La porte de sortie


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La sortie de Russie n’est pas simple, mais il y a toujours des interstices dans les mailles du filet conjoncturel.

Je serai rentré par l’Arménie, une autre ambiance, un autre climat, juste une journée de douceur aux pieds du Mont Ararat. Me rappeler que le monde est vaste et que c’est peut-être une drôle d’idée de vouloir à tout prix sortir par sa porte la plus lointaine…

Anya avait demandé conseil à un copain arménien pour me trouver un petit hôtel sympa dans la ville… quelle ne fut donc pas ma surprise en y arrivant de découvrir un dortoir de huit lits superposés sans fenêtre…

Erevan est une ville aux allées ombragées, pas bien grande mais pleine d’animation, même peut-être un peu trop. Quand on revient du Chukotka, on n’a plus l’habitude des embouteillages klaxogènes et des terrasses bondées de hipsters et de jeunes filles branchées.

Mais après avoir découvert que ce quartier était un des plus animés de la ville avec toutes ces terrasses qui se tirent la bourre pour savoir quel est celui qui envoie le plus de mégawatts, après cette découverte donc et après ces deux mois de nuit sans obscurité, peut-être que finalement, cette petite piaule blockhaus n’est un plan pas si mauvais que ça…