L’imparfait de l’impératif

Je ne suis donc pas parti… quand l’apocalypse frappe à la porte de toutes les frontières, on ne la ramène pas trop ; on fait le modeste.   Pourtant l’apocalypse avait été cool, elle m’avait envoyé des messages sous forme de petites apocalypses ménagères genre fuites d’eau ou canalisations bouchées, ces petits contretemps qui, l’avant veille d’un départ, s’appliquent à mettre les nerfs à l’épreuve. C’est toujours bon un petit examen du self contrôle avant une expédition lointaine.

Comme il fallait corser un peu, alors que je m’appliquais à préparer mon potager avant de faire mon sac, le motoculteur, a buté contre un caillou et en essayant de le retenir j’ai carbonisé ma main sur le pot d’échappement,  puis, en  ramenant l’engin au garage,  assurant moyennement à maintenir la bête de ma main meurtrie , j’ai percuté le pneu du camion d’un copain qui n’a pas survécu à l’impact… le pneu pas le copain… quoique…Quand il est passé quelques heures plus tard avec une roue de secours et un gros cric, il s’est malencontreusement foutu le doigt entre le cric et le camion ; il a pas aimé le doigt, il est sorti tout plat et on a fini aux urgences.C’est pas des signes tout ça, peut-être ?

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