Bye bye la Pologne, bonjour la Biélorussie…

Bye bye la pologne– 8h30 : Départ. Bye bye la Pologne que nous quittons avec regret.
Aujourd’hui, grand soleil mais on ne doit pas lézarder. Il nous faut impérativement traverser le pays en 24 heures visa de transit oblige.

– 9h du mat, arrivée à la frontière. Grand moment d’émotion qui nous ramène à l’époque de la guerre froide. malheureusement, nous n’avons pu prendre des photos (ici, on ne plaisante pas).
Petite description de l’endroit :
Pont interminable sur la Bug bordé de barbelés et de miradors. Pas moins de quatre postes de contrôle avant de pouvoir poser nos roues sur le sol Biélorusse. Tout cela évidemment agrémenté de gardes armés aux visages placides et aux regards inquisiteurs. Difficile de communiquer. Ils nous font comprendre par leur mutisme qu’ils ne parlent aucune langue étrangère.
Après trois heures trente pour franchir les différents barrages, quatre d’entre-nous obtiennent enfin les laisser-passer nécessaires.
– 12h30 – Ouf ! Nous voici maintenant de l’autre côté. Mais l
‘inquiétude nous gagne car Max n’est toujours pas là.
Une erreur dans la saisie de ses papiers a retardé ses formalités. Un quart d’heure plus tard environ, le groupe est enfin reformé.
Le compte à rebours est lancé !

Nous voici maintenant sur le route de Brest pour rejoindre l’autoroute qui nous fera traverser le pays d’une seule traite..
Mais « personne ne peut être à l’abri des lois du hasard ».
Nous croyant « sorti de l’auberge » quelques minutes après notre entrée « voilà-t-y pas » que ma moto crachote, toussote pour définitivement me planter au beau milieu du trafic laissant les deux autres motos loin devant.

Installation contact13h15 – Nos communicateurs n’étant pas connectés, une demi-heure s’est écoulée avant que le groupe nous retrouve et ma BMW refuse toujours obstinément de redémarrer. Réparation sur un parking de Brest - BiélorussieMaxime décide de shunter définitivement mon contacteur à clef défectueux. Démontage du tête de fourche, installation d’un interrupteur de fortune, câblage lui aussi de fortune, remontage et nous voici repartis deux heures plus tard. 

Nous roulons depuis quelques heures sur une autoroute presque vide de circulation.
Quel contraste avec les autoroutes allemandes surchargées de poids lourds !
Aucun contrôle de vitesse et le litre d’essence est à.0,50 euro. Un vrai bonheur.
Mais concernant notre vitesse d’escargot, nous ne risquons pas grand chose…

Chambre kitch du motel sur l'autoroute Bielorusse

Chambre kitch du motel sur l’autoroute Bielorusse

21h30 – Un motel le long de l’autoroute nous tend les bras, nous décidons de nous y arrêter.
Demain, il ne faudra pas traîner. 

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