L’histoire de la Harley du mémorial du 11 septembre à New-York


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Bon… New-York, je suppose que tu connais ? Alors permets-moi te raconter une histoire de motocyclette, de biker et de MC (Harley-Davidson bien évidement) que la triste actualité du terrorisme international m’a remémoré ces derniers jours…

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Il y a quelques années de cela, en janvier 2013, je participais avec le NEW-YORK RIDER MAGAZINE (pour lequel j’écris tous les mois)…

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… à l’édition new-yorkaise du Motorcycle International Shows (salon itinérant américain de la moto qui fait le tour des USA tous les ans)…

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http://www.motorcycleshows.com/

Bien évidement, entre les journées sur le salon et quelques nuits au bar de Barry sur la 32e rue avec les potes américains l’occasion était belle de trainer dans la Grosse pomme… d’autant qu’il y faisait un temps exceptionnellement beau alors que Paname était sous la neige…

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En une fin d’après-midi, déambulant dans Lower Manhattan, je me trouve à passer, par hasard (le crois-tu ?), à hauteur du 20 Vesey Street à l’angle de Church Street et mon regard est immédiatement attiré par ceci :

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Dans une vitrine, un custom sur base de ce qui semble être une Harley… chouette alors ! Un bouclard custom en plein Manhattan ! Lucky me !!! Je vais me gaver le Kodak et me faire de nouveaux potes !

Euh… ah non, non, pas sûr… pas sûr du tout, du tout, c’est même beaucoup moins fun et bien plus sérieux : nous sommes face au 9/11 Memorial Preview Site. Pas très loin de Ground Zero. Me voici donc juste devant l’entrée du musée dédié aux victimes des attentats du 26 février 1993 et du 11 septembre 2001 contre les deux tours du World trade Center (WTC)

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Et la toute première chose que l’on voit depuis la rue est une moto de marque Harley-Davidson… et ça ne ressemble pas du tout à un don de la Moco… là, je suis carrément intrigué…

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Le site du mémorial : https://www.911memorial.org/

Bon, tu me connais, avant d’aller plus loin, il me faut l’accompagnement musical approprié. Quelque chose de grave et sérieux mais toujours rock. Allons chercher du côté d’Apocalyptica… Ou lorsque les instruments de la musique classique s’emparent des grands standards de la rock music : au violoncelle, Nothing else matter de Metallica  : https://www.youtube.com/watch?v=kmn1LvbqsaM (ferme les yeux et écoute)…

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Il y a quelques années de cela, j’avais déjà été très impressionné par la photo du pompier TIM DUFFY au guidon de sa Dyna HD au cœur des attentats du 11 septembre 2001… Un Roy Rogers / Dunkin’ Donuts / Pizza-Hut,  le pompier sur sa Harley, la poussière… vision de fin du monde… incongru, poignant, incompréhensible …

Janvier 2013… où sommes-nous, devant quoi me trouve-je ?

Le mémorial recueille tous les jours les dons qui sont laissés devant ses portes par de nombreuses personnes (il existe même un protocole de sécurisation : détection d’explosifs, de poisons, passage au scanner et si l’objet respecte un certain critère de taille, il est conservé avec les nombreux autres tributes que le musée du mémorial a collecté au fil des années).

Mais alors, que fait cette moto ici ?

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Cette motocyclette est bien un modèle 883 Sportster de marque Harley Davidson (j’ignore l’année modèle). Elle a appartenu à un certain JAMES MARCEL CARTIER

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James Cartier (né le 22 juin 1975) avait 26 ans et était le sixième enfant d’une fratrie de sept frères et sœurs. Il avait acheté sa première moto moins d’un an avant le 11 septembre 2001 et était devenu un motard passionné. Il roulait souvent avec son frère John…

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Ce 11 septembre, James faisait partie d’une équipe d’électriciens qui travaillaient au 105e étage de la tour sud…

