Déjà 3 ans !

Zib21
Zib21

Quasi 3 ans d’absence sur le blog ! Je n’ai pas arrêté la moto, loin de là, mais les aléas de la vie ont fait que je roule moins et surtout que j’ai eu 3 années un peu spéciales : changement de travail, achat d’une maison avec de nombreux travaux, accident de la vie qui a bouleversé notre quotidien quelques mois…

Et enfin le dernier week end d’août 2021, une nouvelle balade à moto !

Mr roule toujours en CB1300 quant à moi… Rien à faire, Choupette me manquait trop, donc après un peu plus de 2 années en CB1300 également, me voici de retour en GSXR1000. Ce ne sera que ma 4e !

Voici donc Choupette 4e, après une bleue et blanche K3, une bleue et blanche K7, une noire et or K7, voici une blanche et grise K7 !Allez, je regarde les articles que j’avais laissé en suspens et je vous prépare un sympathique itinéraire en Morvan qui nous emmènera au point culminant !

Militante FFMC, c’est quoi ?

Zib21
Zib21

Un petit aparthé sur ce blog dédié à mes balades à moto, sur mon investissement à la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère).

En juin 2011, j’ai participé à une manifestation contre toutes les mesures que Monsieur Guéant voulait mettre en place et j’en ai profité pour faire un peu plus connaissance avec les gens de la FFMC, que je ne connaissais que de nom. J’ai adhéré ce jour là, estimant que cette association, créée en 1980 serait surement celle qui saurait le mieux défendre ma passion pour le deux roues motorisé.

A force de discussions, participations à des réunions, j’ai été sollicitée pour entrer dans un bureau d’antenne locale (le territoire de Belfort à l’époque). Et de 2012 à 2016, j’ai été successivement chargée de communication, trésorière adjointe puis coordinatrice de l’antenne FFMC90.

En 2016, soutenue par plusieurs militants, je postule pour intégrer le Bureau National, composé de 9 membres élus provenant de la France entière. Et je fus élue pour un mandat de 3 ans en mai 2016. Fin 2016, j’ai déménagé en Côte d’Or et j’ai été sollicité pour être chargée de communication à la FFMC locale (FFMC21), poste que m’ont confié par élection des adhérents de cette antenne.

Etre militante à la FFMC m’apprend énormément, tant au niveau associatif que personnel. Les rencontres et les échanges avec d’autres motards, mais aussi des élus locaux, des non motards sont une formidable occasion de voir d’autres personnes, que l’on ne fréquenterait pas forcément dans notre vie « ordinaire ».

On me demande parfois ce qu’est être une fille, motarde et militante à la FFMC.

Il faut savoir que je ne me suis jamais considérée différente des autres motards, ni mis en avant le fait que je sois une femme à moto.J’ai souvent dit que je suis un motard comme les autres, avec mes difficultés de femme (taille, force notamment).

Je n’ai aucun problème avec les évènements « spécial fille » car je sais que certaines motardes en ont besoin, pour être rassurées ou par envie d’être entre filles tout simplement. Ce n’est pas ma tasse de thé, mais c’est lié à mon caractère et puis, même dans ma vie de tous les jours, je suis plus souvent entourée d’hommes que de femmes. Mais je peux comprendre ce besoin.

Vu que la FFMC59 m’a posé quelques questions sur ce sujet, je vous propose de voir cette interview en cliquant sur la photo ci dessous.

Et pour en savoir plus sur le monde de la FFMC, RDV sur le site www.ffmc.asso.fr !

Quelques mois d’absence, changement de monture !

Zib21
Zib21

De grands changements ces derniers mois m’ont fait un peut décrocher du blog, mais c’est pour mieux revenir !

J’ai pas mal d’itinéraires en stock à vous partager, des astuces…

Un gros changement dans ma vie de motarde est intervenue en juillet puisque j’ai changé de monture… Mais je voulais que Choupette (mon GXSR 1000) soit celle qui m’accompagne à la mairie pour notre mariage en juin, avec comme compagne de route le Seven Fifty de mon mari désormais. Ce fut une superbe journée, nos motos encadrées par celles de nos amis !

Cet évènement passé, Choupette est partie continuer sa vie dans l’ouest de la France. Loin de moi, ce qui est une très bonne chose, car cette moto aura été celle que j’ai gardée le plus longtemps (5 ans) et avec qui j’aurais vécu beaucoup de choses !

