Petite routine de fin de voyage…

Je reprends une sorte de routine citadine. Trainer dans le marché chinois au centre ville ou entre les blocs gris dans la périphérie puis remonter sur le plateau, après le grand pont pour aller bricoler dans le quartier des garages. L’endroit n’est pas des plus touristiques ; une zone commerciale disparate où des garages pour quads, pour gros quat’quat’s, pour motoneiges et motos-pas-neige se partagent l’espace disponible. Dès qu’une belle journée pointe ses rayons, ils sortent tous leurs customs rutilants et leurs bécanes de course. On se gare devant les garages, on règle les ralentis, on astique les chromes mais le lendemain, s’il refait un peu froid, s’il tombe quelques flocons il n’y a plus personne…Les motards sont comme les insectes ; au dessus  de quinze degrés, aux premières chaleurs du printemps, ils vrombissent de partout mais il suffit d’une petite chute de neige matinale pour qu’ils disparaissent du paysage. Il reste juste un vieux flat à l’immatriculation illisible, juste à côté de l’escalier qui monte au bistrot où il y aura toujours bien un dessin à terminer sur le mur…

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