A propos Zib21

Je roule en GT650 de Cfmoto depuis novembre 2022, après de nombreuses années en grosses cylindrées et surtout GSXR1000. Je réside dans l'Auxois, tout près du Morvan. Je suis originaire du Territoire de Belfort, en Franche Comté. J'ai la chance d'avoir eu un terrain de jeu assez large autour de moi les Vosges, l'Alsace, le Jura mais aussi la Suisse et l'Allemagne ! J'ai eu mon permis en 2001, mais j'ai ma propre moto depuis 2007: FZ6 (2006), SV650N (K7), SV1000N(K3), GSXR1000 (K3) ,Monster1100 (2009), GSXR1000 (K7), FZ8N WGP50 (2012), GSXR1000 (K8), CB1300 (2006), GSXR1000 (K8), GT650 (2022) Je suis militante au sein de la Fédération Française des Motards en Colère depuis 2011.

Quand je voyage seule, mes astuces !

Zib21
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Parce qu’au fil de mes posts (notamment sur les réseaux sociaux) je constate qu’il y a une curiosité , surtout de filles, sur ma façon de voyager seule. Comment je me prépare, si je n’ai pas peur, si ce n’est pas impossible de voyager seule, étant une femme… je fais donc ce billet.
Même quand je voyage à plusieurs, je « porte » mes affaires et souvent je gère l’itinéraire. Je n’ai pas peur à moto (sinon j’arrête de suite le 2 roues héhé).
Je pense que chacun a sa propre façon de se préparer, voilà la mienne !
Ma Moto et sa préparation
Quand bien même c’est un Gsxr, elle est pour moi une « sportivo Gt » tant elle est confortable. Je l’ai équipée de façon à ce qu’elle soit plus confortable pour voyager : poignées chauffantes, demis-guidons relevés et port USB. J’ai descendu les platines reposes pied au maximum.

J’ai une manie, qui est de lister…. Faire une « To do List » que je commences en général 1 ou 2 jours avant de partir. Cela me permet au moment de boucler, d’être certaine (ou presque) de n’avoir rien oublié. Cela va de la petite culotte, au chargeur de téléphone, en passant par la plaquette de Doliprane.

Avant le départ, toujours une vérification essentielle : son état. Pneus, chaîne, niveaux, plaquettes… Si la moto est entretenue régulièrement, il n’y a pas grand chose à faire, mais ces vérifications sont nécessaires. Peut être que je vous expliquerai dans un prochain article !
Je me débrouille pour avoir le plein la veille mais là c’est plus une question de gain de temps, surtout quand je veux partir tôt le matin, et que je suis plutôt en mode « pas réveillée » quand c’est le cas …
Histoire de sacs….
Pour les bagages, selon la distance, j’ai 3 sacoches . Un polochon que je place à l’arrière, je ne sais plus sa contenance, mais on en met… un gros Bagster pour le réservoir , et un petit Bagster (le modèle Twitty) et un porte téléphone/GPS.Au niveau des tarifs, vous pouvez trouver de quoi vous équiper à partir d’une 20ne d’euros. Surtout les frontaliers, chez les motocistes allemands, il y a de bonnes affaires à faire (chez Louis.de par exemple). Pensez aussi aux sites de petites annonces, on trouve des choses intéressantes souvent.
Généralement je tâche d’en mettre un maximum dans le polochon. Attention à bien équilibrer les bagages ! que ce soit un polochon ou des valises latérales, répartissez ce que vous emmenez de façon la plus équitable possible !
A l’avant, si j’ai le gros Bagster (comme sur la photo) je n’ouvre pas le soufflet, pour ne pas être dérangée par la hauteur (je l’ai fait une fois sur un FZ6…. irk…). J’y met mes papiers, mes cartes papiers, mon chargeur, de l’eau, mes médocs, une paire de lunettes de soleil, une petite laine et mes affaires de pluie. Bref, tout ce qui doit être rapidement accessible. Si j’emmène du « fragile » comme de la nourriture ou une bouteille, idem, tout sur l’avant !

