Il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin… Enfin, il paraît !
Je dis ça parce que Sydney, ça fait un moment qu’on l’attend, qu’on l’espère, qu’on l’imagine. Mais comme toutes les choses longtemps attendues, la part d’imagination qui va de pair avec ce type de sentiments, a eu tout le loisir de prendre de l’ampleur. Au point d’avoir trouvé une place dans le quotidien comme étant toujours plus loin, toujours à venir, bref comme faisant partie d’un futur que l’on n’atteint pas. Le désir est insatisfaction disait notre prof de philo au lycée. Ouais…sans doutes quelque chose comme ça. Parce que lorsque l’objet du désir est atteint, et bien ce dernier s’éteint… non ?
Tout ça pour dire que nous sommes arrivés à Sydney ! Les grattes ciels de la city sont mélangés avec des bâtiments à l’architecture plus classique, plus britannique. Nous sommes attendus chez Jonathan, Tanya et leurs enfants. Comme pour nous préparer à notre retour en France, les derniers jours du voyage se passent en famille. D’ailleurs, la pluie est également de la partie. À croire que les éléments aussi se sont ligués pour atténuer le contraste du retour.
Nous sommes partis il y a plus de six mois, sans vraiment nous rendre compte du voyage qui nous attendait. Sans pouvoir imaginer ce qu’allait devenir notre quotidien de voyageurs, sans savoir non plus ce que les gens organisés ont anticipé (les taux de change, les « bonnes adresses », un itinéraire avec moyenne quotidienne, etc.), mais avec une envie et un espoir que nous sentions plus forts que tout les obstacles et les embuches qui viennent nécessairement interférer dans quelque programme que ce soit.
Alors cet après midi, assis sur une marche face à l’opéra et à la baie immense, on se disait que, blague à part, le bout du monde n’est vraiment pas si loin !
Et puis d’ailleurs depuis, on s’est renseigné : il paraît que le bout du monde ça n’existe pas. Un certain Christophe Colomb aurait prouvé il y a quelques années que la terre est ronde… Notez bien, en opportunistes que nous sommes, ça nous arrangerait bien cette histoire. Bin oui ! Ca voudrait dire qu’en continuant encore un peu notre route, on finirait par rentrer chez nous, sans faire demi tour…
Alors chiche ?
Bravo à tous les deux ! 😉
Bonjour
Ca fait plaisir de lire ça avant de commencer sa semaine de travail.
Hervé