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Il a utilisé plusieurs fois son téléphone portable pour appeler sa famille et notamment son frère John…

image033… pour l’avertir que leur sœur, Michèle, se trouvait dans la tour nord qui venait juste d’être percutée par le premier avion. Il demandait à John de venir de toute urgence pour tenter de la sauver. John est arrivé sur sa moto et, incroyablement, dans cet apocalypse, Michèle et lui se retrouvèrent sur Church Street, côté Est du WTC… et jamais ils ne devaient revoir leur jeune frère James…

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Des années plus tard, Michèle et John sont persuadés que c’est grâce à James que John a pu retrouver leur sœur et la sauver du chaos. D’après Michèle, la probabilité d’être trouvée par John ce jour-là relève de l’intervention divine et c’est James qui l’a permise…

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Plus tard, beaucoup plus tard, lorsque les autorités systématisèrent les analyses ADN sur les restes trouvés dans les décombres, la famille pu procéder aux obsèques du jeune homme. Même si la peine était toujours là et pour toujours, ce fut aussi un soulagement.

De retour en France j’ai fait quelques recherches et, magie d’Internet, j’ai pu entrer en contact avec JOHN CARTIER, le frère ainé de James. John a accepté de me fournir quelques informations sur cette moto, son frère, sur ce qu’il est lui-même devenu…

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John Cartier a aujourd’hui 45 ans, il était le frère de James et l’ami de Lester Merino. James et Lester étaient membres du syndicat des électriciens d’Astoria (International Brotherhood of electrical Workers, Local 3)…

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Tous deux travaillaient au World Trade Center (WTC) ce 11 septembre 2001 quand les tours s’effondrèrent. Comme beaucoup d’autres victimes aucun d’eux ne seront retrouvés…

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Hasard étonnant, alors que je participais comme je te l’ai dis précédemment en ce mois de janvier 2013 au Progressive International Motorcycle Shows j’avais croisé sans le savoir un membre de ce syndicat et l’avais d’ailleurs pris pour un biker. Je m’étais trompé (je suppose malgré tout que sa présence sur le salon s’expliquait par le fait qu’il était motard lui aussi) …

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 J’avais pris ce cliché croyant photographier les couleurs d’un MC que je ne connaissais pas encore… tout faux, ce sont celles d’un syndicat professionnel d’électriciens…

Pour en revenir à John, des semaines après les attentats du 11 septembre, attendant toujours la confirmation officielle de la disparition de son frère, il se lançait dans la transformation du Sportster 883 de James, pour lui rendre hommage ainsi qu’à tous ceux qui furent tués ce jour-là. Cette promesse se reflète dans la décoration de la moto qui incorpore des références à diverses passions de James comme par exemple son affection pour le personnage de livre pour enfant Curious Georges

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Sur le réservoir on peut y voir James en tee-shirt des New-York Yankees

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James étant alors candidat pour devenir membre à part entière de lInternational Brotherhood of Electrical Workers (le syndicat), le logo du Local 3 a été incorporé, sur le garde-boue avant, avec le nom de 17 de ses membres qui disparurent dans l’effondrement des tours…

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Plusieurs symboles patriotiques sont aussi visibles sur le garde-boue arrière, dédiés à ceux qui s’engagèrent dans l’armée américaine à l’issue des attaques du 11/9…

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John s’est présenté au bureau de recrutement des armées par la suite. L’Army apprenant qu’il était de la famille d’une victime des attentats a refusé son incorporation au motif qu’il était émotionnellement trop impliqué et qu’il présentait un risque de perte de contrôle au regard de la colère immense qu’il portait en lui …

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Et ainsi, John fit don de la moto au mémorial qui l’expose depuis dans la vitrine de son gift shop

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John se souvient que sa sœur était au téléphone avec James seulement 20 mn avant que la tour sud ne s’effondre. Et des années plus tard, il se rappelle de James comme d’un jeune homme respectueux, le genre que tout parent voudrait avoir pour gendre.

