la vie pratique en Ouzbékistan…

Les petits particularismes dont les guides ne parlent pas méritent parfois d’être signalés, surtout ceux qui concernent les motards et un peu les automobilistes, ne soyons pas mesquins. En Ouzbékistan, l’essence est de très mauvaise qualité et il y a assez peu de stations…c’est comme si on basculait dans un autre monde énergétique ; toutes les bagnoles modernes marchent au gaz, il y a des stations hightechs méthane-propane partout. Mais quand on veut de l’essence, on ne trouve que de l’indice d’octane 80 dans des stations déglinguées, là où vont ceux qui roulent toujours en Lada ou en Volga. Pour le change, c’est assez étrange aussi…le marché noir est rigoureusement interdit, bien que très avantageux, évidemment, ça va de soi, mais, si on peut payer en dollars partout, changer des euros semble être une épreuve presque insoluble…

Sinon, le reste, ce n’est que des détails mais par exemple, avoir toujours un rasoir, une brosse à dents et du dentifrice dans les chambres d’hôtel, je trouve ça pas mal du tout et puis ici, on parle Russe mais avec l’alphabet latin, c’est plus simple pour les panneaux…mais bon, y’en a pas beaucoup des panneaux et la retranscription crée parfois la confusion. Par exemple en Russe le A se prononce presque comme un O, un peu comme chez les chti’s… en cherchant la route de Boukhara, j’ai mis du temps à comprendre qu’il fallait suivre Boxoro…normal, en russe la lettre qui ressemble à un grand X se prononce KH en aspirant en même temps, comme en arabe et voilà que sur les panneaux, ça devient un simple X ; intéressant non ??

One thought on “la vie pratique en Ouzbékistan…

  1. Priviète Ptiliouk,

    da, otchin interestny !

    Mais qu’est-ce que tu fout en Ouzbekhistan ? Je te croyais parti pour Vladivostok et Magadan ?
    T’es en train de revenir à la maison par la route ?

    Komar le banlieusard

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