Samarcande…

Les plaines cotonneuses et  le vent en rafale, la route de Samarcande n’a rien de bien envoûtant mais une fois arrivé en ville, on est très vite au centre et on voit dépasser les quelques prestigieux monuments qui font la gloire de la ville. Difficile de se loger autour du quartier historique.

Mais un petit hôtelier coréen, me propose de suivre un taxi jusqu’à la guesthouse de son cousin, à quelques kilomètres du centre. Tout cela n’aurait dû prendre que quelques minutes si je n’avais pas pété, une fois de plus, mon câble d’embrayage en plein  embouteillage. J’ai l’habitude ; je pousse sous un lampadaire, c’est une affaire d’une demi heure, quand l’éclairage public s’est arrêté, j’avais juste terminé…c’est une particularité Ouzbek, l’éclairage public en carafe ; il paraît qu’on ne le met  en marche que pour les visites présidentielles…Suivre un taxi jaune au milieu de dizaines de taxis jaunes, dans une ville sans éclairage, au milieu de la  circulation Ouzbèke qui n’est pas un modèle de zenitude, tout ça demande un minimum de concentration…là, j’ai épuisé mon potentiel de concentration pour quelques mois… ce n’est pas mon fort la concentration ; à l’étape  suivante, il faudra absolument arriver avant la nuit…

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