Édito du Moto Magazine n° 323 de décembre 2015 – janvier 2016 : solides comme le rock !

Si l’expression écrite le permettait, il faudrait commencer cette page par un blanc, un silence. Un long silence. En hommage aux victimes du carnage qui a eu lieu le vendredi 13 novembre à Paris. Moto Magazine et la FFMC s’associent à la douleur de leur famille et de leurs proches.
La Fédération, motarde et citoyenne, a aussi décidé de suspendre ses opérations coup de poing contre le contrôle technique pour ne pas mobiliser les forces de l’ordre, par respect. Ces dernières sont pour l’heure accaparées par des missions on ne peut plus graves et urgentes. Nos revendications seront toutefois portées haut et fort auprès des pouvoirs publics et les décideurs aiguillonnés, car la vie continue.
La vie continue et la menace ne doit pas nous empêcher de penser, de construire, de rêver. La pratique de la moto est un symbole de liberté, et plus encore quand ce sont des femmes qui en tiennent le guidon ! N’en déplaise aux obscurantistes de tout bord.
La communauté des Motards en colère est revendicatrice mais aussi solidaire, sans distinction de race, de couleur, de sexe ou de courant de pensée. Une solidarité qu’il faut aussi prôner « dans la vraie vie » pour faire taire les démons de la xénophobie et la haine. Alors, comme d’habitude, on va reprendre nos machines pour aller au concert ou bien boire un verre en terrasse, à la Bastille, à République et partout ailleurs en France. Avec une pensée pour tous ces jeunes…

Jean-Pierre Théodore, rédacteur en chef

5 thoughts on “Édito du Moto Magazine n° 323 de décembre 2015 – janvier 2016 : solides comme le rock !

  1. Si on pouvait nous éviter les sempiternels et pavloviens
    « …sans distinction de race, de couleur, de sexe ou de courant de pensée. Une solidarité qu’il faut aussi prôner « dans la vraie vie » pour faire taire les démons de la xénophobie et la haine… »

    qui ne fait qu’alimenter les positionnements politiques subis depuis 30 ans, ce serait pas mal.

    Merci

  2. Vive la liberté, mais hélas foutument compromise par la mesure « d’état d’urgence » décrétée pour 3 mois (!) et souhaitée par beaucoup pour 3 mois de plus (!!!).

    Nos représentants élus et les fonctionnaires les plus hauts placés ne sont pas des amis de nos libertés.

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