Retour à l’hôtel collectif…La vie y a repris son cours. Les jours qui rallongent, les trains qui passent, celui de six heures trente annonçait l’arrivée du jour, maintenant quand il siffle, c’est toujours la nuit. Il m’est arrivé plusieurs fois de rester trois ou quatre semaines au même endroit, à réparer, attendre des pièces ou juste faire une longue pause, mais je trainais dans les contrées tropicales,là où les jours et les nuits, sans la moindre hostilité, se répartissent toujours les heures de jour et de nuit dans un parfait esprit d’équité. Je ne voyais pas le temps passer. A Vladivostok, les jours raccourcissent et les feuilles jaunissent, j’attends toujours des papiers et l’hiver arrivera bientôt… Je suis allé au bureau des douanes. Une fonctionnaire en uniforme vert, terriblement sexy, m’a fait signer trois bouts de feuilles en me fixant de ses yeux ravageurs… Dans un roman de gare, elle aurait glissé son numéro de téléphone dans mon passeport; dans un film porno, elle m’aurait culbuté sur son bureau… mais, là, dans la vraie vie, je suis reparti, à pieds sous la pluie, vers mon hôtel en longeant les quais du port à droite et la gare du trans-sibérien à gauche…les containers, les rails, les flaques… le rêve…quand même, elle aurait pu me ramener…
Priviète Ptiliouk !
il m’a bien fait marrer, ton dernier crobard sur la douanière gironde… la tronche que tu t’es fait, ça m’a plié de rire !
Allez, bonne continuation !
Komar le banlieusard
Des nuits qui s’allongent, une douanière somptueuse ; le scénario s’annonçait palpitant. Faut absolument que tu te perfectionnes en vidéo ! 🙂
Ayé! J’ai repris le cours de ton voyage. Toujours un plaisir. Au fait j’étais descendu et passé près de Montpellier pendant que tu affrontais l’Est.
Mince, Luke s »caille walker aussi et sans singing in the rain
You ride soon!
Pascale
Salut !
De retour de Mongolie pour un séjour en Royal Enfield bien moins aventurier que tes périples, je cultive grâce à toi mes envies d’aller voir ailleurs si j’y suis. Étant retraité, le hasard nous fera peut-être nous croiser ici ou ailleurs (clin d’œil à un de tes articles).
Ciao! Alain