Matos Russ’tique
La délégation des « Loups Blancs » m’avait donc amené me faire plâtrer à l’hosto. J’avais pensé me ramener une grosse foulure, je me retrouve avec une petite fracture. Kyriul m’a ensuite installé, pour la première nuit, à l’hôtel Vesta, au fond d’un chemin tout gelé. C’est un endroit calme, propret et pas cher du tout où je pensais attendre quelques jours, le temps d’organiser le retour, de rencontrer la toute nouvelle Alliance Française et puis d’assurer au ralenti le rituel de fin d’étape : débrancher la batterie, faire l’inventaire de ce que je vais laisser ici et de ce qu’il faudra ramener la prochaine fois. Le club m’a prêté des béquilles ; des béquilles dans un club de motards sibérien, c’est finalement aussi indispensable que de la vodka dans le frigo et des plumards pour récupérer. Les béquilles, c’est des pures et dures qu’on calle sous les aisselles comme du temps des grandes guerres. Il y a même une pointe rétractable pour la glace…c’est efficace et rustique, c’est Russe.
M… !
perd pas le moral , tu nous a bien fait voyager
Ah zut ! Heureusement que tu n’étais pas en tongs, quand même…
Deux béquilles latérales, ça fait une bonne béquille centrale !
Komar
Il parait qu’on ne peut prétendre connaître un pays qu’après avoir vu ses hôpitaux… Eh bien, à présent, tu connais la Russie… Bon rétablissement !