Ce bagage là a une pochette transparente sur sa partie supérieure. J’y cale ma carte routière dépliée au bon endroit et quand je voyage seule, j’ajoute un billet qui comprend les informations suivantes : mon nom prénom, d’où je suis partie, où je vais et 1 ou 2 numéros de téléphone à contacter en cas d’urgence (en général mes parents et le numéro des personnes que je vais visiter)

Si je n’ai que le Tweety, je mets le minimum dedans, et accessible facilement : papiers, lunettes de soleil, quelques médocs, de quoi nettoyer la visière… et une petite bouteille d’eau si je ne prends pas la graisse.

Mon équipement, mes affaires et petit matériel 
Si je fais de grands trajets, encore plus que pour des petits, c est équipement total, ça paraît logique, mais ça va mieux en le disant ! Pour ma part, équipement cuir (blouson + pantalon) bottines moto, gants, casques et dorsale que je viens de changer.
J’ai toujours une ou deux paires de gants de secours en plus, au cas où le temps se dégrade (froid ou pluie) et ainsi avoir la possibilité d’avoir au moins les mains au sec !
Ma combinaison de pluie sert aussi bien pour la pluie évidemment, mais aussi comme coupe vent.
J’ai toujours avec moi une petite bombe de graisse à chaine, ainsi qu’une petite bouteille contenant du liquide lave vitre et un chiffon microfibre (ça s’est à force d’en avoir marre de courir après de l’eau pour laver ce fichu moustique qui s’écrase pile au milieu de la visière).
Des cartes routières de là où je me déplace. Car je ne suis pas très fan de GPS et comme j’aime, quand je ne suis pas pressée, prendre les routes le nez au vent, cela permet de me repérer très vite.
Niveau affaires personnelles, je sais que je suis plutôt « light » dans ce que j’emmène ! Pensez que vous allez vous trimballer tout ça en permanence et que si vous n’avez pas la chance d’avoir une moto avec top case et sacoches latérales en dur qui ferment, il vous faudra les prendre avec vous à chaque arrêt ou presque !
Personnellement pour ce qui est affaires de toilette, c’est le minimum et j ai des miniatures pour ce qui est shampoing et produit douche. On oublie le sèche cheveux et le lisseur Mesdames ou alors une version poche.Je me débrouille aussi pour ne pas avoir de linge de toilette à prendre, bien que je prenne toujours ma petite serviette microfibre (qui sèche vite) histoire d’être dépannée au cas où. Renseignez vous avant de partir sur la possibilité de laver des affaires. En plein été, un tee shirt se lave le soir, sèche au chaud la nuit et c’est reparti ! A chacun de faire. Je laisse toujours un peu de place aussi pour l’imprévu (cadeau courses…)
Et j’ai toujours sous ma selle un sac à dos pliable pour dépanner en cas de besoin, bien que je n’aime pas avoir quelque chose dans le dos et que je ne vous le conseille pas !

Au sujet de la conductrice

Ce n’est pas évident de savoir si l’on va tenir la distance sur long trajet, surtout la première fois. Mais le plus important est d’être en forme ! Donc on dort bien la veille, et on s’hydrate pour éviter les crampes. Tant pis pour les pauses pipis le lendemain !

C’est aussi pour cela que mes affaires sont prêtes la veille. Cela me permet de me lever tranquillement, de finir les bagages (la trousse de toilette en général) , de charger et partir sans stress.

Si vous ne vous sentez pas bien le matin ou pas en forme pour prendre le guidon (en général on sent ce genre de choses), décalez un peu le départ. C’est indispensable de se sentir bien en temps normal mais encore plus sur grand trajet !

Quand je roule… itinéraires, astuces

Comme je l’ai mis plus haut, je n’aime pas le GPS. Je l’ai toujours avec moi (merci le smartphone) car il peut avoir son utilité, mais je fonctionne à l’ancienne avec ma carte. Je prépare d’avance mes itinéraires et sur une feuille je note les grandes directions pour d’un coup d’oeil vérifier où j’en suis. A savoir que l’avantage d’être une nana, c’est que l’on peut facilement aborder les gens pour demander son itinéraire !

