Valencia; scène deux…

L’institut Français de Valencia est sans doute le seul où je suis autorisé à garer ma bécane en plein milieu du hall d’entrée, mais comme on y trouve une expo de mes dessins, mon destrier devient en quelque sorte la pièce maîtresse de l’exposition. J’évite bien évidemment de la sortir pendant mon séjour; on enfume pas une expo à chaque fois qu’on veut faire du tourisme  et puis elle a changé de statut, là voilà devenue œuvre d’art, plus question d’y toucher, les gens sont obligés de respectueusement l’admirer  même si pour ce rôle inattendu ma BM Africaine jouait nettement plus le jeu avec ses multiples soudures, ses renforts au fil de fer, les pochoirs de rats et le moteur artistiquement remodelé par un gâchage subtil à la latérite rouge.  Si l’envie me prend d’aller faire du tourisme, je peux toujours trouver quelqu’un pour me guider ou aller me perdre tout seul dans la ville ce qui restera toujours ce qu’il y a de mieux à faire quand on débarque en terre inconnue…

4 thoughts on “Valencia; scène deux…

  1. Je faisais un tour sur l’utilisation de la moto dans l’art contemporain.
    Pour ton expo, recouvre ta moto de tranches de jamon serrano ou de chorizo, mets en de partout, sur le pot, sur la selle, sur le bloc moteur et le guidon, tu verras tu feras sensation. Tu peux aussi la recouvrir d’huile d’olive …
    http://laurent-faulon.over-blog.com/article-moto-88286294.html
    Tu pourrais également t’enduire de ces ingrédients et alors là, tu ferais un tabac !
    Bonne route.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*