de l’encre bien noire trace des arcs-en-ciel après s’être rempli les yeux de la lumière du ciel, d’ouvrir bien grands les nôtres sur les feux de nos voisins comme sur ceux de nos frères. Ils sont pareils à ces étoiles piquées sur l’épais rideau de la nuit, chacun reluit à sa manière, certains timides, d’autres grandioses, mais tous ensemble, ils dessinent et balisent notre route commune, cette étrange aventure issue de nos nuits et de nos rêves et à tout jamais inscrite dans cette lumière dont nous arrose l’univers.

– Ainsi, conclurent mes Muses, décidément d’humeur facétieuse, avant de songer, pour être mieux vus, à rajouter toujours plus de feux et des tas d’artifices jusqu’à faire disparaître la couleur des étoiles dans un trop plein d’éclat, vous laissant bien perdus, malgré vos GPS, hors de la Voie Lactée, ne faudrait-il tout simplement pas commencer, vous tous et les uns comme les autres, par soulever les paupières, laisser la lumière vous pénétrer à coeur, et ainsi vous laisser aller à un peu mieux vous regarder ?

Chap 26 : Etat des lieux


Daniel Caen

Hello les z’amis blogueurs et blogueuses

J’écris ce court billet sans le renfort de mes Muses, juste pour vous tenir au courant de l’avancée de ma petite z’organisation qui si elle me donne l’impression que je suis déjà parti, me tient devant l’écran de mon ordinateur bien trop de temps pour que je puisse en consacrer autant qu’auparavant à l’écriture de mes chapitres. Comme je vous le disais au tout début de cette aventure, vivre ou écrire, il faut parfois choisir. Vous ne m’en voudrez donc pas d’espacer quelque peu, voire de remettre à plus tard, la parution de mes délires digressifs et drolatiques.

A moins d’un mois et demi du départ, faisons ensemble le point de la situation et vous comprendrez que ne pas rimer n’est pas forcément chômer :

Les itinéraires des deux premiers jours sont dans le Tripy et les autres sont finalisés et en attente d’être insérés dans le machin jaune.

Tripy le machin jaune…

– Les ferrys Stockholm-Turku (traversée de nuit d’une durée de 11h30, 99€ une personne en cabine + 1 moto)  et Helsinki-Tallin (2heures de trajet 100€ 2 pers en placement libre + 1 moto) sont réservés (directement sur le site de Tallink Silja qui ne prend pas de frais de CB)

Enfin le morceau le plus dévoreur de temps : Le logement, car il faut étudier un minimum la topo de chaque ville étape pour faire son choix, tenir compte des possibilités de parking etc…

le 3 chez l’habitant (par airbnb.com) à Copenhague (47€ pour 1 personne)

le 4 chez l’habitant (par airbnb.com) à Stockholm (40€ pour 1 personne)

le 5 sur le Ferry Stockholm Turku

à partir du 6 nous sommes 2 (et je ne compte pas Miss the XJR)

le 6 hôtel à Tallin  (39€ pour une chambre twin)

le 7 Auberge de jeunesse… à Riga (38€ pour une chambre twin)

le 8 à Varsovie, hôtel Oki Doki (51€ pour une chambre twin)
qui m’a été conseillé par un journaliste du site motogen.pl en échange de mes photos

le 9 j’hésite encore… c’est l’étape d’Auschwitz…

le 10 hôtel à Prague (45€ pour une chambre twin)

le 11 je cherche du côté de la Grossglockner Hochalpenstrass.

le 12 idem du côté de Milan

le 13 idem vers les gorges du Verdon

le 14 Arrivée Toulouse (là, je sais où dormir…)

Voilà, je progresse, je progresse…

En tout cas, je remercie internet, airbnb, CB Visa, Venere, translate.google, etc.. pour toutes les facilités qu’ils procurent et le temps qu’ils font gagner… et aussi Frederic Jeorge (celui du fredeblog, de zarkass.com et des chouettes articles de voyage de motomag) pour ses bons conseils et pour la Grossglockner Hochalpenstrass dont il m’a appris l’existence.