Juste après l’effondrement, John s’est rendu au WTC pour aider… et depuis, il n’a jamais cessé d’aider ses concitoyens…

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Profondément marqué par la disparition de son frère, par l’horreur de ces attentats, par son impuissance ce jour-là, par la rage qui ne la jamais quitté depuis, John a radicalement engagé sa vie sur la voie du souvenir à la mémoire des victimes et de l’aide à ceux qui sont dans le besoin …

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Cela a commencé par la création de l’AMERICAN BROTHERHOOD NEW-YORK MC

Le club a été fondé par John le 13 septembre 2002 en mémoire de James (on peut voir ses initiales, JC, sur le backpacth) et de tous ceux qui ont disparu dans la catastrophe). C’est un groupe de bikers qui rassemble des amis de Lester et James…

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Il participe à des commémorations, à l’envoi de colis aux GI’s, à des collectes de fonds pour les enfants autistes et à d’autres actions caritatives au bénéfice d’indigents. Comme savent si bien le faire les citoyens américains lorsqu’ils se dévouent à la communauté…

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Leur engagement est en mémoire de ceux qui ne sont plus, ceux qui sont tombés, the fallen

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C’est l’un des paradoxes qui marquent énormément les Américains, les New-yorkais : de l’enfer des tours est sorti quelque-chose de bien. De nombreuses personnes, qui peut-être ne l’auraient jamais fait, ont engagé leur vie sur la voie de l’entraide, du don, en souvenir des disparus. Et comme ils aiment le dire : – « And so out of the ashes, rises the Phoenix …  » (Et des cendres renait le Phœnix).

Le site du MC : http://americanbrotherhoodmc.com/

Au fil des années, John est devenu une figure incontournable des cérémonies commémoratives des attentats du WTC

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Interviewé régulièrement, on le voit sur CNN, NBC et dans les colonnes de la presse écrite new-yorkaise. Il a même fait partie des personnes qui ont rencontré Barack Obama à l’occasion de ces commémorations. On l’a beaucoup vu aussi dans les médias après que les Special Forces en opération search n’ destroy eurent débusqué et éliminé O. Ben Laden…

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Les New-yorkais n’oublient pas et tous les ans, ils commémorent la mémoire des disparus.

C’est à cette occasion qu’en octobre 2011 le maire de NYC, Michael R. Bloomberg, conviait Paul Teutul Jr. à venir présenter la moto que celui-ci avait réalisée en hommage à la reconstruction du WTC autour de Ground Zero

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D’aucuns parlent à Dieu, font de la politique, du sport, se réfugient dans l’alimentation, parfois s’adonnent à diverses substances, ou vont au cinéma… pour ma part, je fais de la moto… le nez au vent, la tête dans les nuages, la pluie, le soleil ou les étoiles ; 320 kilogrammes de métal et de plastique à qui je voue une éternelle reconnaissance pour tout ce qu’ils m’ont apporté, ces personnes qu’ils m’ont fait rencontrer, toutes ces histoires qu’ils m’ont permis de croiser et raconter…

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R.I.P. James Cartier.

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La bise

L’Hervé, your Berrichon friend …

Le SIOUX LAKOTA est un BIKER comme les autres …


Hervé

Bonjour copain (et copine),

J’ai découvert que le Sioux Lakota, tout comme le Berrichon, peut faire un excellent amateur de custom bike !

L’été dernier dans les BLACK HILLS, je crois que ce qui m’a le plus impressionné, qui m’a réellement surpris (par le gigantisme de l’entreprise – dans tous les sens du terme), qui m’a vraiment plu, ça n’est pas le Mont Rushmore comme je m’y attendais …

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Pourtant, il y a de quoi, le site est remarquable …

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Non, vraiment le « truc » qui m’a décollé la pulpe, se trouve à quelques kilomètres à peine d’ici …

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 … j’ai adoré ce site du CRAZY HORSE MEMORIAL

D’abord parce que je n’en connaissais pas l’existence, je croyais que seul le Mont Rushmore était le « gros truc » dans la région … alors que justement, le (futur) gros truc du coin est (sera) bien ce site … à terme …

Et aussi parce que, chose totalement inattendue, le lieu allait me ramener … au monde de la motocyclette américaine … le crois-tu mon titi ?!!!!!!

De quoi s’agit-il ?

Binsagi de ça :

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C’est simple, quand tu arrives sur le site et que, comme moi, tu ignores où tu te trouves et de quoi il s’agit … tu ne comprends rien à ce que tu aperçois au loin sur la montagne

Du moins te dis-tu que visiblement i’a un monsieur qui semble avoir sculpté la tête d’un autre monsieur là-bas dans la montagneuuuu et qu’a aussi fait un trou dedans … Si,si !