En général j’utilise Mappy en indiquant les villes par où je souhaite passer pour éviter la route toute faite qu’il peut proposer. Ce site là est bien, car au niveau temps il est assez fiable. Un conseil : ne donnez pas d’heure précise d’arrivée aux personnes que vous rejoignez. Car entre les pauses qui peuvent être plus fréquentes qu’en auto (pipi, photo, café, essence…) et les aléas de la route, c’est régulier que les horaires ne soient pas tenus. Donc autant ne pas affoler inutilement.

 Évidemment, on garde la carte accessible facilement, ainsi quela carte bancaire et la monnaie.

Concernant les arrêts, si c’est pour le plein et l’arrêt station ensuite, je mets la moto de façon à ce qu’elle soit bien visible et que la personne en caisse puisse la voir. Je n’ai jamais eu de refus quand j’ai demandé à ce qu’on garde un oeil dessus le temps que je file aux toilettes…

Cela m’est même déjà arrivé dans un macdo, de demander à une table voisine de surveiller mes affaires et sans essuyer de refus… Après un peu de confiance dans ce monde ne fait pas de mal 🙂 et le sourire aide, il est vrai.

Mais surtout ne pas mettre la moto dans un coin isolé, sous prétexte que vu qu’il est isolé, il n’arrivera rien ! Erreur ! (testé et approuvé en Terminale avec mon scooter)

L’avantage des réseaux sociaux, c’est que cela permet de tenir au courant un peu en temps et en heure les amis de où l’on est sans envoyer de SMS « tout va bien »; C’est plus ludique, ce sont des souvenirs… et faire marner les copains ce n’est pas désagréable ! Ainsi, vous tenez aussi au courant en temps réel de où vous en êtes dans votre trajet et rassurez sur le fait que tout se passe bien.
Alors…. n’ayez pas peur de vous lancer, ça vaut vraiment le coup et rouler seule, pour ma part, ce n’est vraiment ni galère ni difficile!
N’hésitez pas à commenter, à poser des questions ou donner vos propres astuces !

25/26août 2012 : 3 cols et 4 lacs. Direction les Alpes !

Zib21
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Tout est parti d’une envie de rencontrer un couple de copains connus par le biais d’internet. Soucis, ils habitent Angers en temps normal donc c’est tout de même assez loin. Là, ils étaient en vacances près de Modane en Haute Savoie. Né0 remarque que, finalement, c’est plus près et que ça ferait une belle virée.
On en parle en plaisantant avec les intéressés… O bah tiens, ils ont une chambre de dispo dans leur location… On regarde les itinéraires possibles… Via la France ou la Suisse… Allez zut, on n’a qu’une vie, on sera peut être un peu fatigués, mais on part !
L’itinéraire de la descente : ici
Le vendredi , il pleut comme pas permis chez nous, avec des orages en prime. On évoque la possibilité d’annuler. Un peu fous, mais pas au point de se prendre des orages sur la tronche non plus !
Samedi matin, 7h. Réveil sonné. Il fait pas mauvais, on vérifie les prévisions sur les sites nets… Et zou ! On décolle. 8h20, culs sur les motos. On passera par la France, la Suisse se prenant la pluie que nous avons eu la veille. Notre parcours nous emmène dans le Doubs, sur les Hauts pateaux du Jura, Annecy, puis… Les Alpes ! Les Saisies, Le Cormet de Roseland et L’Iseran.
La descente se fait assez « rapidement » nous ne prenons pas le temps de prendre des photos, le but étant d’arriver avant 19h à Aussois. nous arriverons à 18h45 après quelques 530 kilomètres avalés.
Meuh ? Les tites routes c’est bien, on fait des rencontres…
Le soir les copains avaient réservé un resto dans un ancien fort sur les hauteurs d’Aussois, cadre très agréable, repas… correct même si pour le prix on s’attendait à mieux il est vrai. Par contre grâce au service, nous avons eu droit à de beaux fous rires, même si c’est pas bien de se moquer…
Après cette soirée fort agréable, nous nous couchons, et dodo !
Lendemain matin, nous décollons à 9h30 après un bon tit déj, des dernières parlottes.
Vu que Zib bosse le lundi, nous décidons de rentrer par le même chemin, en prenant le temps de s’arrêter. L’itinéraire prévu en Suisse sera l’occasion d’une autre balade.
L’itinéraire du dimanche : ici
L’Iseran est un peu voilé, mais au fur et à mesure de notre arrivée vers lui, il se dégage. Le sommet restera dans les nuages, avec le vent nécessaire à faire tout de même apparaître une partie des cîmes.

