Substantif presque parfait

Je commence à m’emmerder à jouer avec les déclinaisons des conjugaisons, c’est un passe temps comme un autre. En ces temps insolites, on a besoin de passe-temps… Le substantif du jour c’est le « virus ». En dix jours, le virus a réussi l’impossible pari de la décroissance accélérée. Mais le virus est aussi notre ennemi car il veut notre peau ; va t’on réussir à signer un armistice avec ce petit organisme décérébré ? Il nous propose sans fioriture une décroissance forcée de notre démographie. Beaucoup en parlaient depuis longtemps comme un passage inévitable pour sauver l’humanité, mais en imaginant, bien évidemment, que ça ne concernerait que les autres.  Les autres pensent sans doute aussi la même chose. La maladie est une loterie… mais caissières et infirmières n’ont visiblement pas tiré le bon numéro… Les caissières sont les poilus de cette nouvelle sorte de guerre. On les envoie au front pour sauver l’économie. Quand les caissières et les infirmières occupaient les ronds points en gilet jaune, on les trouvait bien sympathiques mais un peu chiantes quand même, bloqués qu’on était dans nos bagnoles. Aujourd’hui, les bagnoles sont au garage et les autres sont au front. Certains préparent sans doute déjà les monuments qu’on érigera à leur gloire quand la guerre sera finie…

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