Le jour du flottement…

A l’arrivée m’attendait Sasha accompagné d’un pote d’enfance, Sergeï.                    Sergeï est un bonhomme un peu bonhomme qui me prête l’appartement de sa mère retirée dans sa datcha. C’est quelque part dans une de ces banlieues dont seule l’Union Soviétique avait le secret. On s’y balade un peu, on passe saluer un autre ami d’enfance, qui est plus ou moins dans l’import-export de carburant. Je ne suis pas certain d’avoir tout compris, mon anglais est très incertain, mon russe inexistant et mon manque de sommeil très envahissant. Comme sa femme a chopé cette fameuse grippe très en vogue cet hiver, on papote dans le square enneigé en bas de l’immeuble. Le soleil doux de la fin d’hiver réchauffe un peu le sol gelé. C’est la journée de transit, celle inévitable où, après un long voyage, empêtré dans le manque de sommeil, les courbatures et le décalage horaire, on se laisse bercer par des conversations qu’on suit tant bien que mal et les premiers chants d’oiseaux du printemps Sibérien…

One thought on “Le jour du flottement…

  1. de9c19 j aime ,j aime et j aime tant te lire e0 chaque fois c est tes atreclis sont une source intarissable qui m abreuve et je de9guste chaque ligne avec de9lectation et une grande envie de tout remettre en cause .Tu as le Talent, tu as le coeur mais surtout,tu as du courage رانيا تبارك الله عليك

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