Mais l’achat du CB1300 de l’Homme l’an passé devait aussi me servir de test, cette moto me faisant de l’oeil depuis de nombreuses années. Le bilan au bout d’un an aura été qu’elle convient à mes besoins et donc après 2 semaines à être piétonne, je suis allée chercher ma nouvelle monture à Cambrai, après qu’un copain de la FFMC ait pu aller la voir et me confirmer son état.

Me voici donc propriétaire d’un CB1300F avec les flancs, de 2006 en livrée rouge et blanche parce qu’elle reste moderne dans ces coloris là.

Alors… c’est sûr que ce n’est plus la même légèreté ni maniabilité… Mais mes poignets (opérés les 2 des canaux carpiens) me remercient, mon dos également… et même si c’est moche, il faut avouer qu’un top case… c’est bien pratique !

Donc me voici de retour, en CB1300, avec quelques articles à itinéraires à venir , ainsi qu’un billet dans la lignée de Voyager seule à moto  ou Mécanique version fille !

Grande Virée de l’été – le retour

Zib21
Zib21

Après quelques jours de détente en famille, quelques petites balades courtes (la chaleur est étouffante !), c’est requinqués que nous reprenons la route de la maison.

Histoire de prolonger les vacances, nous décidons de remonter en 3 jours. Idéal pour prendre le temps et choisir des itinéraires sympathiques.

nos valeureuses !

Notre premier jour, avec un itinéraire assez court, nous emmène dans les Gorges de l’Ardèche puis au Milieu des Causses en Lozère pour un repos dans un relai motard dans un tout petit village typique. Nous aurons même droit à assister à une fête particulière. Ce jour là est allumé pour le seul jour de l’année, l’ancien four à pain du village.

L’arche de Vallon Pont d’Arc, et comme souvent de l’art éphémère sur la plage

La Lozère et ses Causses

Notre deuxième journée nous mènera au travers de l’Auvergne, avec un pitstop chez un ami qui tentera de nous acheter le CB13 ! En grands amoureux des Loups, nous aurons le plaisir de rouler à travers le Gévaudan ! Notre route nous mène jusqu’à Vichy où nous posons les motos pour la nuit dans un autre relai motard, en pleine ville mais étonnamment au calme. Le tenancier s’avère être originaire de près de chez nous, et du coup modifie notre itinéraire pour notre dernière journée, afin de nous faire passer par d’encore plus jolis coins que ce que j’avais prévu.

La Bête qui surplombe le Gévaudan

promenade au bord de l’Allier à Vichy

Dernier jour pour le retour, nous profiterons encore d’un temps clément, avec des températures agréables.

Grande Virée de l’été – l’aller

Zib21
Zib21

Voici l’heure de la rentrée… Quoi de mieux que de retracer nos vacances à moto pour voyager encore un peu ?

Le début des nôtres a été un peu chamboulé, du coup nous sommes partis quelques jours plus tard que prévu, et de Belfort. Le jour du départ, la pluie s’est invitée ! Devant cesser en début d’après midi, nous avons fait le choix de partir à ce moment là et réserver une chambre d’hôtes à mi-chemin.

Une fois les motos chargées (article à venir spécifiquement sur le bonheur de voyager à 2 avec 2 motos), cap sur l’Isère.

Notre itinéraire du 1er jour : c’est parti pour 330 kms !

On commence avec un peu d’autoroute, entre Belfort et Pont de Roide. L’idée est de pouvoir ensuite rejoindre Besançon par la nationale. Ayant décollé à 14h et voulant arriver vers les 19h, on va au plus court ! A l’Isle sur le Doubs, des travaux détournent notre route. Ce fut finalement une bonne chose ! Car même si cela a rallongé de près de 3/4h notre trajet, les routes étaient très agréables, propres et peu fréquentées. Nous empruntons la D31 en passant par Sancey-le-grand, Bouclans pour passer près de Besançon en évitant sa traversée. Puis N83 jusque Lons-le-Saunier, D1083 jusque Pont d’Ain et enfin la D1075 arrivés dans le Bugey.

Le temps sera resté menaçant tout le trajet et nous aurons la pluie pour les 10 derniers kilomètres. Les Abrets se présentent et notre hébergement pour la nuit également !

