Automne, la saison reine de la moto

Chacun ses preferences… L’hiver, j’ai peur du verglas, en en ayant malheureusement fait plusieurs fois les frais, le printemps, c’est sympathique mais, il y a encore du verglas dans nos contrées, sur ces routes de montagne que j’affectionne tant, l’été, c’est à crever de chaud, l’été japonais, pose la question de la sécurité à rouler avec peu de protection (j’accélère comme un dingue pour avoir de l’air ou je roule tranquille à poil), une grande part de Japonais ayant trouvé leur réponse, mais… l’automne.

C’est pour moi la saison reine. Sans même parler de la moto, on entend toujours parler des cerisiers en fleurs du printemps… moi je dis, c’est de la camelote comparé à l’automne. Ca n’est pas un désaveux des sakuras si chers au folkore japonais, les sakuras, c’est franchement agréable, avec toute la philosophie de la renaissance qui les accompagnent mais… non, l’automne.

Ainsi, l’an passé fut riche en balades avec ma vaillante et si regrettée VTR250, autour du Mont Fuji. Cette année devait être de même. Mais, les balades furent bien là, la flemmardise d’en poster un article aussi. Stop, me dis-je, car aujourd’hui, nous sommes à la fin de cette saison irremplaçable, dans le cycle éternel des années qui pourtant s’efforcent à s’imiter. J’ai eu un accident en aout, sans gravité, mais, qui m’a privé de mon appareil photo, mais, remplacé, plus d’excuses pour ne pas partager ce plaisir des paysages.

Ainsi, autour de Nagano, de nombreuses routes, plus belles les unes que les autres (à l’exception d’une qui est plus belle que les autres mais, ça, c’est pour une autre fois, lorsque je pourrai en faire une vidéo tant quelques photos ne peuvent la décrire), nous nous sommes mis en quête, ce fier James et deux de ses amis japonais dont j’ai fait la connaissance, de ces paysages divins.

On continue, on continue… Les vues s’enchainent mais ne ne ressemblent pas et, même si elles se ressemblaient, je ne m’en lasserais pas…

Plusieurs stops, photos, contemplation, chacun vague à ses souhaits…

Mais… finalement, je me place stratégiquement à l’arrière du groupe afin de pouvoir discrètement m’arrêter pour capturer quelques un de ces innombrables paysages de rêve.

Bon, je suis sympa, je m’excuse à chaque arrêt pour dire que je me suis arrêté prendre des photos. Alors, l’histoire ne dit pas si je suis effectivement lent (oui c’est le cas) ce qui est la raison de mon retard où, si effectivement j’ai pris des photos (aussi…). Mais, non, de toute façon, on profite tous de ces beaux paysages mais, James me dit qu’il attend les vrais paysages pour prendre des photos… Je lui dis, mais si ta route continue comme ca, moi ca me convient très bien… non non, d’après lui, je n’ai encore rien vu.

Eh oui, je ne m’y attendais pas à celle là mais, cette route, Ô, cette route… Je l’ai faite plusieurs fois, et, je la trouve indescriptible tant elle fait surgir mélancolie, espoir, désespoir, plaisir, peur… J’aurais presque envie de ne pas mettre de photos de cette fameuse route tant ca ne lui rendrait pas l’honneur qu’elle mérite mais… j’espère pouvoir à l’avenir proposer une vue réelle de cette route, tant chaque instant compte. Un ami m’ayant offert une caméra, qui m’attend en France, il faudra donc que je patiente jusque là pour tenter de saisir quelque chose de cette merveille… Mais, en attendant, quelques photos de cette merveille…

Cette fameuse route est ici: http://goo.gl/maps/tKZbW . Street View y est disponible… bref, une merveille.

Puis, retour sur Tokyo pour achever cette journée de plaisir. Finalement, on voudrait toujours que le soleil se couche plus tard et se lève plus tôt non ?

Bonne route !

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