Que faire, seul, pour limiter les douleurs au cou ?

supremetartare
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N’oubliez pas les échauffements et les étirements !

Avant d’enfiler son casque un petit rituel facile et rapide pour tous.

Répétez une dizaine de fois ces mouvements afin de bien vous échauffer

  • Flexion/ Extension du cou « Oui »
  • Rotations du cou « Non »
  • Flexions latérales « Balancier »
  • Rotations des épaules  « Dans un sens puis dans l’autre »
  • Élévation et baisse des épaules « Peut-être »

Avant d’aller se coucher, étirez-vous le muscle trapèze.

Une respiration lente et profonde

Une inspiration profonde par le nez en gonflant le ventre (pousser le nombril en avant) et une expiration profonde par la bouche en creusant le ventre.

S’étirer lentement

Sans à-coups, pendant 1 minute et toujours revenir tranquillement à la position initiale. Un relâchement brusque peut entrainer une blessure.

S’étirer sans douleur

Le seuil de douleur signifie que vous avez atteint la limite de l’amplitude. Ne cherchez pas à la « vaincre » en force.

  • Assis sur une chaise, dos droit, regard au loin.
  • Avec la main gauche, placez vos doigts derrière l’oreille droite.
  • Rapprochez l’oreille gauche de l’épaule gauche
  • Tournez la tête à gauche
  • Un étirement le long du cou se fait ressentir
  • Abaisser la main droite pour augmenter l’effet de levier.

Retrouvez cet étirement et bien d’autres encore dans un article antérieur : les étirements, ne les oubliez pas !

Renforcez facilement votre cou

Sur le dos

Posez les pieds sur le sol, relevez la tête. Vous vous retrouvez en position d’abdominaux. Gardez cette position et exercez des OUI et NON avec la tête. Une dizaine de répétitions à chaque fois.

Sur le côté

Mettez vous confortablement sur le flanc. Bloquez les épaules. Avec la tête, partez d’un côté et allez chercher l’opposé. Répétez le mouvement une dizaine de fois puis changez de côté.

Article précédent : ce qu’apporte l’osthéopathe en cas de douleurs au cou

Des douleurs de cou en moto ?

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Aller chez mon ostéopathe

L’ostéopathie est une approche thérapeutique manuelle du patient dans sa globalité. Il traite les troubles fonctionnels du corps en recherchant leurs origines. Dans ce cas précis, le cou va perdre petit à petit son amplitude physiologique à cause du tassement des vertèbres entre elles et créer ainsi une hypo-mobilité. Elle va perturber l’équilibre mécanique du corps et engendrer des tensions musculo-squelettiques.

Ces douleurs cervicales peuvent être également à l’origine de radiculalgies irradiant dans les membres supérieurs et le crâne et entrainant des fourmillements. Elles peuvent être génératrices de troubles de la statique par leur influence sur les chaines musculaires et de l’équilibre par leur influence sur la sphère oculo-céphalogyre.

Le thérapeute dispose de 3 méthodes pour apporter une efficacité maximale au patient :

  • La méthode structurelle : Elle permet de traiter les articulations et les tissus péri-articulaires. Il se peut que le patient sente un craquement, cela n’est qu’une petite bulle d’air dans l’articulation.
  • La méthode crânienne : Cette technique très douce a pour objectif d’évaluer et d’améliorer le fonctionnement du système cranio-sacral, qui est un système reliant les os du crâne, la colonne vertébrale et le sacrum.
  • La méthode viscérale : L’ostéopathe teste la mobilité abdominale et redonne aux viscères, par des techniques adéquates, la mobilité nécessaire à leur bon fonctionnement.

A l’issue du traitement, l’ostéopathe renouvelle les tests actifs et passifs afin de présenter au patient le résultat de la consultation.

La diminution de la douleur et/ou le gain d’amplitude de la zone devront être appréciés par le patient.

Il est parfois nécessaire de consulter une deuxième fois même si le symptôme a disparu dès la première séance, afin de s’assurer que l’organisme est parfaitement stabilisé.

A suivre : des conseils d’étirements à faire seul, pour limiter ces douleurs au cou