La maquette du projet à l’état fini 1 (747)

La réalisation du CRAZY HORSE MEMORIAL, taillé dans la pierre à l’instar du Mont RUSHMORE, a débuté il y a plus de 60 ans

Si les travaux suivent leur cours, cette statue devrait être la plus grande au monde aux alentours de 2060. Pas moins !

The welcome Center at Crazy Horse

Le CRAZY HORSE MEMORIAL est une idée folle démarrée en 1948 par le sculpteur KORCZAK ZIOLKOWSKI avec l’ambition de construire la plus grande statue du monde en l’honneur de « Cheval Fou », TASHUNKE WITKO de son vrai nom, amérindien de la tribu des LAKOTA – peuple SIOUX (comme tout le monde le sait n’est-il pas ?!)

CRAZY HORSE « s’est fait un nom » en combattant les Américains pendant leur expansion vers la fin du XIXème siècle

Cette photo est superbe non ?!

Les chiffres donnent le vertige : 195 mètres de longueur pour 172 mètres de hauteur

La tête fait 27 mètres de haut (celle des présidents du Mont Rushmore font 18 mètres)

Une fois terminé l’ouvrage aura 2,5 fois la dimension du Mont Rushmore. Titanesque !

L’histoire raconte que KORCZAK ZIOLKOWSKI avait reçu en 1939 une lettre du chef amérindien HENRY STANDING BEAR  qui voulait « que l’homme blanc sache que l’homme rouge a de grands héros, lui aussi »

Sculptor Korczak Ziolkowski and Lakota Chief Henry Standing Bea

Quelques années plus tard, le sculpteur commençait le travail en utilisant ses propres fonds

La posture de Crazy Horse sur son cheval pointant l’horizon est tirée d’une anecdote historique

Native American exhbit

Lorsque les représentants américains arrivèrent pour chasser les amérindiens, l’un d’entre eux aurait demandé à CRAZY HORSE où étaient ses terres

Il aurait répondu en fixant l’horizon : – «  Ma terre est là où sont enterrés mes ancêtres »

La construction devait durer 30 ans. Depuis le début des travaux plus de 8 millions de tonnes de roches ont été retirées de la montagne. Le visage est visible depuis 1998. Alors qu’il pensait réussir son tour de force en 30 années, ZIOLKOWSKI s’est éteint le 20 octobre 1982 en laissant à son épouse ces mots : – « Tu dois travailler sur la montagne, mais va lentement et fais bien »

Elle a géré le mémorial et poursuivi l’œuvre de son mari avec ses enfants (5 garçons et 5 filles – seuls 3 ne sont pas dans le projet) et petit enfants …  elle s’est éteinte le 21 mai 2014

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A l’origine, ZIOLKOWSKI ne sait rien des Sioux. Il travaille quelques mois avec JOHN GUTZON BORGLUM (le « père » du Mont RUSHMORE), puis il leur rend visite à PINE RIDGE où il découvre la culture et l’histoire des indiens des plaines

En 1939, Ziółkowski remporte le premier prix à l’Exposition Universelle dans la catégorie sculpture. Sa renommée ainsi que sa connaissance de la région des Black Hills incitent plusieurs chefs Lakota à l’approcher pour lui demander de réaliser un monument destiné à honorer les Amérindiens. Ziółkowski rencontre les chefs peu de temps après et commence les plans et ébauches de son monument

Il rencontre également Ruth Ross, jeune amatrice d’art, qui deviendra sa femme quelques années plus tard

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sturgis8-11-jdmZiółkowski met son projet en attente alors que les États-Unis entrent en guerre en 1941 Il s’engage dans l’armée des États-Unis et est blessé à Omaha Beach en France en 1944

En 1947 il choisit de s’installer dans les Black Hills et commence à chercher une montagne adaptée à son projet. Ziółkowski estime que les Wyoming Tetons constitueraient le meilleur choix, mais les Lakotas souhaitent que le mémorial trouve sa place au sein des Black Hills, qui sont pour eux sacrées, sur une montagne d’approximativement 196 m (il finance lui-même l’achat des premières parcelles)

