Voir la sortie du hangar…

Non, irrémédiablement non, quoi qu’on puisse penser depuis mon départ, les jours se suivent certes, mais ne se ressemblent pas complètement. Oui, c’est vrai, je dors toujours sur un canapé un peu trop dur et trop court avec des accoudoirs en fer et un gros oreiller bien compact, dans un bureau en chantier. Le matin je vais sur Internet  dans le bureau des secrétaires après avoir pris mon petit déjeuner…Par exemple, là, il y a un changement, j’ai réussi à faire comprendre à Tania que les saucisses avec des frites grasses, le matin, ce n’était pas pour moi. Elle me laisse désormais préparer ma tambouille tout seul ; mes œufs, mes céréales avec des fruits frais, mon pain perdu moelleux et caramélisé… Ensuite, après la pause au secrétariat, je file au hangar pour y passer la journée et, à force, ce rythme soutenu a porté ses fruits car après juste une semaine, mais sept jours quand même,  la moto a redémarré. Tout n’est pas parfait ; moteur qui hurle, essence qui pisse, je coupe tout ; il va y avoir des corrections à faire. Tension des câbles, flotteurs de carburateur,  un petit coup de démarreur et là c’est le bonheur ; tout tourne rond, presque velouté, je n’ai plus qu’à faire un essai sur la route. Ou demain, peut-être… après une semaine ensoleillée passée dans le hangar, il a suffi que je presse le bouton du démarreur pour que ciel s’éventre et lâche des trombes d’eau sur Barnaoul.

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