Relativisme urbain

Dans les villes, comme il n’y a pas d’endroit où planter des patates ni de grands pins à élaguer, on continue à s’organiser comme on peut. On s’adapte ; La vie en communauté en gardant ses distances, c’est le principal paradoxe de confinement. Le principe paradoxal pourrait-on dire, pour faire plus chic avec les mêmes mots.

Ceux qui mangent devant la télé commencent à avoir du surpoids prononcé et des angoisses notables à l’idée de ne plus avoir de piles dans la zapette. Ceux qui font de la musique commencent à se faire des ennemis chez les voisins, voire dans la chambre d’à côté, quant à ceux qui font chauffer les bigdatas en restant connectés toutes la journée, ils ne devraient pas tarder à contracter des inflammations oculaires inquiétantes.

Le printemps est frisquet et les terrasses chauffées au gaz sont vides… encore quelques broutilles à rajouter au discours de remerciement climatique que nous pourrons faire au virus quand il aura eu, malgré tout, le bon goût de partir en vacances !

( un somptueux petit film suisse en Bonus:                               https://www.youtube.com/watch?v=ihWkiE1FBbQ   )

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