Bonneval sur Arc
Dans la montée de l’Iseran

 

En haut de l’Iseran
Chapelle du Lac de Roseland
Nous prenons un dwiche à Beaufort avant de tracer direction Albertville, histoire de ne pas repasser par les Saisies et gagner du temps (3/4h quand même !)
Au retour, nous stoppons là où nous avions mangé la veille pour prendre un verre et faire notre dernière pause.
Nous n’avons pas pris le temps de nous arrêter faire des photos dans le Jura et le Haut Doubs, car cela commençait à s’assombrir et surtout, nous avions froid. Cependant l’hôtel du Commerce Blanc où nous nous sommes arrêtés nous a bien donné envie de venir y passer une nuit et du coup un WE Plateaux du Jura est en cours d’élaboration !
Arrivés à 19h45 le soir, nos compteurs ne sont pas d’accord ! 1015 pour la Speed et 1044 pour la FZ8. Me serais je levée cette nuit pour aller au bistrot comme l’a suggéré notre copain ? Je n’en sais rien…. En tous les cas nous voici avec une belle boucle, de belles photos, avec en prime au milieu une superbe rencontre !
Pourquoi 4 lacs ? parceque nous avons eu :  le lac de Tignes , celui du Cormet de Roseland, nous avons longé celui d’Annecy… et fini par le lac St point !
Restos
Samedi midil’ hotelducommerce-blanc.fr à Chézéry-Forens (près de Mijoux) . Arrêtés par hasard, nous n’avons pas été déçus du tout !Menu du jour à 14€, copieux, excellent ( produits frais du jardin, cuisine familiale). Nous nous sommes aussi arrêtés à notre retour juste pour un coup à boire, mais il était 16h et d’autres motards ont pu avoir un sandwiche. Nous, on a décidé d’y retourner, mais aussi dormir !
Samedi soir : le fort Marie Christine à Aussois. superbe cadre, mais déçus par le service (4 personnes…) et par la quantité dans les assiettes…

16.09.2011 : Les Grandes Alpes jour 4

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itinéraire, par là Environ 193 kilomètres
Dernier petit déjeuner en hôtel, nous reprenons les motos direction Velleron. Nous allons enfin pouvoir faire les gorges du Verdon ! Depuis le temps que nous essayons… Mais depuis Velleron, à chaque fois nous avons été empéchés ou par la trop grosse chaleur (été 2009) ou par les orages (été 2011)… Donc cette fois ci, on y va !
On a regardé la veille avec Christian afin qu’il puisse nous donner le coin le plus joli, et pour lui c’est le côté rive gauche, côté Var. L’asphalte est aussi le plus propre.
Marie-France de l’hôtel nous conseille de faire un petit tour de 3 kms pour voir Bargème, le village le plus haut du Var qui, effectivement est superbe !
Alors c’est parti !
Je suis surprise car en fait, contrairement à la Nesque par exemple, nous sommes assez peu en bord de route, il y a beaucoup de routes dans la forêt. Par contre les panoramas sont superbes !! les Gorges sont vraiment impressionnantes.
Un peu plus de monde que dans les Alpes, et surtout plus chaud…. Bien que nous culminons par endroits à un peu plus de 1100m, les cuirs commencent à devenir collants….
Après les Gorges, connaissant le coin et voulant profiter de la piscine, nous tirons tout droit, Céreste, Apt, L’isle et Velleron !

15.09.2011 : Les Grandes Alpes jour 3

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de 2812 à 0 m d’altitude….

