Route, version libre
Être prisonnier d’un carcan. Voilà l’impression que l’on peut ressentir sur nos routes à force de brimades. Heureusement,
la gent motarde sait défendre ce qu’il lui reste de liberté, elle l’a prouvé en se rendant massivement aux dernières manifestations organisées par la FFMC contre l’inflation sécuritaire (lire page 8). Bravo ! Surveiller en permanence son compteur et craindre – pour son permis – d’avoir dépassé la limitation d’un pouillème devient insupportable !
Ce mois-ci, retrouvez aussi les chemins de la liberté en nous suivant en Basse-
Normandie, pour y découvrir le rôle qu’ont joué les motos durant le Débarquement, dont c’est le 70e anniversaire cette année (lire page 88). Mobile, léger, tout-terrain, grisant aussi, notre engin de prédilection incarne cette capacité à déjouer les diktats…
Et si vous rêvez d’autres contrées, nous vous invitons à lire notre hors-série
Balades (actuellement en kiosque ou à commander sur motomag.com) qui vous propose moult itinéraires et spots incontournables sur les routes de l’Hexagone.
Route, version libre, ne signifie pas pour autant qu’il faille faire n’importe quoi, notre liberté s’arrêtant où commence celle des autres. Cette liberté, c’est avant tout celle du plaisir procuré par les prises d’angle et les accélérations de nos machines, par les paysages et les parfums de la nature. C’est cette liberté qu’on nous envie. Et qu’on nous reproche, parce que nous la vivons sur la route…
Jean-Pierre Théodore, rédacteur en chef
Le soucis est de devenir un déliquant du moment même où l’on passe la troisième. J’en perds tout plaisir. De la petite arsouille à la ballade, impossible de rouler sans devenir paranoïaque. Et attendez les radars mobiles mobiles pour des pv salés salés.
C’est France en Marianne 😉 ?
Heureusement que les motards sont là car je n’ai vu que très peu d’automobilistes arborant un ruban blanc.
Une fois ,
à vouloir regarder mon compteur car je savait la police pas loin ,
j’ai failli rentrer dans un motard qui plantait les freins …
une belle frayeur pour nous deux ! ….