Hébergement

Chez Alain et Florentine, à Charancieu (38). Relais Motards. Accueillis comme à la maison, un abri pour les motos, au calme dans les hauteurs. Nous avons passé une très bonne soirée avec nos hôtes et les autres voyageurs. La vue du matin est très agréable et reposante.

Vue du matin

Le lendemain matin après un bon petit déjeuner, nous disons aurevoir à nos hôtes avant de se remettre en route. Le beau temps est de retour, mais vu la pluie des derniers jours, nous préférons ne pas passer sur le haut du Vercors. Il restera d’ailleurs sous les nuages tout le long de notre passage.

Notre itinéraire du jour : c’est parti pour 280 kms !

Nous continuons sur la D1075 jusque Grenoble où nous avons un peu tourné en rond. Les aléas de ne pas utiliser de GPS !Un bout d’autoroute pour se sortir de là jusqu’à Vif, puis direction Monestier de Clermont en récupérant la D1075. Un arrêt à une pompe à essence juste avant Clelles. Ne pas hésiter à s’y arrêter , l’accueil pour les motards est parfait et une petite terrasse avec vue sur le Vercors vaut le coup d’oeil.

Nous suivons la D1075 jusqu’à Serres où je fais découvrir à mon compagnon le petit resto où j’ai l’habitude de m’arrêter ( Brasserie du Commerce) son avantage étant de servir assez tard et des sandwiches à tout heure de la journée.Nous continuons sur la D1075 pour, à Laragne-Montéglin, prendre la D942 pour rejoindre les Gorges de la Méouge. Nous ne pourrons pas vraiment nous arrêter pour quelques clichés. Les Gorges sont malheureusement pleines de touristes et camping car. A certains passages, les croiser devient assez compliqué. Il faut rester sur ses gardes en permanence…

Sortis des Gorges, nous prenons de la hauteur pour rejoindre Séderon, puis prendre le Col de l’Homme mort pour rejoindre Sault. Le Mistral et la route gravillonneuse nous feront perdre du temps, mais la vue du Mont Ventoux nous confirme que nous sommes bientôt arrivés !

A Sault, la fatigue se fait sentir et l’expérience des Gorges de la Méouge ne nous encouragent pas à prendre les Gorges de la Nesque. Nous passons alors par le col des Abeilles pour rejoindre Carpentras. Encore 30 kilomètres et nous voici arrivés sur notre lieu de villégiature !

Notre surprise pour cette descente aura quand même été le fait que les routes n’auront pas trop été encombrées de touristes et que le temps aura été clément, peu de pluie et pas trop de chaleur. Mon compagnon confirme que le CB1300 est très agréable pour les longs trajets, même chargé.

Et c’est parti pour 15 jours de farniente en famille ! Sur place la chaleur est telle que nous ne prendrons les motos que très rarement. Nous ferons une virée au Ventoux… pour aller chercher la fraîcheur, relative vu qu’il fera quand même 28° au sommet…

Mécanique moto version fille

Zib21
Zib21

Pour compléter ma série sur ce que les filles peuvent aussi bien faire que les garçons en moto, voici ma première « grosse » expérience mécanique.

J’avais déjà bricolé un peu sur mes montures précédentes.

Installation d’un pot sur mon SV650

Et un nouveau pot sur le SV650 ! En plus j’ai pu bénéficié des installations et du matériel de mon concessionnaire

Installation d’un Indicateur de Rapport Engagé (IRE) ainsi qu’un bloc feu arrière sur mon SV1000.

Premier effeuillage de carénage sur mon SV1000

Depuis mes débuts en moto, je souhaites aussi me trouver un vieux SV650 à carbus à retaper. Mais ça, ce sera quand j’aurai la place et les finances. Mais c’est dans un coin de ma tête.

Jusqu’à présent, mes montures ont toujours été entretenues chez un concessionnaire. Question de facilité et de peur de toucher à ce qu’il ne faut pas… Notamment mes derniers modèles qui sont bourrés d’électronique.

Avec mon déménagement dans le Morvan, je me retrouve assez loin des grandes villes et donc des motocistes. Le plus proche se voit confier la monte des pneus de nos motos.