L’itinéraire par ici Environ 302 kilomètres

 En ce début de 3e jour, les courbatures sont moins présentes que la veille au matin. Le temps s’avère encore une fois superbe. Nous prenons la direction de la route de la Bonnette. 48 kilomètres en tout et ce, sur la plus haute route d’Europe. Elle culmine à 2812 m d’altitude ! Paysages somptueux, semi désertiques parfois, et la rencontre avec les Marmottes !
Un peu dommage car nous ferons une partie de la montée avec le soleil en pleine face. La route est très propre et vu qu’elle reste beaucoup à la même hauteur, il n’y a pas cette sensation de vide que l’on peut ressentir dans d’autres cols.
Pour la minute culturelle, il s’agit aussi de la fin de la ligne Maginot… D’où un ancien fort et d’anciens casernements (une impression de village fantôme, car la route passe à travers)
Après cette route en hauteur (près de 2h tout de même) et que Néo soit allé jusqu’à la cîme, nous repartons direction la vallée de la Tinée, qui nous emmènera vers d’autres cols moins hauts, donc la chaleur commence à se faire un peu plus sentir.
Nous passerons la Colmiane (ou Col de St Martin, 1500 m) où nous découvrons une station de ski toute mimi, pas très grande mais agréable. La route de ce col fait partie d’une des moins agréables du parcours, le revêtement n’étant pas en super état.
Direction ensuite le col du Turini (1607m)… Sans nul doute le plus cahotique et le plus difficile à passer. Lacets sur lacets, avec en plus une bétonnière passée peu de temps avant nous qui a laissé de magnifiques gerbes de béton dans les trajectoires… J’avoue que moi ce fut une purge et le plus difficile à passer !
Là nous sommes au bout de la France, d’un côté nous descendons Italie et de l’autre nous restons en France !

photos tirées du net pour vous donner un aperçu des 38 kilomètres… je crois qu’on a dû passer 2 fois la 2e vitesse…
 Allez, direction Sospel, nous passerons le dernier col de la route des Grandes Alpes (le Castillon 706 m) et nous arrivons à notre destination finale pour cette partie de la balade : Menton et la Mer !
Après 2 jours sans quasi personne sur les routes, l’arrivée à Menton est une vraie torture ! Nous ne prenons pas le temps de faire trempette, on ne veut que se sauver au plus vite d’ici ! Du coup, on choppe l’autoroute (après que néo, d’ailleurs toujours pas remis, ait halluciné sur le prix d’un lavage de voiture aux rouleaux à … 30€…!) Je vois ainsi pour la première fois et de haut, Monaco avec des paquebots luxueux… Nous prenons l’autoroute pour gagner du temps jusque Grasse.
Nous ne profiterons qu’à moitié de la route Napoléon qui nous emmène jusqu’à notre hébergement du soir, la fatigue se faisant sentir.
Nous arrivons vers 19h chez nos hôtes, relais motard. Accueil très sympa des tenanciers motards les 2, calme… et rencontre avec  Christian, autre motard de passage. Au fil de la discussion, nous nous rendons compte qu’il est le webmestre d’un site que nous utilisons pour préparer nos virées dans le Sud, motobalade84. Bref un moment bien agréable, un hôtel déserté, mais surtout très agréable.
Maintenant après un bon repas concocté maison, avec des spécialités comme la salade en kit, nous partons nous coucher, pour être en forme pour notre dernière journée de découverte le lendemain.
Hôtel-restaurant : Le Lachens, à La Bastide, juste au pied des gorges. Grand garage moto, matériel de graissage sur place si besoin. Le couple tenant l’hôtel est motard et peut vous donner des idées d’itinéraires. la cuisine est traditionnelle et faite maison, ce qui est plus qu’appréciable ! les chambres sont spacieuses et le calme est agréable ! http://www.hoteldulachens.com/

14.09.2011 Les Grandes Alpes – jour 2

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De Bourg St Maurice à Jausiers
L’itinéraire env 265 kilomètres
Après un bon petit déjeuner à l’hôtel nous prenons la route aux alentours des 10h. Il fait toujours un temps magnifique et Néo est heureux de pouvoir enfin monter l’Iseran, puisqu’à chaque fois qu’il a voulu le tenter, il était fermé à cause des intempéries.
Notre périple du jour, le plus fatiguant car les cols sont nombreux et pas simple (beaucoup de petites routes et de bord de route… à vide), nous emmène : L’iseran (2770 m), le télégraphe ( 1566 m), le galibier ( 2645 m), Le lautaret (2058 m) L’izoard ( 2361 m) col de Vars ( 2109 m)

La montée vers L’Iseran avec un barrage près de Tignes 

 



Tignes
 
 

Enfin le sommet !

