Arrivée à Ulan Bator

En Mongolie, les flics sont aussi détendus que les douaniers, aucun contrôle sur les routes, on grille les péages, tout le monde s’en fout, tout est cool ici, même les vaches ont des allures de beatniks . Les collines sont parsemées de yourtes, avec leur troupeau de mouton ou de vaches, leurs chevaux et leur petite moto chinoise à grosses roues. Hier, quand j’avais demandé si je pouvais dormir, c’est un gamin un peu sauvage sur sa moto, avec sa petite sœur derrière, qui était venu à ma rencontre avec ses chiens…Ce matin, je les revois tranquillement partir à pieds à l’école, bien coiffés, tout remis à neuf,  ils ont mis leurs beaux costumes et le chien les accompagne jusqu’à la route, en bas de la colline. Une fois qu’ils sont bien montés dans le bus, le chien rentre tout seul à la maison. J’ai repris la route moi aussi. La première ville c’est Darkhan, ça claque bien dans les oreilles, mais sinon, c’est pas terrible. Une bourgade à la Soviétique, une centrale à charbon délabrée, quelques grands silos à grains, des immeubles en béton et tout autour des maison en bois ; mis à part les toits plus colorés, c’est comme une bourgade Russe ; normal, ce sont-eux qui ont construit les villes dans ce pays de nomades. Oulan Bator, d’ailleurs, n’a de flamboyant que le nom. Dés l’entrée on est fixé…C’est aussi une  ville soviétique, mais grande, embouteillée et bruyante. Au centre ville, il y a quelques immeubles plus anciens et même quelques ruines d’il y a très longtemps, mais tout ça est entouré d’immeubles neufs qui poussent un peu n’importe comment. On est loin de la ruralité des yourtes, ici les d’jeuns sont branchés, lookés, tatoués, on est pas chez les ploucs. Et puis tiens, prenons-en de la graine avec nos diésels qui puent, je n’ai jamais vu autant de bagnoles hybrides et d’éoliennes individuelles que dans ce pays où tout le monde croit qu’il n’ y a que des cavaliers arriérés.                              Arrivé en ville, comme ça chauffait dans les bouchons, une fois au centre, je me suis pris une transversale au hasard et le premier hôtel un peu à l’écart, je l’ai pris d’assaut…Je suis posé, ça commence toujours comme ça l’arrivée dans une grande ville…

5 thoughts on “Arrivée à Ulan Bator

  1. Si tu en as le courage, essaie un ce ces petits fromages séchés au grand air sur les yourtes en plein soleil, ça a la taille d’un fererro, tu crois avoir affaire à des petits biscuits, mais au niveau du goût… c’est différent!
    Mon frère en avait ramené et… il parait que tu as l’impression de manger le mouton en entier (avec sa fourrure pas bien propre propre, et tout et tout, quoi…) Je dis « il parait » parce que moi, le fromage… je passe mon tour!
    La viande séchée, c’est mieux!

    content que tu ais repris la route!

  2. Salut Ptitluc te revoilà donc sur ton vieux flat pourri
    à parcourir les steppes de l’Asie centrale
    tant mieux pour toi et continue à nous raconter des histoires
    on aime ça
    Bonne route
    ( j’ai eu le même et je continue aussi sur ce genre de bazar alors le comprends l’attachement)

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