Moins huit le matin et huit à midi, ça sonnait bien, presque comme une rime, mais c’est déjà fini…L’après midi, il fait douze et en deux jours les tas de neige grise et les grosses plaques de glace ne sont plus que des flaques immenses et brunes. Faudra t’il que même en Sibérie au mois de mars, il me soit impossible de tester mon arsenal de motard des neiges ? J’ai récupéré deux paquets de clous pour pneus chez un enduriste plâtré pour qui la saison est terminée… Plus rien ne va m’empêcher de tenter de remonter jusqu’à chez Nikita, à Olkhon, à côté du rocher sacré, à peine trois cent kilomètres vers le nord…