Alors avec l’aide de mon compagnon qui s’occupe de ses motos depuis longtemps, j’ai décidé de me lancer et de faire moi-même l’entretien de Choupette. Elle n’est plus sous garantie, et puis si certains y arrivent, pourquoi pas moi ! 😀

Première opération : vérifier le plan d’entretien de la moto pour savoir ce que je dois faire. Choisir les bons produits. A cette étape là, j’ai appelé le concessionnaire que j’avais en Alsace qui me donne toutes les informations dont j’ai besoin, y compris les endroits que je dois surveiller.

Donc , commande d’huile, filtre à huile, joint et plaquettes arrière. J’en profiterai aussi pour regarder mon contacteur de béquille qui me pose quelques soucis depuis un moment et vidanger mon système de liquide de refroidissement qui est rempli à moitié d’eau de source suite à un petit problème de surchauffe.

Première chose, mettre la moto sur sa béquille de stand (chose que je fais sans aucun soucis en ayant l’habitude), et retirer les carénages latéraux. Les poser sur un drap, avec les vis correspondantes à côté. Cela semble évident, mais bien se souvenir l’ordre dans lequel on les retire et où elles sont placées. Dans mon cas, vu que je vais devoir lever le réservoir, retrait également du tapis de réservoir et de la selle conducteur.

Le gros avantage de mettre la moto « à poil » c’est de faire également un tour complet visuel de celle-ci et vérifier tout ce qu’on peut. Tant l’état des pièces, que la tension de chaîne, les éventuelles marques et… faire un bon nettoyage. Ce qui pour le coup m’a permis de comprendre pourquoi mon contacteur de béquille posait parfois problème (et vive les railleries des copains parce que la moto cale en passant la première alors que la béquille est bien relevée…)

Il ne faut évidemment pas avoir peur de se salir et de se faire des petits bobos. Pour ma part je me suis cassé un ongle (oh mon Dieu ! :-p )

Ne pas oublier le bon sens : on n’ouvre pas le bouchon de radiateur si la moto est chaude, on vérifie bien les procédures pour les faire les niveaux correctement. Et on vide les fluides usagés dans les bennes prévues pour cela.

Le but n’étant pas d’expliquer comment faire une vidange, mais plutôt se savoir si j’ai réussi, la réponse est oui!

Mes conseils :

* bien se renseigner sur quoi faire, quelles pièces toucher. Internet regorge de sites spécialisés et si comme moi, vous avez la chance d’avoir un concessionnaire conciliant qui puisse vous expliquer pour la première fois.

* être patiente et sûre de ses mouvements

* pour une première, être accompagnée par une personne compétente et patiente pour savoir les bons gestes à faire et avoir un coup de main en cas de besoin et les bonnes astuces

Atelier mécanique à 2

* prévoir de bons outils, ne pas oublier qu’en tant que femme notre force est tout de même plus faible que celle d’un homme (dans mon cas dévisser le filtre à huile a été un peu compliqué)

Lancez-vous… Connaître les vérifications de base est indispensable, surtout si vous roulez régulièrement seule et que vous tenez à rester sur vos 2 roues. Mais connaître un peu plus sa monture n’est pas du luxe non plus, on ne sait jamais ce qui peut arriver… Comme une fuite intempestive de liquide de refroidissement (histoire vécue).

Comme elles sont commandées, mon prochain défi sera le changement de mes plaquettes arrière !

Nouvelle monture dans la famille…. Direction le Morvan pour la baptiser !

Zib21
Zib21

Plus exactement Coulanges les Nevers pour un barbecue entre amis. L’occasion aussi de présenter une nouvelle venue dans notre famille motorisée.

L’itinéraire : https://goo.gl/maps/BkxsAqTExZ82

Depuis une semaine, nous avons accueilli une savoyarde aux côtés de mon Gsxr1000 et du SevenFifty de mon compagnon : un CB1300S, modèle 2006. Une moto qui nous faisait envie à tous les 2 depuis quelques années et qui, à terme pourrait remplacer le Gsxr. En attendant, sur les gros trajets, elle sera roulée par Monsieur, car elle est plus confortable que le Seven. Une présentation un peu plus détaillée en fin d’article pour les curieux !

Nous partons donc en fin d’après midi de ce 14 juillet pour traverser le Morvan et aller rejoindre un couple d’amis du côté de Nevers.  Le 1er point positif de la CB13, c’est le top case. Cela nous évite de prendre les sacoches de réservoir. Malgré une légère appréhension du fait de n’avoir jamais roulé avec cet accessoire, mais nous nous y sommes bien fait tous les deux.