Le 3 juin 1948 a lieu la première explosion. En 1950, Ziółkowski et Ruth Ross, qui est devenue volontaire sur le chantier, se marient. Le travail se poursuit lentement, Ziółkowski refusant l’aide financière du gouvernement fédéral. Il finance son projet en faisant payer l’accès au site

A sa mort en 1982, il est enterré dans une tombe creusée à la base de la montagne. Sa femme Ruth reprend le projet en tant que directrice de la Crazy Horse Memorial Foundation

Sept de leurs dix enfants poursuivent les travaux et/ou sont impliqués dans la fondation

De nos jours, le site (immense) propose une université, un musée, des spectacles et de l’artisanat indien

Aucun financement public ou fédéral, tout sur fonds privés

Une entreprise (familiale) de titan …

Remarque la taille des véhicules et autres engins de chantier pour te faire une petite idée des dimensions …

Pour la petite histoire, tous les peuples amérindiens ne soutiennent pas le projet, arguant du fait qu’il est sacrilège de proposer une représentation de CRAZY HORSE (qui lui-même n’aurait jamais pu être pris en photo – il y a toute une controverse au sujet de la seule photo supposée de lui ….)

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La visite vaut vraiment le coup (le site est bien plus intéressant que le Mont Rushmore à mon humble avis)

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1 (760a)Mais là où ça devient carrément fun et totalement inattendu pour le biker qui n’arrive plus à sommeiller en toi c’est que le mémorial te renvoie … au monde de la motocyclette américaine. YES !!!

Au hasard des diverses salles du musée …

…tu vas tomber nez à nez (à ton grand étonnement) avec une moto tribute to KORCZAK ZIOLKOWSKI

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On doit cette moto dénommée WARRIOR à Johann GYVER master builder d’ELITE CUSTOM MOTORCYLES, de Prescott en Arizona (cadre softail et moteur Harley Davidson 2005)

Mais là où ça devient vraiment sympathique c’est lorsque tu en connais l’histoire.

Ma terre est là où sont enterrés mes ancêtres 

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Afin de récolter des fonds, le mémorial de longue date organise des loteries qui mettent en jeu, je te le donne Emile … des motocyclettes !!!!

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Ainsi donc, WARRIOR, enjeu de l’un de ces tirages au sort a permis, en 2006, de vendre 13000 billets de loterie totalisant au passage 200000$ de collecte

Le 12 août 2006, la président du mémorial Ruth Ziolkowski et Deb Martin boss d’Elite Customs tirent au sort le billet n°04399 qui avait été acheté par un certain Andy Bober

Andy et sa femme Brenda ont toujours eut une moto

Tradition familiale remontant au temps d’un grand-père qui était  … concessionnaire INDIAN à Saint-Louis (tu le crois ? ça peut pas s’inventer ça !!!!)

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Estimant que la moto était un tel hommage à Ziolkowski, à son travail, au mémorial … Ils décidèrent ni plus ni moins d’en faire don au musée afin que tous visiteurs puissent l’admirer

Joli geste ain’t it ?!?!!!

A l’été 2014 on pouvait admirer un superbe Street Glide, objet de la loterie en cours (le billet 20$, les trois pour 50$)

C’est la concess’ HD de Rapid’ City qui a permis de mettre cette motocyclette en jeu

En septembre 2013, c’est Steve KOONTZ (le boss de Koontz Farms à Shelbyville), qui avait construit le custom en jeu …

An Army motorcyle which could be won by someone

 Septembre 2012 …

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2011 …

2010 …

Etc …

Tu sais donc maintenant que les Amérindiens des Black Hills sont des bikers comme toi et moi. Si tu passes dans le coin arrête-toi une paire d’heures les saluer, ça en vaut vraiment le coup

Un œil à jeter ici : http://crazyhorsememorial.org/

Aller, la suite bientôt

La Bise

L’Hervé, your Berrichon friend

 Et si tu veux voir DAYTONA, un clic ici tinyurl.com/Daytona002