Chaud et froid sur la moto
Le deux-roues motorisé est une chance pour nos villes à l’heure où il faut les décongestionner. Pourtant, voilà que les communes de Vincennes et de Charenton, dans le Val-de-Marne, cherchent à en limiter sérieusement l’usage en rendant payant leur stationnement sur les parkings dédiés. Et bien sûr en verbalisant toute présence sur les trottoirs. Une politique qui risque de faire tache d’huile, notamment à Strasbourg (lire p. 14) et Paris, qui observent en se frottant les mains ! Inquiétant, l’espace public devient petit à petit à péage : autoroutes, villes ; et certains axes départementaux pourraient aussi y passer…
Dans un tout autre domaine, celui du sport motocycliste, il y a heureusement matière à se réjouir avec le coup de projecteur qui se porte sur Johann Zarco, le pilote tricolore ayant commencé la saison de MotoGP en trombe (lire p. 16). Si l’on peut pointer que le sport de haut niveau est loin des préoccupations quotidiennes des motards et guidé par certains appétits financiers, force est de reconnaître qu’il redore le blason de notre pratique aux yeux du grand public. Une situation dont il faut tirer profit à l’heure où certains écolos radicaux vont jusqu’à faire un appel – c’était sur le site de Médiapart le 26 mars 2018 – pour l’interdiction des sports mécaniques !
Quand les menaces se multiplient – rappelons les 80 km/h, les zones de circulation restreintes, les équipements obligatoires, l’épée de Damoclès du contrôle technique –, il faut espérer que tous les acteurs de la moto, constructeurs, importateurs, assureurs militants, comme fédérations sportives et de défense de la moto, fassent front commun…
Jean-Pierre Théodore, rédacteur en chef
Bonjour
Ok sur le constat.
Les automobilistes ne se mobilisent pas, les constructeurs non plus, les professionnels du 2 roues également. Je crois qu’il y a un problème de fond.