Retour à la balade de ce week end du 14 juillet. Afin d’éviter les flots de touristes, j’ai fait le choix d’un itinéraire roulant mais évitant le maximum de grandes liaisons. Le samedi, départ par les départementales pour rejoindre le lac de St Agnan puis celui des Settons. Avec les gros orages des dernières semaines, il y a de nombreux gravillons sur les routes qui sont déjà en temps normal un peu traitres dans le Morvan en toute saison. Mais dans l’ensemble notre parcours se fera sur asphalte plutôt correcte.

Lac des Settons

Après le lac des Settons, on enquille sur la D977B direction Corbigny. Pour un 14 juillet, la ville est plutôt calme et pas un bistrot d’ouvert ! On poursuit vers Premery. Attention, la traversée pouvait auparavent se faire à 70 km/h, mais désormais, elle est à 50 kms/h.

Nous continuons sur la D977 pour arriver tranquillement à Coulanges les Nevers, pas très loin du Circuit de Nevers Magny Cours, pour y passer la soirée entre amis autour d’un barbecue et d’échanges… de motards bien sûr !

Le lendemain matin, départ aux alentours des 10h pour rejoindre nos pénates par le chemin des écoliers, c’est à dire par les petits chemins. Notre hôte nous accompagne quelques kilomètres, surtout pour nous faciliter la sortie de Nevers.

Nous prenons la D981, direction Decize puis Fours. C’est de la liaison bien roulante. Ce qui est sympa, c’est de suivre pendant un bon moment la Loire puis le canal de Bourgogne presque plus fréquenté par les cyclistes et les petits bateaux que la route que nous nous suivons ! La partie entre Fours et Luzy offre de grandes enfilades agréables à prendre. Nous prenons la D985 pour arriver à Toulon…. sur Arroux ! Petit village sympathique sous la luminosité de ce 15 juillet. Et là nous trouvons le panneau que nous cherchons , celui du « Temple aux 1000 bouddhas ».

Situé à la Boulaye, au coeur du Morvan, ce lieu de spiritualité surprend, car personne ne s’attend à découvrir ce genre de construction ici. Nous savions que nous ne pourrions voir que l’extérieur, du fait des horaires de visite. Nous y retournerons !

Nous attaquons ensuite les petites départementales typiques du Morvan, dans les bois, avec son asphalte rose si spécifique et ses « pièges » de gravillons quasi permanents.

Archive 2016, quand on peut accèder au sommet du Mont Beuvray en moto

Il se fait soif, nous faisons une pause au Mont Beuvray, à Bibracte, lieu gaulois classé « Grand Site de France ». Tombés en plein milieu d’un festival, nous n’irons pas cette fois-ci admirer la vue grandiose, mais nous contenterons d’une cervoise bien fraîche en terrasse.

à consommer avec modération bien sûr !

Archive personnelle de la vue au dessus du Mont Beuvray

Direction ensuite Chateau Chinon par la D27 puis à la sortie de la ville, on prend à droite pour se retrouver sur une portion bien connue des motards du coin, du fait de sa propreté, et des longs virages en enfilade, la D37 en direction de Planchez. On continue vers Montsauche les Settons. Nous retrouvons la D977B pour aller à Saulieu puis le retour à la maison.

Avant Saulieu, vous pouvez vous arrêter au Saut du Gouloux , un espace aménagé, une petite balade à pied (facile à faire même en équipement moto) pour rejoindre par les sous bois une jolie cascade et un petit point d’eau pour ceux qui voudraient se rafraichir !

Après près de 400 kms, nous voici de retour à la maison, satisfaits de notre nouvelle monture… et prêts à la tester le WE prochain en mode « âne de bas pour aller en camping » 😀

« Le 13 », HONDA CB1300S, modèle 2006 et mis en circulation en 2007

photo de Daniel

Nous l’avons acheté dans un double but : soulager le CB750 (la Mémère) pour nos grandes balades ainsi que le dos de mon compagnon, et me permettre de voir si ce modèle pourrait remplacer à terme mon Gsxr (Choupette). Cela fait effectivement quelques temps que je songe au CB1300.

De façon totalement imprévue, nous avons eu l’occasion de réfléchir à acheter la moto d’un ami d’un ami. Celui-ci a au final décidé de ne pas la vendre… mais le mal était fait, nous avions tout préparé pour adopter une 3e moto. Du coup, nous sommes repartis en quête d’un CB13.