Fin mai, il sera alors temps de se consacrer à Miss The XJR (révision + train de pneus + kit chaîne + plaquettes…) mais en attendant, nous aurons plusieurs occasions de déverrouiller nos vertèbres, de sortir les coucous du Devil dans les Pyrénées et peut-être, entre deux virées, ou entre deux corvées, de vous offrir à nouveau un peu de rêves  et de poésie, toujours les bienvenus en cette période de déclaration de nos revenus…

Chap 25 : Enlever son pull-over pour attraper l’étoile polaire…


Daniel Caen

Ah mes amis, une semaine sans nouveau chapitre ! Serait-ce le signe d’un essoufflement, d’une fatigue passagère ou d’une désaffection de mes muses parties sans moi vers d’autres horizons plus en adéquation avec leur très élevée situation ?

Les Muses de mes z’habits s’amusent…

Que nenni ! Mes muses sont bien fidèles au poste même si de vous à moi elles aiment à mimer les hirondelles en allant et venant toutes libres et virevoltantes avec l’arrivée du printemps. Non, si mon absence au frontispice de MotoMag s’est ainsi prolongée, c’est parce que ma fifille, le Chat, encore et toujours exilée au grand nord de l’Europe a tardé, bien que très douée, à retourner chez les hospitaliers pour restituer ses béquilles, et que son petit père, à la fois poule et poète, pour aligner ses lettres, attendait des médecins la toute fin de l’alerte. Celle-ci n’ayant pas tout à fait sonné mais la gambette blessée semblant  à chaque heure plus alerte, je peux à présent, l’esprit quelque peu libéré, reprendre le clavier pour vous rassurer et vous distraire, vous qui me suivez comme vous le pouvez depuis la mi-janvier dans les préparatifs de ce périple auquel ce blog, vaille que vaille, tente de se consacrer.

Mais ce serait mentir que mettre exclusivement sur le dos du genou de Chat le ralentissement de ma scribouillarde production. En vérité, je l’ai bien observé, plus le départ approche et plus je suis débordé, comme si le temps accélérait en même temps que se poursuit mon avancée. Un plancher tout juste posé, un placard enfin monté, un ferry suédois et un autre finnois à réserver, 8 heures par jour tuées pour être payé, un petit coup d’oeil chaque soir sur mémée geek et une visite de loin en loin à papi bougon, les z’enfants à skyper ou à facebooker, un p’tit neveu trop vite trop grand à reposer, Miss The XJR à préparer, faut aussi ajouter SylvieJolieChérie à aimer, matou Guiness à caresser, le cinéma à fréquenter, des repas entre amis à mitonner, la guitare à gratouiller, les longueurs de crawl à aligner et le VTT pour les mollets, sans oublier qu’il faut se raser et bien réfléchir à ce que je vais dans le blog vous raconter, tout ça parce que le tarmo quinqua est un tarmo papa, un tarmo tonton, un tarmo poteau, un tarmo chéri, un tarmo mari, un tarmo fiston en même temps que gendron, un tarmo pas retraité, un tarmo trop employé, un tarmo un rien artiste et parfois même un peu auteur, bref un tarmo comme tout le monde qui a trop de casseroles sur son piano et qui prend sur lui pour ne pas hurler quand il en entend certains dire que dans la vie, putaing, qu’est-ce ce qu’on s’ennuie!

Ah ! Et à ma longue liste pas exhaustive d’occupations bien empêcheuses de tourner en rond, faut pas que j’oublie d’inscrire une sortie entre tarmos qui aura lieu le 30 avril pour que Miss The XJR arrête de me faire la gueule parce que j’ai osé sous-entendre qu’une XTZ pourrait au pied levé la remplacer, et vous savez depuis http://lesblogs.motomag.com/tarmokeuf31/2013/03/02/alors-cest-quand-quon-roule-ensemble/ le boulot que ça peut représenter quand vous êtes en plus un tarmo Gentil Organisateur ! D’ailleurs au sujet de cette virée, je me permets de digresser dans ma digression en lançant un appel à l’ensemble des présidents de toutes les marques de motos qu’elles soient asiatiques, européennes, américaines, océaniennes ou africaines :

