Extérieurement, il ne paye pas de mine, le Baïkaler Hôtel, au quatrième étage d’un immeuble tout sinistre ; mais en réalité, c’est une sorte d’auberge de jeunesse par où transitent tous les routards qui voyagent en Transsibérien, Lonely Planet en poche, et font une escale au lac. Me voilà plongé dans un ambiance bien différente des motels de routiers et des clubs de bikers, mais je crois que j’en ai déjà la nostalgie…Des Français qui râlent sur la bouffe, des Suisses sur la propreté, des Anglais, des Danois, des Japonais…ils passent tous par ici avec leurs gros sacs à dos, ils arrivent de la gare après des dizaines d’heures de train et se réunissent dans la cuisine pour comparer leurs itinéraires, ils restent rarement plus d’une nuit et ont singulièrement l’air toujours pressés, stressés et fatigués, à cause du train de la veille et de celui du lendemain., comme si ils partaient au boulot…Les Anglais et les Suisses sont moins stressés que les fransouzkis , qui, s’ils en rencontrent d’autres se regroupent, s’agglutinent instantanément, comme au camping da Palavas, mais en mode routard… Moi je suis en mode pause et je les regarde défiler, comme une vache qui compte les wagons…
Bonjour Ptiluc.
j’adore ton dessin du jour.
Bonne route.