Photo de famille

Et nous sommes tombés sur une moto venant de Savoie, habituée à rouler et très bien entretenue par son propriétaire Daniel. Equipée pour le voyage et d’options non négligeables et après quelques discussions téléphoniques, nous activons notre réseau de copains FFMC et nous dépêchons Patrick pour aller la voir. Son verdict est sans appel : si il avait la place, c’est une machine qu’il prendrait pour lui ! 2 semaines après la réservation, nous voici partis en voiture et remorque pour aller la chercher par autoroute.

Vendredi 7 juillet 2017, le 13 arrive donc chez nous, et posera ses roues dès le lendemain dans le Morvan , coin qu’elle n’a jamais fréquenté ! En plus d’être choyée, nous avons passé un excellent moment avec son ancien propriétaire, qui est passé sur BMW et que nous reverrons avec plaisir.

Rouler à Paris ou toute grande ville quand on vient de Province…

Zib21
Zib21

Une des spécificités à beaucoup rouler, c’est qu’à un moment ou un autre, on finit par passer par de grandes agglomérations. Du coup, quand on vient comme moi de communes à dimension humaine, cela peut faire peur de prime abord. Même si circuler dans une agglomération comme Belfort et Dijon nécessite déjà un peu plus d’adaptation, cela reste encore « simple ». La plus grande aventure étant alors la remontée de file lors des parties qui bouchonnent. Besançon, Grenoble, Avignon, sont déjà de plus grandes villes, mais je n’ai jamais senti de réelle différence à y rouler.

Deux expériences m’ont marquée dans ma vie de motarde : circuler aux abords de Marseille et dans Paris.

Marseille c’était il y a quelques années. J’avais alors rejoint ma marraine et son compagnon motard et nous devions nous rendre sur la route des Crêtes (entre Bandol et Cassis). Afin de gagner un peu de temps, nous avons fait ce que j’appelle de la liaison : prendre le plus rapide. Ce qui s’est concrétisé par faire environ 100 km d’autoroute, saturée, sur 3 ou 4 voies. A l’époque, même si j’avais déjà de la route derrière moi, je n’avais jamais été dans ce cas de figure. Le plus simple a été de suivre mon oncle en interfile. L’avantage, il « ouvrait » la route. Avec une Pan European et moi avec le GSXR de l’époque (un 2003) je savais que si lui passait avec sa grosse, je passais aussi. Dans ces cas-là il faut bien connaître la largeur de sa monture. En général, si les rétroviseurs passent, tout passe.

Attention cependant avec les valises qui ne sont pas d’origine ou les sacoches latérales, elles peuvent être plus larges. A vérifier donc avant de partir.

Paris c’était l’an passé. Et j’ai retenté l’expérience il y a quelques semaines. Là c’est encore totalement différent. La densité du trafic permanent, les types de véhicules et l’usage fait de ceux-ci (personnel, taxi, camion, livraison…) influencent beaucoup le comportement des différents conducteurs. La remontée de files étant une pratique courante et tolérée, les automobilistes dans leur grande majorité y sont bien plus sensibilisés et ont donc une plus grande habitude de voir des 2 roues qu’en province. Par contre, les 2 roues sont autant de scooters, et de 125 que de motards qui du coup n’ont pas la même vision de la route en 2 roues. C’est encore plus flagrant que « par chez nous ».

Et j’avoue qu’en plus être en sportive… c’est sportif justement !

J’ai distingué deux façons de circuler. Dans Paris et les communes alentours… et sur le périphérique et les autoroutes aux abords immédiat de Paris (ainsi que la Francilienne). Ma première interfile sur le périphérique a été un grand moment… En fait, il faut savoir s’insérer au bon moment. Toujours être entre la 2e et la 3e voie (ou 3e et 4e en cas de 4 voies). Faire attention aux abords des entrées et sorties, les voitures pouvant déboiter au dernier moment. Par contre j’ai été agréablement surprise de voir que celles-ci se serrent volontiers sur l’extérieur pour laisser passer. Il faut prendre le bon rythme, se mettre sur le bon rapport et avancer en étant détendu et attentif à tout ce qui se passe autour.