« Si vous souhaiter que Tarmokeuf31 vous consacre un de ses désormais célèbres blogs « scoop » avec de jolies photos de vos prototypes pour faire le buzz sur le net comme en a bien profité BMW le mois dernier (http://lesblogs.motomag.com/tarmokeuf31/2013/03/20/chap-20-ya-pas-quharley-ni-beheme-quand-on-a-50-ans/) et qui, pour le coup, aurait tout de même pu me remercier, je tiens à votre disposition l’itinéraire de la prochaine sortie qui va nous entraîner dans une journée de 600 bornes en Pyrénées. Prévenez-moi par mail de l’heure et de l’endroit où vous vous posterez, le tarmo scoopeur se chargera du reste… la prestation n’est pas bien chère mais sachez que vous aiderez ainsi à financer le rapatriement en France d’un Chat blessé en Finlande. Merci pour elle… » 

Mais bon après cette très longue introduction, de quel sujet les muses avaient-elles décidé que ce chapitre 25 devait se faire le parolier ? Mince, voilà que je l’ai déjà oublié, voilà que je me suis tout paumé ! C’est là tout le problème d’être un tarmo à trop de pelisses, à trop en empiler, on finit par étouffer, et si on respire mal, on avance mal, on se met à trébucher, à hésiter, à tergiverser, et à la fin, on sort de son bon chemin, et dans ce cas ne comptez pas sur la police pour vous indiquer la route. Alors en guise de conclusion, je dirais que ce voyage vers le nord est aussi là pour ça, pour m’aider à me retrouver moi, parce que pendant ces quelques jours de juin, débarrassé de toutes mes épaisseurs, je ne serai enfin personne d’autre qu’un tarmo tout court, prêt à m’envoler comme en apesanteur.

S’élever assez haut pour voir derrière l’horizon…

Chap 24 : Road Trip or Bad Trip ?


Daniel Caen

Ah mes fidèles blogueuses et blogueurs, nous sommes vendredi quand je commence ce nouveau chapitre et j’ignore encore s’il sera le suivant ou le tout dernier de cette saga que je voulais un peu sagace et pas trop salace. Et avant que tous ces asses ça vous agasse voire ça vous lasse, je passe à l’as et donc à la suite. Ne croyez pas que pousser ainsi l’assonance jusqu’à la dissonance et l’allitération jusqu’à l’exagération soit une preuve que de mes muses je m’amuse et que de votre patience j’abuse mais jouer ainsi avec la redondance de mes consonnes comme de mes voyelles, c’est juste le seul moyen dont je dispose pour détourner mon attention de l’incertitude qui m’indispose.

En effet, dans le billet précédent, je vous faisais part du pépin au genou de ma fifille la contraignant à l’usage de béquilles à bout pointu et la privant d’une bonne partie de sa liberté de mouvement, ce qui pour un Chat, même sans moustache, est pour le coup bien embêtant, sans compter que si le pépin s’avère plutôt un gros noyau notre road trip à deux sur la moto devient plus qu’incertain si elle n’est pas remise d’ici début juin.

Le Chat et SylvieJolie boitillant de concert dans Helsinki…

Béquilles ou pics à glace ?

Je vous disais aussi qu’un diagnostic plus précis devait être posé aujourd’hui mais pour une raison ne dépendant que de sa scolarité, la visite à l’hôpital est remise à mardi prochain me laissant jusque-là avec trop de questions qui ont trop de réponses parce qu’il est en vérité bien trop tôt pour se les poser :

Si le Chat doit être opérée, le périple se fera-t-il ? Oui dans tous les cas, même si je dois être en solo, sinon le Chat ne s’en remettra pas, parce que notre fifille, elle est comme chat, que même si elle n’y est pour rien, elle se le reprochera. Et puis aussi parce que je sais tout au fond de moi que ce voyage doit s’accomplir, qu’il n’est pas dans ma vie une simple promenade, qu’il m’amènera plus loin que je ne le crois et que si Helsinki est en géographie sa seule destination, je ne perds pas de vue le véritable objectif de notre chemin de vie qui est de finir par aller voir jusque derrière l’horizon.