 

Le Télégraphe avec un bonhomme en paille monté pour le Tour de France

Dans le Télégraphe, nous faisons une pause au dessus, et Néo se fait piquer sous l’oeil par une guèpe… Coup de chance, ormis une gène, cela n’a pas dégénéré.

Le Galibier 


Le Lautaret que nous ne faisons que descendre en fait

Le vertige m’a pas mal destabilisée, mais je l’ai fait ! J’ai eu un mantra dans le Galibier « tu es déjà montée, donc tu peux le faire »

La descente des 3 premières épingles a été  une vraie galère !

L’Izoard



Allez, c’est parti pour quelques virages…

Dernier col de la journée : col de Vars 


La journée a été longue, avec des changements de températures assez flagrants.

L’arrivée à l’hôtel le soir est la bienvenue ! Même si nous sommes en bordure de route, la vue de la chambre avec le soleil couchant est superbe !

 Hôtel : Le Sans Souci à Jausiers en bas de la route de la bonnette. Relais Motard. Garage pouvant acceuillir 4 motos gratuit, sinon parc extérieur clos. Chambre petite mais propre. Pompe à essence au relais, essence pas plus chère que dans les autres pompes que nous avons vues. Dommage d’être en bord de route où beaucoup de camions passent même la nuit. 1/2 pension classique en terme de menu. A y refaire nous mangerions ailleurs.

13.09.2011 Les Grandes Alpes – jour 1

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Belfort / Bourg St Maurice

itinéraire ici  pour env 531 kilomètres 

 Nous savons que nous avons pas mal de petites routes qui nous attendent, alors nous choisissons la simplicité pour rallier le début de la route des grandes Alpes : l’autoroute. Ce qui nous permet aussi de gagner sans doute une journée de voyage. Sinon il est possible de passer par le Jura et la Suisse pour arriver au vrai début de la route, à Thônon.
Donc départ vers 10h de la maison, autoroute jusque Cluses. C’est barbant mais au moins on ne se fatigue pas trop et on est prêts pour attaquer les premiers cols.
A Cluses, direction la Clusaz et le Grand Bornand.

Nous passerons ainsi : La Colombière (1618 m) puis le Col des Aravis(1487 m), les Saisies (1650 m) et nous finissons par le Cormet de Roselend (1968 m)

Sur la route 

1er col : la Colombière

2e col : Les Aravis

 

3e col : Les Saisies


En montant le Cormet, le lac de Roselend




 

Puis le 4e col : le Cormet de Roselend

 
Les routes sont propres, le soleil est au RDV, il fait beau ! Et nous arrivons à l’hôtel à Bourg St Maurice vers 18h30.
 
Nous prenons possession de la chambre et demandons où aller manger « local ». On nous oriente vers « La petite Auberge » qui ne paye pas de mine mais où nous allons nous régaler. Jambon de savoie en entrée avec apéritif local aux fruits sauvages, puis roblochon aux feuilles de blette en croûte avec salade et petit dessert léger. Un génépi pour faire descendre le tout… Et nous voilà de retour dans notre chambre pour une première nuit de repos bien méritée.
Hôtel : L’autantic à Bourg St Maurice, avec garage privé et gratuit pour les motos. Chambres spacieuses et propres, bain. Un cachet « chalet avec ardoises » très agréable. Petit dej copieux. Cependant un peu cher. http://www.autantic.fr/
Resto : La petite Auberge à Bourg St Maurice. Repas de qualité, possible d’avoir des produits locaux. Produits frais (tomates du jardin…) accueil et service chaleureux. Le tout pour un tarif plus que correct ! http://www.hotellapetiteauberge.com/fr