Ne pas oublier que l’interfile, c’est lorsque la vitesse globale est peu élevée et que le différentiel de vitesse doit être de l’ordre de 10 à 20 km/h. Soyez vigilants aux 2 roues qui sont derrière vous… Nombre de fois où, n’étant pas habituée à l’exercice, j’ai eu des hésitations, et me suis retrouvée avec un motard qui me collait ou me faisait clairement savoir qu’il fallait que j’avance plus vite ! Comme toujours, quand je ne le sentais pas, je n’insistais pas. Du coup, dès que possible je me rabattais pour laisser passer l’impatient et ensuite reprendre mon rythme de croisière. Ce que j’ai constaté, c’est que l’on est quasi en permanence en interfiles sur le périphérique.

Du coup, l’attention est décuplée et on se rend vite compte que c’est très fatiguant. Ma dernière visite à Paris m’a valu près de 40 km entre les autres véhicules. Par moment, lorsque le trafic était un peu plus fluide, je repassais sur une voie de circulation afin de me soulager un peu plus. Même si je ne suis pas particulièrement tendue dans la situation, mes épaules ont eu vite fait de me rappeler la tension ressentie à rouler dans cette circulation inhabituelle pour moi.

Circuler à Paris même… Seule, sans connaître la ville (autrement qu’en métro), j’ai apprécié le GPS relié à un intercom. Il me semble totalement impossible de circuler dans cette grande ville avec mon éternelle carte sur le réservoir ou même le GPS sur le guidon.

Exemple d’intercom – image internet

Le regard, encore plus que d’habitude, doit être sur la route et les abords de celle-ci. Personnellement, je ne suis pas du tout à l’aise. Ça se fait bien sûr, mais la façon de rouler à Paris est bien trop particulière. Déjà en voiture je ressens la différence, mais à moto… c’est pire ! Ou alors il faut y rouler de nuit, c’est moins…. pire !

Mon dernier séjour, je me suis débrouillée à pieds et en métro la plupart du temps. Reste en plus la difficulté de garer la moto et l’angoisse permanente qu’il puisse lui arriver quelque chose. Mes amis parisiens en rigoleront sans doute, mais c’est vrai que je crains pour la moto quand elle est à la capitale. Par contre, si je suis accompagnée, c’est différent, car alors je me mets en mode « je suis le motard devant » et, même si je garde toute ma concentration, je n’ai au moins pas le stress de chercher ma route. Bon après, il faut aussi que le copain n’oublie pas que je n’ai pas l’habitude de Paris et de, du coup, ralentir un peu son rythme. J’ai constaté de façon presqu’amusante, qu’il y a quasi une file « moto » qui se créée sur les grands axes. Les voitures (du moins les locaux) sont habituées à ces engins bourdonnant autour d’elles et une sorte de code parallèle semble s’être mis en place. Remonter la file pour se retrouver en premier au feu ne choque pas. Par contre, si vous êtes sur un croisement, ne pas se mettre à gauche de la première voiture si le « tourner à gauche » est possible, ainsi que sur la droite dans le cas inverse. Car même s’il y a une tolérance, on reste à Paris… et tout le monde est pressé. Et faire attention quand on stationne sur les trottoirs…

Bien sûr, j’ai observé des comportements limites, voire dangereux, tant de la part des automobilistes que des 2 roues. La prudence est vraiment de mise, et de façon décuplée par rapport à ce que vous pourriez avoir l’habitude de vivre dans les agglomérations « normales ». Par contre, j’ai également constaté quelque chose les deux fois où je suis rentrée de Paris. Même si j’ai peu roulé quand j’y étais, on garde la façon de rouler à la parisienne sur le chemin du retour, ce qui est problématique, les autres usagers n’étant plus les mêmes et donc faisant moins attention aux autres. En conclusion, je ne suis pas fan de rouler à Paris ou dans les très grosses agglos, mais y être allée m’a permis de ne plus avoir peur de cette façon de circuler. Je n’y retournerai pas par plaisir, mais si je dois y passer, je saurai comment agir. J’avais tendance à dire que pour rouler à Paris, il faut « débrancher ». Ce qui bien sûr, est faux. Certes il faut changer de notre façon de rouler habituelle, mais l’attention doit être encore plus élevée, et l’anticipation est primordiale.