Si le Chat n’est pas opérée mais un peu diminuée, que fait-on ? Si elle ne peut plier assez le genou pour s’installer sur Miss The XJR ou si elle n’y parvient qu’avec trop d’inconfort, je dispose de deux positions de repli : Soit j’accepte la proposition qui m’a été faite par mon ami Joël, concessionnaire Yamaha de son état, de me prêter une XTZ1200 assurément plus confortable pour un chat aux trop longues jambes, soit je précipite mon passage au side-car, ce qui n’est pas pour me déplaire malgré les hauts cris de protestation de mon Chat qui ne veut pas être un singe puisque c’est ainsi que l’on désigne le passager installé dans un panier.

Mais ne nous précipitons pas, tout cela n’est que conjecture et aucune décision ne sera prise avant que la déconfiture du genou de notre progéniture ne soit con ou infirmée. So, bad trip or road trip, that is not a question, because, we are on the road again !

Alors en attendant et pour vous remercier de m’accompagner dans mes pérégrinations et mes états d’âme motopoéticolittéraires, voici un nouveau cocktail de photos d’Helsinki bien sûr « on the rocks » :

Double vitrage ET survitrage, pas de la fenêtre de lopette, ça, mon gars !

On ne dirait pas mais Chat et maman Chat marchent sur la mer… en même temps, c’est Pâques…

L’art délicat du déglaçage de trottoir…

L’église Russe, un joli tas de briques avec des toits à la crème…

La lumière et la glace, c’est bô.

Chap 23 : Helsinki et le genou du Chat, holiday on ice…


Daniel Caen

Je retire tout ce que j’ai pu dire lors de mon billet précédent : Un trajet de moins de cinq heures en avion peut vite devenir mémorable ! Surtout quand votre valise décide de vivre sa propre existence. Ainsi tandis que SylvieJolieChérie et moi nous rendions à Helsinki via Amsterdam, notre bagage, dont le contenu était en grande partie destiné à notre erasmussienne de fifille, se dirigeait vers Glasgow… les aléas de l’informatique nous dit-on vers 1h00 AM à Helsinki-Vantaa airport… Mouais, bon, si on nous le dit, on le croit… Sinon, à part ça, nous avons passé un chouette long week-end de Pâques avec notre Chat qui a le genou en vrac depuis la veille au soir par la faute d’une copine un peu gauche, voire même maladroite, lors d’une partie de volley. On dit parfois que l’on ne connait bien un pays qu’en étant passé par la case hosto. Chat ch’est fait… Verdict : Distorsion ligamentaire. Mais bon, le week-end pascal, les urgences en Finlande, c’est comme en France : Suractivité et sous-effectifs, donc juste une radio, une paire de béquilles et basta, revenez nous voir dans une semaine… Mais le sinistre « CLAC » que Chat a entendu lors de la torsion du genou fait peser une ombre sur le périple de juin… nous verrons vendredi prochain. En attendant, faisons comme si tout allait bien et place au multimédia parce que  le soleil boréal, la neige, l’eau et la glace, ça vous fait de ces lumières, que même un cancre comme moi finit par se prendre pour Bergman.

Le parlement

Monument à Sibelius

L’église Luthérienne, le Coeur sacré d’Helsinki

Un mélenchon Luthérien, c’est un rien plus austère…

Rigolent pas, les zouaves du fronton de la gare…

Eh non, les mômes, c’est pas au foot qu’ils jouent là-bas…

Le minimum vital : rouler sur les clous !

Même les béquilles sont conçues « on ice »

Distributeur de glaçons…

Un faux air de Saint-Petersbourg…

Allez zou ! Pour conclure, une p’tite vidéo pour vous montrer l’arrivée du ferry que nous avons pris pour aller sur les iles Suomenlinna à une encablure d’Helsinki : Naviguer à travers les glaçons, c’est trop bon ! http://youtu.be/rurhAFv3SuM