Mes conseils :

Etre détendu au maximum

Avoir l’œil partout e tout anticiper, encore plus qu’à l’habitude

Rouler de préférence avec un(e) motard(e) qui a l’habitude de circuler dans Paris

Si possible, avoir un GPS relié en bluetooth au casque plutôt qu’une carte ou un écran au guidon

Et quand vous quittez Paris, ne pas oublier de reprendre vos habitudes de circulation « normales » et de profiter de nos montagnes retrouvées !

Balade à moto : découvrir une nouvelle région

Zib21
Zib21

Pas d’article sur le blog ne veut pas dire que je ne roule pas. Presqu’au contraire !

La seule chose, c’est que je fais beaucoup de petites balades (entre 80 et 150 km) dans ma nouvelle région, qui est l’Auxois, en Haute Côte d’Or et en bordure de Morvan. Elles ne méritent pas toujours un article. Dans 10 jours par contre, c’est première grosse virée de l’année, 800 à 900 km de prévus 🙂

Je profite aussi d’avoir du temps et quelque part, pas d’autre moyen de locomotion que la moto pour me balader. Et comme la région est riche de lieux à voir…

Statue de Vercingétorix sur le site d’Alésia

Maintenant que j’ai bien repéré les « grandes » agglos près de chez moi, je mets en œuvre ma philosophie habituelle : prendre la moto, partir dans une direction, avec ou sans point de chute et aller au gré du vent. Je ne prends même plus la carte avec moi. En ce moment, les champs sont pleins de colza, c’est beau !

Mon problème c’est qu’au départ je me disais « je vais m’orienter vers les châteaux ». Mais la région en pullule ! Idem pour les points d’eau.

Alors, je fais pas mal de boucles un peu en « 8 » mais ça me permet de découvrir des petites routes et de constater que du moment où l’on s’éloigne des axes principaux qui ne sont quasi que de grands bouts droits, on trouve de quoi s’amuser.

exemple d’une boucle au gré des panneaux ^_^

Mon plaisir aussi en ce moment, c’est d’emmener la moto de mon compagnon, une Seven Fifty, le midi sur son lieu de travail (il part en voiture). Et le soir venir le récupérer à la sortie, et partir pour un viron de 50 à 100 km selon les envies. Comme ça je profite aussi de la seconde monture à la maison !

avec Mémère, Seven Fifty

Le printemps approche, état des lieux sur la moto !

Zib21
Zib21

Dans ma région, l’hiver aura été difficile niveau températures, mais par chance quasi pas de neige. Ce qui me change de ma précédente localisation !

Par contre, même si je suis toujours un peu sortie, le froid pique vite et les routes sont très mauvaises. Entre les gravillons, les raccords de bitume faits de « je te jette ça là » et les nombreux agriculteurs, il faut vraiment envie de faire un tour de moto pour sortir.

Le mois de février aura été relativement clément, les balades plaisir ont pu reprendre, sous réserve de bien choisir son moment quand même.

Le mois de mars devrait être plus chargé niveau roulage, il est donc temps de faire le point sur les machines avant que la saison ne redémarre vraiment. L’état des lieux a été fait. Pour la Seven ce sera un câble d’embrayage à changer rapidement sous peine qu’il se détache totalement et pour la Gex, un train de pneus.

Comme tout début de saison, on fait : vérification des pneus et pression. Vérification du kit chaine et tension. Vérification des niveaux et ajustements. Un bon nettoyage/décrassage. Vérification des plaquettes.

Pour Choupette nouveauté à partir de cette année, l’entretien « classique » sera fait maison. Parce qu’elle n’est plus sous garantie, que mon compagnon sait faire, et aussi que j’ai beaucoup de mal à aller ailleurs que chez mon concessionnaire alsacien, chez qui je vais depuis près de 10 ans. Du coup, petit coup de fil au mécano pour confirmer le plan d’entretien et les différentes choses à faire. (si ça ce n’est pas être commerçant… Merci les Voss !). Changement des chaussettes en priorité, devant faire un long trajet les11/12 mars et vidange à la suite.

Je profite aussi du début de saison pour mettre à jour mon équipement et ma bagagerie. J’ai notamment un pantalon de cuir à réparer , tout le cuir à graisser et la bagagerie à nettoyer.

Remettre à jour ma « carte en cas d’urgence » que je m’étais faite l’année passée pour mes grands voyages. Et commencer à regarder les balades motos !

Bonne reprise de la moto à tous !